Cerveau, amour, désir, plaisir

Publié le par bmasson-blogpolitique

Sylvie THIRION, Maître de conférences

Chercheuse à la Timone à Marseille

Cerveau, amour désir, plaisir

 

 

Il y a 3 stades : le désir appelé amour romantique, l’amour passion et l’attachement qui ne sont pas forcément dans cet ordre.

Il existe une  différence  entre le besoin et le désir. Le désir est  caractéristique et  propre à chaque individu. Le désir c’est ce dont on a besoin pour être confortable dans la vie. C’est ce qui nous différencie des autres mammifères. L’eau, la nourriture, l’abri sont des besoins.

Le mystère humain connaît une  dimension psychologique du désir. Nous avons développé notre cerveau. Nous anticipons, nous imaginons. Les autres mammifères sont incapables de le faire.

Paul MacLean est l’auteur de la théorie des 3 couches dans le cerveau qui travaillent ensemble et qui ont des fonctions spécifiques. Le cortex développe l’intelligence, la créativité, le raisonnement, la planification. Le cerveau reptilien s’occupe de la survie de l'individu et le système limbique est le centre des  émotions. C’est un cerveau instinctif et spontané. Son organisation fait appel à beaucoup de zones. C’est le centre qui s’occupe de la mémorisation et de l’apprentissage.

 

Paul D. MacLean

Il est l'auteur de la théorie dite du cerveau triunique selon laquelle l’évolution  du cerveau  dans le règne animal se retrouve dans la structure du système nerveux central humain avec un étage reptilien, un étage limbique  et enfin le néocortex.

 

L’hypothalamus est  important dans l’amour. Il gère et est le chef d'orchestre de beaucoup de fonctions : il a un lien direct avec tout ce qui est endocrynien. La reproduction, la croissance, la faim, le sommeil et le comportement.

On est venu à stimuler dans le cerveau du rat cette aire réoptique volumineuse et ça a déclenché un  comportement de copulation en dehors des femelles. Quand on détruit cette aire dans l’hypothalamus, il y avait un désintérêt total pour les femelles.

Si on stimule de la même façon le noyau ventro-medium, cela provoque la  lordose. Chez  la femelle c’est le creusement les reins pour permettre la procréation. Cela se transforme en phénomène de cour  avec l’attirance et l’attraction entre les partenaires.

La sexualité fait partie intégrante de notre santé. Elle est en lien direct avec notre épanouissement, notre estime de soi, notre confiance en soi et elle  augmente notre espérance de vie. Elle diminue les effets des pathologies de type cancer du sein, maladies cardio –vasculaires, etc.

L’âge du premier rapport sexuel est de 17 ans, 17 ans et demi. Le   nombre de partenaires moyen dans la vie est de  9, 5 personnes par individu. C’est  plus important en région parisienne.

 

 

Le nombre de rapports sexuels au cours de la vie évolue. La vie sexuelle est moins fréquente chez l'homme, au moment du  départ à la retraite et chez la femme, au moment de la ménopause.

 

 

Sur internet, un quart des Français s’est déjà connecté sur un site de rencontre. 36% des femmes entre 18 et 24 ans sont des grandes utilisatrices de ces sites de rencontre. 10% des hommes et 6% des femmes ont eu des rapports sexuels avec une personne connue sur Internet. Et parmi ces personnes qui se sont rencontrées, 66% ont eu des histoires d’amour. 42% ont connu une cohabitation et 13% d’entre eux se  sont mariés.

 

Le désir est sous un double contrôle.  C'est une balance qui contient deux composantes :  une mentale et une physique et de nombreux facteurs interviennent : psychologique, comportemental,  socio culturel, interpersonnel, biologique.

Il y a un niveau excitateur ou inhibiteur. Ce sont les mêmes facteurs qui vont être impliqués dans l’équilibre ou le déséquilibre du désir sexuel.

 

Les facteurs qui vont conditionner le désir en question.

La chimie du désir sexuel comporte des facteurs biologiques différents et composés. Certains stimulent (dopamine*, noradrélanine, ocytocine) et d'autres inhibent  (opioïde, andocannabinoide et sérotonine).

 

 

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Dopamine

Tag

Athènes

La dopamine.

C’est un neurotransmetteur. La dopamine est la reine et la  gouvernance du circuit de la récompense. C’est le centre du plaisir qui génère l’excitation sexuelle et elle contrôle l’attention et la motivation qui permettent l’association  des stimuli sexuels avec le système nerveux. La dopamine envoie des signaux dans l’ensemble du système nerveux périphérique.

 

La dopamine est l’hormone du plaisir et elle est impliquée dans la maladie de Parkinson (défaut de dopamine qui dégénère dans la maladie et qui donne ces tremblements). Les médicaments donné aux malades de la L-DOPA ont des effets secondaires et ont une forte influence sur l’augmentation du désir sexuel.

