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art pictural

Peinture - François Boucher

Publié le par bmasson-blogpolitique

Peinture - François Boucher

Le sommeil de Vénus

Villa Ephrussi-Rothschild

Peinture - François Boucher

Amour à la colombe

Villa Ephrussi-Rothschild

Peinture - François Boucher

Diane sur les nuées

Villa Ephrussi-Rothschild

 

François Boucher

1703 – 1770

Le repos des nymphes au retour de chasse

Dit le retour de chasse de Diane

1745

Huile sur toile

Musée Cognacq-Jay

Paris

Peinture - François Boucher

L'odalisque

Reims

Peinture - François Boucher

Tapisserie d'Aubusson avec dessin d'après François Boucher

Villa Ephrussi-Rothschild

 

 

Peinture - François Boucher

Attribué à François Boucher

1703 – 1770

Femme avec son chien

Pierre noire et sanguine

Peinture - François Boucher

François Boucher

1703 – 1770

Abraham et Agar

D'après Salomon de Bray

Narbonne

François Boucher

Paris, 1703 – 1770

Paysage

Dépôt de l’État, 1872

 

A Blois :

François Boucher

1703 – 1770

Psyché refusant les honneurs divins

Vers 1740

Huile sur papier marouflé sur toile

L'histoire de Psyché est une fable morale relatée dans l’Âne d'or d'Apulée, auteur latin du 2e siècle.

Son sujet, l'amour, la fatalité, la séparation, la quête héroïque et la réunion des deux amants inspira de nombreux peintres. On voit ici Psyché refusant les offrandes apportées par ses concitoyens en hommage à sa beauté mortelle dans le temple même de Vénus sous le regard courroucé de celle-ci.

Cette esquisse témoigne de l'intérêt personnel du peintre pour la fable de Psyché qu'il traita à de multiples occasions.

 

Rouen

François Boucher

Paris, 1703 – Paris, 1770

Le Mariage d’Amour et Psyché, 1744

Huile sur toile

Cadre de style Louis XV élégant et délicat.  Renoir appréciait cette souplesse et finesse souvent copiées.

 

François Boucher (copie d’après)

1703 – 1770

Psyché et l’Amour

Huile sur toile

Musée Cognacq-Jay

Paris

François Boucher

Paris, 1703 – Paris, 1770

Aurore et Céphale, 1733

Huile sur toile

Rentré de Rome en 1731, Boucher reçoit une première commande importante en 1732 : Vénus demande à Vulcain des armes pour Enée (Musée du Louvre) et réalise l’année suivante Aurore et Céphale. Ces œuvres étaient destinées à orner les salles de billard de la maison de l’avocat François Derbais, rue Poissonnière à Paris. Tout au long de sa carrière, Boucher aborda le thème des amours des dieux, dans un style léger, gracieux et lumineux, qui fit de lui l’un des maîtres du style rocaille. Ici il s’agit d’un thème extrait des Métamorphoses d’Ovide.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

 

François Boucher

France, 1703 – 1770

Composition aux Putti

XVIIIe siècle

Huile sur toile

Musée d’Assezat

Fondation Bemberg

Toulouse

 

François Boucher

France, 1703 – 1770

Composition aux Putti

XVIIIe siècle

Huile sur toile

Musée d’Assezat

Fondation Bemberg

Toulouse

 

François Boucher

Paris, 1703 – 1770

Huile sur toile, 1763

La Cage

La série des Pastorales* est un des thèmes de prédilection du peintre protégé du roi Louis XV et de sa favorite la marquise de Pompadour. Elle met en scène des bergers et des bergères, en costumes clairs et brillants. Dans la littérature, les thèmes champêtres sont alors à la mode. Les fêtes galantes d’une aristocratie libertine sont à la recherche de plaisirs qui sont au seuil de leur déclin.

Musée d’art et d’histoire de Bayeux

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*

Jean-François Millet ou Francisque Millet

Anvers, 1642 - Paris, 1679

Pastorale avec un jeune pâtre et une femme avec un enfant dans les bras

Huile sur toile

Petit Palais

Paris

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« Boucher est un de ces hommes qui signifient  le goût d’un siècle, qui l’expriment, le personnifient et l’incarnent. Le goût français du siècle s’est manifesté en lui dans toute la particularité de son caractère : Boucher en demeura non seulement le peintre, mais le témoin le représentant, le type. »

Edmond et Jules de Goncourt,

L’art du dix-huitième siècle,

2e édition, 1873 – 1874.

Musée Cognacq-Jay

Paris

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François Boucher

1703 – 1770

Danaé recevant la pluie d’or

1745

Huile sur toile

Musée Cognacq-Jay

Paris

François Boucher

1703 – 1770

La Belle cuisinière

Avant 1735

Huile sur bois

Musée Cognacq-Jay

Paris

François Boucher

1703 – 1770

La leçon de musique

1749

Huile sur bois

Musée Cognacq-Jay

Paris

François Boucher

1703 – 1770

Mademoiselle Baudoin, fille du peintre

Musée Cognacq-Jay

Paris

Portrait présumé de Marie-Emilie Baudoin, fille du peintre et épouse de Pierre-Antoine

Vers 1758 – 1760

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François Boucher 
1703 - 1770
Vénus se parant des bijoux de Junon 
Huile sur toile
Vers 1738
Musée Jacquemart André 

François Boucher

Paris, 1703 – 1770

Allégorie de la peinture

Huile sur toile

Lille

Musée des Beaux Arts 

 

Esquisse d'esprit rococo. L'oeuvre fut considérée de la main du peintre Charles Natoire.

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François Boucher
Paris, 1703 – 1770
La toilette 
1742 
Romans 
Musée de la chaussure 
 

(…) Cette Toilette, une œuvre truffée de détails sensuels et exotiques. 

(…) Installée près de la cheminée où crépite le feu, une jeune femme, dont la robe bleu ciel aux jupons bouffants est relevée sur sa cuisse, ajuste sa jarretière. Son regard doux se porte sur sa dame de compagnie, qui lui présente un bonnet. 

(…) Malgré son air ingénu, la jeune femme n’en demeure pas moins follement sensuelle car, nouant sa jarretière, elle laisse entrevoir l’intérieur de sa cuisse. En suivant l’axe suggéré par sa jambe galbée, les yeux du spectateur – ici un brin voyeur, comme le portrait qui semble observer la scène, caché derrière le paravent – sont naturellement guidés vers sa gorge lumineuse, qui le mène enfin à contempler sa figure angélique rehaussée d’une mouche. 

(…) Sur le rebord en marbre, sont disposés pêle-mêle un délicat ruban de soie rose – qui rappelle autant la jarretière que le corsage de la jeune femme –, un oiseau de céramique, et, au centre, un imposant vase chinois en céladon rehaussé de bronze doré. Au pied d’un chandelier, une mystérieuse lettre attend son cachet… 

(…)  Le peintre attire également notre attention sur la robe de la dame de compagnie nous tournant le dos, dont la silhouette, autant que la toilette, rappelle une célèbre œuvre d’Antoine Watteau, L’Enseigne de Gersaint (1720). Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, plus tard, ces plis caractéristiques des robes à la française furent baptisés les « plis Watteau » !

(…) François Boucher raffole de ces « chinoiseries » qu’il collectionne malgré leur prix souvent élevé. Sa collection, dispersée après sa mort en 1770, comptait plus de 700 objets !

 

François Boucher 

Clio ou l'Histoire 

Huile sur toile

1742  

BNF - Monnaies, médailles et antiques.

Paris

 

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François Boucher 

Peintre 

Opéra Garnier 

Paris

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François Boucher 

Pastorale au Berger gardant ses moutons 

Caen 

Musée d'art 

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François Boucher

Femmes

François Boucher, né le 29 septembre 1703 à Paris où il est mort le 30 mai 1770, est un peintre, dessinateur, graveur et décorateur français, représentatif du style rocaille.

Il fit une carrière brillante connut tous les honneurs reçut d'incessantes commandes royales.

Peintre, dessinateur et aquafortiste talentueux et prolifique, Boucher crée aussi des décors de porcelaine, de tapisserie et de théâtre.

 

Marie-Jeanne Buzeau ou Buseau, épouse de François Boucher, née en 1716 et morte en 1796 est une artiste, miniaturiste et graveuse française du XVIIIᵉ siècle.

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François Boucher

Paris, 1703 – 1770

 

François Boucher

Peintre

Opéra Garnier

Paris

 

« Boucher est un de ces hommes qui signifient le goût d’un siècle, qui l’expriment, le signifient et l’incarnent. Le goût français du siècle s’est manifesté en lui dans toute la particularité de son caractère : Boucher en demeura non seulement le peintre, mais le témoin, le représentant, le type. »

Edmond et Jules de Goncourt.

« L’art du dix-huitième siècle. »

1873 - 1874

 

François Boucher

Abraham et Agar

 

François Boucher

Amour à la colombe

 

François Boucher

Composition aux Putti

Musée Bemberg

Toulouse

 

François Boucher

La mort de Socrate

Huile sur toile en camaïeu de brun

Musée Tessé

Le Mans

 

Socrate est représenté sur son lit de mort, dans un cachot, avec la coupe de ciguë vide à ses côtés. Ses disciples tentent de recueillir ses dernières paroles. Boucher traite ici d’un sujet plus sérieux. Ses mythologies galantes sont bientôt passées de mode. L’agonie du philosophe est représentée par des draperies animées et de fortes diagonales.

 

François Boucher

Psyché refusant les honneurs divins

Blois

 

François Boucher

L'Amour introduisant Psyché dans l'Olympe

Avant 1739

Huile en grisaille sur toile

Musée Arts décoratifs

Paris

 

Francois Boucher

Paysage

 

D'après François Boucher

Le ballet enfantin

Fauteuil à la reine

Petit Palais

Paris

 

François Boucher

Le peintre dans son atelier

Vers 1730-1735

Huile sur bois

Musée du Louvre

Paris

 

François Boucher

Prédication de saint Jean-Baptiste

Musée Arts décoratifs

Paris

 

François Boucher

Pastorale au Berger gardant ses moutons

Huile sur toile

Musée d'art

Caen

 

Composition aux courbes concentriques.

Le sujet est léger.

Sentiment de calme et de bonheur.

Mais les ruines évoquent la mélancolie.

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François Boucher 

1703 - 1770

Jeune fille endormie 

Huile sur toile

Musée Marmottan 

Paris 

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Bouche cachée par les masques et convoitée par les hommes.

Le désir naît-il de la frustration?

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Publié dans art pictural

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Représentations de Marie-Madeleine

Publié le par bmasson-blogpolitique

Pagina 405 –
« Combien j'envie l'amour idéal de Marie-Madeleine et de Jésus : être le disciple ardent d'un maître adoré et qui en vaut la peine ; vivre et mourir pour son idole, croire en lui sans aucun doute possible. » Parole d'une psychasténique
Les obsessions et la psychasthénie / par Pierre Janet , 1859-1947; Raymond Fulgence, 1844-1910

Publié en 1903

Pour Simone de Beauvoir, le souci de son propre salut se confond avec l’adoration de Dieu.

Domenico Fetti (Rome 1589 – Venise 1624)

Sainte Marie-Madeleine

Huile sur toile

Fetti a réalisé diverses interprétations de ce thème. Ici, la jeune femme dépeinte est pensive. Dans un geste d’un naturel étonnant, elle s’abandonne à ses pensées, le menton appuyé sur des mains elles-mêmes croisées sur le sommet d’un crâne. C’est que Madeleine est devenue familière de la mort et a accepté le sort qui nous est inéluctablement réservé.

François Pierre-Peyron (Aix 1744 – Paris 1814)

Sainte Madeleine méditant

Huile sur toile.

Nulle sensualité chez cette Madeleine drapée dans un majestueux manteau bleu, dont les plis lourds font songer à une figure antique. Le peintre s’est sûrement inspiré du modèle de la Mélancolie gravée par Dürer. Un dialogue intérieur semble s’être instauré entre la sainte dans l’attitude de la méditation et le crâne placé en vis-à-vis.

Mattia Preti dit Il Calabrese (Taverna 1613 – Malte 1699)

Sainte Marie-Madeleine

Huile sur toile

Madeleine vient de se dépouiller de ses oripeaux de courtisane pour revêtir des habits rapiécés. Elle a pris conscience de la vanité de ses anciennes prétentions au regard de la mort inéluctable qui l’attend et que symbolise le crâne dans sa main droite. Preti use de très peu de couleurs et d’une mise en page simple et resserrée. Dans la suite du Caravage, il illumine puissamment le visage soucieux de la sainte qui se découpe sur un implacable fond noir.

Le tableau « La Madeleine pénitente » :

Elle est placée au centre d’une cellule ouverte et dénuée. Elle a des longs cheveux, est à moitié habillée, se couvre la poitrine avec sa main. Les anges lui parlent et elle a un regard mystique.

Elle est l’alter ego d’Eve. Elle fait partie des prostituées qui ont rencontré Jésus et qui se convertissent à la suite de cette rencontre.

Ce tableau a pu être placé dans une église ou dans une sacristie. La figure sacrée a été érotisée. Elle symbolise la mortification de la chair et de la beauté.

Sa chevelure est un symbole important.

 

Louis Galloche

Paris, 1670 – 1761

La Madeleine pénitente

Vers 1727

Huile sur toile

Musée Réattu

Arles

 

Autre exemple de chevelure coupée:

Camille : Oui, je suis belle, je le sais. Les complimenteurs ne m’apprendront rien : la froide nonne qui coupera mes cheveux pâlira peut-être de sa mutilation ; mais ils ne se changeront pas en bagues et en chaînes pour courir les boudoirs ; il n’en manquera pas un seul sur ma tête, lorsque le fer y passera ; je ne veux qu’un coup de ciseau, et quand le prêtre qui me bénira me mettra au doigt l’anneau d’or de mon époux céleste, la mèche des cheveux que je lui donnerai pourra lui servir de manteau.

 

Alfred de Musset.

On ne badine pas avec l’amour. 1884

 

Bar le Duc

Sainte Marie-Madeleine

Relief d'applique en bois polychrome du XVIe siècle.

