Quelle horreur ! Notre avenir va être rythmé par Macron, le RN, le MODEM et LR. Iels vont s’entendre pour voter leurs lois antisociales. "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." Non à la philosophie des USA ici, en France. Les banques veulent supprimer le cash. Cette idée vous plaît?
« Le monde autre qu’humain, le monde de la nature est habité par l’inconnu. Certains arbres sont des portes. »
Alexandre Hollan, ami de Paul Bigo, est l’héritier de l’évolution des manières d’être abstrait dans la seconde moitié du XXe siècle. Il met ici à profit cet héritage en renouant avec la figuration.
Chêne rompu
Sées
Rupture de chêne ébouriffé sur lit de fougères* caramélisées, accompagnées de résidus de neiges encore moins éternelles qu'au Kilimandjaro.
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Chêne pédoncule.
Clères, parc.
Quercus robur.
Il forme avec le chêne rouvre la plupart des forêts de plaine.
Glands à pédoncule et feuille à très court pétiole.
Utilisé dans les charpentes, les traverses de chemin de fer et les meubles.
Projet d'une édition des oeuvres de Rabelais par George Sand, illustrée par Maurice Sand, peintre, dessinateur, sculpteur.
Ce travail n'a pas été publié à cause de la Révolution de 1848*.
Mais surtout, le libraire Bry publie en 1854 les oeuvres de Rabelais illustrées par Gustave Doré. Son succès interdit la publication sandienne qui est constituée de trente gouaches et de nombreuses vignettes.
Trois scènes du "Tiers Livre" sont traitées:
- les songes de Panurge
- la rencontre de Panurge avec la sybille de Panzoult
- la consultation auprès de l'astrologue Her Trippa.
Sand apporte de la fraîcheur, de la douceur, de la sensibilité.
Doré apporte de la force et de la violence.
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*
Louis Philippe
Séville
Alcazar
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La grand-mère de George Sand
Le maréchal de Saxe - L'arrière grand-père de George
Maurice Dupin, père de George
George Sand
George Sand
George Sand par Clésinger, son gendre.
"Je vous avoue qu'il m'est impossible d'être inquiet pour l'avenir du monde... En vain l'orage passera sur les générations qui naissent ou vont naître... En vain l'iniquité combattra dans le monde, la vérité éternelle aura son jour ici bas.
Elle y verra des hommes libres, heureux, égaux, unis, c'est-à- dire justes et sages ! "
« Combien j'envie l'amour idéal de Marie-Madeleineet de Jésus : être le disciple ardent d'un maître adoré et qui en vaut la peine ; vivre et mourir pour son idole, croire en lui sans aucun doute possible. » Parole d'une psychasténique
Les obsessions et la psychasthénie / par Pierre Janet , 1859-1947; Raymond Fulgence, 1844-1910
Publié en 1903
Pour Simone de Beauvoir, le souci de son propre salut se confond avec l’adoration de Dieu.
Domenico Fetti (Rome 1589 – Venise 1624)
Sainte Marie-Madeleine
Huile sur toile
Fetti a réalisé diverses interprétations de ce thème. Ici, la jeune femme dépeinte est pensive. Dans un geste d’un naturel étonnant, elle s’abandonne à ses pensées, le menton appuyé sur des mains elles-mêmes croisées sur le sommet d’un crâne. C’est que Madeleine est devenue familière de la mort et a accepté le sort qui nous est inéluctablement réservé.
François Pierre-Peyron (Aix 1744 – Paris 1814)
Sainte Madeleine méditant
Huile sur toile.
Nulle sensualité chez cette Madeleine drapée dans un majestueux manteau bleu, dont les plis lourds font songer à une figure antique. Le peintre s’est sûrement inspiré du modèle de la Mélancolie gravée par Dürer. Un dialogue intérieur semble s’être instauré entre la sainte dans l’attitude de la méditation et le crâne placé en vis-à-vis.
Mattia Preti dit Il Calabrese (Taverna 1613 – Malte 1699)
Sainte Marie-Madeleine
Huile sur toile
Madeleine vient de se dépouiller de ses oripeaux de courtisane pour revêtir des habits rapiécés. Elle a pris conscience de la vanité de ses anciennes prétentions au regard de la mort inéluctable qui l’attend et que symbolise le crâne dans sa main droite. Preti use de très peu de couleurs et d’une mise en page simple et resserrée. Dans la suite du Caravage, il illumine puissamment le visage soucieux de la sainte qui se découpe sur un implacable fond noir.
Le tableau « La Madeleine pénitente » :
Elle est placée au centre d’une cellule ouverte et dénuée. Elle a des longs cheveux, est à moitié habillée, se couvre la poitrine avec sa main. Les anges lui parlent et elle a un regard mystique.
