Alexandre Jardin - Bille en tête

Publié le par bmasson-blogpolitique

Alexandre Jardin

Bille en tête

Editions Gallimard.

1986.

 

On enseigne l’amour du prochain à coups de trique dans les écoles catholiques (p 10).

La formule est de choc !

Entendait-on des grillons à Evreux en 1986 (p 15) ? La poésie peut se concrétiser maintenant avec le réchauffement climatique, malheureusement.

Il a eu de la chance. Il n’a eu qu’un bouton d’acné sur le menton (p 37).

Pour lui, un Egyptien actuel ne peut se montrer que de profil. On ne doit pas voir sa face (p 39).

Il intériorise et vit beaucoup du « dedans » : il vibre du dedans, il étouffe du dedans, il rougit du dedans (p 52).

C’est bien un homme avec ses fantasmes. Il veut nous faire croire qu’il a fait jouir une femme lors du premier rapport sexuel qu’ils ont eu quand il avait seize ans (p 63). Quel performeur amoureux !

Quel est le sens de cette phrase ? « Nos caresses lentes retenaient les instants par la queue » (p 106).

Elle n’a pas peur d’être accusée de détournement de mineur quand elle embrasse Alexandre à pleine bouche devant un professeur du lycée (p 75). A. Jardin envisage cette idée, bien plus tard, en pensant que son père serait capable de l’accuser de détournement de mineur en justice (p 167).

Publié dans mes poésies

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article