Notre santé d'abord. Leurs profits après. Non au passe sanitaire liberticide.
Sale temps pour la macronie.
La ministre de la santé du début de la crise due au Covid 19 est mise en examen.
Les ministres ne sont pas au-dessus des lois et ont des comptes à rendre.
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Christophe Prudhomme:
Le "Ségur de la santé" est loin d'avoir tout réglé.
Il y a des annulations d'hospitalisations programmées à l'hôpital de Versailles.
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Lapin masqué à Honfleur.
NDLR: je pourrais essayer de vous faire croire que je l'ai trouvé ainsi dans la nature...
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Extraits de l'intervention de Evelyne VANDER HEYM à l'Université d'été du PCF:
(...) En réalité, ce dont nous avons besoin c’est d’un système de santé public, répondant à la
définition de l’OMS « un état de bien-être physique, mental et social » : nous en sommes bien
loin ! L’accès à la santé est un droit pour chacun-e, toujours inscrit dans la Constitution...Les
conditions de garantie de ce droit individuel se sont construites dans notre pays sur des piliers
collectifs, que nous nommons « biens communs » aujourd’hui : la Sécurité sociale et notre
système d’hospitalisation publique. Ce sont ces deux piliers d’accessibilité, d’égalité et de
solidarité qui sont visés depuis plus de trente ans.
(...) Dès avant je peux déjà vous dire que notre bataille devra porter dans le même mouvement :
- Nos réponses aux besoins de santé par un système de santé publique où l’HP reste un maillon essentiel, aujourd’hui comme hier
- L’exigence de démocratie à tous les niveaux
- Un financement solidaire rénové à la hauteur des besoins
Partir du réel en cet été 2021 suffit grandement à percevoir les enjeux !
Je vais essayer vous proposer quelques repères, ou plutôt vous les rappeler :
- Janvier 2018 rencontre des parlementaires communistes avec les hospitaliers et
lancement de leur tour de France de février 2018 à juin 2019, soutenue par l’élaboration
d’un plan d’urgence pour l’HP, cela pour soutenir le mouvement social inédit qui dure et
s’élargit à partir des services d’urgence...
- 15 octobre 2019 grande manifestation nationale à laquelle le gouvernement sera
contraint de répondre...
- 17 mars 2020 l’HP est au premier rang de la bataille contre le COVID « sans
munitions » ; seules les compétences et les initiatives des collectifs de soignant-e-s
éviteront la catastrophe sanitaire...Mais dans quelles conditions ?!!
(...) Mais ce désastre ne relève pas de la fatalité : c’est bien le résultat des politiques menées
depuis de nombreuse années et aggravées par la politique menée par le gouvernement
Macron : en atteste les nouvelles pressions et chantage sur les soignant-e-s avec
« l’obligation vaccinale «, dans un contexte de mécontentement général
+ A ce stade de la réflexion, je fais un détour nécessaire pour comprendre pourquoi la lutte
est si malaisée et les convergences difficiles : je veux parler de la stratégie de
communication de ce gouvernement lestement orchestrée de « main de maître ». Depuis
son livre « révolution » sorti pendant la campagne de 2017, jusqu’à ses propos dithyrambiques durant l’année 2020, surfant sur l’opinion publique de soutien aux soignant-
e-s : »Il est des biens communs qui doivent être placés en dehors des lois du marché »... et plus concret encore l’engagement « d’un plan massif d’investissement et de valorisation de
l’ensemble des carrières pour notre hôpital », Macron et son gouvernement entend
« endormir » les hospitaliers, la population, et leur faire « prendre des vessies pour des
lanternes » ! Plus politiquement correct, nous subissons une bataille des mots corrosive,
l’imposture sémantique à tous les étages !
(...) Je vous fais juge de quelques « morceaux choisis » :
- Début 2019 « Ma santé 2022 » haut fait d’arme d’A. BUZIN, qui prend le relais de la loi
HPST de BACHELOT, puis de la « Stratégie nationale de santé » de TOURAINE qui ont
intronisé les GHT et l’effacement du service public hospitalier, au nom « des parcours de
soin », les coopérations avec les médecins libéraux de ville...
Macron a présenté « ma santé 2022 » (tout un programme !) en ces termes : ... « notre
système ne souffre pas de sous-financements mais de problème d’organisation... » !; « un
système inadapté...il faut le changer de fond en comble... » !
(...) Le scénario à l’ordre du jour c’est la transformation d’une Sécu ramené e à « un filet de
protection » pour les plus pauvres et un hôpital public réduit à une offre de soins de dernier
recours : 500 à 600 hôpitaux pour les vieux et les pauvres et des établissements de pointe
dont l’accès ne sera possible que par les réseaux des assurances privées !!
(...) Si même nous réclamons toujours un moratoire sur les fermetures et restructurations en
cours (voir les luttes de cet été...), l’enjeu est bien la reconstruction d’un tissu hospitalier
(généraliste et spécialisé), en regard des besoins et de la casse constatée : les maternités,
les services de psychiatrie, les EHPAD... : aujourd’hui 135 GHT, 400 à 600 hôpitaux publics
menacés de labellisation « hôpitaux de proximité ». Le massacre est devant nous !
Faute d’investissement, nos hôpitaux sont sous-équipés, la suppression des lits
accompagne la faiblesse d’investissement dans l’humain, embauche et formations et vice
et versa !
(...) Tout cela nous ramène à deux batailles décisives qui doivent prendre une toute autre
ampleur qu’actuellement : les questions de financement et la démocratie. Elles doivent
être au cœur de nos campagnes politiques des présidentielles et législatives. Seules
ces deux problématiques nous permettront de faire la clarté sur les enjeux, de
crédibiliser les alternatives de rupture avec nos propositions et enfin de faire la
différence avec les autres forces de gauche tout en étant plus visibles !