Les hormones sexuelles (testostérone chez l’homme et oestrogènes chez la femme) contrôlent le cycle ovarien et déclenchent l’activation de la dopamine.

 

La dopamine s'effondre après l’orgasme. Elle diminue pendant la période réfractaire et il y a une diminution de l'activation du désir. Les neuroleptiques baissent la concentration de la dopamine et diminuent le désir sexuel.

 

La noradrénaline reste dans l’organisme du cerveau. La noradrénaline contrôle l’excitation globale et cérébrale.

 

Les anti-hypertenseurs baissent la noradrénaline un peu trop boostée (clonidine)  mais ils inhibent l’éjaculation et la lubrification vaginale.

 

Les opioïdes sont proches de la morphine et sont présents dans notre organisme. Les beta endorphines sont sécrétés dans le sport pratiqué pendant un certain temps.  Ils développent le syndrome de bien-être global pendant une période agréable. La sécrétion des endorphines joue dans le circuit de la gratification chez l'homme pendant l'orgasme, pendant les phases de copulation chez les femelles des rats.

Virginia Johnson et son époux sont des sexologues (voir masters of sex*) et ont décrypté les phases pendant les relations sexuelles.

 

Virginia E. Johnson, née Mary Virginia Eshelman (11 février 1925 – 24 juillet 2013), est une sexologue américaine.

Ensemble, ils élaborent des instruments similaires au polygraphe visant à mesurer l’excitation sexuelle chez l'humain. Avec ces outils, Masters et Johnson observent et mesurent environ 700 hommes et femmes ayant accepté de participer à des activités sexuelles avec d'autres participants ou de se masturber dans le laboratoire de Masters. Par l'observation de ces sujets, Johnson aide Masters à identifier les quatre phases de la réponse sexuelle. Ces quatre phases sont désormais connues comme le cycle de réponse sexuelle humaine

*Masters of Sex est une série télévisée américaine en 46 épisodes d'environ 55 minutes créée par Michelle Ashford  d'après le roman éponyme  de Thomas Maier , diffusée entre le 29/09/2013  et le 13/11/2016 sur la chaîne Showtime aux États-Unis et sur The Movie Network au Canada.

L’orgasme.

Il va y avoir une excitation et une phase de plateau. Après l’excitation il y aura une éjaculation. Les phases de plateau peuvent être zappées par certaines personnes, d’autres auront une excitation croissante jusqu'à l’aboutissement et la phase orgasmique, d'autres connaîtront plusieurs orgasmes. Il y a 4 types de profil par rapport à ces centaines de femmes qu’ils ont pu analyser.

Au moment de l’orgasme, il y aura une grande bouffée d’ocytocine.

 

Cerveau d'une femme ayant un orgasme

L’irm d'une femme pendant un orgasme a un côté ludique mais un enregistrement ne dit rien en sciences. Elle s'est beaucoup entraînée sans bouger la tête pour s'exciter malgré la technologie qui l'entoure.

L’orgasme connaît des activations majeures qui embrasent tout le cerveau. On est loin de décrypter tout ce qu'il y a derrière tout ça.

Le désir sexuel ou la situation amoureuse se situent  dans des zones proches du striatum, de l’amygdale qui déclenche les émotions primaires,  de l’hippocampe qui enregistre l’événement  et de l’hypothalamus.

L’ocytocine est importante dans le lien amoureux.

3 groupes ont été étudiés: un de célibataires, un autre avec des couples ayant 1 mois, un dernier avec des couples ayant 6 mois.  Mais il y a eu des séparations dans le  dernier groupe. Le taux d’ocytocine augmente  en couple.

 

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Sexe : la fréquence de nos rapports sexuels serait en baisse.

Le magazine "Society" consacre un dossier à la sexualité. On y découvre que pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale la fréquence des rapports sexuels serait en baisse.

L’amour aurait le même effet qu'une drogue.

La dopamine, c’est l’hormone du désir.

C’est elle qui donne l’envie d’agir, de créer, d’aimer, de faire l’amour, de découvrir, d’en savoir plus, d’aller plus loin.

(…) La lulibérine est libérée au début de la relation sexuelle. C’est elle qui pousse à rechercher toujours plus de contact et de caresses. C'est l'hormone des préliminaires, en quelques sortes.

A la fin, c'est l’explosion d’endorphines, au moment de l’orgasme : euphorie ou extase, ces molécules nous font décoller et modifient totalement l’état de conscience ordinaire. Ce sont les hormones du plaisir.

Nina Brochmann et Ellen Støkken Dahl sont deux jeunes médecins norvégiennes et auteures des Joies d’en bas publié chez Actes Sud. Aujourd’hui traduit dans une trentaine de langues et édité à 40 000 exemplaires en France, l'ouvrage s’attèle à la question du sexe féminin et l'aborde dans toute sa complexité et sa beauté.

