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Albert de Belleroche au musée d'art et d'histoire d'Orange - Toulouse-Lautrec

Publié le par bmasson-blogpolitique

Albert de Belleroche

1864 – 1944

Autoportrait

Huile sur toile

Musée d’art et d’histoire

Orange

 

Albert de Belleroche

Il est reconnu par les plus illustres peintres contemporains : Toulouse-Lautrec, Renoir, Roger-Marx. Il est peu connu en France, ayant refusé les commandes et rechigné à vendre ses toiles.

Il naît à Swansea au pays de Galles, dans une famille protestante française, émigrée en Angleterre après la révocation de l’édit de Nantes en 1685. Après avoir quitté son père, sa mère Alice épouse l’aristocrate Harry Vane Milbank. Le couple mène grand train à Londres ou dans leur hôtel de l’avenue Montaigne à Paris avec de brillantes réceptions où l’on croise le marquis de Queensbury ou Oscar Wilde.

Albert étudie à Paris et fonde le Boxing Club de France. Il entre en 1882 dans l’atelier de Carolus-Duran. Il fréquente le café de la Rochefoucauld où il croise Emile Zola, Oscar Wilde, George Moore et Toulouse-Lautrec* dont il peint le portrait en souvenir de leur amitié.

Il possède un atelier proche du Moulin Rouge. C’est à Montmartre qu’il rencontre Lili, l’égérie de Toulouse-Lautrec qui devient rapidement son principal modèle. Il peint également Mata-Hari, ou Olympia, le modèle de Degas.

Au Salon d’Automne de 1904, son travail reçoit un accueil enthousiaste de la critique.

Il est surnommé « le peintre des femmes décoiffées. »

En 1910 après avoir épousé Julie Visseaux, fille de riches sculpteurs, il retourne en Angleterre, dans le Sussex. Il n’expose plus. Parmi ses amis, on compte le guitariste Andrès Ségovia qui fut le professeur de sa mère.

Dans les années 1930, il donne ses lithographies à divers grands musées ou bibliothèques.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, il s’installe à Southwell dans le comté de Nottingham, où il meurt à l’âge de 80 ans.

Albert de Belleroche

1864 – 1944

Study of a nude back

Lithographie

 

Musée d’art et d’histoire

Orange

 

Albert de Belleroche

1864 – 1944

Impudence

Lithographie

 

Musée d’art et d’histoire

Orange

 

 

Albert de Belleroche

1864 – 1944

Femme nue au coquillage – dos

Lithographie

 

Musée d’art et d’histoire

Orange

 

 

Albert de Belleroche

1864 – 1944

Femme nue se coiffant

Lithographie

 

Musée d’art et d’histoire

Orange

 

 

Albert de Belleroche

1864 – 1944

Femme à la harpe

Lithographie

 

Musée d’art et d’histoire

Orange

 

 

Albert de Belleroche

1864 – 1944

Lili au bain

Huile sur toile

Musée d’art et d’histoire

Orange      

 

Albert de Belleroche

1864 – 1944

Le petit corset rose

Huile sur toile

Musée d’art et d’histoire

Orange      

 

Albert de Belleroche

1864 – 1944

Le déshabillé d’Yvette

Huile sur toile

Musée d’art et d’histoire

Orange

 

*

 

 

Henri de Toulouse-Lautrec

France, 1864 – 1901

Maison de la rue des Moulins, Rolande

Peinture à l’essence sur carton

Musée d’Assezat

Fondation Bemberg

Toulouse

Henri de Toulouse-Lautrec
France, 1864 – 1901
L'Aube (revue illustrée)
1896
Lithographie en couleurs
MUMA 
Le Havre
 
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Henri de Toulouse-Lautrec

1864 – 1901

Toulouse-Lautrec de dos

1884

Fontevraud

Abbaye royale.

Oeuvre de jeunesse, c'est un des rares autoportraits de l'artiste.