(...) Seuls des comités de défense ont expérimenté la démocratie sanitaire dans le cadre de
luttes et mobilisation pour préserver qui des services, là une maternité, un service d’urgence
La démocratie sociale comme moyen ET BUT de notre action politique devrait être une
obsession au regard de la casse généralisée des instances représentatives et des moyens
d’expression des professionnel-le-s et des citoyen-ne-s usager-e-s...
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Pierre Dharréville - Fête de l'Humanité 2021 - COVID et santé
Pierre DharrévilleLa santé et le COVID. Quels enseignements en tirer ?Député PCF des Bouches-du-Rhône.Il n'y a pas eu de réaction forte des politiques.Il y a...
Fête de l’Humanité
Septembre 2021-09-14 La Courneuve
Pierre Dharréville
La santé et le COVID. Quels enseignements en tirer ?
Député PCF des Bouches-du-Rhône.
Il n’y a pas eu de réaction forte des politiques.
Il y a eu une politique d’infantilisation et de culpabilisation.
Ca fait longtemps qu’on dit aux gens qu’ils coûtent trop chers à la Sécurité Sociale. On leur dit qu’il ne faut pas aller aux urgences pour « des petits bobos ».
Cette culpabilisation répond à une volonté de compression des dépenses de santé.
Il y a des endroits où c’est difficile d’accéder à du personnel de santé, à un médecin.
Des déserts médicaux se développent.
Il y a une politique publique très insuffisante pour remailler le territoire en professionnels de santé.
1 - Dans les zones où il y a beaucoup de médecins par rapport à d’autres, il faut un conventionnement sélectif. Il ne faut pas autoriser de nouvelles installations dans les « zones surchargées ». Il faut remplacer un départ, mais ne pas aller plus loin.
Ca a été écarté. On nous dit « C’est coercitif ». Mais ça se discute et ça permettrait de répondre à un certain nombre de besoins.
2 - Il y a besoin de centres de santé. L’exercice collectif de la médecine est un souhait des jeunes médecins.
On pourrait y organiser une autre politique de soins et de prévention.
Ils existent et ils fonctionnent dans un certain nombre d’endroits.
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Pierre Dharréville
La santé et le COVID. Quels enseignements en tirer ?
Député PCF des Bouches-du-Rhône.
On devrait essayer de répondre aux enjeux.
Le « soin de soi » est un luxe pour beaucoup d’entre nous.
On ne peut pas accepter ça.
Parce qu’on n’a pas le temps ni les moyens d’y penser.
On ne nous a pas aidés à penser cette question-là pour soi-même et pour les autres.
On a très peu investi sur une politique de prévention qui est à mettre en œuvre.
La santé commence par « penser sa manière de vivre ».
Ca commence par la manière dont on s’alimente, par les contraintes alimentaires, par la manière dont on travaille.
Pendant la bataille des retraites, on a parlé de l’espérance de vie en bonne santé.
Il y a des chiffres publics et officiels qui existent.
On nous a dit ( ?) : « Ne parlez pas de ça. Ce ne sont pas des chiffres fiables. Ca ne veut rien dire. »
On voit qu’au contraire, c’est très révélateur de la manière dont nous vivons et dont nous abordons le soin et l’accès à la santé.
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Aujourd’hui, ce sont les « big pharma » (= grandes entreprises pharmaceutiques, NDLR) qui décident de tout.
La pénurie des médicaments est le résultat de la marchandisation de la santé.
Les profits, on l’a vu avec les vaccins, sont considérables.
Ces entreprises sont des « valeurs refuges » pour celles qui veulent investir dans le CAC 40.
L’argent y est investi pour faire des profits pour les actionnaires.
Cet argent n’est pas restitué à la santé.
Qui décide de comment on va produire les médicaments, lesquels, pour quoi faire ?
Cette marchandisation a des effets pervers.
Les entreprises choisissent d’investir dans des médicaments plus ou moins rentables, d’où les pénuries.
Tout a été décrit dans une commission d’enquête sur ce sujet, juste avant les vacances.
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Les trop-pleins de médicaments.
On est dans une logique productiviste et/ou consumériste.
Certains cherchent à vendre des médicaments à tout prix ( et à tous prix aussi, NDLR) sans vérifier si ils correspondent à un besoin ou pas.
Quand on en est là, c’est que c’est trop tard. On n’est pas intervenu à temps.
On peut prendre des mesures de prévention globales qui interviennent en amont pour que les maladies ne surviennent pas.
C’est possible parfois.
Beaucoup de maladies peuvent être traitées à la source.
Je plaide pour un pôle d’action publique du médicament.
Aujourd’hui, Sanofi a décidé de supprimer 300 postes de chercheurs et chercheuses.
Sanofi a fermé des sites de production ou ne les utilise pas à plein.
Franchement, il y aurait de quoi faire.
Au moment de la crise sanitaire, des entreprises de production étaient disponibles pour fabriquer des vaccins.
A ma connaissance, aucune dose de vaccin n’est sortie de chez Sanofi.
Pourtant, on avait les capacités de production.
On a fait une audition avec l‘OMS.
Le ministre explique en conscience que, même si on levait les brevets, il n’y aurait pas les capacités de production pour répondre aux besoins d’un certain nombre de pays.
Quelques jours après, l’OMS révèle qu’il y a des capacités de production dans certains pays.
Nous demandons notre part dans cet effort de production.
Il ne faut pas laisser le marché décider tout seul, pour des raisons de souveraineté sanitaire.
Mais aussi pour des raisons éthiques.
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Cette marchandisation gangrène fondamentalement le droit à la santé.
Il faut se réapproprier le droit à la santé.
La bataille contre les inégalités sanitaires et les inégalités sociales passe par là.
On a affaibli la Sécurité sociale (= les dirigeant.e.s, NDLR).
Mais iels ont fait en sorte qu’il y ait un phénomène de désappropriation.
Il faut s’en ré-emparer pour en faire un outil commun qui soit un lieu où l’on peut construire ensemble les politiques de santé dont nous avons besoin.