Mes aquarelles – Marie-Madeleine d'après Jacques Meyer

Jeune femme à sa toilette

Chapelle des Pénitents noirs à Avignon

Cathédrale de Bourges

Marie Madeleine dans les vitraux

Chapelle Saint Jean-Baptiste (XVe siècle) - Cathédrale de Bourges

Le Christ ressuscité apparaît à Marie-Madeleine (« noli me tangere »)

Pêcheresse, Marie-Madeleine a quand même sa place au ciel, cathédrale de Bourges

Cathédrale d'Evreux

Statue de Marie-Madeleine du XVIe siècle

Marie-Dominique Lelièvre

Chanel & Co

Les amies de Coco

J’ai lu – Biographie – Edition Denoël – 2013

Page 238 :

Dans les années 1930, Coco Chanel décide de nommer sa nouvelle maison « La Pausa », en hommage à la légende qui voulait que Marie-Madeleine se soit reposée ici en chemin pour Jérusalem. La maison est située à Roquebrune Cap-Martin, entre Menton et Monaco.

Marie-Madeleine est la sainte patronne des demi-mondaines.

Marie- Madeleine, Naples, 1990

Encre et pierre noire sur papier

 

Il est entré dans l'église en travaux Anna dei Lombardi et a découvert cette Madeleine désespérée, entourée des acteurs de la Passion, en grandeur nature, sous des plastiques.

Marie-Madeleine pénitente

Anonyme

XVIIIe siècle

Bas relief en bois, quelques traces de polychromie

 

Ce bas relief a été épargné par les destructions iconoclastes révolutionnaires, car il avait été dissimulé dans un mur.

Avignon

Saint Symphorien

Le retable du portement de croix de Francesco Laurana

L'extrémité du bas de la croix marque le point de rencontre du groupe de femmes, à droite, qui se tient sur le passage du Sauveur. La mère du Christ s'effondre. Marie-Madeleine, ses longs cheveux coulant sur ses épaules, la soutient.

Marie-Madeleine à Milan

On la reconnaît à son long manteau

Giovanni Donato da Montorfano

1444 – 1502

Crucifixion

Le peintre milanais Giovanni da Montorfano réalisa la Crucifixion sur le mur sud du Réfectoire. Pour ce faire, il recourut à la technique traditionnelle de la peinture murale « à frais » et suivit les canons de la tradition figurative gothique lombarde, tandis que Léonard de Vinci peignait sur le mur d'en face.

La grande fresque a pour fond la ville de Jérusalem et elle représente des groupes de saints et de bienheureux de l'Ordre des Dominicains.

Les personnages qui se trouvent au pied de la croix sont Marie-Madeleine, saint Dominique, fondateur de l'Ordre des Dominicains à gauche et saint Thomas d'Aquin à droite.

 

 

Paris

Notre-Dame

"Christus relurtens apparet  Maria Magdaleine"

Apparition à Marie-Madeleine

Paris

Notre-Dame

Peinture murale de « la vie de Sainte Madeleine » d'après les dessins d'Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, architecte (années 1860)

A Martigues, si vous soulevez le tissu,

vous découvrirez

 

Marie-Madeleine, assise et portant la croix, près d'une tête de mort représentant la vanité

 

Dans la cathédrale d'Amiens

Henri Delaborde

1849

Le Christ apparaissant à saint Marie-Madeleine

Huile sur toile

 

Cathédrale de Rouen

Vitrail

Cathédrale de Rouen

Vitrail de Marie-Madeleine

Harfleur, Le Prieuré, un musée depuis 1983.

Ancienne auberge du 15e siècle qui accueillait des navigateurs portugais.

Un bouffon, une servante, un ménestrel rappellent l'utilisation de la salle du rez-de-chaussée en auberge.

Saint-Nicolas est le patron des voyageurs.

Le Christ sort de son tombeau, Marie-Madeleine est au centre. Le Christ en jardinier lui dit: "Ne me touche pas. Je ne suis pas encore monté vers mon père."

Musée Angladon, Avignon

Ecole italienne

16e siècle

Portrait de femme en Marie-Madeleine

Huile sur bois

Marie Madeleine
Apparition de Jésus
Cathédrale d'Evreux
Vitrail

 

Evreux

Sainte Marie Madeleine au désert

Huile sur toile fin XVIIe siècle.

Ce tableau provient du Carmel de Pont-Audemer 1641 – 1855. Suite au transfert de celui-ci dans le nouveau Carmel de Gravigny, construit en 1855-1866, le tableau y fut installé.

A la fermeture du Carmel de Gravigny en 2007-2008, l’Ordre du Carmel de France a fait don de ce tableau à la cathédrale d’Evreux.

Compte tenu de son intérêt artistique, il a été décidé de faire restaurer cette toile, en très mauvais état, par l’atelier Renascentis (Saint-Wandrille).

 

Fabrique Pichon

XIXe siècle

Bas-reliefs à sujets religieux

« Marie-Madeleine montant au ciel »

Biscuit et terre cuite

Uzès

 

Musée du Vieil Aix

Marie-Madeleine pénitente

Anonyme

XVIIe siècle

Huile sur toile

Musée du Vieil Aix

Barthélémy d’Eyck

Triptyque datant du XVe siècle

Sainte Madeleine

Son installation dans l’église de la Madeleine à Aix-en-Provence date probablement de 1803 lorsque les œuvres rassemblées dans les dépôts révolutionnaires regagnent les lieux de culte.

 

Eglise de Fayence

Henry Clews

La Napoule

Seuls le Saint-Esprit, la Vierge et Marie-Madeleine ainsi que deux chérubins sont épargnés et n’ont pas de visage grimaçant. Leurs visages lisses ne sont que pureté et innocence.

 

Musée du Petit Palais

Entrée gratuite

 

Sainte Madeleine

Famille Memmi

Lippo Memmi, connu à San Gimignano et à Sienne de 1317 à 1347.

Federico Memmi, connu en 1344 et 1347.

 

Musée du Petit Palais à Avignon

Entrée gratuite

 

Saint Jean Baptiste et sainte Madeleine

Angelo Puccinelli

Lucques

2e moitié du XIVe siècle

Musée du Petit Palais à Avignon

Entrée gratuite

 

Une bienheureuse et sainte Madeleine

Benozzo Gozzoli

Florence vers 1420

Mort en 1497

 

Musée du Petit Palais à Avignon

Entrée gratuite

 

Le Christ en croix entre Sainte Madeleine, la Vierge, saint Jean et saint Bernard

Andrea di Giusto

Florence

Connu depuis 1427

Mort en 1540

 

Musée du Petit Palais à Avignon

Entrée gratuite

Botticelli et son atelier

L’apparition du Christ à Marie Madeleine

 

Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite

 

Sainte Madeleine pénitente

Italie ( ?) milieu du XVIIe siècle.

Huile sur toile

Cette peinture de grande qualité n’a pas encore dévoilé tous ses mystères : son auteur reste inconnu. La Madeleine est ici une ancienne courtisane, celle qui a beaucoup péché et qui se repent en tournant ses regards vers Dieu. Le crâne renvoie à la méditation sur la mort et rappelle la vanité de tous les biens terrestres.

 

 

 

 

Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite

 

Pierre II, dit le Chevalier Mignard

Avignon, 1640 – Avignon, 1725

Noli me tanguere (1711)

Tableau d’une série de quatre, tous destinés à décorer la chapelle des Pénitents blancs d’Avignon. L’épisode évoque la rencontre entre Marie Madeleine et le Christ ressuscité, qui s’adresse à la jeune femme en ces termes : « Ne me touche pas », Noli me tanguere dans la traduction de la Bible latine ;

 

Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite

 

Etienne Parrocel

Avignon, 1696 – Rome, 1775

La Trinité accueillant saint Camille de Lellis au Paradis

Vers 1742

Huile sur toile

Cette esquisse est une étude préparatoire complète pour le décor ornant la coupole de l’église Santa Maria Maddalena à Rome (1739 – 1746). Marie Madeleine présente à la Trinité le nouveau saint, Camille de Lellis, qui porte ici l’habit de l’ordre qu’il a fondé, les Camilliens.

 

 

Jan II Brueghel, dit le Jeune

Anvers, 1601 – Anvers, 1678

Noli me tangere

Ne me touche pas, après 1625

Huile sur toile

Jan II Brueghel se plaît ici à présenter une manière de nature morte en plein air. Se côtoient artichauts, melons, choux et potirons, œillets, tulipes* et roses. Il s’agit d’un jardin allégorique, dans lequel les quatre saisons ne feraient qu’une et le temps n’aurait pas d’emprise.

A la découverte du tombeau vide, Marie-Madeleine fond en larmes. Jésus apparaît derrière elle sous la forme d’un jardinier et lui dit « Noli me tangere » (« Ne me touche pas »). La jeune fille comprend qu’il s’agit du Christ dont le corps est devenu immatériel.

Par cette apparition, Jésus la choisit comme messagère de la nouvelle de sa résurrection.

Le paysage a été réalisé par Lucas van Uden et les personnages par Jacob Jordaens.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

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*

Lisbonne 
Cimetière Dos Prazeres 
Fleurs en pierre 
Tulipe
 
Tulipa gesneriana L.
Native d'Europe.
 
Le bulbe, caché dans la terre, repousse au printemps suivant. Floraison, graines, puis disparition de la plante.
En Perse, un jeune homme aimait une jeune fille qui ne l'aimait pas en retour. Désespéré, il trouva refuge dans le désert. Il pleura abondamment sur son amour perdu. Chaque larme qui tomba dans le désert créa un bulbe de tulipe qui symbolise l'amour parfait.
 
Les Turcs la considèrent come un turban et la cultivèrent abondamment. Elle devint le symbole de l'empire ottoman.
 
Au 16e siècle, les premiers bulbes arrivèrent à Anvers. Les Hollandais.e.s en tombèrent amoureux. Au 17e siècle, l'obsession pour la tulipe est très forte. Elle causa une surévaluation des prix qui provoqua une crise économique entre les différents états de la Hollande. La tulipe est un des symboles des Pays-Bas. Sur les tombes, elle identifie la nationalité des Néerlandais.e.s.
 
---------

Wilhelm Stetter

Strasbourg, 1487 – Strasbourg, 1552

L’Apparition du Christ à Marie-Madeleine

1523

Le Christ qui brandit l’étendard de la Résurrection à Marie-Madeleine lui signifie « Ne me touche pas ».

Musée des Beaux-Arts

Nancy

Domenico Fetti

(copie ancienne)

Rome, 1589 – Venise, 1624

Mélancolie, après 1614

Huile sur toile

C’est une copie ancienne du tableau conservé au Louvre. La figure centrale, évoquant Marie-Madeleine, incarne l’idée de pénitence et du repentir tandis que les objets qui l’entourent suggèrent une réflexion sur la précarité de la vie et la vanité de tout avoir face au temps inexorable.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

Nicolas Chaperon

(attribué à)

Châteaudun, 1612 – Lyon, 1654 – 1655

Madeleine pénitente, vers 1635

Huile sur toile

L’attribution de cette toile demeure discutée entre Simon Vouet et un élève de Chaperon. Ce tableau était sans doute destiné à un amateur dans le cadre de la dévotion privée.

Musée des Beaux-Arts

Nancy         

 

Francesco Cairo

Milan, 1607 – 1605

Exhortation de sainte Marthe à sainte Madeleine

Vers 1650 – 1655

Huile sur toile

Nîmes

Musée des Beaux-Arts

Gortzius Geldorp

Madeleine

1606

Huile sur bois

Musée du Colombier

Alès

 

Louis Finson

Bruges, 1580 – Amsterdam, 1617

La Madeleine en extase

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Marseille

 

 

 

Philippe de Champaigne

Bruxelles, 1602 – Paris, 1674

Le Ravissement de sainte Madeleine

1656

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Marseille

 

 

 

Autun (Saône-et-Loire)

Cathédrale Saint-Lazare

L’apparition à Marie Madeleine

Monument historique par liste de 1840

Moulage réalisé par Jules Fontaine

Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris

 

Châteaudun (Eure et Loir)

Château

Statues de la chapelle basse de la Sainte-Chapelle

Sainte Madeleine

Pour décorer son nouveau sanctuaire, en 1464, la Sainte Chapelle, Jean de Dunois, fils illégitime du Duc d’Orléans, commanda une quinzaine de statues issues du même atelier. Elles ont des proportions allongées et portent des traces de la polychromie primitive.

Monument historique par arrêté de 1918

Moulage réalisé par Marcel Maimponté

Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris

 

 

Règlements de la confrérie de Sainte Marie Madeleine des maîtres jardiniers de cette ville d’Arles

Bibliothèque d’Arles 

 

Reynaud Lévieux

1613 - 1699

"La crucifixion avec la Vierge et sainte Marie-Madeleine,  saint Jean et saint Pons"

Vers 1650

Villeneuve les Avignon

Collégiale Notre-Dame

 

Pietro Faccini

Bologne, 1562 – 1602

La Madeleine au tombeau du Christ

Huile sur toile

Pietro Faccini a été élève puis rival d’Annibal Carrache. Une trentaine de ses œuvres sont visibles. Marie Madeleine et deux anges manifestent leur stupeur par des gestes très expressifs devant le tombeau vide du Christ dont la pierre a été déposée au premier plan. La résurrection du Christ n’est pas montrée mais suggérée, notamment par l’ange désignant le ciel.

Musée des Beaux-Arts

Caen

 

Sainte Madeleine pénitente

Italie ( ?) milieu du 17e siècle

La Madeleine est ici une courtisane, celle qui a beaucoup péché et qui se repend en tournant ses regards vers Dieu. Le crâne renvoie à la méditation sur la mort et rappelle la vanité de tous les biens terrestres.

Musée Calvet

Avignon

P 45 :

Marie Madeleine.

