Macron et la dictature- Il ne fait rien contre les féminicides! Kurdes

Publié le par bmasson-blogpolitique

"T'es morte sous les coups de ton conjoint?

Pas grave!

La France n'est pas une dictature!"

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Attac 

29 01 2020

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Prenons le féminicide au sérieux une fois pour toutes.
Au Canada, il y a trois féminicides par semaine. Un seul cas serait de trop et cette statistique est particulièrement troublante. Au Québec, nous aspirons à l’égalité entre les femmes et les hommes. Or, le récent meurtre de Marylène Lévesque à Sainte-Foy nous rappelle à quel point notre société a du chemin à faire. 
(…) Marylène Lévesque a aussi été tuée pour la simple raison qu’elle était une femme. Dans sa folie meurtrière, le récidiviste en fait même un désir sexuel. C’est répugnant. C’est choquant. Comment une personne aussi ignoble a pu être libérée, laissant toutes les femmes qu’il côtoyait à risque de subir le même sort que sa première victime, Chantale Deschênes, en 2004? 

(…) Exigeons du sérieux, exigeons des actions concrètes et de la rigueur dans toutes les sphères reliées aux violences sexuelles et conjugales, tant pour les travailleurs sociaux que pour les autorités policières, les juges, les commissaires responsables des libérations conditionnelles, etc.  

Il est primordial d’accompagner les victimes des crimes sexuels et conjugaux.

Les féminicides en hausse malgré le Grenelle des violences conjugales : conférence à Sisteron.
(…) Le docteur en psychiatrie Jean-Bruno Meric abordait dans la salle René Cassin à Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence) une conférence sur le thème des violences conjugales avec une année 2019 au record dramatique avec 149 femmes tuées par leur conjoint, soit 29 de plus qu’en 2018. Où en est le Grenelle des violences conjugales ?

 

(…) Les stéréotypes liés au sexisme dans les pays où les lois ont fini par régenter les comportements sans pour autant empêcher les violences conjugales sont dus à l’éducation souvent culturelle, sexisme que certaines femmes s’approprient afin de prendre le pouvoir sur les autres femmes.

Les violences familiales sont souvent répétées dans les générations descendantes. Pour que cela cesse, il est urgent d’appliquer les lois et de prendre en charge les auteurs des violences. Et d’apprendre aux victimes à ne plus être une victime.

Mexique : Juarez, "la ville qui tue les femmes".
L’artiste féministe, Isabel Cabanillas, a été assassinée ce samedi 18 janvier à Juarez au Mexique. Elle rentrait chez elle à vélo quand elle a reçu plusieurs balles dans la tête. Elle est la dernière victime d’un long décombre macabre qui s’égrène mois par mois. En décembre dernier, quatre serveuses avaient été assassinées dans un bar. 

(..) "Epidémie de féminicides"

Tout le pays est touché par cette problématique, le quotidien espagnol La Vanguardia parlait en 2019 d’une "épidémie de féminicides" au Mexique. Selon le journal, 470 Mexicaines ont été tuées au cours des six premiers mois de 2019. Des chiffres en hausse depuis plusieurs années. 

(..) L’ONU explique que les féminicides sont majoritairement commis par des hommes. S’il s’agit souvent d’un compagnon ou ex-compagnon, ce sont aussi des meurtres liés à la traite d’êtres humains ou aux gangs. 

Dans le monde entier, ce ne sont donc pas les villes qui tuent les femmes. Ce sont surtout les hommes qui y habitent. 

Le Mexique sous le choc après un féminicide particulièrement brutal.

(..) L'homme, identifié par les autorités comme Erick Francisco N., a poignardé la jeune femme, puis l'a dépecée et a arraché de son corps plusieurs organes qu'il a ensuite jetés dans les toilettes de l'appartement.

Ce meurtre sauvage a suscité l'indignation au Mexique, où le nombre des féminicides est en constante augmentation.

Et la diffusion par plusieurs quotidiens de la capitale de photos du corps mutilé de la jeune femme, probablement remises par des fonctionnaires des services de sécurité ou de la justice, a soulevé une vague de protestations.