Quand la Fnac présente un livre jugé homophobe comme un "coup de cœur".

Les malades (du Sida) seraient des personnes ayant un manque cruel de confiance en elles, au point d'avoir une "incapacité à s'aimer et à s'accepter". Et puisque ces personnes "redoutent le regard des autres", "il arrive souvent qu'[elles fassent partie] d'un groupe de la société qui se fait facilement juger", comme les "homosexuels, toxicomanes, prostituées" ou personnes "de race noire".

Liberté, égalité, sexualité

Cinq ans après la loi pour le mariage pour toutes et tous et à quelques jours de la marche des fiertés, deux tendances contrastées traversent la société française. D'un côté, on observe une baisse générale des opinions homophobes. De l'autre, on constate un accroissement en violence des actes et propos homophobes, de la part d'une minorité d'individus qui affichent leur rejet. Avec Christine Bard, historienne du genre, de féminisme et des sexualités, les détricoteuses reviennent sur l'histoire des mouvements LGBTQI en France. Elles interrogent leur politisation, la radicalité dont ils peuvent être porteurs, et la façon dont ils sont travaillés par les questions de genre.

Vous connaissez le proverbe : "Tout seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin". Eh bien je me suis demandé si c’était vrai pour le bonheur ?

(…) Le célibat, ce n’est pas forcément la solitude.

À  condition d’avoir plein d’amis. Et de les voir pour de vrai, pas seulement sur les réseaux sociaux.

Dans un couple, se tenir la main provoque la synchronisation des cerveaux et permet d'apaiser la douleur éventuelle chez l'un des partenaires. Nos interactions sociales vues par les neurosciences

Chaque jour amène son lot de faits divers sur des agressions sexuelles réelles ou imaginées. Chaque jour, des personnalités connues se retrouvent dénoncées sur les réseaux sociaux.

(…)Trop de gens refusent de reconnaître que le désir sexuel est par nature violent et qu’en conséquence on doit le contrôler. D’où le rôle du sentiment amoureux qui enveloppe l’acte sexuel.

“Sur Leurs lèvres”: on a sondé les connaissances des hommes en matière de

sexualité féminine.

Dans le podcast Sur Leurs lèvres, Cheek Magazine est parti à la rencontre de quatre hommes

pour sonder leurs connaissances intimes en matière de sexualité féminine. Clitoris,

cunnilingus, orgasme féminin, ils nous ont (presque) tout dit. Cette semaine, on commence

avec Nathan, ingénieur du son de 25 ans.  

Une définition possible :

« Aimer, c’est prendre position, défendre, partager un projet, un coup de cœur, une passion. C’est aussi explorer le champ de l’intime, du désir, des liens personnels qui fondent nos sociétés. »

Lu sur Le Monde

 

Arles

L’Amour

Paul B. Preciado : «Hier, le lieu de la lutte était l’usine, aujourd’hui c’est le corps».

 

(…) Mais depuis les années 70, les femmes sont libres d’accepter ou non une relation sexuelle et la sexualité masculine a changé aussi.

(…) Je crois que nous sommes en train de vivre un changement de paradigme dans l’organisation du genre et de sexualité semblable à celui que nous avons vécu à d’autres époques avec la sécularisation des savoirs, avec la théorie héliocentrique, ou l’abolition de l’esclavage. Mais évidemment, c’est un processus long qui implique une transformation des institutions, des langages, des représentations, des lois, une révolution totale.

(…) Comment redistribuer le pouvoir dans la sexualité ?

(…) Une transformation du désir implique donc une transformation des identités, des hommes et des femmes, qui sont autant de fictions politiques.

(…) A quoi pourrait ressembler un nouveau désir sexuel ?

Comment apprendre à désirer la liberté sexuelle ? Il faut créer une nouvelle grammaire, entrer dans une politique de l’expérimentation.

"L'amour et le sexe"

Marseille

Signé PÖ

 

 

"Tu m'aimes?

Oui je t'aime."

Marseille

 

 "J'en ai laissé des plumes à t'aimer pendant des plombes."

Marseille

 

"Faites l'amour

pas les magasins."

Tag

Nice

 

Les Sud-Africaines marchent contre le sexisme ordinaire.

«Nos corps ne sont pas votre scène de crime» : les Sud-africaines ont marché ce mercredi à Pretoria pour dire non au sexisme ordinaire.

Tag

Avignon

"Game over

Game lover."

Fin de jeu

Jeu d'amoureux

 

 

"Love"

Amour

Tag

Avignon

 

 

Tag 

Marseille 

Un coeur d'amour

 

NDLR : les orgasmes féminins à l’honneur :

Pourquoi les femmes ont-elles moins facilement des orgasmes que les hommes ?

