Climat - Les "soulèvements de la Terre" continuent de lutter.

Publié le par bmasson-blogpolitique

À Notre-Dame-des-Landes, la lutte n’est pas finie.

Réunie en assemblée générale ce 17 mars 2024 à Notre-Dame-des-Landes, l’association NDDL Poursuivre ensemble réaffirme son soutien aux collectifs luttant contre « les grands projets inutiles et imposés » et aux zadistes menacés par la destruction de leurs lieux de vie.

(…) De Saint-Colomban à Bure.

À ce titre, NDDL Poursuivre ensemble apporte son soutien à plusieurs associations et collectifs locaux : La tête dans le sable à Saint-Colomban, Grand-Auverné Environnement, Le cri du bocage à Soudan, le Collectif carrière Tahun à Guémené-Penfao  qui luttent tous les quatre contre des carrières , Sauvons les Gohards à Doulon, l’Association des riverains de Haute-Indre  qui s’oppose à un méthaniseur , A Vigneux Total ment  contre l’implantation d’une station Total , La Jacopière contre l’extension d’une ZAC » entre Saint-Mars-du-Désert et Sucé-sur-Erdre. Elle soutient par ailleurs Bure  contre l’enfouissement des déchets nucléaires , Bassines non merci, No Tav  contre la ligne TGV Lyon Turin , La voie est libre  contre l’A69 , La lutte des sucs  contre la 4X4 voies  à Saint-Hostien et le Perthuis… 

62 degrés à Rio de Janeiro.

Contre-attaque.

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Les Soulèvements de la Terre annoncent des "actions directes de masse" pour les prochains mois.

Le mouvement écologiste prévoit notamment de retourner à Sainte-Soline, lieux de violents affrontements en mars 2023, à la fin du mois.

(…) Ce calendrier débute par un appel à converger à proximité de "Sainte-Soline, un an après", du 22 au 31 mars. La commune des Deux-Sèvres avait été l'an dernier le théâtre de violents affrontements entre gendarmes et opposants aux "mégabassines", ces retenues d'eau dédiées à l'irrigation agricole.

Les Soulèvements de la Terre prévoient également une mobilisation en mai à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) contre un projet de plateforme logistique ou encore un retour en juin sur le chantier de l'autoroute A69 entre Castres et Toulouse.

 

Appel à la saison 7 des Soulèvements de la terre.

Cela fait maintenant 3 ans que les Soulèvements de la terre bataillent sans relâche contre ceux qui planifient le ravage. Nous continuons de creuser notre sillon : quitter le registre des petits gestes pour embrasser celui de l’action collective résolue, convertir les espoirs sans cesse déçus de transition écologique en foyers de résistances territoriales. 

(…) Ces dernières semaines en France, deux fronts cristallisent particulièrement le retour de la terre et des questions agraires au cœur de la conflictualité politique contemporaine : d'un côté la révolte agricole, de l'autre la résistance acharnée contre les chantiers de l'A69. 

(…) Derrière une unité mise en scène, de profondes inégalités divisent le monde agricole. Une ligne de fracture le traverse : d’un côté, une élite en col blanc qui ne milite que pour ses intérêts économiques ; de l’autre des travailleur·euses étoufé·es par le complexe agro-industriel. Parmi ces travailleur.euses, des paysan.nes qui triment - dans des fermes moyennes conventionnelles comme en agriculture biologique – et se voient dérober une large part des fruits de leur travail, mais aussi, une masse de salarié·es invisibilisée.

(…) De part et d'autre, il s'agit au fond de défendre le métier de paysan pour éviter qu’il ne disparaisse au profit de robots travaillant dans des plaines saccagées. 

(…) C'est pourquoi nous voulons empêcher à tout prix que de nouvelles terres ne soient bétonnées, bitumées, artificialisées. Dans le Tarn, la lutte déterminée contre le projet de l'autoroute A69 entre Castres et Toulouse est le foyer le plus incandescent de cette lutte.

(…) Partout où des projets de bassines voient le jour, des révoltes semblables à celle du marais poitevin éclateront. Ce premier acte de la saison sera un échauffement avant de se retrouver pour une nouvelle mobilisation internationale pour l’eau en Deux-Sèvres, à la veille des Jeux Olympiques, du 15 au 21 juillet.

(…) Cette saison, nous vous donnons rendez-vous du 24 au 26 mai en Seine-Saint-Denis, au cœur de la métropole du Grand Paris. Les promoteurs et l'État veulent y construire une méga-plateforme logistique : Greendock ! Cette manif-action sera une première étape pour stopper ce projet et défendre les espaces de fraîcheur et la biodiversité au cœur des banlieues populaires. 