Saint-Valentin : des Femen s'enchaînent sur un pont à Paris pour dénoncer les féminicides.
(..) "On ne tue jamais par amour", "pour le meilleur, pas pour le pire", "je ne t'aime pas à en mourir", pouvait-on lire sur les bustes dénudés des militantes qui ont allumé des fumigènes rouges. 
(…) "On reprend les symboles de la Saint-Valentin pour dénoncer cet amour patriarcal et toxique" pour les femmes, a déclaré Sophie Antoine. "On les viole par amour, on les excise par amour et aujourd'hui on se soulève contre cet amour délétère et destructeur", a-t-elle ajouté.  

Lire aussi:

 

#LeFeminicideDansLaLoi : Influence4You remporte un prix pour son engagement.
Influence4You remporte le prix d’or du magazine Stratégies et le Grand Prix Stratégie de la communication d’engagement pour sa campagne contre les féminicides #LeFeminicideDansLaLoi. Cette dernière a été réalisée pour l’ONU Femmes France en collaboration avec GloryParis et S2R Starbrand.
La sœur d’une victime de féminicide assigne l’État en justice pour "faute lourde".

Le 4 août 2014, Isabelle Thomas était assassinée avec ses parents par son ex-conjoint, dans les rues de Grande-Synthe, près de Dunkerque, devant de nombreux témoins. Aujourd’hui, Cathy Thomas, la sœur et la fille des victimes, réclame la condamnation de l’État pour « faute lourde ».

C’est une procédure rarissime qui a été enclenchée ce lundi 10 février au tribunal de Paris. Cathy Thomas a en effet assigné l’État devant le tribunal judiciaire, estimant que des « dysfonctionnements » de la chaîne pénale avaient conduit à l’assassinat de sa sœur et de ses parents le 4 août 2014.

Retour sur le terme "féminicide" après une tentative de meurtre.

(…) Pourtant il n’est pas exactement né d’hier : on retrouve sa trace au 19ème siècle, dans un premier temps en tant qu’adjectif, notamment dans des articles de presse (un corset, une loi ‘féminicides’). Un siècle plus tard, il est tristement popularisé dans des pays d’Amérique Latine à partir des années 60, période où la répression violente des différentes dictatures mises en place incluait des assassinats de femmes en masse. En conséquence, aujourd’hui, le féminicide est mentionné dans le code pénal de la Bolivie, de l'Argentine, du Chili, du Costa Rica, de la Colombie, du Salvador, du Guatemala, du Mexique et du Pérou. 

(…) « Ce sont des violences qui permettent à un système inégalitaire de se maintenir. »

(…) " En reconnaissant ce terme, on peut mettre en place des moyens de prévention pour faire en sorte que ça n’arrive pas. "

 

 

Pour la Saint Valentin, les Femen sont sur le pont des Arts.

 

On ne tue pas par amour.

Je t'aime à en mourir (peut-être faut_il y réfléchir à deux fois avant de le dire ou de le faire...)

Pour le meilleur et pas pour le pire.

 

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Le Mexique est sous le choc après un féminicide brutal à Mexico et la diffusion par des médias d’images du corps de la victime.
Féminicides au Mexique : le président Lopez Obrador sur le grill.
Après le retentissement médiatiques des meurtres d'Ingrid Escamilla, 25 ans, et de Fatima, 7 ans, les associations féministes mexicaines mettent sous pression le président de gauche, Andrés Manuel Lopez Obrador. Elles lui reprochent son inaction en matière de violences faites aux femmes.
(…) "Nous nous attaquons aux causes et nous pensons qu'il faut une société plus juste, plus égalitaire, fraternelle, avec des valeurs, où l'individualisme n'est pas ce qui prévaut mais l'amour du prochain, la présence d'amour, l'absence de haine, qui permettent de faire face à tous les défis.", a-t-il déclaré, sans annoncer de mesures concrètes.

(…) Cependant, les mesures concrètes manquent. Interrogé par les journalistes, le président s'est déclaré favorable à la création d'un parquet spécialisé dans les féminicides.

