Cinéma - Jim Jarmush - Only lovers left alive
Jim Jarmush
Only lovers left alive.
Jim Jarmush utilise les vampires pour porter un regard désabusé, drôle et attendri sur les humains de maintenant qui courent follement vers un futur inquiétant.
Ses vampires portent des gants, mettent des lunettes de soleil la nuit, n’ont pas de problème d’argent, connaissent toutes les matières existantes par leur nom en latin, et peuvent dater précisément un objet en le touchant.
Et pourtant, ils en ont des problèmes.
Le premier est l’alimentation en sang. Chacun des membres du couple a sa technique pour s’en procurer sans attaquer les « zombies » (les humains). Mais, il vaut mieux éviter le sang contaminé…car les hommes ont eu la folie de se créer eux-mêmes des problèmes à cause de la cupidité de certains.
Le second est la sauvegarde de la propriété individuelle des œuvres. Un des vampires crée de la musique exceptionnelle et originale, mais ne veut pas la partager. Or, quelqu’un lui vole sa musique qui est propagée sans sa volonté…Encore les intérêts d’argent en cause !
Le problème suivant est de trouver un humain qui acceptera de diffuser leurs créations littéraires de génie. Elles seront ainsi éditées et publiées sous forme de livres. Nous ne connaîtrons pas le contenu de l’accord conclu, mais plusieurs écrivains célèbres dont on voit les photos auraient servi d’intermédiaires…On ne parle pas argent ouvertement chez les vampires.
Ils connaissent aussi des secrets inconnus du commun des mortels. Doivent-ils les leur dévoiler ? La réponse est nette : « Non ! Les « zombies » (humains) sont assez fous comme cela. Ce n’est pas la peine d’en rajouter. Ils ont déjà peur de leur imagination… »
La famille et les relations inter générationnelles sont aussi difficiles pour les vampires. Contrairement aux plus âgés, la petite sœur de la femme du couple ne respecte pas la « clause de confidentialité » et ne « convertit » pas les zombies qu’elle attaque…Elle les abandonne exsangues, morts pour l’éternité. Il n’y a plus de respect !
L’homme vampire est psycho dépressif. Lui aussi subit ce mal du siècle. Est-ce que les sorties, la musique, la danse, l’observation de la nature le guériront ?
Il vit à Détroit, car la ville est abandonnée et il ne veut rencontrer aucun « zombie » ou vampire. Le théâtre, les garages, les maisons sont à l’abandon. C’était la ville de Ford. Mais, elle est promise à un renouveau. Quand ce sera la guerre de l’eau, le pétrole étant épuisé, les villes du sud flamberont et brûleront. Détroit qui possède de l’eau connaîtra un nouveau destin…
Un vampire ne meurt jamais, mais, cette règle pourrait bien changer…
Et pourtant, devant tant de faits pessimistes, nos vampires se rassurent en se remémorant les crises qu’ils ont connues tout au long des siècles passés ! Ils s’en sont sortis à chaque fois. Pourquoi s’inquiéter pour celle-là ?
Le rythme du film est lent. La bande son est excellente. Les images sont belles, et c’est drôle.
“Vampyr” .
Vampyr, ou l'étrange aventure de David Gray
(Vampyr - Der Traum des Allan Grey)
Avec Maurice Schutz, Julian West.
Un jeune homme fasciné par l'occulte se rend par hasard au village de Courtempierre .
David Gray arrive dans une auberge au crépuscule.
Un vieil homme offre à David un livre sur les vampires. Or, dans le château du vieillard vivent deux femmes dont l'une, gravement malade, porte d'étranges blessures au cou.
Dans ce film, pas une goutte de sang ne coule.
"Born to be in love". (sans d, svp). (Né pour être aimé).
Graph
Paris
En référence à :
« Born to be alive ».
Patrick Hernandez
Quel est le revenu de Patrick Hernandez ?
"Plus de 20 millions d'euros." C'est la somme qu'aurait gagnée Patrick Hernandez avec Born to be Alive, son hit disco sorti en 1978. (Programme TV).
Qui a écrit la chanson de Patrick Hernandez ?
Patrick Hernandez est à la fois le chanteur, l'auteur et le compositeur de la chanson. Cela lui assure l'entièreté des revenus liés à ses droits. Chaque fois que quelqu'un utilise sa chanson, il est payé de 1,8 à 10 euros. (Jobat).
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Les Grenades sont retournées au BIFFF, après la polémique survenue lors de la projection du film Love Lies Bleeding de la réalisatrice Rose Glass à cause d’injures lesbophobes lancées dans la salle. Voici ce qu’il s’est passé cette fois.
(…) Selon les interprétations, les morsures de vampires seraient d’ailleurs parfois des symboles de violences sexuelles. "En 1922, Murnau adapte Dracula au cinéma. Nosferatu, sa créature, est d’une laideur repoussante. Animé par son instinct, il s’introduit chez sa proie et la mord dans son sommeil. La morsure est une métaphore du viol. Nosferatu est un monstre qui enlève les femmes en détresse", écrit par exemple le journaliste Yann Lagarde pour Radio France.
(…) A la différence de ce qu’il se passait auparavant, le public a réagi à chaque fois à ces remarques, lançant des "Pas bien" (une réplique qui avait déjà été tentée lors d'autres éditions du festival, sans recevoir le même succès) ou des gros soupirs. De nombreuses autres blagues ont été lancées durant la projection et ont fait rire toute la salle, preuve que c’est possible.
04 24
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