Marie de Gournay rappelle que saint Paul défend le ministère aux femmes, et ne parle pas de Marie Madeleine* comme « égale aux apôtres, par Apostolis, entre autres au calendrier des Grecs, publié par Génebrard, voire que l’Eglise et eux-mêmes apôtres ont permis une exception de cette règle de silence pour elle, qui prêcha trente ans en la Baume de Marseille au rapport de toute la Provence. »

*

Il s’agit de Marie de Magadala. Elle est l’une des figures majeures dans la sainteté féminine au Moyen-Age. Selon la tradition occidentale, elle serait allée à Ephèse, puis devant la haine des Juifs, elle se serait embarquée pour Marseille.

P 48 :

« Ajoutons que la Madeleine est la seule âme à qui le Rédempteur ait jamais prononcé ce mot et promis cette auguste grâce : « En tous lieux où se prêchera l’Evangile il sera parlé de toi. » (Matthieu, XXVI, 16-18)

 

Marie de Gournay

Egalités des hommes et des femmes

Et autres textes.

Editions Gallimard, 2018

 

Première parution : 1622

Marie Madeleine

Vers 1260 – 1290

Calcaire de Courville

Elle est un personnage du Nouveau Testament. Elle est très controversée. Au VIe siècle, on réunit les trois Marie de l’Evangile en une seule. Pécheresse, elle lave les pieds du Christ qui en éloigne les démons. Il en admet la familiarité et elle est présente au pied de la croix lors de sa mort.

Après la résurrection du Christ, elle est la première à le voir. Il lui demande d’aller annoncer sa résurrection à ses disciples.

Palais de Tau

Reims

Jean Hélart

Le Christ ressuscité apparaissant à Marie Madeleine

1679

Ecole rémoise

Musée Saint Rémi

Reims

Vik Muniz 

Imaginaria (d'après Giovanni Girolamo Savoldo)

Avignon

Collection Lambert 

Marie-Madeleine

2018

Impression Numérique Couleur

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Aegidius II Sadeler 

Le Christ apparaissant à Marie Madeleine 

Caen 

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Michel Ciry 

Marie Madeleine

Eglise de Varengeville

 

Michel Ciry est un peintre résident de Varengeville.


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Madeleine 

Eglise saint Martin à Saint-Valéry-sur-Somme

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Marie Madeleine 

Eglise saint Jacques 

Le Tréport 

Maître de la légende de Sainte-Godelieve

Bruges, fin du XVe siècle.

Huile sur bois

Tableau restitué par l’Allemagne à la France

A gauche de la Vierge Marie tenant Jésus sur ses genoux, sainte Madeleine tient son pot à onguent.

Abbeville

Musée Boucher de Perthes

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Anonyme

Marie Madeleine

Bois peint

Picardie

Vers 1500

Elle se reconnaît à sa beauté et à ses cheveux longs dénoués. Avant son repentir, elle est figurée en courtisane, parée et fardée. Après a pénitence, elle se présente dans la pauvreté, simplement vêtue.

Abbeville

Musée Boucher de Perthes

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Déploration du Christ

Noyer polychromé et doré

Picardie

 

Marie Madeleine se tient aux pieds du Christ.

Le style de Beauvais aime les membres étirés, les drapés aux plissés simples et se caractérise par un visage rond au nez retroussé et à la bouche pincée.

Abbeville

Musée Boucher de Perthes

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Kees van Dongen 

1877 - 1968

La vasque fleurie 

1917 

Huile sur toile;

Petit Palais 

Paris 

Portrait sensuel de sa maîtresse Luisa Casati. Elle contemple sa nudité dans un miroir. Le crâne luisant évoque la vie mondaine menée par le couple, loin du front. (NDLR; cela représente aussi la vanité des femmes!). La mort rôde. C'est la période de la guerre.

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Peinture - Camille Pissarro - Jean-François Millet

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Camille Pissarro

Saint-Thomas (Antilles), 1830 – Paris, 1903

L'Anse des pilotes, Le Havre, matin, soleil, marée montante

1903

 

Camille Pissarro

1830 – 1903

L’avenue de l’Opéra. Place du Théâtre-Français

1898

Huile sur toile

Legs Vasnier, 1907

 

Camille Pissarro

1830 – 1903

Le Louvre

1902

Legs Vasnier, 1907

 

 

Camille Pissarro

Saint-Thomas (Antilles), 1830 – Paris, 1903

Pommiers et peupliers au soleil couchant, Eragny

1901

Peinture - Camille Pissarro - Jean-François Millet

Camille Pissarro

Saint-Thomas (Antilles), 1830 – Paris, 1903

Statue d'Henri IV et hôtel de la Monnaie, matin, soleil

1901

Camille Pissarro

Baigneuse

Vers 1895

Aquarelle rehaussée à la gouache sur toile

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

Au printemps 1894, Pissarro travaille à une série de gravures « romantiques » d’après des dessins de baigneuses. Il réalise une peinture d’une jeune paysanne assise au bord d’une rivière. En 1895, il reprend ce motif mais le modèle est nu et s’essuie les jambes comme s’il sortait du bain.

 

Rouen

Camille Pissarro

Saint-Thomas, 1830 – Paris, 1903

Le pont Boïeldieu à Rouen soleil couchant, temps brumeux 1896

 

 

Camille Pissarro

France, 1830 – 1903

Dulwich College, Londres

Huile sur carton

1871

Musée d’Assezat

Fondation Bemberg

Toulouse

Camille Pissarro 
Port de Rouen, Saint-Sever
1896
Les entrepôts sot austères.
Les quais sont en désordre.
Les cheminées sont fumantes.
Camille Pissarro fera du peuple le héros de ses tableaux.
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Article paru dans l'Humanité en 1990 :

 

Durant la guerre de 1870, un certain nombre d'artistes qui n'avaient pas la nationalité française n'ont pas été dans l'obligation de rejoindre les drapeaux. Camille Pissarro (1830 – 1903) était de nationalité danoise et il effectua un bref séjour en Mayenne durant la guerre. Il se réfugia à Londres auprès de Monet et d'Alfred Sisley* (1839 – 1899) qui, sujet britannique, réussit à quitter Paris assiégé. Il vécut à Louveciennes, non loin de la maison de Renoir. Son atelier aurait été dévasté par les Prussiens. Ses toiles d'avant 1871 ont disparu.

 

« PEINDRE AU PLEIN AIR »
Né en 1830 à Saint-Thomas, aux Antilles danoises, où son père possède un commerce, Camille renonce très jeune à la sécurité familiale pour suivre une vocation artistique impérieuse et aller étudier la peinture à Paris. Il ose se mettre en ménage avec une jeune bonne qui partage sa vie précaire, deviendra Madame Pissarro et lui donnera sept enfants.
Au début de sa carrière, Pissarro commence à peindre en plein air. Nourri de l'enseignement de Corot, Millet et Courbet, il ne les imite pas, mais cherche à exprimer sa vision personnelle de la nature.

*

Alfred Sisley 
Paris, 1839 - Moret-sur-Loing, 1899
Vue d'un port 
Rouen vers 1870 ?
Huile sur toile.
Dieppe 
Château Musée
Peintre anglais, il revient en France en 1860.
Les péniches sont le symbole de l'activité industrielle. Le ciel et l'eau, aux bleus nuancés, dominent.
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Alfred Sisley
Collines de La Bouille
1894

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Alfred Sisley

La Seine à La Bouille

Coup de vent

1894 

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Etienne Bocourt (1821 - 1913)

Jean-François Millet (1814 - 1875) peintre vers 1882

Eau-forte sur papier

Se remettant sans cesse en cause, il peint de plus en plus, avec les couleurs primaires et leurs dérivés directs. Il fréquente Manet, Monet, Cézanne, Degas, Renoir...Comme eux, il s'attache à restituer une image non idéalisée de la nature, mais débarrassée de tout symbole, mythe ou légende. Pissarro est l'aîné de cette avant-garde. Il est apprécié de tous, et participe activement aux expositions du groupe impressionniste qui, à partir de 1874, et en marge des salons officiels, fait scandale par sa façon entièrement neuve de voir le monde et de l'interpréter.
L'offensive prussienne en 1870, contrait Pissarro, citoyen danois, à quitter Louvenciennes où il habite. Il rejoint Monet à Londres. Rentrant chez lui l'année suivante, il retrouve sa maison saccagée par l'ennemi. Une grande partie de son oeuvre est détruite. Certaines de ses toiles ont servi de tapis-brosses à l'ennemi.
L'artiste affronte avec courage ce désastre et les moqueries des critiques jugeant sa palette peu aimable. Chaque exposition du groupe impressionniste est une rude bataille et un échec commercial. Pissarro persiste et signe malgré la misère, plante son chevalet en pleine nature, et, demeure résolument en marge des manifestations officielles. Obstiné, il l'est non par orgueil mal placé mais par fidélité envers lui-même: «Je suis fort troublé de mon exécution rude et rugueuse, avoue-t-il. Je voudrais bien faire plus aplani, réunissant cependant les mêmes qualités sauvages». Et de noter ses affinités avec Cézanne qui est venu travailler auprès de lui à Pontoise.
En 1885, Pissarro rencontre Seurat et Signac*, fondateurs du néo-impressionnisme dont la méthode, inspirée de la science des couleurs et assurée par la division de la touche, visait à donner au tableau un maximum de lumière. Elle le séduit pendant quatre ans, puis il reprend sa liberté. Le souvenir de cette période novatrice de la peinture pas dans «La petite Bonne» (p. 146), d'une émouvante simplicité et de quelle fraîcheur! Une toile qui montre l'amour de l'artiste pour les humbles et confirme l'appréciation de Gustave Geffroy: «il n'a pas besoin d'aller très loin pour trouver le décor du bonheur. il sait que partout la lumière vient visiter toutes choses, les revêtir d'éclat et de douceur».
Installé définitivement à Eragny-sur-Epte près de Gisors, la renommée le consacre peu à peu. La tranquillité d'esprit que lui procurent des revenus réguliers rend sa peinture plus joyeuse. Pissarro termine sa vie en novembre 1903, salué comme un maître par les peintres de la nouvelle génération.
Jean Rollin

*

Juin 2018

Vol d'un tableau de Paul Signac à Nancy.

 

Exposition philatélique à Bagnols-sur-Cèze

 

Jean-François Millet

Le semeur

1851

 

Jean François Millet

Jeune paysanne en forêt

1849

Huile sur bois

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

Millet a toujours défendu une vision très personnelle du monde rural auquel il rend toute sa dignité et sa noblesse. Cette jeune paysanne est rêveuse et romantique.

Ce chef-d’œuvre a appartenu à Sensier, marchand et critique, attaché à l’école de Barbizon et qui le désignait dans ses lettres comme La Voyageuse.

 

Jean François Millet

Le cardeur de laine

Vers 1848

Crayon Conté sur papier vélin lise brun clair

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

Ce dessin pourrait lui avoir été inspiré par une sculpture du XIIIe siècle du portail royal de la cathédrale de Chartres où la Vierge Marie est représentée cardant la laine.

 

Jean François Millet

Le faucheur

Vers 1852

Crayon Conté sur papier vergé

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

Millet a souvent représenté la dureté du travail des paysans, celui des vanneurs, des glaneuses ou du faucheur. Il brosse le paysage et suggère le balancement du corps de l’homme accompagnant le poids du manche imposant de la faux.

 

 

« Je vous avouerai (…) que c’est le côté humain qui me touche le plus en art ; ce n’est jamais le côté joyeux qui m’apparaît. (…) Ce que je connais de plus gai, c’est le calme, le silence, dont on jouit si délicieusement, ou dans les forêts, ou dans les endroits labourés. »

Jean François Millet

Jean-François Millet 
Gruchy, 1814 - Barbizon, 1875
Gauthier 
1865 
Huile sur toile
Lille 
Musée des Beaux Arts 
 
Millet commence sa carrière comme portraitiste. A partir de 1849, il crée des scènes naturalistes.
Effets d'ombres et de lumière.
Grande vérité psychologique.
Traits sobres.
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Jean-François Millet 
Gruchy, 1814 - Barbizon, 1875
La Becquée
1860 
Huile sur toile
Lille 
Musée des Beaux Arts 
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Jean-François Millet 
"L'église de Gréville "
Entre 1871 et 1874
Honfleur
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Jean-François Millet

Dessin à Gréville, son village natal.

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Jean-François Millet

Portrait.

A Gréville.

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Jean-François Millet

Gréville

1871-1872.

Le tableau est aux USA.

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Jean-François Millet

Sa statue à Gréville, au centre du village.

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Jean-François Millet.

Portrait à Gréville près de sa maison natale.

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Jean-François Millet

Seconde statue à Gréville.

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Jean-François Millet

Sa statue à Gréville.

Mademoiselle Dudley, de la Comédie française, lit un poème, en 1898.

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Valentin et Firmin Biville.

Dentelle d'acier incluant "L'Angélus", l'autoportrait et "La Veillée" de Millet.

Mont-Saint-Michel

Abbaye

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Jean-François Millet (attribué à)

Le Grand Chêne

1863

Huile sur toile marouflée sur panneau de bois.

Deauville

Les Franciscaines

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Jean-François Millet

Les Bûcherons

Vers 1855

Huile sur panneau.

Deauville

Les Franciscaines

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Jean-François Millet

Les glaneuses de masques abandonnés au sol.

Détournement de peinture.

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Jean-François Millet

Les glaneuses travaillent pendant qu'une glaneuse boit du thé, en dehors du tableau!