C’est le sujet et le défi essentiel.
Il ne faut pas laisser notre Sécurité Sociale s’affaiblir.
C’est l’outil central pour faire face à tous les enjeux que nous venons d’évoquer.
Les mutuelles, au départ, ont été créées dans le monde du travail pour faire face à ces problématiques de la « santé ensemble ».
Mais aujourd’hui, ce sont les assurances qui prennent le dessus.
Et on a tout fait pour ça (les dirigeant.e.s).
Il faut sortir de cette logique de marchandisation.
La Sécurité sociale doit commencer par la démocratie. Tout simplement.
Cela suppose aussi que l’on n’assèche pas ses ressources.
Depuis des années, à chaque PLFSS, on élargit les exonérations pour les cotisations sociales.
Il faut redonner à la Sécurité sociale les moyens d’agir, de se déployer, et d’être utile à toutes et à tous.
Effectivement, le sujet de la recherche est essentiel.
On a vu, à la faveur de cette crise, combien elle a été méprisée pendant des années.
Et combien elle continue à l’être.
Des chercheurs et chercheuses se sont élevé.es contre les politiques menées par les gouvernements, ces dernières années.
Il a été question de l’INSERM et du CNRS à juste titre. Ils ont été sevrés de moyens et appauvris profondément.
Alors que nous en avons besoin.
J’ai dans ma région un chercheur Bruno Canard qui, sur des virus de type Corona, avait déjà demandé des moyens sans jamais les obtenir.
Nous voyons le prix que nous payons aujourd’hui, à cause de cela.
Des alertes ont été lancées par les chercheurs-euses dans des rapports et documents officiels.
« Nous avons besoin de chercher sur tel ou tel sujet ».
La recherche fondamentale est décisive. On ne s’en donne pas les moyens. C’est un choix politique.
Si vous avez regardé du coté de Santé Publique France, on a affaibli tous nos outils publics.
Lors de la Commission d’enquête à laquelle j’ai participé, on a constaté l’affaiblissement profond et considérable de la capacité d’action de l’Etat
Les syndicalistes de Santé Publique France vous expliquent qu’on a regroupé les agences.
Au fil du temps, on supprime les postes quand les gens s’en vont à la retraite.
On concentre les missions sur les mêmes personnes et on abandonne.
Il y a des choix d’austérité dans notre pays qui font des dégâts considérables.
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La ministre de la Recherche se félicite du « succès » de l’étude frauduleuse du professeur marseillais sur l’hydroxychloroquine.
Frédérique Vidal, l’inénarrable ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, scandalise le monde des chercheurs.
Recherche scientifique. Frédérique Vidal promeut le travail de Didier Raoult...
La ministre de la Recherche se félicite du " succès " de l'étude frauduleuse du professeur marseillais sur l'hydroxychloroquine.
Italie : le pass sanitaire obligatoire pour aller travailler à partir du 15 octobre.
(…) Même au sein des professions médicales, le vaccin, pourtant obligatoire dans ce secteur, rencontre des obstacles: la Fédération nationale des ordres de médecins (FNOMCEO) a ainsi confirmé jeudi à l'AFP que 728 médecins sont actuellement suspendus parce que non vaccinés.
(…) Des contestations judiciaires sont probables, car le droit au travail est inscrit dans la constitution italienne.
Faute de pass sanitaire, les salariés du privé encourent une amende, et ceux du public risquent une suspension de contrat après cinq oublis.
Italie : le pass sanitaire obligatoire pour aller travailler à partir du 15 octobre
Le gouvernement italien généralise l'obligation sur le lieu de travail du pass sanitaire qui sera exigé aussi bien dans le secteur public que privé. Objectif : augmenter au maximum le taux de ...
Obligation vaccinale : 3.000 suspensions de personnels soignants non vaccinés
Depuis mercredi, l'obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les professionnels exerçant dans un établissement de santé est entrée en vigueur. Tous les salariés des hôpitaux et des Ehpad d...
Covid-19 : le vaccin de Moderna serait supérieur à celui de Pfizer contre les formes graves
Les personnes ayant bénéficié du vaccin de Moderna bénéficieraient d'une meilleure protection que celles ayant été vaccinés avec le sérum Pfizer, conclut une étude publiée ce vendredi pa...
(…) Grâce à une très bonne couverture vaccinale, le retour à « la vie d’avant » a pu se faire 20 jours plus tôt.
Au Danemark, le passe sanitaire a été retiré plus tôt que prévu
Alors qu'en France aucun assouplissement de ce passe controversé n'est pour le moment acté, au Danemark, le " Coronapass " n'est plus exigé. Il a même été suspendu par Copenhague 20 jours plu...
https://fr.news.yahoo.com/au-danemark-pass-sanitaire-%C3%A9t%C3%A9-140501142.html
A partir du 1er octobre, la Flandre supprimera le masque dans les commerces et les écoles, tandis qu’il restera prescrit à Bruxelles. La mise en place du passe sanitaire est également à géométrie variable.
Passe sanitaire et port du masque obligatoire : la Belgique se divise sur les mesures anti-Covid-19
A partir du 1er octobre, la Flandre supprimera le masque dans les commerces et les écoles, tandis qu'il restera prescrit à Bruxelles. La mise en place du passe sanitaire est également à géomé...
(…) Le pays en a donc fini notamment avec les mesures de distanciation physique, les jauges de personnes dans les événements publics et privés, les restrictions quant aux heures d'ouverture des bars et restaurants.
"Aujourd'hui, nous pouvons vivre presque comme avant la pandémie. »
Fin des restrictions sanitaires en Norvège et instauration du pass sanitaire aux Pays-Bas
Face à la pandémie de Covid-19, la Norvège a mis fin ce samedi après-midi à toutes les restrictions sanitaires au niveau national. View on euronews Face à la pandémie de Covid-19, la Norvèg...