La pose de dos est improbable. Comment se peindre sans se voir? Cela suppose la présence d'un photographe et de beaucoup d'humour et de virtuosité.

Le tabouret est dans le brouillard. Il masque l'expression de la farce provocatrice de l'auteur: "Oh, que ce pet pue".

L'infirmité du peintre et l'autodérision tragique de Toulouse-Lautrec l'amènent au rejet des conventions sociales et picturales.

Cette toile a été le clou de la vente de la galerie Charpentier et le tableau fut acheté par Martine et Léon Cligman.

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Henri de Toulouse-Lautrec

1864 – 1901

Cheval se rendant à l'entraînement

Fontevraud

Abbaye royale

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Henri de Toulouse-Lautrec

1864 – 1901

Homme assis en buste

Fontevraud

Abbaye royale

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5 tableaux en Gif sur Twitter.
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Graph 

Paris 
"Homme à la manière de Lautrec".
 
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Henri de Toulouse-Lautrec 
Au nouveau Cirque, Papa Chrysanthème 
1894 
Paris 
Musée d'Orsay 
 
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Henri de Toulouse-Lautrec 
Le Photographe Paul Sescau 
1896 
Paris 
Musée d'Orsay
 
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Rose 
"Toulouse Lautrec" 
Jardins suspendus
Le Havre 
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Publié dans art pictural

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Soldats inconnus - Association Musée de La Résistance et Déportation du Pays d'Arles

Publié le par bmasson-blogpolitique

Association Musée de La Résistance et Déportation du Pays d'Arles.

Ancien collège Frédéric Mistral

Arles

07 18

 

En 1914, l’image que se font les Français des soldats africains n’est pas si éloignée de celle que se font les Allemands.

Sauvagerie, brutalité, penchants cannibales, sont autant de préjugés issus du colonialisme.

 

 

En 1915, le tirailleur « Banania » rit de toutes ses dents. Désormais, l’Africain est vu comme un grand enfant, joyeux et sympathique.

 

 

Pour les Allemands, le Noir reste un homme gouverné par des instincts sauvages et violents.

 

La Honte noire.

En mai et juin 1940, lors de la campagne de France, 15 000 tirailleurs sénégalais sont faits prisonniers par l’armée allemande. 1 500 à 3 000 d’entre eux sont assassiné, considérés comme des sous-hommes.

Les Noirs sont des trophées exotiques pour les combattants de la Wehrmacht. Les survivants n’échappent pas à la photo souvenir dont le regard trahit la peur.

Le mythe de la supériorité raciale des Aryens n’explique pas à lui seul cette haine à l’égard des soldats noirs.

En 1914/1918, pour la première fois, les soldats allemands affrontent des tirailleurs sénégalais. Effrayés, ils les décrivent comme des sauvages, des cannibales qui dévorent les prisonniers, achèvent les blessés et mutilent les morts. Les massacres de 1940 prennent racine en 1914.

Les nationalistes lancent une grande campagne d’opinion contre la « Honte noire » (Schwarze Schmach). Ils affirment que les troupes africaines violent systématiquement les femmes, diffusent des maladies, de la syphilis à la maladie du sommeil en passant par la peste et le paludisme.

Cette campagne ancre pour longtemps l’image du colonial brutal et bestial.

 

« Y a bon ! Li porter mon fourbi ! »

 

 

Massacres de 1940.

 

En 1939, avec la guerre, le souvenir de la « Honte noire » est ranimé.

Le 30 mai, Goebbels, le ministre de la propagande allemande, ordonne :

« Il faut montrer (…) combien c’était une infamie raciale et culturelle de faire venir des Nègres au bord du Rhin. Il faut dénoncer les Français comme des sadiques négrifiés. »

 

En massacrant les tirailleurs sénégalais, les soldats allemands se vengent de la peur éprouvée par leurs pères et de l’humiliation de l’occupation.