Elle est l’alter ego d’Eve. Elle fait partie des prostituées qui ont rencontré Jésus et qui se convertissent à la suite de cette rencontre.
Ce tableau a pu être placé dans une église ou dans une sacristie. La figure sacrée a été érotisée. Elle symbolise la mortification de la chair et de la beauté.
Sa chevelure est un symbole important.
Louis Galloche
Paris, 1670 – 1761
La Madeleine pénitente
Vers 1727
Huile sur toile
Musée Réattu
Arles
Autre exemple de chevelure coupée:
Camille : Oui, je suis belle, je le sais. Les complimenteurs ne m’apprendront rien : la froide nonne qui coupera mes cheveux pâlira peut-être de sa mutilation ; mais ils ne se changeront pas en bagues et en chaînes pour courir les boudoirs ; il n’en manquera pas un seul sur ma tête, lorsque le fer y passera ; je ne veux qu’un coup de ciseau, et quand le prêtre qui me bénira me mettra au doigt l’anneau d’or de mon époux céleste, la mèche des cheveux que je lui donnerai pourra lui servir de manteau.
Alfred de Musset.
On ne badine pas avec l’amour. 1884
Bar le Duc
Sainte Marie-Madeleine
Relief d'applique en bois polychrome du XVIe siècle.
Mes aquarelles – Marie-Madeleine d'après Jacques Meyer
Jeune femme à sa toilette
Chapelle des Pénitents noirs à Avignon
Cathédrale de Bourges
Marie Madeleine dans les vitraux
Chapelle Saint Jean-Baptiste (XVe siècle) - Cathédrale de Bourges
Le Christ ressuscité apparaît à Marie-Madeleine (« noli me tangere »)
Pêcheresse, Marie-Madeleine a quand même sa place au ciel, cathédrale de Bourges
Cathédrale d'Evreux
Statue de Marie-Madeleine du XVIe siècle
Marie-Dominique Lelièvre
Chanel & Co
Les amies de Coco
J’ai lu – Biographie – Edition Denoël – 2013
Page 238 :
Dans les années 1930, Coco Chanel décide de nommer sa nouvelle maison « La Pausa », en hommage à la légende qui voulait que Marie-Madeleine se soit reposée ici en chemin pour Jérusalem. La maison est située à Roquebrune Cap-Martin, entre Menton et Monaco.
Marie-Madeleine est la sainte patronne des demi-mondaines.
Marie- Madeleine, Naples, 1990
Encre et pierre noire sur papier
Il est entré dans l'église en travaux Anna dei Lombardi et a découvert cette Madeleine désespérée, entourée des acteurs de la Passion, en grandeur nature, sous des plastiques.
Marie-Madeleine pénitente
Anonyme
XVIIIe siècle
Bas relief en bois, quelques traces de polychromie
Ce bas relief a été épargné par les destructions iconoclastes révolutionnaires, car il avait été dissimulé dans un mur.
Avignon
Saint Symphorien
Le retable du portement de croix de Francesco Laurana
L'extrémité du bas de la croix marque le point de rencontre du groupe de femmes, à droite, qui se tient sur le passage du Sauveur. La mère du Christ s'effondre. Marie-Madeleine, ses longs cheveux coulant sur ses épaules, la soutient.
Marie-Madeleine à Milan
On la reconnaît à son long manteau
Giovanni Donato da Montorfano
1444 – 1502
Crucifixion
Le peintre milanais Giovanni da Montorfano réalisa la Crucifixion sur le mur sud du Réfectoire. Pour ce faire, il recourut à la technique traditionnelle de la peinture murale « à frais » et suivit les canons de la tradition figurative gothique lombarde, tandis que Léonard de Vinci peignait sur le mur d'en face.
La grande fresque a pour fond la ville de Jérusalem et elle représente des groupes de saints et de bienheureux de l'Ordre des Dominicains.
Les personnages qui se trouvent au pied de la croix sont Marie-Madeleine, saint Dominique, fondateur de l'Ordre des Dominicains à gauche et saint Thomas d'Aquin à droite.
Paris
Notre-Dame
"Christus relurtens apparet Maria Magdaleine"
Apparition à Marie-Madeleine
Paris
Notre-Dame
Peinture murale de « la vie de Sainte Madeleine » d'après les dessins d'Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, architecte (années 1860)
A Martigues, si vous soulevez le tissu,
vous découvrirez
Marie-Madeleine, assise et portant la croix, près d'une tête de mort représentant la vanité
Dans la cathédrale d'Amiens
Henri Delaborde
1849
Le Christ apparaissant à saint Marie-Madeleine
Huile sur toile
Cathédrale de Rouen
Vitrail
Cathédrale de Rouen
Vitrail de Marie-Madeleine
Harfleur, Le Prieuré, un musée depuis 1983.