NDLR : et l’ignominie continue ; On sépare les Français.e.s et on casse encore la Sécurité Sociale qui ne répondra pas aux besoins de toute la population. On ne doit pas s’aligner vers le bas.
Comme nombre de nos voisins européens, les tests PCR seront bientôt payants en France dès la mi-octobre. Mais ils resteront gratuits pour trois grandes catégories de personnes: les mineurs, les symptomatiques non vaccinés avec prescription médicale, et surtout... l'ensemble des vaccinés.
(…) En rendant les tests payants à chaque fois qu'une solution alternative existe - à savoir, du point de vue du gouvernement, la vaccination -, la France rejoint la plupart de ses voisins. En Europe, seuls quelques pays comme Malte, le Monténégro, la Norvège ou le Danemark avaient fait, comme la France, de la gratuité intégrale.
Lisbonne
Graph
"Fleur du Covid"
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En matière de santé, la France a chuté à la 24e place mondiale.
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Les hôpitaux.
PLFSS 2021.
1,4 milliards d'économie!
NDLR: et ça continue.
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(…) Soutenez la création d'un réseau de Maisons des femmes
Créée en juillet 2016 par la Dr. Ghada Hatem, La Maison des femmes de Saint-Denis est un lieu de soins unique en France, qui offre un parcours de soins complet aux femmes en difficulté ou victimes de violences ainsi que toutes les ressources nécessaires à leur reconstruction.
Aujourd'hui, La Maison des femmes de Saint-Denis accueille 60 à 80 femmes par jour et fait face à une forte hausse des demandes de prise en charge. Les chiffres en témoignent : + 30% de venues en septembre 2020 (comparé à septembre 2019).
(…) Nous souhaitons donc dupliquer notre modèle, et créer un réseau de Maisons des femmes pour répondre aux besoins des femmes partout en France.
(…) Le projet de réseau est lancé et des structures similaires ont été créées à Bordeaux, Brives, Bruxelles,... mais l'ensemble du territoire est concerné.
Ce combat est aussi le vôtre : l'impact des violences a des répercussions sur l'ensemble de la société.
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La Maison des femmes comprend 2 pôles, un pôle "Planning familial" et un pôle "Prise en charge des femmes vulnérables". Les professionnels intervenant dans la structure sont pour la plupart déjà en poste et financés par l’hôpital.
Elle est présente aux différentes étapes de la femme dans son parcours de sortie des violences et de guérison. L’équipe de la maison des femmes travaille en coopération étroite avec la maternité. Ainsi la période de grossesse est tout à fait compatible avec l’accès à l’offre d’accompagnement de notre structure. (La Maison des Femmes).
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NDLR : comme c’est dommage !
« Sont irrecevables les 18.000 requêtes contre le pass sanitaire menées par un maître de conférences en droit privé en raison du caractère abusif de la volonté affichée « d'embouteiller, d'inonder, d'engorger » la CEDH. »
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L’hôpital public, un an après le Ségur.
Christophe Prudhomme – AMUF – Association des Médecins Urgentistes de France-
Fête de l’Humanité
09 21
Au nom de la rigueur, en 1983, on a ouvert ce marché au secteur privé lucratif.
Des groupes aujourd’hui possèdent des EHPAD. Ils investissent maintenant à l’étranger, y compris en Chine ;
La santé n’est pas une marchandise. L’hôpital n’est pas une entreprise.
Les soignant.e.s font grève en mettant un badge et en travaillant comme d’habitude.
Iels manifestent sur leurs jours de repos.
On a besoin que les gens se mobilisent avec nous. Qu’ils fassent de la politique en demandant un service public de santé et d’actions sociales financé intégralement par la Sécurité Sociale.
Cette question doit être portée politiquement dans le cadre des élections résidentielles, avec des perspectives positives d’avenir.
Le climat politique actuel est catastrophique pour nous (= les soignant.e.s, NDLR). On n’a aucun espoir.
Or, on a besoin de former plus de personnel (médecins, infirmier-ère-s, aide-soignant-e-s), de mieux les rémunérer, dans le cadre d’un service public de médecine de ville et pour l’hôpital, en réfléchissant à l’aménagement du territoire, avec des centres de santé à côté des EHPAD et des hôpitaux de proximité.
Avec un financement par la Sécurité Sociale intégrale à 100%.
La Cotisation sociale avec une seule cotisation existe dans trois départements français. Elle a été inventée par Bismarck pour avoir des ouvrier-ère-s en bonne santé. Ce qui se passe en Alsace-Moselle peut être généralisé à l’ensemble du territoire.
Les politiques ont ouvert deux secteurs au marché : la santé et l’éducation.
Nous sommes le seul pays d’Euro où le secteur lucratif est le plus puissant pour les hospitalisations.
C’est le secteur privé étranger qui possède les cliniques privées en France. Les groupes qui investissent en France ont leur siège financier au Luxembourg, pour défiscaliser.
Avec des bénéfices faits sur notre argent, nos cotisations sociales, par les dépassements d’honoraires, etc.
Nous devons construire ensemble une politique alternative sur un secteur d’activités essentielles pour la vie de tout un chacun.
Le pire pour nous, c’est de poser les actes techniques et de ne pas avoir le temps de discuter avec nos patient-e-s.
La médecine, c’est écouter la souffrance de l’autre et répondre pour soulager cette souffrance. On ne peut pas le faire et ça détruit psychologiquement nos collègues.
150 000 à 180 000 infirmières ont abandonné leur métier.
40 000 infirmières vont travailler tous les jours en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne ou en Suisse.
200 000 personnes manquent sur le terrain. Soit iels ont abandonné le métier, soit iels travaillent là où ils sont respecté.e.s.
On veut que tout le monde reste au boulot, qu’on soit vacciné ou non vacciné.
On souhaite que, petit à petit, tous nos collègues se fassent vacciner.
Nous ne sommes pas des anti-vaccins.
