Aux USA et en France : "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestiniens, Palestiniennes, Libanais, Libanaises.
A la place, j'ai refait cette vidéo de Leonardo Hernandez à cheval:
Leonardo Hernandez figure parmi le top 4 des rejoneadors depuis plusieurs temporadas.
Né le 11 décembre 1987 à Badajoz.
2 août 2003 : Début en corrida de rejon aux Arènes de Castiblanco.
Toros de Fernandez Silva.
4 oreilles, 1 queue.
Saison 2004 : 21 corridas, 43 oreilles, 3 queues.
Pas de course en France.
Saison 2005 : 42 corridas, 81 oreilles, 8 queues.
4 corridas en France (Soustons, les Saintes Maries de la mer, Istres et Palavas)
------------
Pour organiser la prochaine Feria de Nîmes, la responsable d'une association anti-corrida a été invitée. Le journal Libération a mené une campagne anti corrida le samedi 5 mai. Les anti corrida ouvrent les fronts. Ils sont maintenant animalistes et vegans. Le statut juridique de la tauromachie a été conforté en France.
Lorsque Lycos fit emprisonner sa nièce Antiope pour avoir été séduite par Zeus, Dircé la maltraita. Mais Zeus délivra un jour Antiope. Lors de sa fuite, elle retrouva ses deux fils, Amphion et Zéthos, qui avaient été recueillis par des bergers après leur abandon par Lycos. Ceux-ci allèrent alors à Thèbes, tuèrent Lycos et attachèrent Dircé à la queue d'un taureau indompté, qui l'emporta sur des rochers où elle fut mise en pièces. Les dieux, touchés de son malheur, la changèrent en une source qui porta son nom et qui coulait près de Thèbes.
« L’art ne vient pas se coucher dans les lits qu’on a fait pour lui, il se sauve aussitôt que l’on prononce son nom. Ce qu’il aime, c’est l’incognito, ses meilleurs moments sont quand il oublie comment il s’appelle. »
Jean Dubuffet.
Nîmes 2015
Tag à Nîmes - Toréador-
Mas des Pernes
Minotaure, copie de Myron.
La mythologie grecque.
Myron né à Eleuthères en Attique, dans la première moitié du Ve siècle avant J-C, est l'un des plus célèbres sculpteurs grecs. Il est l'auteur de nombreuses statues d'athlètes, la plus connue étant le Discobole.
Le minotaure : Né des amours de Pasiphaé et d'un taureau blanc envoyé par Poséidon, et descendant du Titan Hypérion, il fut enfermé par le roi Minos dans le labyrinthe, situé au centre de la Crète, qui fut construit spécialement par Dédale afin qu'il ne puisse s'en échapper et que nul ne découvre son existence.
Au niveau symbolique, il représente l'homme dominé par ses pulsions instinctives.
Rython* en argent en forme de bovin avec des cornes en or et une rosette sur le front.
Le museau, qui a un trou de coulée, est platiné en or, comme l’étaient à l’origine le bord des yeux et l’intérieur des oreilles.
Tombe IV.
Mycènes
Mycènes est une cité antique préhellénique située sur une colline au nord-est de la plaine d'Argos, dans le Péloponnèse, et entourée de murs cyclopéens.
*Un rhyton, rython ou rhython (ρυτό, du grec rhein, couler) est un vase en terre cuite ou en métal mesurant environ 25 centimètres de hauteur qui se représente sous la forme d'une corne, à une anse, comportant une ouverture de fond par laquelle le liquide (presque toujours du vin) s'écoule et dont l'extrémité se termine par une tête animale ou humaine.
Statuette du taureau sacré Apis
Basse époque VII e IV e siècle avant Jésus-Christ
Bronze
Buste de taureau sacré.
Egypte
Empire romain. 1er – 3 e siècle après J-C.
Terre cuite.
Le buste de Sarapis est peut-être représenté sur le disque solaire entre les cornes.
Musée de Saint Germain en Laye
Epoque gauloise
9 Statuette taureau
Es Taufort, Bianot (Saône et Loire)
Arles
Toreros Opus
Série graphique
150 €
Saint Martin de Crau
Costume de lumière
Le taureau Apis et le Sérapéum de Saqqara
Connu depuis la première dynastie (environ 3100 – 2900 avant Jésus-Christ), le taureau Apis ne bénéficie d'une tombe qu'à partir du règne d'Amenhotep III (vers 1388 – 1350 avant Jésus-Christ).