(…) Bien sûr, en priorisant le court terme (monsieur est content) sur le long terme (monsieur ignore que madame compte les moulures au plafond), les femmes entretiennent l’idée que la pénétration serait le grand égalisateur de la sexualité hétérosexuelle. Ce dernier point éclaircit le mystère de la simulation.

(…) Entre les grossesses non désirées, les abus potentiels, les menstruations, les risques d’infections, les douleurs, crampes, sensations de gêne, et autres complexes physiques entretenus par la machine médiatique, la sexualité féminine est sous pression.

(…) L’oubli du plaisir féminin.

(…) Et puis franchement, bien sûr que manquer de plaisir est grave. Surtout dans un couple hétérosexuel, quand on voit l’autre prendre seul ce qu’on avait juré de partager, avec des déstabilisations pérennes à la clef.

Tag

Villeneuve-lez-Avignon

"Aimer c'est bien

Savoir aimer c'est tout."

 

Pesca 

L'homme écoute son coeur 

Graph 

Arles in situ

 

L'amour existe

Arles

Béni

 

Souriez! Le travail émotionnel des femmes | Les Brutes.

Le travail émotionnel fait partie des attentes sexistes avec lesquels les femmes doivent composer à l’école, sur le marché du travail ou dans leurs relations amoureuses. En quoi ça consiste? Notamment à demander tout le temps aux femmes de sourire…

Le Planning Familial :

Une éducation à la sexualité fondée sur le consentement et le plaisir est plus que jamais essentielle pour prévenir les violences sexistes et sexuelles.

« révolutions sexuelles », un docu pour comprendre que le sexe est (aussi) politique.

Disponible en replay sur Arte jusqu'au 2 novembre, ce documentaire de Sylvain Desmille retrace les révolutions sexuelles du XXème siècle et annonce toutes celles qui restent encore à venir.

« Mon mari m'a demandé ce qui se passait. Je lui ai dit que je pensais avoir joui. Il m'a répondu qu'il ne savait pas qu’une femme pouvait jouir. » L'anecdote peut sembler plus proche du vaudeville que de la réalité.

 

(…) Témoignage à destination des générations futures, Révolutions sexuelles célèbre les combats difficiles mais joyeux auxquels se sont livrés nos aînés pour que nous puissions nous aimer librement.

Dora Moutot, la « féministe » survoltée du clito.

"Alors t'as joui ?", le dernier cri de guerre des femmes en colère.

Dans la même veine que « Metoo » et « Balance ton porc », l’instagrameuse Dora Moutot présente « Alors t’as joui ? », instrument de libération de la parole de l’orgasme (féminin).

 

(…) « Les gars, les femmes ne sont pas des platines ! », tout en mimant un « doigté » peu susceptible de provoquer le plaisir recherché par le beau sexe.

(…) Le principal reproche est adressé au mâle pas fichu de donner le plaisir que la femme exige séance tenante.

(…) Ensuite, les femmes qui simulent l’orgasme doivent désormais être passibles des tribunaux. En comparution immédiate, si possible. Le mec croit que la nana a joui quand ce n’est pas le cas, et un cercle vicieux s’installe

Tag

Arles

"In Love

Amoureux-se"

 

Je t’aime un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout.

 

 

Sexes de femme et d’homme

Cire

21e siècle

2 sexes

Les organes sexuels de la femme et de l’homme sont en fait très semblables. Ils se développent chez l’embryon à partir des mêmes tissus qui évoluent ensuite différemment selon le sexe.

Chaque organe a son homologue :

ovaire/testicules,

utérus/prostate,

capuchon du clitoris/prépuce,

gland du clitoris/gland de la verge,

lèvres/scrotum.

Le pénis ne contient pas d’os et ses fonctions sont indépendantes de sa taille. Le clitoris, quant à lui, est le seul organe entièrement dédié au plaisir.

Musée de l’Homme

Paris

 

Recouvrement d'une photo existante ou montage? Dans ce cas, la bataille des slogans fait rage à Arles.

La phrase "L'amour existe" avait été peinte sur une photo de la femme au poing levé (voir plus haut). La voici sur la photo d'un soldat américain.

Béni

"L'amour existe"

Arles

 

Béni

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Le cœur a un pansement (l'amour blessé, mais réparé)

Arles

 

Nihoub

Salon-de-Provence

"Quel amour!"

 

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"Amour brisé"

Arles

Les femmes sont souvent en danger quand elles "brisent" le cœur d'un homme, soit en ne répondant pas à ses avances, soit en le quittant. Il confond cœur et orgueil.

Les jeunes des collèges ont émis un slogan: "l'homme n'est pas un animal. Il peut dominer ses instincts."