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Peinture - Raoul Dufy

Publié le par bmasson-blogpolitique

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Le port du Havre

Circa 1900

 

 

 

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Raoul Dufy (1877- 1953)

‘Amphitrite’

Vers 1930

 

 

 

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Raoul Dufy (1877 – 1953)

La Mer et les Bateaux

1922

Huile sur toile

 

 

 

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Raoul Dufy (1877 – 1953)

Paysage de l’Estaque

1908

Huile sur toile

 

 

 

 

 

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Raoul Dufy

Sirène au trident

1925

Huile sur toile

 

 

 

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Le cours de la Seine

1937

Panneau gauche de Rouen au Havre

 

 

 

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Yacht pavoisé au Havre

1904

 

 

 

 

 

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D'après Renoir

Bal au Moulin de la Galette

 

 

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Rouen

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Sur la plage de Sainte-Adresse

 

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Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Les Trois Baigneuses, 1919

Huile sur toile

Abordé dès 1908, le thème des baigneuses est un sujet de prédilection de l’artiste. L’eau est un solide, traduit par des hachures. Les couleurs vives, l’absence de profondeur, l’aspect volontairement gauche des trois baigneuses illustrent des principes essentiels de la peinture moderne. Grand admirateur de Cézanne, l’artiste a aussi subi l’influence du vitrail et de l’imagerie populaire.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

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Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Sainte-Adresse  Nuit, 1924 – 1925

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

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Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Sainte-Adresse  Jour, 1924 – 1925

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Nancy

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Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Paysage d’Avila, 1949

Huile sur toile

L’œuvre a été réalisée en 1949 lors d’un séjour en Espagne, à Caldas de Monbuy où le peintre se rendait en cure thermale. Il profite de ce voyage pour se rendre à Tolède. Sur sa route, il peint Avila.

 

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Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

L’atelier de l’artiste

(Cargo à l'atelier)

1947

Huile sur toile

Après son séjour à Céret, Raoul Dufy s’installe à Perpignan. Procédant par séries, il peint ses différents ateliers, ainsi que la série du Cargo noir dont on aperçoit une esquisse dans la vue d’atelier présentée ici.

Il collabore avec Jean Lurçat à la création de tapisseries et avec Jean-Jacques Prolongeau dans les années 20 à Paris auprès du céramiste catalan Joseph Llorena Hartigan.

 

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Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Séjour à Céret en 1940

Paysage à Céret, l’église

1940

Gouache sur papier.

 

Musée d’art moderne

Céret

 

La production de Raoul Dufy touche des domaines variés : peinture et dessin, gravure, cramique, tapisserie, projets textiles, croquis de mode, décorations murales, décors de théâtre,…

Sur les conseils de Pierre Brune, Raoul Dufy vient à Céret avec son épouse à la fin de l’année 1939.

 

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Raoul Dufy

France, 1877 – 1953

Chevaux de cirque

Aquarelle et gouache sur papier

Musée d’Assezat

Fondation Bemberg

Toulouse

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Raoul Dufy
France, 1877 – 1953
Les bains Marie-Christine à Sainte-Adresse
Huile sur toile
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg
Toulouse

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Raoul Dufy

France, 1877 – 1953

Régates à Deauville

Huile sur toile

Musée d’Assezat

Fondation Bemberg

Toulouse

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Raoul Dufy : son art est illuminé par la joie.

Source Muma Le Havre

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Raoul Dufy

1877, Le Havre – 1953, Forcalquier

Paysage de l’Estaque ou Pins à l’Estaque

1908

Huile sur toile

 

Il parcourt le Midi après avoir visité l’exposition organisée en hommage à Cézanne au Salon d’Automne de 1907 et arrive à Marseille peu avant le 20 octobre. Braque vient le rejoindre en avril 1908. Raoul Dufy peint une trentaine de tableaux. Ils témoignent d’une simplification et d’une géométrisation des volumes, associées à une palette d’ocres et de verts. Dufy affirme sa liberté dans ces œuvres pré-cubistes, donnant une intensité à ses couleurs.

 

Musée Cantini

Marseille

 

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

L’estacade de Sainte-Adresse

1902

Dufy déclinera ce thème jusque dans les années 1920. Les estacades de bois rythment le boulevard maritime ; Après une courte période fauve, il élaborera une écriture personnelle, dissociant le trait et la couler, illustrant sa théorie de la « lumière-couleur ».

Raoul Dufy

1877, Le Havre – 1953, Forcalquier

Arcades à l’Estaque

1908

Huile sur toile

Musée Cantini

Marseille

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Raoul Dufy

1877, Le Havre – 1953, Forcalquier

La tuilerie de Saint-Henri

1908

Huile sur toile

 

Musée Cantini

Marseille

 

 Raoul Dufy comprend l'art pictural devant un tableau de Matisse.

MUMA Le Havre

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 Raoul Dufy raconté par Pierre Courthion.

Le désir de peindre.

 

Source MuMa Le Havre

 

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La rue des Drapiers, alors une des plus vieilles de la ville, située au cœur du quartier Notre-Dame, court depuis l’église Notre-Dame jusqu’au pont du même nom. C’est dans cette rue, depuis la terrasse du café du Nord, que Raoul Dufy et Albert Marquet s’installent en juillet 1906 pour peindre Le 14 Juillet au Havre.

Source MuMa Le Havre

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Raoul Dufy illustre A Daudet 

"Tartarin de Tarascon"

1872 

Le Havre 

Bibliothèque Armand Salacrou

 

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Raoul Dufy 

Jeanne dans les fleurs 

1907

MUMA 

Le Havre

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Raoul Dufy 

Le Casino Marie-Christine du Havre  

1910

MUMA 

Le Havre

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Raoul Dufy

Le Vieux Port de Marseille et Notre-Dame-de-la-Garde

1908

MUMA

Le Havre

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Raoul Dufy

Le Violon rouge

1949

MUMA

Le Havre

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Raoul Dufy

Les gymnastes

1905

MUMA

Le Havre

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Raoul Dufy

Sainte-Adresse

1930

MUMA

Le Havre

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Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Joseph Llorens Artigas

Barcelone, 1892 - 1980

Vase aux naïades, poissons et volatiles

1925

MUMA

Le Havre

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Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Joseph Llorens Artigas

Barcelone, 1892 - 1980

Vase Les Sources

1925

MUMA

Le Havre

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Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Joseph Llorens Artigas

Barcelone, 1892 – 1980

Vase Aux Baigneuses Et Cygnes

1930

 

Muma

Le Havre

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Raoul Dufy 

La plage du Havre et la Villa Maritime 

1906 

 

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Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Le MUMA vient d'acquérir cette toile.

Le Clocher de l’église d’Harfleur

Vers 1901-1903,

Huile sur toile

12 20

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Raoul Dufy 

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

L'Atelier de la rue Jeanne d'Arc 

1942 

Huile sur toile

Fontevraud 

Abbaye royale

Raoul Dufy emménage à Perpignan en 1941.

L'atelier, lieu spirituel et matériel, est l'objet d'une série de peintures.

Rideau et objets reliés à l'acte créateur.

Présence féminine comme dans "La Grande Baigneuse" de 1913.

Regard serein sur son art.

Vision subjective des tons ocres, orangés avec des pointes de bleu et de vert.

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Raoul Dufy 

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Les fruits d'Afrique

1920

Graphite, crayon rouge, encre noire, gouache blanche et noire sur morceaux de papier vélin découpés et collés.

Fontevraud 

Abbaye royale

Raoul Dufy est maître dans la gravure sur bois.

Il transpose cette technique sur les tissus.

Il rencontre Paul Poiret, couturier, en 1910. 

L'aventure textile l'occupera jusqu'en 1928. A partir de 1912, il travaillera avec la firme de soieries Bianchini-Férier de Lyon.

Thème végétal luxuriant sur fond d'exotisme.

Ananas, noix de coco, palmettes indiennes saturent l'espace. Motif au pochoir.

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Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Baigneuse au Havre

1935

MUMA - Le Havre 

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Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Fin de journée au Havre

1901

MUMA - Le Havre 

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Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

L'entrée du port du Havre

1910

MUMA - Le Havre 

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Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Pêcheurs au haveneau* dans le port du Havre

1910

MUMA - Le Havre 

*

Ces grandes épuisettes et haveneaux sont vraiment faits pour la pêche à pied en bord de mer. Leur long manche en bois est solide et ne risque pas de se briser ou se tordre lorsque vous pêcherez en bord de mer. Quelques modèles possèdent des manches en aluminium, insensibles à la rouille et qui permettent de gagner du poids.

 

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Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Sortie de régates au Havre

1906

MUMA - Le Havre 

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Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Voiliers dans le port du Havre

1925

Huile sur toile.

Rennes

Musée Beaux-Arts

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Raoul Dufy

Etude d'Antique

1895

Muma

Le Havre

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Raoul Dufy

La Fin de la Grande Guerre avec Maurice Lesieutre 

1919.

Muma

Le Havre

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Raoul  Dufy et le bonheur de la mer, proche de nous.

"La Marseillaise"

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Raoul Dufy 

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Ciel, étude de rideau 

1937  

Muma 

Le Havre

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Raoul Dufy 

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Vénus Anadyomène d'après Boticcelli.

Vers 1945.

Muma 

Le Havre

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 Raoul Dufy 
1877, Le Havre - 1953, Forcalquier
Champ de blé 
Paris Beaux-Arts - Maison Chaumet 
"Végétal, l'école de La Beauté"
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Raoul Dufy 

Kiosque et voiliers 

Caen 

Musée d'art

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Raoul Dufy

Le cargo noir

1950  

Caen

Musée d'art 

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Raoul Dufy 

Le marché aux chevaux 

1902  

Caen 

Musée d'art 

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Raoul Dufy

Statue aux deux vases rouges

1942  

Caen

Musée d'art

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Raoul Dufy 

Viaduc et gerbe de blé  

Caen 

Musée d'art

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Raoul Dufy

Viaduc et gerbe de blé  

Caen

Musée d'art 

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Raoul Dufy
La plage et l'estacade au Havre
1926
Muma
Le Havre

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Raoul Dufy

La véranda de Villerville

1930

Muma

Le Havre

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Raoul Dufy

Pommiers à Villerville

1928

Muma

Le Havre 

Mon montage

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Raoul Dufy

Promeneurs au bord de mer

1925

Muma

Le Havre

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Raoul Dufy

Vue du Havre à l'arc en ciel

1935

Muma

Le Havre

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Raoul Dufy – Quelques femmes.

Raoul Ernest Joseph Dufy, né le 3 juin 1877 au Havre et mort le 23 mars 1953 à Forcalquier, est un peintre, dessinateur, graveur, illustrateur de livres, céramiste, créateur de tissus, de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, d'espaces publics et de théâtre français.

En 1911, il épouse une Niçoise, Eugénie-Émilienne Brisson (1880-1962).

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Raoul Dufy peint Le Havre

Raoul Dufy n'est pas un peintre comme les autres. Il n'a jamais cherché à faire école, et il découvre le fauvisme.

Les couleurs, les lignes et la dynamique émaillent sa peinture la rendant dansante et gaie.

Raoul Dufy naît au Havre en 1877, il s'y forme et y fait ses premiers pas d'artiste. Tout au long de sa vie, il reste profondément attaché à sa ville.

Il peint des paysages normands à l'aquarelle et sa première exposition, au Salon des artistes français a lieu en 1901. Il peint beaucoup au Havre.

Le Havre rend une fois de plus hommage à Raoul Dufy, son enfant prodige, qui voua toute sa vie un attachement profond à la cité portuaire.

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Raoul Dufy 

1877 - 1953

Le boeuf sur le toit 

1920 

Xylographie sur papier.

Petit Palais 

Paris

"Le boeuf sur le toit" est un ballet pantomime créé par Jean Cocteau.

Un barman, une dame décolletée, une dame rousse, un joueur de billard noir, un monsieur en habit, un jockey, un boxeur noir, un policeman.

Les têtes sont disproportionnées.

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Raoul Dufy 

Le marché à Marseille 

1903 

Caen 

Musée Beaux-Arts 

Le spectacle de la marchandise 

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Raoul Dufy

Les affiches à Trouville

1906

Caen

Musée Beaux-Arts

Le spectacle de la marchandise

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Peinture - Pierre Mignard

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Peinture - Pierre Mignard

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Saint Charles-Borromée donnant la communion aux pestiférés de Milan

Circa 1657

Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Saint Charles-Borromée donnant la communion aux pestiférés de Milan
1657 
MUMA 
Le Havre 
 
Peinture - Pierre Mignard

Pierre Mignard

1612 – 1695

Louis XIV à cheval

Vers 1675

Huile sur toile

Pierre Mignard (1612-1695) est un artiste de la cour. Il a réalisé ce tableau dans son atelier. Le siècle de Louis XIV est appelé Le Grand siècle.

Le Grand roi, Louis XIV porte notamment une cuirasse dorée et un manteau (cape) de pourpre comme les généraux romains.

A Narbonne:

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Portrait de femme

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Portrait de femme

Entourage de Pierre Mignard

École française du XVIIe siècle

Portrait de femme

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Portrait de Liselotte de Palatinat.

 

En épousant Philippe d'Orléans, frère du roi Louis XIV, Élisabeth-Charlotte devient duchesse d'Orléans et porte à la cour le titre de « Madame», titulature conférée à l’épouse du premier frère cadet du roi régnant.

A Blois :

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Hélène Foucault, marquise de Saint-Germain-Beaupré

Vers 1660 – avant 1691

Huile sur toile

Hélène Ferrand, fille unique de Pierre Ferrand, écuyer, seigneur de Janvry, conseiller au Parlement de Paris, et d'Hélène Gillot, épouse Louis Foucault, marquis de Saint-Germain-Beaupré (1643 – 1719) le 20 décembre 1677.

Élève de Jean Boucher de Bourges* et de Simon Vouet**, Mignard remplace progressivement le peintre Le Brun à la cour de Louis XIV. Il fit un portrait du roi et un autre de Madame de Montespan. Ce dernier tableau représente le prototype des portraits féminins de Mignard.

*Jean Boucher, dit « Boucher de Bourges », est un peintre français. Sa formation reste inconnue. Il se rend en Italie en 1596, à Rome et à Florence, avant de revenir à Bourges en 1600.

**Simon Vouet, ou Simon Voüet, né le 9 janvier 1590 à Paris où il est mort le 30 juin 1649, est un artiste-peintre français.

**

Simon Vouet

(Entourage)

La Chasse de Diane

1650

Le Mans

Musée de Tessé

Dans les "Métamorphoses d'Ovide", Diane, furieuse d'avoir été surprise nue par Actéon, le transforme en cerf. 

Toutes les lignes de la composition convergent vers Actéon*. 

La déesse laisse entrevoir un corps musclé.

Impression de calme et de maîtrise.