(…) Le Mexique a enregistré 1 006 victimes de féminicides en 2019, selon les chiffres officiels. Un nombre qui pourrait  être en-deça de la réalité, la constitution devant la loi de ce délit spécifique reste lacunaire, preuve encore une fois, de la faiblesse des institutions mexicaines sur le sujet.

Indignation au Mexique : arrestation des meurtriers présumés d'une fillette torturée et assassinée.

Le couple incriminé risque entre 80 et 140 ans de prison s'il est reconnu coupable de ce meurtre.

Le drame a provoqué des manifestations devant l'école de l'enfant ainsi qu'à ses funérailles et sur les réseaux sociaux.

Etienne Théaulon

Aigues-Mortes, 1735 – Paris, 1780

Le retour au village ou La mère sévère

Huile sur toile

1777

 

Une jeune paysanne s’étant couverte des apparats de la bourgeoisie voit punir sa vanité par sa mère qui la contraint à ôter ses chaussures pour mettre des sabots en présence de son soupirant et de sa famille à qui son attitude sera montrée comme un exemple à ne pas suivre.

 

Abbeville

Musée Boucher de Perthes

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Réfugiés • Féminicide, et des enfants devant le mur bureaucratique.
(…) Les femmes dans la rue

Les femmes réfugiées kurdes ont fait une manifestation dimanche dernier à Athènes. Elle revendiquent que l’auteur de ce féminicide soit condamné lourdement, et que les blocages administratifs qui empêchent ces enfants de bénéficier d’un regroupement familial soient levés.

(…) Garder ce sujet dans l’actualité

Berçem Mordeniz, une des membres du Centre culturel kurde d’Athènes, qui apporte une aide juridique aux proches d’Evin Ali, précise que les femmes sont très en colère devant ce qui se passe.

(..) Suppression des blocages

Berçem Mordeniz, pédagogue de formation, parle également des enfants d’Evin. Elle souligne qu’elle connait de très près l’état des orphelinats en Grèce, et que les conditions ne sont pas adaptées à la santé des enfants. Elle rappelle que les enfants sous “protection” vivent sur des civières dans un couloir…

http://www.kedistan.net/2020/02/27/refugies-feminicide-enfants-mur-bureaucratique/

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Féminicides : après les collages, Marguerite Stern appelle à écrire sur les murs.

ACTION - Une lutte épuisante mais qui ne peut prendre fin alors que l'année 2020 compte déjà son 15e féminicide.

"Les collages sont arrachés et détournés de plus en plus fréquemment. Parce que la vérité dérange".
(…) Marguerite Stern décide de "franchir un cap supplémentaire dans l'illégalité" : elle va peindre ces phrases qui dérangent, directement sur les murs. Elle "appelle à faire pareil" car "le combat n'est pas terminé".

https://www.grazia.fr/news-et-societe/societe/feminicides-apres-les-collages-marguerite-stern-appelle-a-ecrire-sur-les-murs-951985

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NDLR : on assiste en France à une campagne cotre l’utilisation du mot « féminicide ». Heureusement qu’il y a les Québécoises pour le défendre, outre Atlantique !
Il faut nommer le «féminicide» au Québec.

(…) En réalité et en société, l’égalité effective est loin d’être atteinte. Les statistiques ne manquent pas sur ce sujet ; les femmes sont encore parmi les groupes démographiques les plus susceptibles de subir une forme ou une autre de violence, qu’elle soit sexuelle, conjugale, physique ou mentale. Ces statistiques s’aggravent chez les femmes autochtones, racisées ou faisant partie de la communauté LGBTQ +.

 

(…) Tuées parce qu’elles ont été sexuellement objectifiées pendant des années par la culture populaire, parce qu’elles ont quitté une relation toxique, parce qu’elles pratiquaient leur métier, parce qu’elles marchaient seules dans la rue. Des motifs injustifiés et injustes, mais qui se réunissent tous sur le même point commun : ces femmes ont été tuées parce qu’elles étaient femmes.

 

(…) C’est en nommant le problème tel qu’il est qu’un jour enfin ces violences genrées seront du passé, et que le mot « féminicide » n’aura plus à être imprimé sur les pages de nos journaux.