Ancienne auberge du 15e siècle qui accueillait des navigateurs portugais.
Un bouffon, une servante, un ménestrel rappellent l'utilisation de la salle du rez-de-chaussée en auberge.
Saint-Nicolas est le patron des voyageurs.
Le Christ sort de son tombeau, Marie-Madeleine est au centre. Le Christ en jardinier lui dit: "Ne me touche pas. Je ne suis pas encore monté vers mon père."
Musée Angladon, Avignon
Ecole italienne
16e siècle
Portrait de femme en Marie-Madeleine
Huile sur bois
Marie Madeleine
Apparition de Jésus
Cathédrale d'Evreux
Vitrail
Evreux
Sainte Marie Madeleine au désert
Huile sur toile fin XVIIe siècle.
Ce tableau provient du Carmel de Pont-Audemer 1641 – 1855. Suite au transfert de celui-ci dans le nouveau Carmel de Gravigny, construit en 1855-1866, le tableau y fut installé.
A la fermeture du Carmel de Gravigny en 2007-2008, l’Ordre du Carmel de France a fait don de ce tableau à la cathédrale d’Evreux.
Compte tenu de son intérêt artistique, il a été décidé de faire restaurer cette toile, en très mauvais état, par l’atelier Renascentis (Saint-Wandrille).
Fabrique Pichon
XIXe siècle
Bas-reliefs à sujets religieux
« Marie-Madeleine montant au ciel »
Biscuit et terre cuite
Uzès
Musée du Vieil Aix
Marie-Madeleine pénitente
Anonyme
XVIIe siècle
Huile sur toile
Musée du Vieil Aix
Barthélémy d’Eyck
Triptyque datant du XVe siècle
Sainte Madeleine
Son installation dans l’église de la Madeleine à Aix-en-Provence date probablement de 1803 lorsque les œuvres rassemblées dans les dépôts révolutionnaires regagnent les lieux de culte.
Eglise de Fayence
Henry Clews
La Napoule
Seuls le Saint-Esprit, la Vierge et Marie-Madeleine ainsi que deux chérubins sont épargnés et n’ont pas de visage grimaçant. Leurs visages lisses ne sont que pureté et innocence.
Musée du Petit Palais
Entrée gratuite
Sainte Madeleine
Famille Memmi
Lippo Memmi, connu à San Gimignano et à Sienne de 1317 à 1347.
Federico Memmi, connu en 1344 et 1347.
Musée du Petit Palais à Avignon
Entrée gratuite
Saint Jean Baptiste et sainte Madeleine
Angelo Puccinelli
Lucques
2e moitié du XIVe siècle
Musée du Petit Palais à Avignon
Entrée gratuite
Une bienheureuse et sainte Madeleine
Benozzo Gozzoli
Florence vers 1420
Mort en 1497
Musée du Petit Palais à Avignon
Entrée gratuite
Le Christ en croix entre Sainte Madeleine, la Vierge, saint Jean et saint Bernard
Andrea di Giusto
Florence
Connu depuis 1427
Mort en 1540
Musée du Petit Palais à Avignon
Entrée gratuite
Botticelli et son atelier
L’apparition du Christ à Marie Madeleine
Musée Calvet
Avignon
Entrée gratuite
Sainte Madeleine pénitente
Italie ( ?) milieu du XVIIe siècle.
Huile sur toile
Cette peinture de grande qualité n’a pas encore dévoilé tous ses mystères : son auteur reste inconnu. La Madeleine est ici une ancienne courtisane, celle qui a beaucoup péché et qui se repent en tournant ses regards vers Dieu. Le crâne renvoie à la méditation sur la mort et rappelle la vanité de tous les biens terrestres.
Musée Calvet
Avignon
Entrée gratuite
Pierre II, dit le Chevalier Mignard
Avignon, 1640 – Avignon, 1725
Noli me tanguere (1711)
Tableau d’une série de quatre, tous destinés à décorer la chapelle des Pénitents blancs d’Avignon. L’épisode évoque la rencontre entre Marie Madeleine et le Christ ressuscité, qui s’adresse à la jeune femme en ces termes : « Ne me touche pas », Noli me tanguere dans la traduction de la Bible latine ;
Musée Calvet
Avignon
Entrée gratuite
Etienne Parrocel
Avignon, 1696 – Rome, 1775
La Trinité accueillant saint Camille de Lellis au Paradis
Vers 1742
Huile sur toile
Cette esquisse est une étude préparatoire complète pour le décor ornant la coupole de l’église Santa Maria Maddalena à Rome (1739 – 1746). Marie Madeleine présente à la Trinité le nouveau saint, Camille de Lellis, qui porte ici l’habit de l’ordre qu’il a fondé, les Camilliens.