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Enseignement

Giuseppe Cesari Diane et Actéon*

Propos haineux

Il s'agit d'une peinture du XVIIe siècle, "Diane et Actéon" de Giuseppe Cesari. ... propos racistes" lors d'une heure de "vie de classe". (France Bleu).

L'enseignante a fait découvrir à ses élèves le tableau "Diane et Actéon" de l'Italien Giuseppe Cesari. (Paris-Match).

Comment pourrions-nous accepter que des élèves, des parents d'élève, menacent des profs parce qu'ils montrent /Diane et Acteon ?  (Eric Segurra sur FB).

Un collège des Yvelines sous tension à cause d'un tableau de la Renaissance avec des femmes dénudées. (Radio France).

Une enseignante a été accusée de racisme et d'islamophobie par des élèves après avoir montré « Diane et Actéon » de Giuseppe Cesari. (Le Huff Post).

Les enseignants du collège Jacques Cartier à Issou s'alarment en raison ... Giuseppe CesariDiane et Actéon, représentant cinq femmes dénudées. (Libération).

 12 23

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Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine et d'Aumale (1670 – 1736)

Vers 1675

Huile sur toile

 

Il s'agit ici d'un des fils légitimés de Louis XIV, l'aîné de ceux qu'il eut avec la marquise de Montespan. L'enfant est vêtu de la robe d'amazone traditionnellement portée par les petits garçons de moins de sept ans, surmontée d'un corselet. Son costume est datable des années 1670 – 1675 comme l'indiquent les rubans sur les épaules et la cravate au-dessus du jabot.

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695 (attribué à )

Henri (1597 – 1692) et Antoine (1616 – 1698) Arnauld

Huile sur toile

L'abbé assis est Henri Arnauld, membre d'une famille illustre qui réunit les principales figures du jansénisme au 17e siècle. Il est le frère du Grand Arnauld et de la Mère Angélique Arnauld, abbesse de Port-Royal.

Le second personnage est Antoine Arnauld, son neveu, lui-même frère de Simon Arnauld de Pomponne, ministre de Louis XIV.

Ils séjournent à Rome ente 1645 et 1648. Ils y visitent les ateliers de Mignard et de Poussin.

Rouen

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Ecce Homo*

 

*

Joachim Beuckelaer

Anvers, vers 1530 – Anvers, vers 1574

Marché avec l’Ecce Homo, vers 1561

L’importance donnée à la scène de genre au détriment des scènes religieuses placées en arrière-plan introduit une morale subtile contre les dangers d l’abondance, ses plaisirs et ses périls.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

Rouen

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Le Christ entre les soldats, 1690

Huile sur toile, peint pour la maison royale de Saint-Cyr, fondée par madame de Maintenon en 1686.

 

Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite

 

Pierre Mignard le Romain

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Henri de Forbin Maynier, baron d’Oppède, président du Parlement d’Aix

1657

Huile sur toile

Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite

 

Pierre Mignard (attribué à)

Troyes, 1612 – Paris, 1695

La rencontre d’Alexandre avec la reine des Amazones (avant 1660)

Le sujet trouve son explication dans l’histoire légendaire d’Alexandre le Grand. La reine des Amazones, Thalestris, émue par la réputation du conquérant, désire avoir un enfant de lui. Elle organise une rencontre que l’amour vient présider, et qui se déroule sous l’œil complice de son eunuque, visible ici à l’extrême droite. Cette toile, restaurée depuis peu, est un des plus beaux exemples de grande peinture, d’inspiration italienne, à figurer dans la collection du musée Calvet.

Pierre Mignard

(attribué à)

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Vierge et l’Enfant, vers 1660 – 1665

Huile sur toile

Pendant son séjour de vingt ans en Italie, Mignard entame une production de tableaux de dévotion centrés sur le thème de la Vierge à l’Enfant, au style doux et suave, inspiré par Raphaël. Ces peintures qu’on surnomma « mignardises » connurent un grand succès.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

Pierre Mignard

(attribué à)

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Portrait de la Belle de Ludres, XVIIe siècle

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Nancy

Marie-Élisabeth, marquise de Ludres, née en 1647 à Ludres en Lorraine, et morte en 1726 à Nancy, est une maîtresse du roi Louis XIV, rivale de Madame de Montespan*. Isabelle de Ludres nait à Ludres, dans le Duché de Lorraine.

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*

C215

Madame de Montespan

Paris

Le Marais

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Louis Elle dit Ferdinand II

Paris - 1612 - 1689

Portrait de la Marquise de Montespan portée par les trois Grâces.

1641 - 1707

Huile sur toile

Troyes

Beaux-Arts

La beauté de la favorite de Louis XIV, Françoise Athénaïs De Rochechouart,  est exaltée.

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Pierre Mignard

cour Napoléon

Paris

 

 

 

 

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

La rencontre d’Alexandre avec la reine des Amazones

La reine des Amazones, Thalestris, émue par la réputation d’Alexandre le Grand, désire avoir un enfant de lui. Elle organise une rencontre que l’Amour vient présider,  sous l’œil complice de son eunuque.

Musée Calvet

Avignon

 

Pierre II Mignard, dit « le chevalier Mignard »

1640 - 1725 

Retable autel statue de la vierge à l'enfant 

Villeneuve lez Avignon 

 

Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
La Fortune ou l'Abondance et la Libéralité 
Vers 1692 
Huile sur toile
Lille 
Musée des Beaux Arts
 
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Peint pour le plafond du cabinet des Coquilles dans le château de Versailles, ce tableau ne fut jamais installé.
Hyacinthe Rigaud 
Perpignan, 1659 – Paris, 1743
Pierre Mignard 
Huile sur toile
Troyes 
Beaux-Arts 
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Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Projet en grisaille pour un frontispice. Les vertus du président Lamoignon

Troyes

Musée des Beaux-Arts

 

Chrétien-François de Lamoignon de Basville est un magistrat et homme d'État français, né le 18 décembre 1735 et mort le 16 mai 1789 en son château de Basville, commune de Saint-Chéron.

 

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Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Portrait d'homme écrivant

Huile sur toile, 1695

Troyes

Musée des Beaux-Arts

Il est réputé pour ses portraits flatteurs de femmes. 

Image intimiste et sans apprêt.

Peut-être un notaire?

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Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Sainte Catherine d'Alexandrie

Huile sur toile

Troyes

Musée des Beaux-Arts

Ce pourrait être le portrait de sa fille Catherine. 

Regard porté vers le haut.

Palme du martyre à la main.

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Musée des Beaux-Arts du Havre

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L'école française

Musée des Beaux-Arts du Havre
Musée des Beaux-Arts du Havre
Musée des Beaux-Arts du Havre

Ecole française

Fin XVIe début XVIIe siècle

Portrait de femme

Musée des Beaux-Arts du Havre

Ecole française

XVIIe siècle

Portrait de jeune fille de la cour du roi de Navarre

L’art m’intrigue.

Les tableaux parlaient et racontaient des histoires.

Oui. Mais lesquelles ? Ces histoires m’ont toujours intriguée.

L’art demande beaucoup de temps, d’énergie et de travail.

L’art est un  moyen de communication exigeant et stimulant.

L’art permet d’accéder à l’intimité d’une personne.

L’indicible peut s’exprimer d’une manière détournée dans les oeuvres artistiques.

Des artistes novateurs et novatrices peuvent-iels ne pas être aimé-es ?

Quels sont les secrets de la mise en lumière choisie par les peintres?

Comment un-e artiste peut-iel supporter la controverse ?

Y a-t-il plus d’artistes hommes que de femmes ?

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Peinture - Gustave Courbet - La Commune de Paris - La colonne Vendôme - Chasse à courre

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Peinture - Gustave Courbet - La Commune de Paris - La colonne Vendôme - Chasse à courre

Gustave Courbet

La vague

1869

Le Havre

Le Missel des Communards

« Missel des Communards »

Musée de la police à Paris

Registre dans lequel étaient consignés l'identité et les photographies des personnes enregistrées en « qualité de Communards ».

Fiche personnelle concernant le peintre Gustave Courbet

Gustave Courbet est un peintre renommé. Il est le chef de file du courant réaliste : un trop grand réalisme qui fait bien souvent scandale. En 1866, il peint son œuvre la plus provocante : L'Origine du Monde, commande privée qui demeurera longtemps inconnue du public.

A la chute du Second Empire, Courbet est élu Président de la Fédération des artistes. Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il est l'un des élus au Conseil de la Commune de 1871.

Accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, le peintre est arrêté par les Versaillais le 7 juin.

En septembre, il est condamné à 6 mois de prison et à 500 francs d'amende. Il est emprisonné à plusieurs reprises, notamment à la prison de Sainte Pélagie dans le Ve arrondissement (aujourd'hui détruite), réservée aux politiques.

En 1873, à la suite d'un nouveau procès, il est jugé responsable : on le condamne à rembourser les frais de reconstruction de la colonne. Il perd une grande partie de sa fortune et part se réfugier en Suisse (où il décède) de crainte d'être à nouveau emprisonné.

 

Paul Robert

La colonne Vendôme renversée

Huile sur toile

"Un soldat garde la statue de Napoléon tombée à terre le 16 mai 1871."

Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis

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Fiche de police de Gustave Courbet

A lui seul, Gustave Courbet (1819 – 1877) est un cas d'école. Sa participation à la Commune s'accompagna d'une action protectrice envers plusieurs biens patrimoniaux. Il proposa un nouvel emplacement de la colonne Vendôme, devant les Invalides. Aux yeux des conservateurs, Courbet fut bientôt chargé de tous les maux. Il fut incarcéré, ses toiles furent confisquées ainsi que ses biens, il eut une forte amende de trois cent vingt-trois mille francs destiné à relever la colonne. Sa fin de vie fut assombrie.

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La Commune.

D'après l'article de Régis Vlachos.

La Commune inventa une organisation du travail où le travailleur n'est plus exploité, ce qui en fait un citoyen conscient et impliqué. Cela rend possible une représentation politique qui n'est plus délégataire et indifférente. Une utopie....

Ils inventèrent la révocabilité des élus. Ils sont obligés de créer une médiation efficace. Le représentant est assujetti au représenté.

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Peinture - Gustave Courbet - La Commune de Paris - La colonne Vendôme - Chasse à courre

Gustave Courbet

Paysage à Ornans

Le Havre

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« Paris, 2 janvier 1872

Mon cher Courbet, Nous ne voulons pas laisser passer ces jours où l'on se fait un devoir de visiter tant d'amis plus ou moins heureux, sans vous envoyer un souvenir au fond de votre prison. Nous serions satisfaits que ce faible témoignage de notre amitié pût, durant quelques instants, faire diversion à votre solitude.

(…)

Je me fais ici l'interprète des sentiments de plusieurs de mes camarades, entre autre de Monet et de Gautier qui vous envoient également leurs bons souhaits et qui seraient non moins jaloux que moi de passer quelques instants auprès de vous.

Nous nous consolons en pensant que bientôt vous allez toucher au terme de votre captivité et que prochainement vous serez rendu à la liberté, à l'art et à vos amis qui ont eu de si vives appréhensions à votre endroit. C'est tout ce que nous pouvons vous témoigner. »

Boudin adresse cette lettre à Gustave Courbet, alors que celui-ci est détenu à la prison Sainte-Pélagie pour son implication dans les événements de la Commune de Paris, accusé de complicité dans la destruction de la Colonne Vendôme. Courbet s'exila peu après en Suisse où il mourut en 1877.

Peinture - Gustave Courbet - La Commune de Paris - La colonne Vendôme - Chasse à courre

Gustave Courbet

Ornans, 1819 – La Tour de Peilz, 1877

Les bords de la mer à Palavas

Circa 1854

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Gustave Courbet

Femmes

Gustave Courbet, né le 10 juin 1819 à Ornans et mort le 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz, est un peintre et sculpteur français, chef de file du courant réaliste.

Gustave Courbet a marqué le XIXème siècle comme un des peintres majeurs, si ce n'est le chef de file, du courant réaliste.
Gustave Courbet est  issu d'une famille de bourgeois-paysans. 

Qui est la femme de Gustave Courbet ?

Les années 1840 voient aussi éclore le premier grand amour de Courbet en la personne de Virginie Binet (1808-1865), sur laquelle l'on dispose de peu d'informations. Leur relation semble avoir duré une dizaine d'années et s'être très mal terminée.

Pourquoi Courbet a peint lorigine du monde ?

En 1866, Gustave Courbet peint « L'origine du monde » commandité par le collectionneur ottoman Khalil-Bey. Ce turco-égyptien qui résidait à Paris a demandé au peintre réaliste de représenter ce nu féminin qui demeurait l'une de ses thématiques préférées.

Qui est la femme de l'origine du monde ?

 

Constance Quéniaux

L'identité du modèle de L'Origine du monde, le célèbre nu de Gustave Courbet (1819-1877) exposé au musée d'Orsay depuis 1995, vient d'être découverte… par hasard. La jeune femme s'appelait Constance Quéniaux, révèle Claude Schopp dans un livre à paraître le 4 octobre chez Phébus : L'Origine du monde, vie du modèle.

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Réponse de Fantin-Latour au Figaro :

« Monsieur, les observations que vous m'avez fait l'honneur de publier dans le Figaro sur mon tableau (l'Hommage à Delacroix, NDLR) m'ont tellement frappé que je vous demanderai la permission d'y répondre quelques mots. (…)

Je ne représente point la peinture actuelle et je ne la représenterai du reste encore bien moins que M.Whistler, (…) ; que M.Manet, cet incontestable talent – qui a le don de déplaire aux amis du fade et du convenu ; (…)

Comme peintres, nous procédons du mouvement imprimé par M.Courbet et nous ne croyons nullement, en le reconnaissant, détruire notre originalité personnelle. Un artiste puissant nous a montré le chemin. Avouons-le pour son honneur et pour le nôtre.