 

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/573947/il-faut-nommer-le-feminicide-au-quebec

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Lundi 2 mars, au Mans (72) une femme de 25 ans a été tuée par son conjoint qu'elle souhaitait quitter.

NDLR : Le gouvernement, après la fièvre du 49.3, a le pouls plat.


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Chili.
Promulgation de la «loi Gabriela» considérant le féminicide comme un crime basé sur le genre.
Le Président du Chili, Sebastián Piñera, a promulgué lundi au Palais de La Moneda, une nouvelle loi, baptisée «Loi Gabriela», qui étend le cadre juridique du féminicide à tous les crimes basés sur le genre et pas seulement lorsque l’auteur a vécu ou s’est marié avec la victime, comme ce fut le cas jusqu’à présent.
Approuvée le 30 janvier à l’unanimité au Congrès, la loi considère les délits comme des féminicides dans le cadre de relations informelles ou de la part d’étrangers, qui étaient considérés jusque-là comme de simples homicides.
Canada.
Céline Galipeau: prise de conscience.

(…) Par exemple, l’Espagne est très avancée en ces matières. C’est le pays modèle sur ce plan. Les Espagnols ont commencé dans les années 2000 à mettre sur pied des tribunaux spécialisés pour des femmes victimes de violence conjugale. Elles sont rapidement prises en charge. Depuis qu’il y a des bracelets électroniques, des téléphones « danger », le nombre de meurtres a diminué. Des choses peuvent être faites.

(..) Il y a toujours le préjugé du : « Si c’était si grave que ça, elles seraient parties… »

Mercredi 4 mars, au Havre (76) une femme de 34 ans est décédée, tuée par son conjoint. 16ème féminicide depuis le début de l'année 2020.

#NousToutes


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L'utilisation du mot "féminicide" a augmenté de 779% dans la presse en 2019.
L'année 2019 a vu l'émergence du mot "féminicide" dans les médias, selon une grande enquête Tagaday (ex-Press'edd) que dévoile le JDD.
(…) L'utilisation du mot "féminicide" - qui a peu à peu remplacé le terme de "violences conjugales" - a augmenté de 779% dans la presse en 2019, avec 14.514 occurrences (contre 1.652 en 2018 et seulement 246 en 2015).

https://www.lejdd.fr/Medias/lutilisation-du-mot-feminicide-a-augmente-de-779-dans-la-presse-en-2019-3953301

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8 mars-féminicides, viols, violences, harcèlements : pourquoi un nouveau féminisme est né en 2019.

(…) Il ne se passe pas une semaine sans que l’une de nos régions publie des articles de fond, des enquêtes, des portraits…Du plus proche au plus lointain… Parce qu’on le sait : n’existe que ce que l’on nomme.

(…) Les plus jeunes, qui n’avaient pas vu, connu les premiers combats, semblaient se satisfaire de la situation. Les événements ont poussé ces nouvelles générations à être moteurs également. Après #metoo, #BalancetonPorc a libéré la parole jusque dans les endroits les plus reculés de France.

(…) Si le législateur n’a toujours pas intégré dans la loi la notion de féminicide, nombreu.ses. observateur.ice.s s’en sont ému.e.s.

(…) Mais la différence, cette fois aussi, c’est le nombre de femmes qui ont trouvé le courage de parler. Toutes ces femmes qui ont compris que sortir du silence permet d’aider le plus grand nombre à prendre conscience de l’ampleur du phénomène,  et de ses ressorts aussi.

(…) Cela ne touche pas uniquement le haut niveau, et aucun sport n’est vraiment épargné. Les témoignages sont courants. L’association Colosse aux Pieds d’Argile s’en fait écho.

(…) Comment ne pas revenir même rapidement sur les accusations de l’écrivain Gabriel Matzneff de pédophilie par l’éditrice Vanessa Springoraaux ?

(…) Et puis enfin, les Césars fin février. Adèle Haenel, qui avait témoigné à l'automne des agressions sexuelles dont elle avait été victime adolescente, restera sûrement un des symboles de cette année vraiment très particulière, assurément charnière.