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Le passe sanitaire jusqu'au 31 juillet?
NDLR: "Et je prolonge, et je prolonge!" se dit Emmanuel, tout seul dans son palais.
10 21
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Vaccination obligatoire
PS pour
PCF contre
"L'Humanité"
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Vaccination anti-COVID.
Au Texas, il n'y aura pas d'obligation.
"La Marseillaise"
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Aéroports et ports, lieux de transmission des virus.
Regard de géographe sur la crise sanitaire, par le Pr Emmanuel Vigneron.
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REPORTAGE Depuis le 15 octobre, les tests de dépistage de confort ne sont plus pris en charge par l’Assurance maladie
- Le gouvernement l’avait annoncé début août, les tests de dépistage du Covid-19 dits « de confort » ne sont plus gratuits.
- Ils sont désormais à la charge des personnes non vaccinées qui souhaitent obtenir ainsi leur pass sanitaire.
- Résultat, dans les pharmacies, le nombre des tests pratiqués a chuté depuis vendredi, comme l'a constaté 20 Minutes.
Avec les tests Covid payants, les barnums des pharmacies sont désertés
" Les tests antigéniques ? Oui, nous en faisons, c'est 25 euros ". Sous son barnum situé devant la vitrine de la pharmacie Battino-Borgel, dans le 4e arrondissement de Paris, Eden, technicienne d...
La Grande Démission : 21 millions de personnes ont quitté leur emploi aux USA. Iels mettent leur santé mentale en priorité. Iels ne supportent plus les dysfonctionnements au travail. Iels veulent un travail qui les protège et prendre soin d’eux et d’elles.
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Big Quit
Aux Etats-Unis c’est le phénomène social du moment : Ces 6 derniers mois, près de 20 millions de départs volontaires ont été enregistrés. C'est une nouvelle forme de révolte sociale qui se fait souvent en direct sur TikTok.
L’Humanité
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LREM
Castaner, a rappelé ses élus à l’ordre sur leur absentéisme. En cause, notamment, le vote de la loi de « vigilance sanitaire », le 19 octobre
Passe Sanitaire.
L’Humanité
NDLR: il peut faire de l'esbrouffe car il sait qu'ils ont la majorité pour eux. Et quand un vote ne leur plaît pas, ils refont voter aussitôt jusqu'à ce que le résultat leur convienne.
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Mettant en avant le taux d’incidence encore très élevé et la faible vaccination en Guyane, l’État demande d’annuler l’autorisation de réouverture des bars et restaurants.
(…) Les bars et restaurants à nouveau ouverts depuis samedi.
(…) Le « taux d’incidence encore très élevé sur le territoire (à 227 pour 100 000 habitants au 26 octobre), la quatrième vague très mortifère qui sévit encore sur le territoire, et le faible taux de vaccination qui laisse présager encore beaucoup trop de cas graves et au vu d’une tension hospitalière forte ».
https://www.ouest-france.fr/region-guyane/covid-19-en-guyane-l-etat-fait-appel-de-l-autorisation-de-reouverture-des-bars-et-restaurants-47fc907a-374a-11ec-ab21-1bf21e9d8471
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Santé : nos dirigeant-e-s nous soignent mal.
Les déserts médicaux avancent en France
Seules, les villes s'en sortent le moins mal possible.
"L'Humanité"
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Santé
Pierre Dharréville commente le vote du PLFSS.
Le gouvernement ne demandera pas de nouvel effort aux hôpitaux, l'année prochaine.
Mais, il n'y a pas de réparation pour les dégâts subis précédemment.
La cotisation est l'exception. L'exonération est la règle (pour les riches, les cliniques privées, etc).
L'Humanité
Graph
Paris
"Non à l'extinction de masse des droits sociaux"
Extinction Rébellion
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NDLR : honte aux socialistes. Iels ne sont pas meilleur-e-s que la droite et l’extrême-droite ! Non au passe sanitaire. Non à la paupérisation et l’abandon d’une partie de la population.
(…) Ils en font une question de principe. Ce vendredi, comme le révèle Sud-Ouest, 15 présidents de conseil départemental, tous socialistes, ont adressé un courrier au Premier ministre, Jean Castex, pour exprimer leur refus de verser le revenu de solidarité active (RSA) aux « personnes privées d’emploi suite à un refus d’obligation de vaccination ».
Covid et Big Pharma.
Attention, ils ont le ventre plus gros que les yeux!
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Hôpitaux :
C'est la fête! Youpi! On ferme les lits!
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Passe sanitaire jusqu'au 28 février?
Bras de fer entre le Sénat et "l'exécutif".
"La Marseillaise."
Non au passe sanitaire liberticide.
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Paris
Ministère des Outre Mers
39 - 45
Des infirmières à la Réunion - 30 novembre 1943 à Saint-Denis de la Réunion.
Martine Féraud.
France Gervais.
Jacqueline Brossard.
Germaine Péraldi.
Elles ont rapatrié les blessés sous les feux nourris de l'ennemi.
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Parti Socialiste.
Ces 15 présidents de département auraient écrit au Premier Ministre pour demander une suspension du RSA !
NDLR: tout est prétexte pour faire des économies sur le dos des plus pauvres.
Honte à eux.
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NDLR : Merci Macron et Véran !
Services pédiatriques saturés:
"Jusqu'à six heures d'attente aux urgences, du jamais vu", selon la cheffe du service de neuropédiatrie à Necker.
BFMTv
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« En ce mois d'octobre, nous n'avons pas pu accueillir cinq enfants en situation d'urgence vitale» et avons dû annuler « 25 hospitalisations programmées depuis plusieurs mois », raconte Oanez Ackermann du service d'hépatologie pédiatrique du Centre hospitalier universitaire Bicêtre (AP-HP).
« Les difficultés que nous rencontrons actuellement sont totalement inédites », a déclaré Oanez Ackermann du service d'hépatologie pédiatrique du Centre hospitalier universitaire Bicêtre (AP-HP) dont 10 lits sur 24 sont aujourd'hui fermés.