 

Lettre d'Henri Fantin-Latour* à Jean Rousseau, 25/05/1864

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*

Henri Fantin-Latour

Le centenaire de Berlioz

Henri Fantin-Latour 
Coin de table 
1872 
Paris 
Musée d'Orsay
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Etienne Bocourt

1821 - 1913

Gustave Courbet, peintre

1814 - 1877

Eau-forte sur papier

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Pei Ming

Gustave Courbet

2019

Huile sur toile

Petit Palais

Paris


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Ce communard qui refusa la Légion d'honneur proposée par Napoléon III sa battait pour la liberté, pour montrer les êtres tels qu'ils étaient, et il révolutionna la conception du nu, du corps en joie et de tous les sens.

 

Gustave Courbet

Ornans, 1819 – La Tour de Peilz, 1877

Pierre Joseph Proudhon et ses enfants en 1853

1865

Huile sur toile

 

Né en Franche-Comté comme Courbet, Proudhon est l’un des fondateurs du socialisme français. C’est à Paris que les deux hommes se rencontrent. Courbet représente l’auteur de Qu’est-ce que la propriété ? et de La Philosophie du progrès. Le peintre décide de représenter son ami dans son intimité familiale assis sur les pierres de sa maison. Sa fille Catherine déchiffre l’alphabet.

Petit Palais

Paris


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Gustave Courbet

Ornans, 1819 – La Tour de Peilz, 1877

Marc Trapadoux examinant un livre d'estampes
Vers 1849
Huile sur bois
Troyes 
Musée des Beaux Arts

 

Gustave Courbet

Ornans, 1819 – La Tour de Peilz, 1877

Paysage de neige dans le Jura
1844
Huile sur toile
Troyes 
Musée des Beaux Arts
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Khalil-Bey ou Khalil Bey est un diplomate ottoman, célèbre collectionneur de tableaux. Bey est un titre honorifique. Il est l'un des fils du général ottoman, homme d'État et vizir Lala Kara Mustafa Pacha.

Khalil-Bey, un militaire collectionneur et mondain à Paris Du Caire, où il naît en 1831, aux ors des salons parisiens, il n'y a qu'un pas. Fils d'un officier de l'armée égyptienne, Khalil-Bey étudie à l'école militaire égyptienne de Paris… Avant de se retrouves commissaire de l'Exposition Universelle de Paris

Homme d'Etat, collectionneur, dandy, Khalil-Bey a défrayé la chronique entre 1865 et 1868, à l'apogée du Second Empire. Cet Oriental turco-égyptien, dont le nom ne fut plus, pendant longtemps, qu'une étape dans l'historique de certains tableaux majeurs du XIXe siècle, Le Bain turc d'Ingres ou L'Origine du monde de Courbet, a pourtant joué un rôle capital dans la vie politique de son pays, la Turquie. Séjournant en France, il fut au cœur de la vie parisienne, prenant la suite, dans son appartement du Boulevard des Italiens, du dandy le plus célèbre de la période précédente, Henri Seymour. Collectionneur à la pointe du goût du moment, conseillé dans ses achats par Paul Durand-Ruel, sa rencontre avec Courbet a ouvert un champ nouveau à la peinture du nu et à la peinture en général.

Khalil Bey (1831, Egypt - 1879) was an Ottoman diplomat and art collector, whose collection was known by Théophile Gautier as "the first ever to be formed by a child of Islam". He commissioned Les Dormeuses ( The Sleepers) and L'Origine du monde from Gustave Courbet and also acquired Le Bain turc ( The Turkish Bath) from Ingres.

Khalil Bey (1831, Égypte - 1879) était un diplomate ottoman et collectionneur d'art, dont la collection était connue par Théophile Gautier comme « la première à être formée par un enfant de l'Islam ». Il commande Les Dormeuses et L'Origine du monde à Gustave Courbet et acquiert également Le Bain turc d'Ingres.

Trois ans plus tard, Khalil-Bey, ruiné, vend 68 tableaux aux enchères. « L'Origine du monde » n'en fait pas partie. Il ne faut surtout pas le rendre public. Il l'emporte avec lui à  Constantinople, devient ministre, avant de revenir à Paris en 1877... avec son tableau.

Les Parisiens ne se sont pas attristé du sort de Khalil Bey, le dandy ottoman qui avait tout perdu au jeu et qui en quittant Paris, avait du vendre toute sa collection, y compris l'Origine du Monde de Gustave Courbet

Khalil-Bey reprend la carrière diplomatique en 1868 comme ambassadeur à Vienne. De retour à Constantinople, il épouse en 1872 la princesse Nazli Fazl, appartenant à la dynastie de Méhémet Ali et une des premières femmes à tenir un salon littéraire dans le monde arabe.

 

 

Khalil Bey

Gustave Courbet

L'Origine du Monde

Rennes

Conférence.

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Armand Désiré Gautier

1825 - 1897

Rochefort à Mazas

Huile sur toile

1871

Farouche opposant au Second Empire, Henri Rochefort, journaliste et député, est de nombreuses fois condamné pour ses écrits et enfermé à la prison de Mazas, située en face de la gare de Lyon. 

Né 6 ans après Gustave Courbet dont il est l'ami, le peintre Armand Gautier rencontra la gloire à 30 ans.

Garde national, il veille aux remparts de Paris pendant la guerre de 1870 et participe à la Commune.

Elu à la Fédération des artistes, il se voit confier la conservation des collections du musée du Louvre.

 

Joanna Hiffernan, dite Jo, modèle et maîtresse de Whistler, peintre américain, admirateur et disciple de Courbet, devint la maîtresse de celui-ci.

Est-elle le modèle de l’origine du monde ?

Facebook et la censure de “L’Origine du monde” : une faute, mais sans préjudice, dit le tribunal.

Oui, Facebook a bien commis une faute en désactivant le compte de Frédéric Durand-Baïssas, professeur des écoles, qui avait voulu publier le très célèbre et très poilu tableau de Gustave Courbet.

(…) Les avocats vont faire appel : « Nous allons nous battre pour que Facebook, aussi puissant soit-il puisse faire la différence entre une œuvre d’art et de la pornographie. Mais que le tribunal ait déjà estimé qu’il y avait bien faute, c’est une victoire. Cela montre que Facebook peut être jugé en France et que tout utilisateur peut engager des poursuites contre ce géant. »

Le modèle de «L'Origine du monde» enfin identifié ;

 

L'un des plus grands mystères du monde des arts est sans doute résolu. La jeune femme qui servit de modèle à Gustave Courbet pour peindre "L'Origine du monde" s'appelait Constance Quéniaux, révèle Claude Schopp dans un livre à paraître début octobre.

(…) Le tableau fut exécuté par Courbet à la demande de Khalil-Bey au cours de l'été 1866.

(…) En 1866, Constance Quéniaux a 34 ans. Elle ne danse plus depuis 1859 et est une des maîtresses de Khalil-Bey.

Gustave Courbet

Ornans, 1819 – La Tour de Peilz, 1877

Armand Gautier peintre

1825 - 1894

1867

Huile sur toile

Lille

Musée des Beaux Arts 

Portrait dense et expressif de l'un de ses plus fidèles amis, le peintre lillois Armand Gautier. 

Gustave Courbet

Ornans, 1819 – La Tour de Peilz, 1877

La Meuse à Freyr

1856 (?)

Huile sur toile

Lille

Musée des Beaux Arts 

Voyage en Belgique à Freyr, près de Dinant. 

Forte expressivité des falaises. Technique du couteau, caractéristique du peintre.

 

Gustave Courbet

Ornans, 1819 – La Tour de Peilz, 1877

L'après-dînée à Ornans

Salon de 1849

Huile sur toile

Lille

Musée des Beaux Arts 

 

 

 

Gustave Courbet

Ornans, 1819 – La Tour de Peilz, 1877

Marine ou vue d'Honfleur

Vers 1850 (?)

Huile sur toile

Lille

Musée des Beaux Arts 

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

Emile Chatrousse

Paris, 1829 – Paris, 1895

Les crimes de la guerre.

1876

Sculpture en marbre.

 

Cette œuvre présentée au Salon en 1876, montre un homme essayant de se dégager de cordes qui l’entravent. A ses pieds gît un enfant mort et une jeune femme pleure sur ses genoux. Elle semble illustrer le poème de Victor Hugo Le Deuil, extrait du recueil L’Année terrible publié en 1872, qui évoque la défaite de la France contre la Prusse en 1870 mais aussi la Commune de Paris.

 

(…) Hier j'étais proscrit. Vingt ans, des mers captif,
J'errai, l'âme meurtrie ;
Le sort nous frappe, et seul il connaît le motif.
Dieu m'ôta la patrie.

Aujourd'hui je n'ai plus de tout ce que j'avais
Qu'un fils et qu'une fille ;
Me voilà presque seul dans cette ombre où je vais ;
Dieu m'ôte la famille.

 

Victor Hugo.

 

Gustave Courbet

Ornans, 1819 – La Tour de Peilz (Suisse), 1877

Portrait de Zélie Courbet, 1856

Huile sur toile

Courbet fait ici le portrait de sa sœur favorite, Zélie, qui lui avait déjà servi de modèle trois ans auparavant pour l’Enterrement à Ornans (musée d’Orsay).

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

 

Gustave Courbet

L’Aumône d’un mendiant à Ornans

1868

Huile sur toile

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

En 1850, Courbet commence à travailler sur ses grandes peintures à thème social, manifestes du mouvement réaliste. Un mendiant fait la charité à plus pauvre que lui, à un petit bohémien. Cette scène ferait presque oublier le paysage qui sert de toile de fond.

 

 

Gustave Courbet

Mademoiselle Aube de la Holde

1865

Huile sur toile

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

A la fin de l’été 1865, courbet se rend dans l’élégante cité balnéaire de Trouville aux côtés de Whistler, Monet et Boudin. « Ce portrait a eu un succès dans pareil » écrit-il. « Il est venu plus de quatre cents dames pour le voir et il y en a une dizaine des plus belles qui ont eu envie du leur. (…) Je me fais une réputation de portraitiste sans pareil. »

 

Gustave Courbet

Le cerf à l’eau

1861

Huile sur toile

Musée Cantini

Marseille

 

Au Salon de 1861, Courbet présente trois peintures sur le thème de la chasse dont le Cerf à l’eau dit aussi Le cerf forcé. Les tableaux de chasse tiennent une place importante dans l’œuvre du peintre, grand chasseur lui-même. Il représente ici le moment du bat-l’eau, lorsque l’animal poursuivi se réfugie dans l’eau pour effacer sa trace olfactive ou échapper à la meute. L’œuvre peut également être lue comme une représentation allégorique de l’artiste poursuivi par la critique.

A la mort de Courbet, un groupe de républicains marseillais vient déposer au musée une gerbe d’immortelles au pied du tableau.

 

Femme tuée pendant une chasse à courre.

L'analyse ADN est suspendue.

Les chasseurs auraient intérêt à dissiper les doutes.

Février 2020

 

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La Commune

Info'Com CGT

Gustave Courbet 

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Gustave Courbet 

"Rivage près de Honfleur" 

Honfleur - musée Eugène Boudin.

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Gustave Courbet 

L'Atelier du peintre 

1855  

Paris 

Musée d'Orsay

La toile est refusée pour figurer dans l'exposition universelle.

Il se représente peignant un paysage franc-comtois.

Le sens de cette ouvre est "passablement mystérieux".

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Gustave Courbet 

Remise de chevreuils 

Paris 

Musée d'Orsay

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Gustave Courbet 

Un enterrement à Ornans 

Salon de 1850 - 1851  

Paris 

Musée d'Orsay

Ornans est le village natal de Courbet.

L'allégorie symbolique pourrait faire penser à l'enterrement de la IIe République par les Bonapartistes, l'identité de la personne enterrée étant inconnue.

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Gustave Courbet 

Ornans, 1819 – La Tour de Peilz, 1877

Fleurs 

1871 

Paris Beaux-Arts - Maison Chaumet 

"Végétal, l'école de La Beauté"

Il est un connaisseur des plantes.  Peinture réalisée pendant son emprisonnement à Sainte-Pélagie, après avoir participé à la Commune. Il peint sur la porte de sa cellule la nature dont il est séparé, dans un geste salvateur.

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Gustave Courbet

1819 - 1877

Rivage près de Honfleur

1866

Huile sur toile

Musée Eugène Boudin

Honfleur 

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Le sommeil. 

1866

Gustave Courbet. 

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Les demoiselles des bords de Seine. 

1856.

Gustave Courbet. 

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La femme à la vague. 

1868.

Gustave Courbet. 

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Le rêve. 

Vénus et Psyché.

1864.

Gustave Courbet. 

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Les baigneuses. 

1853.

Gustave Courbet. 

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L'atelier du peintre. 

1854.

Gustave Courbet. 

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Gustave Courbet

La dame aux bijoux

Caen

Musée d'art

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Peinture - Eugène Boudin

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Au musée André Malraux au Havre

Entrée des jetées du Havre par gros temps

1895

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Eugène Boudin

Honfleur, 1824 – Deauville, 1898

Né à Honfleur d'une famille modeste, Boudin devient havrais à l'âge de dix ans. Le métier de papetier-encadreur qui est le sien dès 1844, le met en contact avec le milieu artistique et les artistes de passage tels que Millet, Isabey ou Troyon.

En 1863 ses plages suscitent de l'intérêt. Boudin partage son temps entre Le Havre et Honfleur.

« Parfois en me promenant mélancolique, je regarde cette lumière qui inonde la terre, qui frémit sur l'eau, qui joue sur les vêtements et j'ai des défaillances de voit combien il faut de génie pour saisir tant de difficultés, combien l'esprit de l'homme est borné, de ne pouvoir mettre toutes ces choses ensemble dans sa tête et puis encore je sens que la poésie est là, et comment l'arracher. J'entrevois parfois ce qu'il faudrait exprimer .

Toutes ces hésitations sont-elles le signe d'une impuissance ou le fait d'un esprit difficile à satisfaire et je ne désespère pas qu'à force de suer sur mes panneaux, je n'arrive à exprimer au moins une parcelle de poésie, mais cette révélation est bien lente et bien pénible. Mener de front le rude labeur de la vie et les rêves de l'esprit est une tâche difficile pour une nature de ma trempe, pourtant il le faut bien. »

Eugène Boudin, mars 1854, rapporté par Gustave Cahen.

