CGT - Laurent Brun au Havre
Laurent Brun au Havre
« Si on ne veut pas passer en force cette réforme par le 49.3
Il reste le recours au peuple
Nous demandons le retrait de cette réforme
Et si le gouvernement ne le veut pas
Nous demandons l’arbitrage de la population
Avec un référendum dans la population
Le peuple doit avoir le dernier mot. »
Les Playmobils sont faits pour divertir les enfants.
Cette qualité, les députés LREM ne l’ont pas.
C’est lamentable.
Il faut parler aussi de la violence de ce gouvernement.
Edouard Philippe doit gérer une crise sociale, une crise sanitaire et il est candidat à la mairie de la ville.
Vous avez une responsabilité supplémentaire dans cette ville c’est d’envoyer un message à ce gouvernement,
Pour lui dire que dans sa gestion quotidienne des questions des Havrais-e-s,
Et nationalement sur sa gestion des affaires du pays
Nous ne voulons plus d’Edouard Philippe nulle part.
Je vous incite à le renvoyer dans ses pénates.
C’est un gouvernement qui est violent socialement
Mais aussi dans la répression.
Il y aura un détour par le commissariat pour dénoncer les gardes à vue.
J’ai tendance à considérer qu’une dictature, c’est quand on met des gens dans les stades et qu’on tire dessus.
Néanmoins, on n’est pas dans un pouvoir démocratique.
On est dans un pouvoir de plus en plus autoritaire.
Il y a la répression dans les manifestations avec les matraques, les gazeuses, les LBD.
Mais il y a aussi des choses qu’on n’avait pas vues auparavant.
Pour empêcher la convergence entre les jeunes qui se battent contre la réforme des lycées,
Et les salariés qui se battent contre la réforme des retraites,
Ce gouvernement envoie systématiquement les CRS dans les lycées,
Pour tabasser les jeunes.
Etre brutal à ce point-là avec les gamins, c’est totalement intolérable. Avec les adultes aussi.
On a un pouvoir autoritaire et qui, socialement, défend les riches.
Il fait des cadeaux aux riches et nous fait la misère.
J’ai entendu dire que certaines personnes âgées étaient favorables à voter pour ce gouvernement car elles étaient pour la stabilité.
Il faut se rappeler de la CSG sur les retraité-e-s.
Il faut se rappeler de toutes les mesures du début du quinquennat qui ont été spécifiquement violentes avec les retraité-e-s.
Tout le monde dans la classe ouvrière, dans le peuple, dérouille.
Tout le monde est concerné par la réforme.
Pour préserver notre système de retraite, nos acquis sociaux dans ce pays, il faut continuer la bataille.
Les cheminots, c’est 0,5% du salariat en France.
Nous ne ferons pas basculer le gouvernement à nous tous seuls.
Mais nous irons tous ensemble jusqu'au retrait!
Il y aura beaucoup d’initiatives jusqu’à la victoire.
On ne lâche pas.
Jusqu’à ce qu’Edouard Philippe signe le retrait de la réforme des retraites.
« On est là… »