Hôpital: il y a "un tri" des enfants en situation d'urgence alerte le Collectif Inter-Hôpitaux
" En ce mois d'octobre, nous n'avons pas pu accueillir cinq enfants en situation d'urgence vitale" et avons dû annuler " 25 hospitalisations programmées depuis plusieurs mois ", raconte Oanez ...
Affiche
Peur des non vacciné-e-s.
Paris.
Puisque tout le monde s'appuie sur la peur, cette fois-ci, c'est inversé.
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Femmes.
Leur révolution s'invite dans la campagne de 2022.
Si "L'Humanité" l'écrit!
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Le capital financier est opposé au capital humain.
Par Brouck
Fête de l'Humanité
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"Le capitalisme prend l'eau. Noyons-le!"
Fête de l'Humanité
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Exécutif jacobin (vertical et autoritaire, NDLR).
Concentration des pouvoirs dans les mains de Macron et de Véran.
Incohérences au sujet du passe sanitaire.
De l’antiterrorisme à la pandémie de Covid-19, le prétexte des « circonstances exceptionnelles ».
(…) Qui pourrait affirmer que les données relatives au passe sanitaire ne pourraient pas faire l’objet d’une exploitation par des services de police judiciaire ?
(…) Avec la crise sanitaire, la France a connu une période inédite, au cours de laquelle la police pouvait contrôler les personnes sans aucun motif.
(…) Le confinement a également fourni aux autorités un terrain d’expérimentations de technologies de surveillance inédites : à Nice et à Paris, les forces de l’ordre ont utilisé des drones pour surveiller le respect du confinement et diffuser des consignes par haut-parleur aux personnes se trouvant dans l’espace public.
(…) Le 19 juillet 2021, un simple décret du premier ministre étend son usage obligatoire aux lieux de loisir accueillant au moins cinquante personnes.
(…) En droit, il s’agissait d’une privation de liberté potentiellement imposée à des dizaines de milliers de personnes. Comme à leur habitude, les « sages » ont censuré la disposition la plus ubuesque pour entériner le reste du texte. La privation automatique de liberté demeure néanmoins, mais au détriment exclusif des étrangers.
https://www.monde-diplomatique.fr/2021/09/KEMPF/63458
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Isère. Grenoble : Olivier Véran en visite au CHU vendredi
Olivier Véran, le ministre de la santé et des solidarités, se déplacera vendredi 12 novembre en Isère pour inaugurer le nouveau plateau technique des urgences et réanimation du CHU Grenoble A...
https://www.ledauphine.com/sante/2021/11/09/grenoble-olivier-veran-en-visite-au-chu-vendredi
Lutter contre les déserts médicaux.
Proposition de loi défendue par Sébastien Jumel.
- Le nombre de places dans les universités doit correspondre aux besoins de médecins sur le territoire.
- Un contrat d’engagement doit obliger les futurs diplômés à s’installer dans les zones les moins denses.
- Révision des aides à l’installation.
- Densification du réseau hospitalier pour limiter la distance à 30 minutes (en voiture ? en transports en commun ? NDLR).
« L’Humanité ».
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Passe Sanitaire.
Suisse.
70% sont contre
"La Marseillaise"
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Votation du 28 novembre 2021: Modifications de la loi COVID-19
Le 13 juin 2021, la loi COVID-19 a été acceptée à 60 %. Mais le peuple doit maintenant se prononcer sur les modifications apportées à cette loi le 19 mars 2021, parce qu'un référendum a ég...
https://www.edi.admin.ch/edi/fr/home/documentation/abstimmungen/covid-19-gesetz.html
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Faut pas chlordéconer!
La chlordécone, pesticide toxique pour l'homme et qui entraîne une pollution durable des eaux et des sols, a été utilisée dans les bananeraies aux Antilles de 1972 à 1993. Depuis 2004 et notamment à travers les actions des différents plans chlordécone, Santé publique France et l'Anses mènent des travaux pour améliorer les connaissances sur l'exposition des populations antillaises à ce pesticide et les risques sanitaires potentiellement associés.
(…) Autre résultat important : si depuis 2003, on observe une diminution de l'imprégnation par la chlordécone pour la majorité de la population, le niveau des sujets les plus exposés ne diminue pas.
Dans la continuité des deux premiers plans, ce plan a pour objet de poursuivre les actions engagées pour protéger la population (surveillance et recherche) mais aussi d'accompagner les professionnels fortement impactés par cette pollution. Le plan chlordécone III comprend quatre axes.
Chlordécone et autres pesticides : Santé publique France présente aux Antilles de nouveaux résultats
La chlordécone, pesticide toxique pour l'homme et qui entraîne une pollution durable des eaux et des sols, a été utilisée dans les bananeraies aux Antilles de 1972
EPIDEMIE Les opposants à la gestion de la situation sanitaire par les pouvoirs publics se font vivement entendre en Guadeloupe, en Martinique, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie
- Alors que l’Hexagone s’apprête à chevaucher la cinquième vague de l’épidémie de Covid-19, plusieurs départements d'outre-mer font encore de la résistance.
- La vaccination de la population est à la peine aux Antilles, malgré un été marqué par la dégradation de la situation sanitaire.
- Rejet du vaccin, défiance vis-à-vis des pouvoirs publics, systèmes de santé défaillant… Les raisons sont nombreuses pour expliquer cette protestation face aux mesures sanitaires.
(…) Ce rejet de la vaccination peut aussi trouver son explication dans les scandales sanitaires passés, notamment celui du chlordécone, un pesticide massivement utilisé dans les Antilles françaises jusqu’en 1993 alors que sa grande toxicité était connue depuis les années 1960.