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Danièle Flaumenbaum

Elle explique que les hommes, depuis le XIXe siècle, ne s’autorisent pas au plaisir sexuel dans leur foyer, dans leur couple. Pour eux, la sexualité servait à la reproduction. C’est pourquoi ils sortaient de chez eux pour aller chercher le plaisir qui était devenu inutile, sans importance dans le mariage. Les couples se séparent car un des deux conjoints « n’est pas à la fête », tout en continuant de s’aimer….C’est ce qui est dramatique.

Elle pense que les choses commencent à bouger et à changer, avec la libération de la parole. Par contre elle  trouve les hommes plus tolérants que les femmes car ils ont eu une mère et ils savent.

Sexe et consentement : des premiers rapports pas toujours voulus.

Plus d'une femme sur dix a déclaré avoir cédé aux attentes-(de son partenaire lors du premier rapport sexuel, et près de 2% disent y avoir été forcées, selon l'agence sanitaire Santé publique France.

(…) D'après la grande enquête "Baromètre santé 2016 : genre et sexualité, d'une décennie à l'autre", l'âge médian d'entrée dans la sexualité s'est stabilisée en France ces dix dernières années. L'âge du premier rapport sexuel est de 17,6 ans pour les filles et de 17,0 pour les garçons, sans différence notable selon selon le milieu social.

NDRL : je ne fais pas de la publicité pour Netflix, mais apparemment, les codes changent dans les histoires d’amour destinées aux Hindous :
LUST STORIES Official Trailer (2018) | Radhika Apte | Netflix

 

La première histoire est celle d’une enseignante ayant une aventure avec un de ses élèves, la deuxième est le récit d’une femme de ménage tombant amoureuse de son employeur, la troisième met en scène une mère au foyer entretenant une liaison avec le meilleur ami de son mari, et la quatrième une jeune mariée qui découvre les plaisirs que peut procurer un vibromasseur. (Source «Le Monde »)

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 « Ils ne supportent pas qu’elles soient libres et indépendantes. Ils ne tuent jamais par amour. Ils ne tuent pas parce qu’ils aiment trop. Ils tuent pour posséder, et posséder ce n’est pas et ce ne sera jamais aimer. »
Source Libération
Un sketch de la BBC qui inverse les rôles.

« Alors, heureuse ? » 

 (…) En tous cas, avec un taux de 30 % d’insatisfaction, les Italiennes, les Françaises et les Espagnoles sont clairement les moins bien loties.
 (…) Oui, les Néerlandaises sont seulement 25% à rêver d’une vie sexuelle plus épanouissante. Pour les ¾, donc, tout va bien 
« Il a tenté de me coudre le vagin, raconte avec douleur la victime. Il me disait : «Si tu ne veux plus coucher avec moi, tu ne coucheras avec personne». »
François Maerten a été condamné à trois ans ferme pour violences conjugales et agression sexuelle.

 

Giuseppe Penone

Anatomia II 

1993

Nîmes - Carré d'art

Giuseppe Penone

Anatomia II 

1993

Nîmes - Carré d'art

La série "Sex education", ou comment parler du sexe cru et des problèmes rencontrés par les ados, cartonne sur Netflix.
Le clitoris, seul organe humain dédié entièrement au plaisir, est absent des manuels scolaires. Une tribune signée par de nombreuses personnalités tente d'alerter sur "l'analphabétisme sexuel" à l'école.
(…) "Faire tomber un des bastions du patriarcat : celui de la non-reconnaissance du clitoris comme un organe du plaisir féminin, au même titre que le pénis est un organe du plaisir masculin."
(…) Aujourd'hui, il n'existe qu'un seul manuel de sciences de la vie et de la Terre (SVT) représentant cet organe féminin, celui des éditions Magnard.
Littérature jeunesse : ce qui a changé après #Metoo, interview avec Isabelle Stoufflet, éditrice.
Sauf peut-être dans le domaine documentaire. Avec la parution de certains ouvrages comme "Femmes", dans la collection Bam, une galerie de portraits de femmes combattantes, féministes.
Ou bien encore un livre s'adressant aux pré-ados, "Mon corps qui change", de Marawa Ibrahim Illustré par Sinem Erkas, qui aborde toutes les questions liées au corps de la jeune fille qui se transforme, les règles, l'épilation. Il aborde ces questions avec un joli graphisme mais sans tabou, de manière crue et décomplexée, beaucoup plus libérée que cela ne l'aurait été avant. Ce livre parle du sexe de la femme sans rien éluder : petites lèvres, grandes lèvres, clitoris...

Sylvie Thirion

Le cerveau amoureux

Marseille

Mars 2019

 

Sylvie Thirion est maîtresse de conférence à la faculté de médecine à la Timone (Marseille).

 

Au début de ses recherches, elle a travaillé sur la neuro-endocrinologie et le lien entre les hormones et le cerveau. Puis, elle travaille sur les cognitions sociales (dysfonctionnements, autisme, schizophrénie, amour).