Eugène Boudin naît à Honfleur en 1824. Cette année-là, le monde artistique découvre au Salon de Paris, John Constable et la peinture anglaise. Le paysage devient bientôt un sujet à la mode et sujet d'expérimentations artistiques novatrices.

A 11 ans, Boudin s'installe au Havre avec sa famille d'origine modeste.Il travaille tôt comme papetier- encadreur. Il y rencontre les artistes de passage au Havre ; Millet, Courbet, Isabey. A 22 ans, autodidacte, Boudin se lance dans la peinture.

Il se forme au misée qui vient d'ouvrir ses portes en 1845 et en y copiant des peintures. Boudin se voit attribuer une bourse par la municipalité du Havre pour aller étudier à Paris.

Il s'inscrit comme copiste au musée du Louvre. Il exécute à cette époque des natures mortes, des « tableaux de salle à manger » qui trouvent preneur à des prix modiques auprès des collectionneurs havrais.

Dès cette période, il ressent le besoin de peindre et de dessiner en plein air. La municipalité voit d'un mauvais œil ses retours au Havre et à Honfleur.

Eugène Boudin

Portrait de M. Heuzey

1849

Huile sur toile

Nature morte aux pivoines et seringa

1856 - 1862

Huile sur toile marouflée sur carton

Lisbonne 
Cimetière Dos Prazeres 
Fleurs en pierre 
Pivoine
 
Paeonia officinal L.
Origine européenne.
 
Plante médicinale dans l'Antiquité. Le docteur grec qui guérit Hadès, fut tué par jalousie. Le dieu de l'Enfer le ressuscita et le transforma en une plante qui porta son nom.
Elle est le symbole de la compassion.
Une nymphe grecque tenta de séduire Appolon. Aphrodite la surveilla et la couvrit de honte. Elle la transforma en fleur qui s'appelait pivoine.
Elle représente aussi un rayon de la lune qui protège de la nuit, qui a des pouvoirs curatifs et qui éloigne les mauvais esprits.
Dans les cimetières, elle représente la compassion et la modestie sur les tombes de jeunes gens.
 
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La Tour François 1er au Havre

1852

Huile sur bois

Barques de pêche et voiliers

1853 – 1859

Huile sur carton

Environ de Sainte-Adresse, bateaux échoués et pêcheurs

1854 – 1857

Huile sur bois

Barques sur la Touques

1888 – 1895

Huile sur bois

Cour de ferme

1880 – 1889

Huile sur bois

A Blois:

Karl Pierre Daubigny

1846 – 1886

La ferme Toutain à Honfleur

Salon de 1870

Huile sur toile

La ferme Toutain, du nom de ses propriétaires, plus connue sous le nom de ferme Saint-Siméon, est l'hôtellerie favorite des artistes, notamment Boudin, Jongkind et Isabey.

Karl Daubigny poursuit ici l'art de son père, Charles François Daubigny (1817 – 1878), paysagiste de l’École de Barbizon, par la peinture sur le motif, le rôle de la lumière et le retour au paysage hollandais.

 

Evreux

Karl-Pierre Daubigny (1846 – 1886)

Paysage de bord de mer.

1873

Huile sur toile

Jean-François Millet

Le semeur

1851 - Lithographie

Evreux

Normandie – Affiche pour la SNCF

Dessin de Tsuguharu Fujita

1958

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La lumière révélée

Après son mariage avec Marie-Anne Guédès, Boudin se rend fréquemment dans sa belle-famille, à Hanvec (Finistère).

Il découvre le monde rude de la Bretagne avec « ces races vouées au rude labeur des champs, au pain noir et à l'eau ». A Deauville, il observe cette « bande de parasites dorés qui ont l 'air si triomphants. »

Préoccupé par ses recherches sur la lumière, il explore ces deux univers.

Boudin est aussi séduit par « les chaumières aux fortes ombres et aux vieux lits ».

Jusqu'en 1875, les tons argentés dominent. Ce passage par l'ombre a été révélateur de la lumière.

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Bretonne à genoux

1865 – 1867

Huile sur bois

Portrieux

Vers 1873

Huile sur bois

Camaret La baie, marée basse

Paimpol

1872

Huile sur bois

La côte de granit

Tréguier

La côte de granit

Paimpol

Paimpol

Chanson à Paimpol.
Chant de marin - Août 2022
 
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Bordeaux

Le port vu du quai de Bacalan

1874

Huile sur toile

Le Havre, voilier à quai

1870 – 1874

Huile sur toile

Eugène Boudin

Deauville – Le bassin

1891

Huile sur bois

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

 

Fils de marin, Boudin est fasciné par la vie maritime et tout particulièrement par les bateaux. Ici, il représente le bassin Morny à Deauville où étaient amarrés les plus grands navires. Des bricks, voiliers à deux mâts, viennent d’être déchargés, comme l’indiquent la partie de la coque hors de l’eau et leurs voiles mises à sécher au vent, se détachant comme des nuages blancs sur le bleu du ciel.

 

Pêcheur sur la plage de Villerville

1862 – 1865

Huile sur bois

Lavandières

1881 – 1889

Huile sur bois

Lavandières au travail

1881 – 1889

Huile sur bois

Eugène Boudin

Laveuses au bord de la Touques

Vers 1888 – 1895

Huile sur bois

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

Plus d’une centaine de peintures de Boudin représentent des Lavandières au bord d’un cours d’eau, ici la Touques qui traverse les villes de Trouville et Deauville. L’artiste combine sa passion de la figure humaine et de la représentation de l’eau, du ciel et du paysage.

 

Berck, groupe de pêcheuses

1875

Huile sur bois

Scènes de plage

En 1860, le duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, lance la station balnéaire de Deauville. Boudin y peint la haute société en villégiature.

Il espère trouver un débouché commercial pour ses œuvres.

« On aime beaucoup mes petites dames sur la plage, d'aucuns prétendent qu'il y a là un filon d'or à exploiter », écrit Boudin en 1863. La clientèle fortunée n'apprécie pas de se voir représentée de lanière aussi imprécise.

« C'est moins ce monde que l' élément qui les enveloppe que nous reproduisons », et à partir de 1868, il abandonne les scènes de plage à crinolines. Il poursuit des recherches avec des pêcheurs.

La plage de Trouville

1864

Huile sur bois

Eugène Boudin

L’impératrice Eugénie et sa suite à Trouville

1863

Huile sur bois

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

L’élégante figure vêtue de blanc est traditionnellement identifiée comme l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, qui fréquentait la station de Trouville à la mode.

 

La plage à Trouville

1865

Huile sur toile

L'embarcadère et la jetée de Trouville

1865

Huile sur bois

Eugène Boudin 
1824 – 1898
Trouville, les jetées, mer haute.
1885 
Huile sur toile.
Rennes 
Musée Beaux-Arts
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Scène de plage à Deauville

1865

Huile sur toile

Scène de plage à Trouville

Vers 1865

Crayon noir, graphite et aquarelle sur papier vergé

Sur la plage

1867 – 1869

Aquarelle sur traits à la mine de plomb

Eugène Boudin

Personnages sur la jetée à Trouville

1869

Huile sur toile

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

Boudin prend plaisir à détailler les différentes textures des robes à soie, les vagues d’écume blanche poussées par le vent et les masses cotonneuses des nuages. Il se plaît à jouer avec la lumière sur les voiles. Il réunit dans cette œuvre ses thèmes de prédilection : la mer, les bateaux, les grands ciels nuageux. Il parvient à retranscrire les effets de la lumière vive d’un bord de mer un jour de grand vent.

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Le port de Bordeaux

1874

Huile sur toile

La marine pour prétexte

Fils de matelot, Boudin semblait prédestiné à devenir peintre de marines.

A ses débuts, on apprécie « le naufrage, la tempête, l'abordage, l'incendie, la mer à drames et à mélodrames ». Mais à partir de 1868, les goûts évoluent et Boudin y trouve la perspective de débouchés commerciaux.

Il fréquente Anvers, Bordeaux et Le Havre avec leurs clientèles aisées. Il préfère Trouville et Camaret où il peint les pêcheurs.

De Rotterdam à Antibes, il traduit la lumière propre à chaque lieu. A la fin de sa vie, il écrira ; « Je n'ose pas mettre en ligne mes petits bateaux dont j'ai pourtant fait une étude bien laborieuse. Pour n'être pas aussi parfaits dans leurs détails que ceux des Hollandais, ce qui est d'ailleurs contraire au goût du public de notre temps, je me flatte de croire qu'on pourra les voir avec intérêt plus tard et y retrouver l 'allure, les gréements et l'état de nos ports à notre époque ».

Ce thème le rendra célèbre de son vivant.

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Le bassin du Commerce au Havre

1878

Huile sur bois

Variations

En 1859, Baudelaire visite l'atelier de Boudin à Honfleur. Il est ébloui par les « beautés météorologiques » « Ces études , si rapidement et si fidèlement croquées d'après ce qu'il y a de plus inconstant , de plus insaisissable dans sa forme et dans sa couleur, d'après des vagues et des nuages, portent toujours cités en marge la date, l'heure et le vent ».

Cette approche est mal comprise par ses contemporains qui l'accusent de se répéter. Boudin répond : « J'ai trop à faire avec mes études à terminer sans prendre la peine de me recopier. » Il représente à chaque fois un effet tout différent. Il doute : « Je me suis trop contenté d'être un improvisateur hâtif, j'ai cherché trop des des effets fugitifs du ciel et de la mer. » Monet, à partir de 1899 déclinera des séries.

Le Havre, l'avant-port

1868 – 1874

Huile sur toile

Ciel frais et tout calbotté

Etude du ciel (Le Havre vu depuis Honfleur)

Vers 1855 – 1862

Pastel sur papier beige et crayon noir

Salons

A partir de 1859 et jusqu'à sa mort, Boudin expose régulièrement au Salon, à Paris. Il expose aussi dans les villes de province, Bordeaux, Rouen, Évreux, Nantes, Pau, etc.

Il ébauche ses toiles, quelles que soient leurs tailles, directement sur le motif.

Il les termine ensuite dans son atelier.

Il décline parfois un sujet en plusieurs versions.

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Etudes de ciel

1888 – 1895

Huile sur bois

La jetée de Trouville

1867

Huile sur toile

Eugène Boudin

1824 – 1898

Le bassin de l’Eure au Havre – 1885

Huile sur toile.

Evreux

 

Eugène Boudin

France, 1824 – 1898

Crinolines sur la plage

Huile sur toile

1863

Musée d’Assezat

Fondation Bemberg

Toulouse

 

Eugène Boudin

Honfleur, 1824 – Deauville, 1898

Huile sur toile

1881

Rue de Fervaques

Musée d’art et d’histoire de Bayeux

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Eugène Boudin

 Ciel d'orage sur l'estuaire du Havre 

1892 - 1896

MUMA 

Le Havre

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Eugène Boudin

Femme en robe bleue sous une ombrelle 

1865

MUMA

Le Havre

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Eugène Boudin 

Le Port de Honfleur

1897?

MUMA 

Le Havre

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Eugène Boudin

Les Baigneurs à Trouville

1890 - 1897

MUMA

Le Havre

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Eugène Boudin 

 

Trouville scène de plage

1880 - 1889

MUMA 

Le Havre

 

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Eugène Boudin

Vue de Caudebec-en-Caux

1889

MUMA

Le Havre

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Eugène Boudin 

Honfleur, 1824 – Deauville, 1898

Crépuscule sur le bassin du Commerce au Havre 

Eugène Boudin 

Honfleur, place sainte Catherine 

Vers 1854 - 1855

Eugène Boudin 

1824 - 1898

Portrait à Honfleur 

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Eugène Boudin

Petite poissonnerie à Honfleur

Vers 1854 1859

Le marché au détail du poisson, installé au pied de l’église Sainte-Catherine, est transféré au début du Second Empire à l’extrémité du Vieux Bassin. Les femmes des pêcheurs l’ont difficilement accepté.  Elles ne voulaient pas s’éloigner de leurs maisons situées rue Haute ou rue de l’Homme au Bois.

Les étals peints par Eugène Boudin sont protégés par deux bâtiments construits entre le parapet et le quai.

La vente en gros du poisson a été aussi transférée et se faisait devant la Lieutenance.

 

Eugène Boudin 

Statue à Honfleur 

Eugène Boudin 
Honfleur, 1824 – Deauville, 1898
Le port de Camaret par ciel d'orage 
Salon de 1873 
Huile sur toile
Lille 
Musée des Beaux Arts 
 
Interprétation des mouvances atmosphériques.
Ligne basse de l'horizon.
Calme répartition des embarcations.
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Eugène Boudin 
Honfleur, 1824 – Deauville, 1898
Le rivage de Deauville
Salon de la société nationale des Beaux-Arts de 1897 
Huile sur toile
Lille 
Musée des Beaux Arts 

Boudin a été formé par Isabey. 
Il a été l'un des premiers à peindre sur motif.
Il explore les demi-tons.

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Eugène Boudin à Honfleur.

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Eugène Boudin 
Bretagne 
Le Faou
Il y est venu pendant dix ans passer ses vacances.
 

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine le 19 septembre 2020 a été proposée une conférence sur la vie et l'œuvre d'Eugène Boudin, peintre considéré comme l'un des pères de l'impressionnisme et qui a peint plusieurs tableaux du Faou et de sa région.

Eugène Boudin

Honfleur, 1824 – Deauville, 1898

Entrée du port de Trouville à marée haute

1892 - 1896

Muma

Le Havre

 

 

 

 

Eugène Boudin

Honfleur, 1824 – Deauville, 1898

Le Pardon de Saint-Anne-la-Palud au fond de la baie de Douarnenez 

1858

Muma

Le Havre

--------

 

 

Eugène Boudin

Honfleur, 1824 – Deauville, 1898

Le Pardon de Sainte-Anne-la-Palud 

Etude préparatoire

1858

Muma

Le Havre

Charles Cottet

"Femme de Plougastel au Pardon de Sainte-Anne-de-Palud"

1903

Rennes

Musée Beaux-Arts

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Eugène Boudin 

"Couchant sur l'estuaire" 
Honfleur - Musée Eugène Boudin.
 