(…) En Polynésie, l’alliance syndicale en charge de la possible grève générale a adressé un courrier au Haut-commissaire de la République demandant « la revalorisation du pouvoir d’achat à 4 %, le rattrapage des congés liés au confinement, la mise en place d’un fonds d’aide aux salariés ayant perdu involontairement leur emploi, ou encore, la mise en place de concours de titularisation tous les six mois pour "éviter la précarité" ».
(…) L’arrivée en masse des touristes en Outre-mer alors que l’Hexagone était sous le coup de restrictions sanitaires avait fait l’objet de nombreuses critiques de la part la population locale.
Pourquoi les Outre-mer restent réticents à la vaccination
Des routes barrées, des incendies, des heurts entre forces de l'ordre et manifestants... Depuis lundi, la Guadeloupe est secouée par une grève générale illimitée pour protester contre l'oblig...
La Guadeloupe est polluée à 90% et pour 700 ans au Chlordécone.
Chômage et illettrisme culminent à 20%.
Les services publics font défaut.
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Osvaldo Cavandoli
L'humain est attaché à son QR code.
Iel râle!
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Passe sanitaire
Emeutes aux Pays-Bas et à Bruxelles
"L'Humanité"
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Après un week-end de manifestations contre les mesures sanitaires et surtout trois soirées consécutives de débordements, les Pays-Bas ont commencé lundi à panser leurs plaies et à nettoyer leurs rues. Les Néerlandais ont manifesté contre l’ensemble des mesures sanitaires réintroduites depuis la semaine dernière.
Covid-19: les Pays-Bas se remettent lentement de trois soirées d'émeutes
Après un week-end de manifestations contre les mesures sanitaires et surtout trois soirées consécutives de débordements, les Pays-Bas ont commencé lundi à panser leurs plaies et à nettoyer l...
En Belgique, en Autriche ou encore au Pays-Bas, les nouvelles mesures pour endiguer l’épidémie de Covid-19 provoquent des tensions et même des émeutes dans plusieurs pays d’Europe. En France, la Guadeloupe connaît des scènes de pillage et de violences depuis une près d'une semaine, sur fond de pass sanitaire décrié.
(…) En Autriche 40.000 manifestants contre "la dictature".
Les commerces, les restaurants, les coiffeurs n’ont pas rouvert ce lundi matin. L’Autriche se reconfine, la capitale Vienne est de nouveau une ville morte jusqu’au 13 décembre.
(…) En Belgique des manifestants arborent l'étoile jaune.
Le masque est de nouveau obligatoire partout en Belgique et les personnes non vaccinées ne peuvent plus accéder à certains lieux comme les restaurants et les bars. De quoi ulcérer certains habitants.
EN IMAGES - Nouvelle vague de colère en Europe contre les restrictions sanitaires
En Belgique, en Autriche ou encore au Pays-Bas, les nouvelles mesures pour endiguer l'épidémie de Covid-19 provoquent des tensions et même des émeutes dans plusieurs pays d'Europe. En France, l...
Passe sanitaire
Félix Flémin
PC de la Guadeloupe
"L'Humanité"
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Guadeloupe
Le Collectif contre l’exploitation LKP demande la réintégration des personnels non vaccinés suspendus et un plan massif d’embauche pour les jeunes.
L’Humanité
Alors que nous continuons de vivre avec le covid-19 au quotidien pour une deuxième année, le gouvernement utilise encore et toujours le contexte sanitaire pour déployer des outils de contrôle et de surveillance disproportionnés.
Le passe sanitaire fait ainsi passer la régulation de l’espace public à une nouvelle échelle disproportionnée, généralisant l’exclusion et le contrôle des corps anormaux grâce à la technologie du QR code et à la systématisation du contrôle d’identité.
La quadrature du net.
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« Si un salarié censé disposer du Pass Sanitaire déroge à cette règle, il ne touche plus rien. Ni salaire, ni allocation-chômage » selon la ministre du Travail de Macron Elisabeth Borne qui n’a honte de rien!
En mode macaron.
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La Cnil interpelle le gouvernement sur le manque de preuves d'efficacité du Pass Sanitaire!
En mode Macaron
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Un PLFSS qui va entraîner une psychiatrie déshumanisante et programmer l’exclusion des soins des plus malades
La psychiatrie de Secteur a été créée en 1960 pour prendre en charge toutes les souffrances
psychiques des plus bénignes aux plus sévères. Pour rappel 25% de la population seront à un
moment de leur vie confrontés à la souffrance psychique.
Depuis 40 ans elle n’a cessé d’être appauvrie. D’abord en terme de moyens puis
progressivement sur le plan clinique. Elle est passée d’une approche prenant en compte la
complexité biopsychosociale visant à soigner la souffrance psychique de la personne dans sa
singularité à une approche uniquement symptomatique biologisante et comportementale
visant à éradiquer le symptôme . La clinique fondée, le soin psychique, l’écoute et la
singularité de chaque patient - où l’on peut retrouver si nécessaire, une complémentarité entre
psychothérapie, chimiothérapie, sociothérapie et comportementalisme - doit être remplacée
par des traitements exclusivement chimiothérapiques et des programmes standardisés
comportementaux ( réhabilitation psychosociale, éducation thérapeutique,…) visant à
normaliser les individus.
Ainsi depuis 40 ans la psychiatrie n’a cessé de trier les patients suivis. Après avoir renoncé
aux soins de prévention, elle s’est centrée sur les situations de plus en plus lourdes excluant
les dépressifs non suicidaires, les psychoses n’entraînant pas de désocialisation,… La plupart
des dépressifs étant traités par leur généraliste doivent se contenter d’un traitement
antidépresseur, alors qu’un soin psychothérapique serait beaucoup plus efficace. C’est la
raison pour laquelle la France est le premier consommateur de psychotropes.
Depuis la Loi Touraine le Secteur est censé ne s’occuper que de la crise, le suivi des patients
stabilisés relevant du secteur libéral (essentiellement les généralistes dont on connaît la
rareté !)