Il est inhumé au Sérapéum, terme désignant le temple funéraire et la nécropole des taureaux sacrés à Memphis. Il n'y a qu'un seul taureau sacré à la fois. Après la mort d'un taureau, on se met à la recherche de son successeur, reconnu grâce à des marques blanches sur son pelage noir.
Le veau est conduit à Memphis puis intronisé dans le temple de Ptah.
L'Apis vivant ne quitte sans doute son étable que pour participer à des processions. Il a un rôle d'intermédiaire et transmet les prières à Ptah afin que celui-ci les exauce. Suite à la mort naturelle d l'animal, le corps est emporté dans le « château de l'or » situé alors dans la nécropole où il est momifié. Comme pour un humain, on procède au rite de l'ouverture de la bouche permettant au défunt de retrouver ses capacités dans l'au-delà.
Stèle du Sérapéum au nom de Khonsou
Calcaire
Saqqara, Sérapéum. Tombe isolée des Apis II et III de la XIXe dynastie
Nouvel Empire, XIXe dynastie
Règne de Ramsès II
Musée du Louvre
Khonsou offre de l'encens au taureau Apis. Derrière lui est représentée son épouse Nedjmet.
Stèle déposée en l'honneur d'un taureau Apis pour le prêtre Pioy
Calcaire
Saqqara. Sérapéum.
Saqqara, Sérapéum. Tombe isolée des Apis II et III de la XIXe dynastie
Nouvel Empire, XIXe dynastie
Règne de Ramsès II
Musée du Louvre
Dans le cintre sont représentés Apis, le taureau sacré de la ville de Memphis et Mnévis, le taureau sacré de la ville d'Héliopolis. Le texte décrit le décès et le processus de momification de l'Apis.
Mentor Blasco
‘Corrida’
1957
Georges Joris vient d’Istres. Sur des panneaux de bois, du médium (un panneau de fibres à densité moyenne ou MDF -pour Medium Density Fiberboard , appellation anglophone- est un panneau de particule composite de fibres de bois), il joue avec des coniques, des branches hyperboles, des ellipses.
Attique – Figure noire – Poterie amphore
600 avant J-C
Thésée combat le Minotaure en présence d'une femme drapée (peut-être Ariane). Le héros tient une épée et le Minotaure se défend seul avec une pierre.
L’espagnol le martèle dans une anagramme saisissante : el toro, el otro. Otro toro.
« Seis, Otro seis ! » « A l’autre, il faut parler ! ».
« Hablale al toro ! » « Parle-lui au taureau ! ».
Les vieux péons cassés en deux derrière les barrières le confirment lorsqu’ils conseillent à leur maestro de guider son adversaire à la voix : l’animalité du toro de combat est contaminée par l’humain, c’est-à-dire par l’autre. La preuve ? Il faut lui adresser la parole pour le guider, le convaincre, l’encourager à attaquer, l’éclairer dans sa solitude, son désarroi et sa myopie.
Et l’autre, le toro, qu’est-ce qu’il dit ? Rien, sauf que ce rien, tout le monde l’entend et certains l’écoutent.
Texte de Jacques Durand.
Mexico city blues.
Le 12 janvier 2003 à Mexico le torero mexicain David Silveti fait son retour à la corrida après 43 coups de corne, un genou en carton pâte et une lésion cérébrale. Au moindre choc, il est menacé de paralysie. Il s’en fout. Dans une arène aux trois quarts vide, sous le vent et une petite pluie froide, il torée son second taureau comme dans un rêve, et au cours d’une faena que les commentateurs qualifieront de « miraculeuse » parce qu’il n’y avait pas d’autres mots pour dire la stupéfaction.
Sileti souffre d’une dépression nerveuse mais ce jour-là il est comme sur un nuage et il pleure d’émotion en toréant. Le nom de son toro ? Mar de nubes. « Mer de nuages ». Onze mois plus tard exactement, dans sa chambre d’enfant, les nuages sont noirs, la mer est sombre et David Silveti se tire un coup de revolver dans la tête.
Texte de Jacques Durand.
Ojos.