(…) CALENDRIER DE LA SAISON N°7 - PRINTEMPS/ÉTÉ 2024

22-31 MARS : SAINTE-SOLINE, 1 AN APRÈS – Une semaine de commémor’actions

Lieu : Melle (79) et partout en France.

(…) 11 MAI : RANDEAU FESTIVE ET DÉTERMINÉE POUR LA DÉFENSE DE L'EAU et contre les deux plus grosses bassines de France en projet en Auvergne !

Lieu : Puy-de-Dôme.

(…) GLACIER DE LA GIROSE : UN MASSIF QUI SE RASSEMBLE.

Lieux : Dans les Alpes et les hauteurs de La Grave.

 

(…) 24-26 MAI : STOP GREENDOCK - Logistique en panique.

Lieu : Île de France.

(…) 8-9 JUIN : A69 - Acte 3.

Lieu : entre Castres et Toulouse.

(…) 19-20 JUILLET : MOBILISATION INTERNATIONALE STOP MÉGA-BASSINES - Village de l'eau du 15 au 21 juillet.

Lieu : Marais poitevin & alentours.

(…) DU 2 AU 8 SEPTEMBRE 2024 : DE LA VENISE VERTE À LA LAGUNE DE VENISE - En route pour défendre l'eau par-delà les frontières.

Montréjeau. Les Soulèvements de la Terre face aux énergies renouvelables.

Le collectif "Les Soulèvements de la Terre Comminges" était ce lundi 11 mars au marché hebdomadaire à Montréjeau. Ce groupe de Commingeois entendait dénoncer les excès des énergies renouvelables et agrivoltaïsme. Robin Pelucchi, membre de "Les Soulèvements de la Terre Comminges" explique la démarche du collectif sur la place publique :

"Face aux problèmes rencontrés par nos agriculteurs, face à notre souveraineté alimentaire, face à la qualité exigée de notre alimentation, devant une course effrénée et infinie à l’ultra-consommation par une voracité excessive en énergie et le dictat d’un capitalisme à marche forcée, devant une propagande organisée par les lobbies des énergies renouvelables à rentabilité immédiate et relayée par l’exécutif du gouvernement en place, soutenue par une majeure partie des élus en place et notamment par la face à demi cachée d’une politique libérale, une opération de sensibilisation portée par le collectif "Les Soulèvements de la Terre Comminges" s’est déroulée dans la bonne ambiance et la convivialité ce matin sur le marché venteux et pluvieux. Les citoyens, peu ou mal informés étaient très réceptifs au discours démystifié de nos militants ! Bien entendu, l’objet n’est pas de renier l’intérêt des énergies renouvelables, mais de se poser les bonnes questions sur nos consommations, nos besoins, la gourmandise des "puissants" et surtout, l’utilisation des espaces déjà artificialisés qui supporteraient allègrement les capacités nécessaires et utiles à notre consommation…".

La Dépêche.

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Un an après les affrontements de Sainte-Soline, les pro et anti-bassines toujours plus fracturés.

Si aucune manifestation anti-bassines d’ampleur n’a eu lieu depuis un an, les projets de stockage de l’eau pour l’irrigation agricole ont connu une accélération ces derniers mois en Deux-Sèvres sur fond de procédures judiciaires et de déclarations politiques.

 

C’était il y a un an. Le fracas de milliers de grenades, les nuages de gaz lacrymogène, les tirs de mortiers et de cocktails Molotov, les cris de détresse et de douleur transformaient les Terres Rouges de Sainte-Soline en champ de bataille et de désolation sur fond de méga-bassine vide ceinturée par plus de 3 000 forces de l’ordre armés jusqu’aux dents. Traumatisant pour toutes celles et ceux qui y étaient, cet épisode semblait avoir marqué un point de bascule et même de rupture dans le conflit du stockage de l’eau à des fins agricoles dans le sud des Deux-Sèvres.

De l’eau a coulé sous les ponts depuis mais ils sont toujours coupés. Le trou est toujours aussi vide et la trêve n’est qu’apparente, tout le monde le sait. Si le combat s’est déplacé dans les salles d’audience, la contestation reste tout aussi vive comme en témoignent le Convoi de l’eau en août dernier et les actions prévues ce week-end dans le Mellois avant la mobilisation internationale annoncée dans le Poitou par les opposants entre le 15 et 21 juillet 2024. Pendant ce temps, les irrigants, avec le soutien de l’État, mettent les bouchées doubles pour faire sortir de terre les retenues. Chacun continue de tracer sa route, à l’écart de la voie de l’apaisement.