Pourtant les effets sociaux du Covid (fermetures de crèches et d’écoles, chômage ou crainte
du chômage,…) ont provoqué une véritable épidémie de décompensations psychiques graves
chez les touts petits, les ados, comme les adultes. Remettant au premier plan l’importance des
dimensions de l’inconscient et la sociogenèse des troubles. Pour y répondre le Gouvernement
au lieu de donner au Secteur les moyens de répondre aux besoins, va rembourser, pour les
ados suicidaires, les consultations de psychologues libéraux à condition de ne faire que du
comportementalisme et pas de psychothérapie. Qui pourrait croire qu’un jeune qui ne croit
plus à la vie peut se reconstruire en 10 séances de coaching !
Au lieu de donner enfin à la psychiatrie de Secteur les moyens de ses missions, le PLFSS va
finir de la liquider.
Le PLFSS envisage d’aller plus loin dans la destruction du soin psychique. Puisque non
seulement ses moyens (hors Ségur) sont en recul sur 2021 mais au travers de l’introduction de
la T2A, il va valoriser le développement de structures centrées exclusivement sur l’approche
comportementale et sous doter les structures qui ont une approche biopsychosociale de la
personne. Ces patients seront soumis à des programmes de remédiation cognitive, de
réhabilitation psychosociale, d’éducation thérapeutique, qui s’ils s’inscrivaient dans les soins
psychiques relationnels du Secteur comme un atelier de sociothérapie, pourraient s’entendre.
Mais ici il est question de les substituer à ces soins dans un objectif uniquement normalisateur
des comportements, où la question de savoir ce que ressent la personne n’est pas jugée
pertinente.
Ces structures ont aussi pour vocation à être des portes de sortie du soin. Puisque ces patients
seront évalués à l’issue de ces programmes et soit orientés vers le généraliste si les scores sont
bons ou vers le généraliste et le médico-social, si les scores sont mauvais. Mais ils ne seront
plus suivis par le Secteur jusqu’à la prochaine crise !
Ainsi des établissements qui étaient à l’équilibre (voire excédentaires du fait des postes vacants) vont se retrouver en déficit et n’auront d’autre solution que de remplacer leurs structures de soin par des structures de traitements programmés.
Bonnafé disait « Une société se mesure à la manière dont elle traite ses fous ». Nous assistons
là à une opération de chosification de l’humain, de déshumanisation de masse.
Cela parce que la psychiatrie est passée progressivement de soigner une personne qui souffre
à traiter des symptômes, oubliant la dimension existentielle de la souffrance psychique et la
dimension relationnelle du soin psychique.
Serge Klopp
CNSPS du PCF
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Le « passe exclusion » :
https://www.bfmtv.com/TECH/LA-CNIL-INTERPELLE-LE-GOUVERNEMENT-SUR-LE-MANQUE-DE-PREUVES-D-EFFICACITE-DU-PASS-SANITAIRE_AN-202111300377
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Hôpital public : "Nous sommes des chefs de service qui essayons de gérer la misère", alerte la cheffe du service pédiatrie de l'hôpital Necker à Paris.
France Info Tv.
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Extrait :
L’urgence sociale pour un nouveau projet de civilisation :vivre et vieillir dans la dignité.
Dès à présent, les communistes inscrivent l’autonomie des personnes âgées dans ce projet,
intergénérationnel, afin de leur permettre d’acquérir la capacité d’utiliser leurs droits. Construire une société du vivre ensemble où chacun-e connaîtra le bonheur de vivre sans crainte du lendemain, en bonne santé de la naissance à la fin de la vie. Cela, implique que l’éthique prédomine dans la réflexion du vieillissement. La réponse aux besoins en autonomie à domicile, en Éhpad, leur financement en découle.
L’autonomie doit être couverte à 100% par la Sécurité sociale...
Ces besoins résultent de la maladie, d’accidents y compris professionnels acquis pendant l’activité et non pas de la vieillesse (l’âge moyen de besoins en autonomie est de 83 ans). Résultant de mauvaises conditions de vie et au travail, ces besoins justifient d’une prise en charge à 100 % dans le cadre de l’Assurance Maladie dans une Sécurité Sociale du XXIème rénovée, financée par les cotisations sociales. Cela induit de trouver des ressources nouvelles pour financer cette politique publique de l’autonomie (Cotisation sociale additionnelle sur les dividendes, modulation des cotisations-entreprises : les accroître en fonction de leur politique salariale et d’emplois l’égalité salariale femme/homme, s’attaquer à l’évasion fiscale)
Répondre à ces besoins en urgence par :
- 100 000 emplois qualifiés statutaires par an sur 3 ans en établissement et à domicile (repas,
toilettes, mobilisations, équipements et aménagements des logements, transports, la vie dans la Cité etc...) avec un Plan de formation spécifique (Infirmier-ères aides-soignantes, AMP...)
- Un Service Public à la personne pour le domicile, condition pour permettre de libérer les
femmes de ces contraintes
- Plan d’investissement pour la réalisation et la modernisation des Éhpad élaborés selon les besoins avec les résident-es, les syndicats, les personnels, les familles et les architectes spécialisé-es... et le renforcement des USLD
[8] (31 000 lits supprimés !)
- La revalorisation des salaires, du SMIC entre 1 800 et 2000€ brut
N’est-il pas temps d’engager un nouveau progrès social ?
C’est possible : Macron a reculé pour son projet sur les retraites !
L’audace doit changer de camp !
Christiane Caro
CNSPS du PCF
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Lire aussi:
Le passe-sanitaire de la honte - Brigitte Masson
NDLR : il voulait refuser l'entrée des bureaux de vote à ceux et celles qui n'ont pas le passe sanitaire ! Les immondices du député ex-LREM Son-Forget à nouveau bannies de Twitter Claire Under...
https://bmasson-blogpolitique.over-blog.com/2021/08/le-passe-sanitaire-de-la-honte.html