Les toreros regardent dans le regard du toro. Ils tentent d’y lire leur très proche avenir. Ils y voient de la noblesse, de la bienveillance, les présages d’un succès, ou ils y apprennent la dureté, la malice, la méchanceté, la promesse d’un enfer. En 80 à Bilbao Antonio Chacon torée un toro de Victorio Martin. Il le banderille, puis en début de la faena, l’amène au centre de la piste. Il se recule pour le citer de loin. Une banderille se décroche et se plante toute droite sur le sable gris de la piste. Le toro, immobile, regarde Chacon en hochant la tête de haut en bas comme, raconte Chacon, « s’il avait été un être humain ». Il fixe la banderille, la prend entre ses dents, en mastique le bout sans quitter le torero du regard. Chacon : « j’ai senti un frisson terrible dans tout mon corps. J’ai pensé s’il fait ça à une banderille qu’est-ce qu’il ne fera pas avec moi s’il m’accroche. Jamais je n’ai eu aussi peur. »
A force d’envisager leur futur immédiat en dévisageant les toros, les toreros en deviennent comme extralucides. Antonete à propos des yeux des toros : « si je vois dedans une étincelle, ça signifie qu’il y a en eux un volcan. Et celui qui a un volcan, il finit par éclater. »
Texte de Jacques Durand.
Panolero
Peluquero, Enamorado, Perlita, Fandanguero, Cascabel, Farolero, Solitario, Estudiante, Desertor, Bailador, beaucoup de toros restés dans l’histoire de la corrida pour avoir tué des toreros portent une sorte d’innocence ou d’ingénuité dans leur nom. Ils étaient coiffeurs, ils étaient amoureux, ils chantaient des fandangos. Ils étaient fanfarons ou solitaires, étudiants, déserteurs et ils dansaient. Ou encore ils étaient une perlita, une vraie petite perle.
A Madrid, en 1840, la petite perle massacrera le banderillero Francisco Azucena alias « le mignon de Séville ». Lys tranché. Ainsi, dans la canicule de Villanueva de Los Infantes il était difficile d’imaginer que c’était le glas de José Mata qui sonnait dans le toro « Grelot ».
El Jaranero « Chahuteur », novillo de Concha y Sierra a, en août 1946 à San Roque, poussé la plaisanterie un peu loin en envoyant Eduardo Liceaga dans la tombe. Sale blague.
A l’inverse, Optimista n’avait aucune raison de s’en faire. Il sera gracié le 20 janvier 1992 à Léon, Mexique, tout comme Vida un toro de Begona qui a sauvé la sienne de vida en 2001.
Reste que le miura qui a détruit Nimeno II dans les arènes d’Arles cachait le malheur au fond des plis de son nom : Panolero. Marchand de mouchoirs. On saura le 10 septembre 89 que c’étaient des mouchoirs pour y pleurer dedans.
El « Nimeño II » reste encore aujourd’hui la principale figura de la tauromachie française.
Jose Manrubia avec Natalie Victor Retali
En 2018, exposition dans l'église des Frères Prêcheurs à Arles:
Andrés Céspedes Gonzalez Cartagena dit Andy Cartagena, né le 31 janvier 1981 à Benidorm (Espagne, province d'Alicante), est un rejoneador espagnol.
Il est le neveu de Ginés Cartagena, l'un des plus grands rejoneadors du XXe siècle, à l'origine du regain d'intérêt pour la corrida de rejón depuis le dernier quart du siècle passé.
Tout au long de sa courte carrière, il a connu une évolution technique remarquable qui a apporté une plus grande sérénité, mais cela n'a pas signifié l'abandon de la mise en scène qui est dans son sang.
En 2001, il a commencé avec beaucoup de succès dans la Monumental de Mexico, où il a coupé les oreilles des taureaux.
En 2014, les amateurs d’Arles utilisent l'expression "Cartagena nouveau Roi de France". Il a coupé pas moins de 43 oreilles et 7 queues en 2014.
Léa Vicens est une femme torero à cheval (en espagnol, rejoneadora) française née à Nîmes le22 février 1985. Elle a reçu l’alternative le 14 septembre 2013 dans les arènes de Nîmes, sa ville natale. Elle est la deuxième rejoneadora (torera à cheval) française après Marie Sara.
Elle vit près de Séville en Andalousie. Son mentor est Angel Peralta, 88 ans, qui eut une carrière extraordinaire de l'Espagnol avec "6.000 taureaux tués", 126 corridas, 442 oreilles coupées et 134 queues.
En 67 corridas (23 en 2013) et trois saisons, elle a coupé 128 (48 en 2013) oreilles et 19 (5 en 2013) queues.
Principales arènes où elle a toréé : Nîmes, Arles, Dax, Mont de Marsan, Séville, Atarfe (Grenade) et Herencia.
Julián López Escobar dit « El Juli » né le 3 octobre 1982 à Madrid, est un matador espagnol. Considéré comme l'un des meilleurs toreros du monde, élève de l'école taurine de Madrid, « El Juli » combat son premier taureau le 2 juin 1991.
A Nîmes, les cornes du taureau le frôlent. C’est avec une prouesse technique qu’El Juli amène le taureau à le suivre et à virevolter autour de lui.