Les chantiers s’accélèrent

Si certaines voix réclamaient  une pause  des chantiers et qu’un accord n’était pas loin d’être trouvé en septembre dernier pour temporiser et remettre les différentes parties prenantes...

Ouest France.

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Criminalisation des défenseurs de l'environnement : FNE dépose deux plaintes à l'ONU.

Depuis les événements de Sainte-Soline, le gouvernement français est accusé de criminaliser les défenseurs de l'environnement et de restreindre la démocratie environnementale. Suite à ces pratiques jugées excessives, France Nature Environnement dépose deux plaintes auprès du Rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l'environnement.

Lors de la manifestation contre le projet de méga-bassine de Sainte-Soline, plus de 5000 grenades ont été utilisées en moins de deux heures, blessant manifestants, journalistes et élus. Cette répression violente a suscité l'inquiétude des experts des Nations Unies et de la Ligue des droits de l'homme.

Sainte-Soline, un an après : dans une ambiance festive, 200 manifestants déterminés à "continuer la lutte" contre les mégabassines.

(…) « On commémore, mais on se dit que les choses n'ont pas tant changé que ça, donc on doit rester mobilisé. »

Benoît Jaunet

Opposant aux mégabassines.

(…) Chansons et pique-nique.

Au fil de l'après-midi, l'ambiance est restée festive avec des chants entonnés par les dizaines de manifestants, notamment "Paysannes, paysans, nous chérissons la terre, la terre de nos enfants."

"Aujourd'hui, on veut continuer de se soigner ensemble, dire qu'on est là. Le coup de l'an dernier qui aurait voulu que le mouvement soit annihilé et massacré, avec un effet de blast, n'a pas lieu. C'est le contraire qui s'est produit", expose Julien Le Guet.

« Lafarge, laisse béton »: 300 personnes mobilisées contre l’extension de carrière à Château-Gontier.

300 personnes se sont mobilisées à l’appel du collectif sud Mayenne en transition ce samedi 23 mars 2024, à Château-Gontier-sur-Mayenne, contre l’extension de la carrière Lafarge

 

Ce n’est pas tous les jours qu’une manifestation mobilise 300 personnes à Château-Gontier-sur-Mayenne. Guillaume Bouchon, syndiqué chez Solidaire, habitant de Cossé-le-Vivien, le dit bien : « C’est une ville calme, où il y a peu de mouvements sociaux. » Et celui-ci, contre l’extension de la carrière Lafarge entre Château-Gontier et Marigné-Peuton, a été organisé à l’initiative du collectif Sud Mayenne en transition.

Ce projet avait déjà réussi à mettre d’accord ce collectif, la majorité et l’opposition municipale, la communauté de communes du pays de Château-Gontier et celle de Craon ainsi que la Fédération de l’environnement (FE) du 53. Contre. Les collectivités ont fait des recours contentieux devant le tribunal administratif, tout comme FE 53.

Ouest France.

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Les Soulèvements de la Terre : A l’eau, quoi !

Vendredi, les Soulèvements de la Terre 65 ont mené des actions dans plusieurs magasins de la grande distribution (Leclerc Ormeau et Méridien, Casino) afin d’attirer l’attention sur la question de l’eau. "L’eau en bouteille, est une aberration écologique, fabriquer une bouteille en plastique demande 3 litres d’eau", rappelle Olivier Duclos. Et d’étendre le sujet sur la question plus globale de l’eau, l’irrigation, les méga bassines… "L’eau est nécessaire à la vie, elle doit donc rester un bien commun et accessible à tous gratuitement." Les manifestants ont apposé des autocollants avent de se faire rapidement éconduire…

La Dépêche.

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Méga-boom pour fêter les 1 an des luttes contre les mégabassines.

(…) C'est aujourd'hui la Cour des Comptes qui remet en cause leur viabilité. Le tribunal de Poitiers a fait annuler en septembre 15 nouveaux projets de bassines en estimant qu'elles étaient trop dommageables pour les milieux naturels. Une quinzaine d'autres, dont bon nombre de constructions illégales, ont été désamorcées.

À ce jour, seul un chantier de bassine, transformé en forteresse ultra-sécurisée, a abouti à Mauzé-sur-le-Mignon. Mais trois chantiers sont encore en cours dans les Deux-sèvres, dont celui-de Sainte-Soline. D'autres menacent de démarrer dans divers autres départements si nous ne leur faisons pas barrage à temps.