Lavaur : 149 lycéennes vêtues de noir dénoncent les féminicides au cours d'une action symbolique.
(…) « Il s’agit d’un projet qui se déroule dans le cadre de l’EMC, le cours d’éducation morale et civique. Après la présentation de leur projet j’ai donné mon feu vert. J’ai trouvé intéressante la manière dont elles voulaient procéder » explique Luc Picard, proviseur du lycée vauréen.
Journée de la francophonie : « Il y a toujours eu des batailles politiques sur les mots et leur utilisation ».

INTERVIEW En cette journée internationale de la francophonie, Laélia Véron, sociolinguiste et autrice du livre « Le français est à nous », revient sur l'évolution sociétale de la langue française ces dernières années

 

(…) Victor Hugo, pourtant pas le dernier à aimer la langue française, disait de celle-ci : « Elle peut oser, hasarder, créer, inventer son style ; elle en a le droit. La langue française n’est point fixée et ne se fixera point. Une langue ne se fixe pas. L’esprit humain est toujours en marche, ou, si l’on veut, en mouvement, et les langues avec lui. »

(…) Cette explosion du terme fait qu’il n’est plus vu uniquement comme un mot militant et subjectif. Ce qui va entériner un mot, c’est la fréquence de son usage par la population, mais aussi par certaines institutions.

(…) On estime qu’il y a environ 20.000 mots nouveaux qui apparaissent chaque année. Parmi eux, seulement 150 sont retenus dans Le Robert. Les dictionnaires n’ont pas juste un rôle d’enregistreurs, ils font effectivement des choix politiques. Quels mots vont être retenus ?

(…)  « Faut-il dire cotisation sociale ou charge sociale ? » On parle de la même chose mais on voit bien que cela reflète deux pensées très différentes.

(…) Pour Romain Barthes, « gilet jaune » renvoyait par exemple à… l’amoureux transi. Une connotation qu’il faisait par rapport au roman Les Souffrances du jeune Werther, où le héros portait un gilet jaune. Ca montre bien comme la représentation d’un mot peut évoluer.

(…) Le langage est en tout cas toujours social, humain, et la langue neutre pure n’existe pas et n’existera jamais, mais il ne faut pas aller dans l’extrême inverse. Le langage n’est pas non plus toujours politisé à foison, malgré les réels enjeux politiques autour de certains mots. Il y a des interactions, thèmes ou moments plus politiques que d’autres.

Lundi 23 mars à Chaniers (Charente-Maritime), une femme (43 ans) a été tuée par son mari (43 ans).

S'agit du 20ème féminicide depuis le 1er janvier 2020.

Emmanuel Macron, il est très dangereux pour une femme d'être confinée avec un homme violent. Il faut mettre en place un plan d'urgence.

Signez la pétition ici :

NDLR : sale temps pour la démocratie. La France n’est plus une terre d’asile.

Réfugié, un militant kurde a été interrogé par des policiers français à la demande de la Turquie.
Vedat Bingol a été interrogé par la police française, mercredi, après une demande de la Turquie, sur la base d’une convention internationale.
(…) Mais aux dires des militants du CDK-F, cette audition d’un kurde réfugié réclamée par la Turquie serait une première en France. En Allemagne, des militants kurdes auraient également été entendus, toujours selon le CDK-F.
(…) « La France accepte d’entendre des personnes qui sont poursuivies pour leur liberté d’expression », déplore Camille Souleil-Balducci, qui rappelle que son client « est réfugié politique » et qu’à ce titre, il bénéficie d’une « protection de la France ».

Une dizaine de militants kurdes en garde à vue.

Par ailleurs, 20 Minutes a eu confirmation de source judiciaire du placement en garde à vue mardi d’une dizaine de militants kurdes, résidant principalement dans le sud de la France.

Turquie : quatre journalistes de “Charlie Hebdo” inculpés pour une caricature sur Erdogan.
(…) Selon l’agence de presse étatique turque Anadolu, les quatre collaborateurs de “Charlie Hebdo” inculpés sont la caricaturiste Alice Petit et trois responsables du célèbre hebdomadaire, Gérard Biard, Julien Sérignac et Laurent Sourisseau, dit Riss.