Elle participe à la diffusion et a la vulgarisation des sciences biomédicales.

 

C’est sous forme d’une rencontre de questions-réponses que l’échange a eu lieu cette année.

 

Il y a un antagonisme entre le cœur et le cerveau dans la notion d’amour. « Le cœur a ses raisons que la raison ignore. »

Le cerveau est impliqué dans ce sentiment. Chaque être humain pense que ce qu’il ressent est unique. L’hypothalamus est le lieu où le désir naît. Le système limbique est au cœur du circuit des émotions.

Hélène Fisher a travaillé sur le désir sexuel, l’amour romantique (= la passion qui dure trois ans, le temps que la progéniture puisse se débrouiller seule) et l’attachement qui permet la constitution du couple et peut prendre la suite de la passion (avec la dissociation).

 

« Avec mes collègues Art Aron, Lucy Brown et d'autres, nous avons placé 37 personnes follement amoureuses dans un scanner cérébral à IRM. 17 étaient heureux en amour, 15 venaient de se faire larguer, et nous commençons actuellement notre troisième expérimentation : étudier des sujets qui disent être toujours amoureux après 10 à 25 ans de mariage. Voilà, en résumé, notre recherche. »

 

La rencontre.

C’est le flash avec la personne qui va éveiller le sentiment amoureux. La vue (un sens le plus important), la parole, le tactile sont utilisés.

 

Dans le cerveau profond, le cortex, chez l’humain, est le plus développé.

L’hippocampe, en forme de petit cheval de mer, est le lieu de l’apprentissage et de la mémorisation. C’est la mise en revue de ce que l’on a connu dans l’enfance, avec la mise en jeu de la dopamine.

 

Le cœur bat, le papillon s’agite dans le ventre.

C’est un autre système parasympathique qui entre en jeu avec l’adrénaline.

L’attention vers l’autre est accrue. La molécule du stress (le cortisol) a un impact sur notre vigilance.

L’humain est dépourvu de phéromones. Mais on constate des différences dans le cerveau quand une personne sent des sécrétions de selles de la personne aimée. Il n’y a pas d’explication, mais seulement des observations.

 

 

La rencontre suscite l’attrait. Quand elle est vraie, la vie change et on prend en compte la personne. Il y a un lien entre les entrées sensorielles et l’encodage précédent de choses qui nous rappellent inconsciemment un visage, des vêtements, une façon de se comporter.

 

Peut-on tomber amoureux d’une seule personne ou de plusieurs ?

C’est un équilibre à trouver entre la culture et la raison. On peut être amoureux de plusieurs personnes. La société et l’éducation jouent un grand rôle. Le cortex pré frontal est débranché dans l’amour passion et ne permet pas les « mais… ». Il n’est pas débranché tout le temps. La monogamie est un sentiment protecteur et facilitateur de couple formé pour s’occuper des enfants. L’humain n’est pas une espèce monogame.

 

 

Les animaux ont-ils un cerveau amoureux ?

Oui, ils ressentent aussi l’attractivité, le plaisir (avec le système de la récompense). La reproduction de comportements vitaux (sommeil, nourriture, prise de boisson, rapports sexuels) permet la perpétuation de l’espèce.

Il est plus facile et plus juste d’obtenir des statistiques dans une population animale car on a le nombre et l’antériorité.

 

En étudiant le système nerveux endocrinien, on s’aperçoit que le cerveau synthétise lui-même les hormones.

Les réseaux neuronaux interviennent dans l’alimentation, la pratique du sport et des loisirs qui permettent le lien social.

 

L’ocytocine est l’hormone de l’amour.

Elle est libérée au moment de l’orgasme, quand deux personnes se câlinent. Elle renforce l’attachement.

Chez la mère, à la base, elle aide à l’accouchement et à la mise en place de la lactation.

Elle est importante dans la formation du couple et dans la monogamie (dans le règne animal, par exemple, les pigeons. La monogamie mobilise des ressources pour prendre soin de la progéniture dans la sérénité). Elle agit dans les comportements sociaux : empathie, confiance, diminution de la peur.

En vieillissant, l’ocytocine diminue-t-elle ?

Nos fonctions cognitives diminuent, mais il n’y a pas de différence de sécrétion de cette molécule avec l’âge. Il n’existe pas de différence de taux d’ocytocine entre les homes et les femmes.

 

La dopamine.

Elle est importante pour la motivation. Elle augmente crucialement quand on est amoureux et à la vue de l’être aimé. Elle augmente aussi pendant l’orgasme. Elle a un rôle dans l’attachement.

 

Les hormones artificielles.

Dans la prise de drogues, le cerveau est enflammé. Le circuit de la récompense devient le circuit de la dépendance. Le niveau de testostérone augmente le désir du cerveau chez des personnes qui ont un taux faible. C’est pareil pour le Viagra. Il existe un spray nasal pour l’ocytocine qui atteint facilement le cerveau.