L'État et les entreprises qui portent les projets de bassines (Coop de l'eau 79,SCAG dans le 86...) refusent d'entendre la contestation populaire. Ils rejettent l'ouverture d'un réel dialogue sur un juste partage de l'eau. Ils continuent de passer en force sans légitimité démocratique : il nous faut donc obtenir le moratoire sur les bassines nous-mêmes. Malgré les pressions politiques et judiciaires, de nouvelles mobilisations pour le partage de l'eau et contre le système des méga-bassines sont donc appelées par de larges coalitions, d'associations, syndicats et ONG.

En Auvergne, une Rando festive et déterminée pour la défense de l'eau aura lieu le 11 mai contre les 2 giga-bassines du géant semencier Limagrain. Dans le Poitou, un village international de l'eau et des manifestations massives auront lieu du 15 au 21 juillet.

Sainte-Soline à la télévision.

« Autopsie d'un carnage ».

Autopsie d'un carnage” est un documentaire puissant, qui dissèque les violences d'État du 25 mars 2023, en donnant la parole à celles et ceux qui l'ont vécu et qui permettra de préparer les prochaines échéances pour un juste partage de l'eau.

(Contre-attaque).

Le documentaire « Sainte-Solineautopsie d'un carnage », coproduit par Off Investigation et Reporterre, est désormais en accès libre. (Reporterre).

Sainte-Solineautopsie d'un carnage” : un doc poignant qui rend la parole aux blessés et aux témoins.  (Télérama).

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À Vannes, les Soulèvements de la terre font pleuvoir des graines sur la préfecture.

Les Soulèvements de la terre organisaient une méga-boum ce lundi 25 mars 2024 devant la préfecture du Morbihan pour « dénoncer les violences policières », un an après les évènements de Sainte-Soline.

Il pleut des graines pour oiseau ce lundi soir devant la préfecture du Morbihan. Douze mois sont passés depuis les affrontements de Sainte-Soline que l’ONU a dénoncé en juin 2023. À cette occasion, le groupe écologiste des Soulèvements de la terre organisait une méga-boum devant la préfecture ce lundi 25 mars 2024 à 18 heures pour « dénoncer les violences policières ». Une quarantaine de personnes était au rendez-vous, selon les organisateurs, dont des représentants du syndicat Solidaires étudiants et des Amis de la Confédérations paysanne. Tous ont symboliquement jeté des graines sur les grilles de l’édifice : « Ils nous ont envoyé des grenades, on va leur renvoyer des graines ».

Le décor est planté.

Le Télégramme

 

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Sainte-Soline, un an après : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse des Soulèvements de la Terre.

(…) Le gros rendez-vous de l'année se trouvera chez nous dans le Poitou entre le 15 et le 21 juillet avec un "village de l'eau". "Un gros week-end de mobilisation précédé d'un campement de plusieurs jours dans lequel il y aura des rencontres internationales autour des mouvements pour l'eau du monde entier, des ateliers de formation, des moments plus festifs et probablement divers convois qui pourront venir d'un peu de partout en France et même plus loin pour rejoindre ce moment" détaille Johanne Rabier de Bassines Non Merci.

Quimperlé. Une soixantaine de personnes au rassemblement des Soulèvements de la terre.

Un an après la manifestation de Sainte-Soline, une soixantaine de protestataires se sont réunis ce lundi 25 mars 2024, à 18 h, sous les fenêtres de la gendarmerie, place Charles-de-Gaulle à Quimperlé (Finistère), rebaptisée place des Résistances pour l’occasion.

(…) À Quimperlé, les organisations ont lu des textes, dansé, chanté, fait du bruit, pour exprimer leur opposition à ces infrastructures « inadaptées au changement climatique et qui bénéficient à une infime minorité d’agriculteurs et d’agricultrices, aux dépens de la majorité des autres paysans et paysannes, du reste de la population et des écosystèmes. »

Elles ont dénoncé « la manière dont elles accaparent l’eau des nappes souterraines » et incriminé « les violences policières ».

Dans le collimateur de Darmanin, le mouvement d'ultragauche "Défense collective" dissous.

Le mouvement rennais d'ultragauche Défense collective (DefCo) a été dissous ce mercredi en Conseil des ministres.

Son démantèlement a été évoqué il y a un an par le ministre de l'Intérieur.

 

"DefCo" a annoncé sur X qu'il allait se battre contre cette décision.

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