(…) Une diplomatie en crise.

(…) L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé vendredi les poursuites contre les collaborateurs de “Charlie Hebdo”, accusant Ankara de vouloir « élargir la censure au-delà de la Turquie ». 

 

Attaque contre des membres de la communauté kurde à Lyon.
(…) Les victimes imputent cette action au groupe ultra-nationaliste turc des Loups Gris.

 

Les agresseurs ont quitté les lieux à l’arrivée des forces de l’ordre. Jointe par BFM Lyon, la vice-présidente de l’association France Kurdistan Rhône a estimé qu’il s’agit d’une "attaque préméditée". L’association a porté plainte.

 

22 militantes kurdes arrêtées à Diyarbakir.
La police a effectué des perquisitions à l’association des femmes Rosa, ainsi qu’à de nombreux domiciles lundi tôt dans la matinée, à Diyarbakir. Il a été confirmé par l’agence de presse kurde Mezopotamya, qu’au moins 22 personnes ont été arrêtées.
(…) La perquisition s’est faite sans qu’aucune de nos dirigeantes soient présentes, l’alarme a été brisée par la police. Nous n’acceptons pas le harcèlement systématique de la justice qui nous est imposé. Nous sommes là, nous existons, nous existerons contre les politiques de haine et d’intimidation du gouvernement à l’encontre des femmes.

Ursula von der Leyen en Femen. Sera-t-elle, elle aussi, condamnée par la justice?

 

NDLR : L’arroseuse arrosée ! Après « Erdogan accueille les migrant.e.s », voici l’accueil des dirigeant.e.s par Erdogan :

L'affront subi par Ursula von der Leyen à Ankara fait polémique.

Dans un message publié mercredi soir, Charles Michel a regretté «le traitement différencié voire diminué» de la présidente de la Commission, reléguée lors de la réunion avec Erdogan.

(…) Au final, cette polémique a fait, au moins, un gagnant. Le président Erdogan qui a pu prouver, une nouvelle fois, qu'il était toujours capable d'en remontrer aux Européens. La normalisation de la relation UE-Turquie sera un long et très difficile parcours.

NDLR : la « dignité » peut être vue sous beaucoup d’angles.
Trois Femen condamnées en appel pour exhibition sexuelle au passage d'un convoi de Trump à Paris.

(…) La célébration d'un évènement historique.

Pour l'action visant Donald Trump, la cour d'appel a reconnu que l'exhibition des trois femmes "participait d'une démarche politique destinée à alimenter le débat public", mais s'est produite "à l'occasion de la célébration d'un événement historique qui requérait une nécessaire dignité".

 

Erdogan accueille la dirigeante CEE Ursula von der Leyen et Charles Michel.

Les deux hommes assis face à la femme sont dessinés en hommes préhistoriques.

Leur comportement archaïque de domination est critiqué.

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 Pierre Dharréville 
Turquie 
Procès HDP 
"Destruction de la démocratie.
Daesh se restructure.
Broyer l'opposition.
Libération des prisonniers et prisonnières politiques.
La France et l'Union européenne doit sortir de son silence.
Protection des ressortissant.e.s de Turquie en France."
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Musulmanes et féministes, elles disent non à Erdogan.

 

Istanbul (Turquie).– Konca Kuris serait sans doute fière de voir ces centaines de femmes voilées descendues dans la rue fin mars pour conspuer, aux côtés de leurs camarades aux cheveux nus, le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan et sa décision de faire sortir la Turquie de la Convention d’Istanbul, qui encadre et encourage la lutte contre les violences sexistes.

Article non en entier:

 

Thomas Pesquet.

Photo des feux de forêts en Turquie ces derniers jours.

Turquie

Près de 95 000 hectares ont été ravagés par les incendies en 2021. L’opposition dénonce l’incurie du gouvernement face aux risques d’embrasement.

L’Humanité

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Hommage à Sakine, Rojbîn et Leyla, militantes kurdes assassinées le 9 janvier 2013 à Marseille Le 8 janvier 2022.

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Publié dans Femmes

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