On utilise la castration chimique chez les criminels, principalement aux USA et au Canada.

 

L’homosexualité.

Elle est très courante dans les espèces animales en général. L’attachement vers le même sexe est en corrélation avec un taux de testostérone plus bas et un stralium plus élevé.

L’homosexualité est-elle due à un dysfonctionnement de la sécrétion d’hormones ?

Non, le processus se répète avec les stimulations visuelles, les câlins, les paroles qui alimentent le circuit des récompenses.

Jusqu’aux années 1950, l’homosexualité était considérée comme une maladie, une dérive. Mais la biologie ne pointe aucun dérèglement pathologique. Oui, le niveau est différent pour les oestradiols et la testostérone. Le vécu, le sociétal agissent pour le particulier de la personne. Il y a plus de vingt ans, on a constaté des différences dans l’hypothalamus et la taille des neurones. Mais, cela n’a pas été confirmé. Ce que l’on voit en sciences, est-ce la cause ou la conséquence du comportement ?

 

L’imagerie cérébrale.

Grâce à l’imagerie cérébrale (IMRF), on suit en direct un comportement. Puis, on utilise des calculs statistiques. Cette méthode est coûteuse en analyse.

 

Le désir sexuel.

Il est sous le contrôle de l’hypothalamus.

Les hormones (oestradiol chez les femmes, testostérone chez l’homme) sont impliquées dans le désir sexuel et vont activer la libération de la dopamine.

L’humain enregistre ce qui a été plaisant dans l’hippocampe, comme par exemple les comportements qui engendrent du plaisir et qui sont à reproduire.

 

 

La jalousie.

C’est compliqué. « C’est elle, c’est lui. Il-elle n’est que pour moi. Il-elle m‘appartient. »

C’est une dérégulation. L’amour peut faire tomber le circuit de la récompense en dépendance.

« Je ne partage pas car c’est vital pour moi. » Cela dépend du niveau de caractère, d’analyse de la situation sécure liée aux relations passées. Il n’y a pas d’intervention d’hormones spécifiques.

 

La rupture.

Elle provoque de la tristesse et de la douleur. Elle fait intervenir dans le cerveau des zones en lien avec la douleur physique. Le placebo diminue à lui seul la détresse des personnes.

 

 

L’inceste, les relations amoureuses non consenties.

Il y a une déconnexion du cerveau et l’absence de souvenirs qui efface l’incident traumatique. L’hippocampe est débranché et provoque du stress post traumatique.

Dans le cadre du syndrome de Stockholm, le bourreau a une figure familière et fait subir à sa victime violée une contrainte au long court.

 

L’amitié.

C’est une petite partie de l‘amour. Il n’y a pas d’exclusivité ni de relations physiques. C’est plutôt une intimité entre deux personnes. L’ocytocine est impliquée dans le lien et le sentiment de confiance. Il n’y a pas la focalisation de l’attention sur l’autre personne, ni de motivation à aller vers l’autre.

La corticolibérine est une hormone produite par l’hypothalamus et permet la focalisation de l’attention. Elle libère le cortisol qui produit le stress, la vigilance et l’attention. C’est elle qui permet de se réveiller après le sommeil. Elle intervient en cas de danger.

 

 

Les études scientifiques pointues.

La kisspeptine intervient dans le désir féminin.

 

Dépoussiérée, la broderie devient art féministe.
(…) Son motif fétiche, des ovaires, est décliné en plusieurs versions reflétant l’humeur du moment: en forme de cactus, surmonté d’un arc-en-ciel ou exhibant des doigts d’honneur. « Choisissez votre vulve », lance dans un sourire l’artiste aux apprenties brodeuses. « On commencera par broder le clitoris avant de faire les poils pubiens ».

A propos de l’orgasme féminin :

Page 9 ((Sur les femmes) :

« Notre organe est plus indulgent. Plusieurs femmes mourront sans avoir éprouvé l’extrême de la volupté. Cette sensation, que je regarderai volontiers comme une épilepsie passagère, est rare pour elles, et ne manque jamais d’arriver quand nous l’appelons. »

Denis Diderot

Histoire de madame de la Pommeraye

Folio classique 2018

Edition dérivée de Jacques le fataliste et son maître. (entre 1765 et 1784)

Page 87 :

L’hôtesse : Pourquoi cesser de l’aimer sans rime ni raison ? »

Denis Diderot

Histoire de madame de la Pommeraye

Folio classique 2018

Edition dérivée de Jacques le fataliste et son maître. (entre 1765 et 1784)

 

Xochiquetzal, « plume fleurie »

Culture aztèque

Mexique, bassin de Mexico

1325 – 1521

Jeune déesse de la beauté et de l’amour, Xochiquetzal est aussi patronne des tisserands et des artistes.