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Karl Pierre Daubigny 
"Coucher de soleil au bord de mer, Villerville"
Honfleur - Musée Eugène Boudin
 
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Eugène Boudin

Honfleur, 1824 – Deauville, 1898

Coeur de ferme

1889 - 1890

Huile sur toile.

Rennes

Musée Beaux-Arts

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Eugène Boudin 
Honfleur, 1824 - Deauville, 1898.
La pointe du Raz 
1897 
Huile sur toile.
Muma 
Le Havre 
 
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Ernest-Charles Guilbert
1843 - 1913 
Buste d'Eugène Boudin 
1890
Plâtre. 
Musée Eugène Boudin 
Honfleur 
 
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Eugène Boudin
1824 - 1898
Honfleur, le cloche Sainte-Catherine.
Attribué à Claude Monet jusqu'en 2011.
Vers 1897
Huile sur panneau 
Musée Eugène Boudin 
Honfleur 
 
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Eugène Boudin
1824 - 1898
Le port de Dieppe
Vers 1896
Huile sur toile
Musée Eugène Boudin 
Honfleur 
 
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Georges Spozok 
Eugène Boudin 
Juin 1896 
Musée Eugène Boudin 
Honfleur 
NDLR: Eugène Boudin en Yankee...
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Eugène Boudin. 

Beaulieu: la baie de Fourmis.

1892.

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Eugène Boudin 
La plage de Deauville 
1893  
Caen 
Musée d'art 
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Eugène Boudin

Fleurs dans un vase

1869

Muma

Le Havre

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Eugène Boudin

Fleurs dans un verre sans pied

1856

Muma

Le Havre

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Eugène Boudin

Nature morte aux pivoines et seringa

1856

Muma

Le Havre

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Eugène Boudin
1824 - 1898
Pèlerinage à l'Isle de Cythère
d'après Antoine Watteau
Huile sur toile;
Musée Marmottan
Paris.
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Eugène Boudin
1824 - 1898
Vaches au pâturage
1880 - 1885
Huile sur toile.
Musée Marmottan
Paris.
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Eugène Boudin

1824 - 1898

Coup de vent à Frascatti

Le Havre

1896

Huile sur toile.

Petit Palais

Paris

Il vécut son enfance au Havre et montre son attachement à sa ville natale.

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- Ossip Zadkine - L'esclave - Le Messager - Michel-Ange - Raphaël

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L'odalisque, 1932

L'odalisque, 1932

Femme à la guitare

Odalisque = une esclave vierge

Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite

 

Pierre François-Eugène Giraud (Attribué à)

Paris, 1806 – Paris, 1881

Odalisque en rouge

Vers 1835 – 1845

Huile sur toile

 

 

Le Prométhée, 1956, place Saint-Germain-des-Prés, Paris

 

 Dans la mythologie grecque, Prométhée est l'un des Titans

Dans la mythologie grecque, Prométhée est l'un des Titans

Cette statue décorait le pavillon des bois exotiques, situé Quai d'Orsay, à l'exposition internationale de 1937.

Le Messager

Le Messager
Ossip Zadkine
1890 - 1967

Ossip Zadkine
1890 - 1967

Le poète

1954

Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis

Ossip Zadkine

Smolensk, 1890 – Paris, 1967

Torse agenouillé, 1927

Pierre calcaire de Pouillenay

D’origine lituanienne comme Lipchitz, Zadkine côtoie Apollinaire, Bracusi, Archipenko, Modigliani, Lipchitz ou encore Picasso. Après 1918, il pratique la taille directe plutôt que le modelage. Cette figure s’impose par son statisme et son volume plein, à peine attaqué par le ciseau.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

Ossip Zadkine -Projet De Monument Pour Les Frères Van Gogh
Ossip Zadkine
Vitebsk, 1890 - Paris, 1967
Projet de monument en hommage aux frères van Gogh
1963
Bronze
Musée Réattu
Arles

Ossip Zadkine

Vitebsk, 1890 – Paris, 1967

Projet de monument en hommage aux frères van Gogh

1963

Bronze

Musée Réattu

Arles

Ossip Zadkine

Vitebsk, 1890 – Paris, 1967

Torse de femme

1935

Bois de fer

Musée Réattu

Arles

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Ossip Zadkine 
Smolensk, 1890 - Paris, 1967
Projet de monument à Guillaume Apollinaire 
Bronze
Troyes 
Musée des Beaux Arts 
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Ossip Zadkine

Ossip Zadkine, né le 4 juillet 1890 à Vitebsk (dans l'Empire russe, aujourd'hui en Biélorussie) et mort le 25 novembre 1967 à Paris, est un sculpteur naturalisé français

Oeuvres majeures d'Ossip Zadkine : sculptures en taille directe, pierre et bois, bronzes, terres cuites, lithographies, tapisseries. Il créait des sculptures cubistes. Il a été attiré par le cubisme lors de son arrivée à Paris (1909).

Il est l'un des grands sculpteurs du XXe siècle. 

En 1905, ses parents l'envoient dans le Nord de l'Angleterre, le pays natal de sa mère. Il passe souvent ses vacances chez son oncle qui exploite le bois.  Il a toujours vu dans les arbres des sculptures naturelles, dont les formes rappellent celles du corps humain.

 « Le sculpteur est un ordonnateur, il anime les formes et leur conserve le parfum enivrant de la forêt. »

Il ne quittera plus la France, après 1909, qui le naturalisera en 1921. Il avait fait du Quercy sa région de cœur. Le beau village des Arques dans le Lot est sa terre d'adoption. Sa maison du 6e arrondissement de Paris fut aussi son atelier.

Sa femme était la peintre Valentine Prax,

 

Musique :

Ulv Orn Bjornsson                                              

 

https://soundcloud.com/ulv-orn-bjornsson

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Ossip Zadkine 
Les lutteurs 
Paris
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Ossip Zadkine 
1888 - 1967
Tête de jeune fille 
1914 
Marbre.
Petit Palais 
Paris
Sobre et stylisée.
Une de ses premières oeuvres en marbre.
 
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Michel-Ange

L'esclave

Michel-Ange à Florence

Michel-Ange à Florence

 

Esclaves

Moulage des Esclaves de Michel-Ange réalisés par le Musée du Louvre et acquis par Dor de la Souchère, le conservateur du musée d'Antibes, dans les années 1930.

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Moulage de l'Esclave à Antibes

 

A Florence, il y a  quatre blocs de marbre sculptés où sont esquissés des hommes : l'Esclave jeune, l'Esclave qui s'éveille (se redresse), l'Esclave barbu et l'Atalante, datés entre 1516 et 1534.

Chacun est un exemple de la pratique de Michel-Ange dite du « Non finito » (esthétique de l'inachevé). La figure tente de s'extirper du marbre, l'esprit veut se libérer de la chair pour trouver le repos. L'homme se contorsionne dans l'espoir de se libérer de la pierre qui l'enveloppe. C'est la lutte entre la force et la volonté de vivre et la rigidité d'une vie que l'on subit sans la choisir. La tentative de l'être de se libérer de la Matière est vouée à l'échec.

Michel-Ange nourrissait une passion profonde pour l'anatomie humaine. Il en parfait la connaissance en disséquant des cadavres.

Les quatre sculptures ont été commandées pour le projet pharaonique de la tombe du pape Jules II ( décembre 1433 – février 1513). Mais le projet est annulé en 1506. Les « Captifs » restèrent dans la boutique de Michel-Ange. Son neveu, Leonardo Buonarroti les retrouva après sa mort et en fit don au grand Duc Cosme II de Medicis (1590 – 1621). Elles restèrent dans la grotte du jardin de Boboli à Florence jusqu'en 1908. En parfait état de conservation, elles furent transférées à la Galerie de l'Académie en 1909.

Depuis le 28 août 1794, le Louvre à Paris conserve « l'Esclave rebelle » et l'Esclave mourant ». Michel-Ange les avait offertes à son ami Strozzi qui en fit don ensuite à François 1er.

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Michel-Ange à Marseille

La copie de la statue de David:

David

David à Marseille

Michel-Ange est tout à la fois : un génie, un dépressif, un mégalomane empli d’insatisfactions, de démesure, de fascination, de répulsion et de jalousie (envers Léonard de Vinci et Raphaël, etc). Il recevra de nombreuses menaces de mort. Etait-il bipolaire avec des phases maniaques suivies de dépression ? Il est soupçonné de pédophilie et d’homosexualité. Victime de paranoïa, il se punit lui-même.

 

p 46, 67, 73:

David

C’est son David, qu’il esquisse déjà en pensée. Un jeune homme en pleine vigueur, symbole du renouveau, de l’énergie, du courage à redonner à Florence…On attendait du gouvernement de Florence le même courage, la même force calme, la même vertu civique que David.

Le 25 janvier 1504, se réunissent dans la cathédrale Léonard de Vinci, Boticelli, Filippo Lippi, parmi beaucoup d’autres artistes, pour choisir l’emplacement du David terminé.

Michel-Ange

Nadine Sautel

Editions Gallimard

2006

Michel-Ange

La création d'Adam

Epoque moderne

«S'il y a du bon en moi, c'est parce que (…) j'ai tiré du lait de ma nourrice le ciseau et le maillet avec lesquels je fais les statues.»

Michel-Ange

Mon aquarelle

Tag à Milan

La Création d'Adam

D'après Michel-Ange

Michel-Ange

La création d'Adam

Alès

Atelier de restauration

 

Nancy - Un café art déco
Musique de Grieg (gratuite sur Youtube).
D'après la "création d'Adam" de Michel-Ange (à la chapelle Sixtine).
Ce café est situé sur la place Stanislas à Nancy et la décoration du mélange l'art-déco et la peinture inspirée de Michel-Ange.

 

D'après Michel-Ange

"La création d'Adam "

Puces de Saint-Ouen 

 

Les CRS et la création d'Adam

D'après Michel-Ange

Auteur de la photo anonyme

 Emmanuel Macron dans "la création d'Adam" de Michel-Ange 

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«Mon estomac écrasé sous mon menton, la barbe pointée vers le ciel, mon cerveau écrasé dans un casque, ma poitrine est tordue comme celle d'une harpie. La peinture dégouline de mon pinceau, toujours au-dessus de moi, et mon visage reçoit les crottes!»

Michel-Ange

"La création d'Adam" dans un bar 

Avignon 

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https://www.instagram.com/margo.lives/

"La création du monde et la diseuse de bonne aventure".

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 Par "a girl has no name" 
Tarantino revu avec Michel-Ange 
La création ou la fin du monde?
 
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Michel-Ange 
La Création de la brosse Adam. 
Par "A girl has no name"
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 Michel-Ange 
La création d'Adam 
Dieu joue au billard 

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 La création d'Adam 

Michel-Ange 

Dieu joue au billard (encore).

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La création d'Adam de Michel-Ange a été trop nettoyée.
Il reste quand même les formes et un coloriage possible.
 
"Honestly, I think I may have cleaned it a little too well.
Honnêtement, je pense l'avoir trop bien nettoyée."
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« Je n'ai jamais eu plus d'idée d'Art dans la tête, et je suis obligé de faire des fleurs. En les faisant, je pense à Michel-Ange, devant des pivoines et des roses. Cela ne peut durer. »

Lettre de Henri Fantin-Latour à Edwards, 15 mai 1862

D'après Robert Le Voyer

Orléans, 1ère moitié du XVIe siècle 

Copie d'après le Jugement dernier de Michel-Ange

1570

Au musée Fabre à Montpellier

 

 

Tag 

Avignon 

"Mais que foutait Dieu avant la création?"

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P 57 :

Sa richesse

Il achète de la terre et laissera après sa mort six maisons et sept domaines. Il est généreux et donne sans compter à ses frères, à son père, à ses domestiques.

 

Michel-Ange

Nadine Sautel

Editions Gallimard

2006

Michel-Ange d'après Giuliano Bugiardini.

Il porte un turban 

Michel-Ange 

Samson tuant le Philistin 

Musée Greenwich 

Maison de la Reine

Cette sculpture représente une oeuvre perdue de Michel-Ange.

Antoine-Dominique  Magaud

Michel-Ange présente à Paul III son plan de Saint-Pierre en 1546

Alexandre Farnèse, pape sous le nom de Paul III, était richissime et fut un mécène généreux avec les artistes. En 1546, il confie l’architecture de la basilique Saint-Pierre de Rome à Michel-Ange.

Mucem

Marseille

Raffaello Santi ou Sanzio, dit Raphaël

Urbino, 1483 - Rome, 1520

Portrait de Dona Isabel de Requesens (1509 - 1522), vice-reine de Naples, dit autrefois Portrati de Jeanne d'Aragon

Lens Louvre 

Bois transposé sur toile au 18e siècle

Collection du roi de France François 1er (1515 - 1547)

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Brad Pitt à la manière de:

Portrait de Bindo Altoviti
Bindo Altoviti est un banquier italien de la Renaissance, né à Florence en 1491 et mort à Rome en 1556.

Le Portrait de Bindo Altoviti est une peinture à l'huile sur bois de 60 × 44 cm, datant de 1514 environ, du peintre Raphaël, conservée à la National Gallery à Washington.

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Michel-Ange à la maison

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Après le renvoi d'une enseignante aux USA, pour pornographie car elle a montré le David de Michel -Ange à ses élèves, voici comment cacher ce sexe que l'on ne saurait voir.

Avec une arme!

La guerre ou la culture ? La sottise surtout !

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Publié dans art pictural

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Peinture - André Cottavoz

Publié le par bmasson-blogpolitique

André Cottavoz

Saint-Marcellin (Isère), 1922 – Vallauris, 2012

Grande nature morte grise et rose, 1958

Huile sur toile

André Cottavoz

Saint-Marcellin (Isère), 1922 – Vallauris, 2012

Les côteaux de Sainte Foy lès Lyon, 1956

Huile sur toile

André Cottavoz
‘Portrait de ma mère’

 

1978

Publié dans art pictural

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