 

A Chasselay (Rhône), plusieurs dizaines de tirailleurs sont exécutés et leurs corps écrasé par les blindés. Pour les Nazis, ils n’étaient pas tout à fait de hommes.

 

La dignité silencieuse des vaincus renverse l’accusation d’animalité.

Les barbares sont derrière les appareils et les hommes devant.

 

Une « honte blanche » nous rappelle que la barbarie n’a pas de couleur.

 

 

Médaille de propagande.

Bronze.

Karl Goetz.

1920

 

Elle illustre le thème du supplice des femmes de Rhénanie livrées à la lubricité des soldats noirs.

Elle dénonce l’hypocrisie de la France qui trahit la mission civilisatrice de l’homme blanc.

La propagande allemande fustige la « honte noire » sur les cartes postales et au cinéma en passant par les brochures, le théâtre et le roman.

 

 

 

 

« Mein Kampf » est un livre rédigé par Adolf Hitler entre 1924 et 1925. Commencé pendant les neuf mois de sa détention à la prison de Landsberg à la suite du putsch de la Brasserie, l'ouvrage contient des éléments autobiographiques, l'histoire des débuts du Parti national-socialiste des travailleurs allemands et diverses réflexions sur la propagande ou l'art oratoire. L'auteur expose, dans un style empreint de haine, la « conception du monde » du national-socialisme, avec ses composantes hégémoniques, belliqueuses mais aussi racistes et ouvertement antisémites, mêlée d'irrédentisme, d'ultra-nationalisme et de revanchisme. Si l'ouvrage peut être perçu comme un véritable « livre programme », les chambres à gaz n'y sont cependant pas évoquées bien que l'auteur fasse allusion à l'utilisation des gaz de guerre de la Première Guerre mondiale en lien avec la population juive d'Allemagne. 

 source Wikipédia

 

Louis Bouquet

Lyon, 1885 – Id, 1952

Fresque de la grande poste, place Antonin Poncet, Lyon, 1937.

Maquette en triptyque – Huile et gouache  sur carton.

Musée Paul Dini, Villefranche-sur-Saône 

 

 

Tag

Milan

Soldat masqué

 

 

Portes d'Arles sur une porte de garage.
Tag
Arles

 

Collège La Courtille

Saint-Denis

2018

« On ne naît pas guerrier, on le devient.

Montre qui est le boss.

Ne pleure pas.

Méfie-toi des femmes.

Changeons l’éducation des garçons. »

 

 

 

 

Tag 

Arles 

"1918 mort pour la France 

2018 mort pour l'Europe"

 

Mort pour l'Europe
Voici une de mes créations
 

« Ce ne sont pas des soldats : ce sont des hommes. Ce ne sont pas des aventuriers, des guerriers, faits pour la boucherie humaine [...] Ce sont des laboureurs et des ouvriers qu’on reconnaît dans leurs uniformes. Ce sont des civils déracinés.»

Henri Barbusse

Lire aussi:

 

Publié dans histoire

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Une communiste au Panthéon - Marguerite Buffard-Flavien

Publié le par bmasson-blogpolitique

Ernest Pignon Ernest

Marguerite Buffard-Flavien

 

Marguerite Flavien ou Marguerite Buffard-Flavien, née le

Jean Flavien est mobilisé le 3 septembre 1939. De son côté, Marguerite Flavien est révoquée de l'éducation nationale car communiste. Elle devient alors ouvrière et participe à l'exploitation agricole familiale.

 

À partir de 1942, elle est arrêtée plusieurs fois puis internée au camp de la Lande de Monts puis au camp de Mérignac d'où elle s'évade. En décembre 1943, elle rejoint Paris et travaille un temps pour une compagnie d'assurances.

Elle intègre alors les FTP. Lors d'une mission à Lyon en avril 1944 suite à dénonciation. Elle est arrêtée le 10 juin. Le 13 juin, elle se défenestre possiblement de peur de parler sous la torture.

Son dénonciateur est fusillé en 1946.

Publié dans Femmes

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