Musée du Quai Branly

Paris

 

Jean-Claude Romand

La phrase "Il a aimé ses enfants" a suscité des réactions:

 

 

On espère vivement qu'il n'aimera plus personne!!!!

Je n'aurais pas dit mieux.

 

 

On ne tue pas par amour, mais par possession. Il obtient sa libération parce que son acte était un acte "d'amour"

 

NDLR: il a tué ses parents, son épouse et ses enfants. 

 

L'affaire Romand est une affaire criminelle française. Elle implique Jean-Claude Romand, qui a menti à ses proches pendant dix-huit ans sur ses activités en se prétendant médecin et chercheur

 

FEMALE PLEASURE
Bande Annonce (2019)
 Documentaire

Cinq héroïnes, cinq pays, même combat : s’affranchir des préjugés, combattre les violences faites aux femmes, conquérir le droit à disposer de son propre corps. Brisons le silence, soyons invincibles, revendiquons #Female Pleasure !

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NDLR : la conclusion sur Balance ton Porc est hâtive, mais l’étude démontre qu’il y a mille autres raisons…
Baisse de l’activité sexuelle chez les jeunes adultes américains (Génération y) attribuée au mouvement # Balance ton porc.
(…) 23 pour cent des Américains âgés de 18 à 29 ans ont dit qu’ils n’avaient pas de rapports sexuels au cours des 12 mois précédents.
(…) Le Quotidien « the economist »  a rapporté dans une vidéo publiée sur Twitter que #MeToo  ou # Balance ton porc a  « responsabilisé les femmes tout en approfondissant les craintes masculines  sur des allégations de harcèlement. Sexuel  « 

 

Osez le Féminisme

"Osez le clito : ceci n'est pas une pieuvre."

 

Le sexe et l'égalité dans le plaisir.

Liberté, égalité, sexualité!

Osez le féminisme

Couchons ensemble!

Les femmes en font deux fois plus que les hommes.

P 53 :

Les femmes et le plaisir :

"Sexe charmant, vous serez libre ; vous jouirez comme les hommes de tous les plaisirs dont la nature vous fait un devoir ; »

 

Français encore un effort si vous voulez être républicains.

Marquis de Sade

Editions Mille et une nuits

2014

Première édition en 1795

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Jean-Baptiste Botul

La vie sexuelle d’Emmanuel Kant

Editions Mille et une nuits – 2 000

Première parution : après 1946.

 

Botul a connu une brève liaison avec la princesse Marie Bonaparte en 1920 et  a probablement rencontré Stephan Zweig en 1934.

 

p 73 :

Définition de la chasteté.

Pour Botul, la chasteté « n’est pas négation du plaisir mais de la génération. »

Le plaisir personnel ne donne pas naissance à la nouvelle génération.

Les philosophes se reproduisent sans les mères, sans utérus, seulement avec leur esprit. Kant pouvait ainsi rester célibataire.

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Jacques Réattu

Arles, 1760 – 1833

L'amour et Psychée

Arles, 1824

Huile sur toile

Musée Réattu

Chimamanda Ngozi Adichie

Nous sommes tous des féministes

Editions Folio - 2009

"Notre société conditionne une femme à vivre comme un échec d'être célibataire." (p 35)

 

Les femmes et le célibat 

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Sexe, jouissance et consentement : la deuxième révolution sexuelle est arrivée.

La deuxième révolution sexuelle est arrivée. Libérées de la perspective de la reproduction, libérées du mariage, les femmes ne l'étaient pas complètement des hommes, ni de la morale. La sexualité est restée, en partie, le lieu de la domination masculine.

(…) D'un côté, il y a les femmes qui attendent, reçoivent, subissent et se soumettent, de l'autre, les hommes qui choisissent, prennent, pénètrent et dominent.
(…) On ne jouit pas pareil, et ce n'est peut-être pas un destin anatomique. Cette "révolution égalitaire" semble passer par le clitoris, qui vit une nouvelle revanche sur des années de dogme freudien, selon lequel les orgasmes clitoridiens étaient réservés aux petites filles – l'orgasme était vaginal ou n'était pas.

(…) On avait oublié trop longtemps le versant violent, traumatisant de la sexualité. Maintenant, il faut accompagner le discours sur le consentement en parlant de l'aspect joyeux de la sexualité.

 

Jean Dubuffet

Gymnosophie

Huile sur toile

Juin 1950

Mucem

Marseille

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Femme et clitoris 

Paris 

11 19 

L'orgasme vaginal n'existe pas!

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Annie Ernaux, écrivaine, pense que nous vivons dans une société d'injonction à faire l'amour.

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Alain Lhote est avocat à Marseille

La  prostitution étudiante 

"Entretenir des rapports sexuels dénués de sentiments peut engendrer de la schizophrénie."

 

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Publié dans La nature

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