Jan II Brueghel, dit le Jeune
Anvers, 1601 – Anvers, 1678
Noli me tangere
Ne me touche pas, après 1625
Huile sur toile
Jan II Brueghel se plaît ici à présenter une manière de nature morte en plein air. Se côtoient artichauts, melons, choux et potirons, œillets, tulipes* et roses. Il s’agit d’un jardin allégorique, dans lequel les quatre saisons ne feraient qu’une et le temps n’aurait pas d’emprise.
A la découverte du tombeau vide, Marie-Madeleine fond en larmes. Jésus apparaît derrière elle sous la forme d’un jardinier et lui dit « Noli me tangere » (« Ne me touche pas »). La jeune fille comprend qu’il s’agit du Christ dont le corps est devenu immatériel.
Par cette apparition, Jésus la choisit comme messagère de la nouvelle de sa résurrection.
Le paysage a été réalisé par Lucas van Uden et les personnages par Jacob Jordaens.
Musée des Beaux-Arts
Nancy
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*
Lisbonne
Cimetière Dos Prazeres
Fleurs en pierre
Tulipe
Tulipa gesneriana L.
Native d'Europe.
Le bulbe, caché dans la terre, repousse au printemps suivant. Floraison, graines, puis disparition de la plante.
En Perse, un jeune homme aimait une jeune fille qui ne l'aimait pas en retour. Désespéré, il trouva refuge dans le désert. Il pleura abondamment sur son amour perdu. Chaque larme qui tomba dans le désert créa un bulbe de tulipe qui symbolise l'amour parfait.
Les Turcs la considèrent come un turban et la cultivèrent abondamment. Elle devint le symbole de l'empire ottoman.
Au 16e siècle, les premiers bulbes arrivèrent à Anvers. Les Hollandais.e.s en tombèrent amoureux. Au 17e siècle, l'obsession pour la tulipe est très forte. Elle causa une surévaluation des prix qui provoqua une crise économique entre les différents états de la Hollande. La tulipe est un des symboles des Pays-Bas. Sur les tombes, elle identifie la nationalité des Néerlandais.e.s.
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Wilhelm Stetter
Strasbourg, 1487 – Strasbourg, 1552
L’Apparition du Christ à Marie-Madeleine
1523
Le Christ qui brandit l’étendard de la Résurrection à Marie-Madeleine lui signifie « Ne me touche pas ».
Musée des Beaux-Arts
Nancy
Domenico Fetti
(copie ancienne)
Rome, 1589 – Venise, 1624
Mélancolie, après 1614
Huile sur toile
C’est une copie ancienne du tableau conservé au Louvre. La figure centrale, évoquant Marie-Madeleine, incarne l’idée de pénitence et du repentir tandis que les objets qui l’entourent suggèrent une réflexion sur la précarité de la vie et la vanité de tout avoir face au temps inexorable.
Musée des Beaux-Arts
Nancy
Nicolas Chaperon
(attribué à)
Châteaudun, 1612 – Lyon, 1654 – 1655
Madeleine pénitente, vers 1635
Huile sur toile
L’attribution de cette toile demeure discutée entre Simon Vouet et un élève de Chaperon. Ce tableau était sans doute destiné à un amateur dans le cadre de la dévotion privée.
Musée des Beaux-Arts
Nancy
Francesco Cairo
Milan, 1607 – 1605
Exhortation de sainte Marthe à sainte Madeleine
Vers 1650 – 1655
Huile sur toile
Nîmes
Musée des Beaux-Arts
Gortzius Geldorp
Madeleine
1606
Huile sur bois
Musée du Colombier
Alès
Louis Finson
Bruges, 1580 – Amsterdam, 1617
La Madeleine en extase
Huile sur toile
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Philippe de Champaigne
Bruxelles, 1602 – Paris, 1674
Le Ravissement de sainte Madeleine
1656
Huile sur toile
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Autun (Saône-et-Loire)
Cathédrale Saint-Lazare
L’apparition à Marie Madeleine
Monument historique par liste de 1840
Moulage réalisé par Jules Fontaine
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris
Châteaudun (Eure et Loir)
Château
Statues de la chapelle basse de la Sainte-Chapelle
Sainte Madeleine
Pour décorer son nouveau sanctuaire, en 1464, la Sainte Chapelle, Jean de Dunois, fils illégitime du Duc d’Orléans, commanda une quinzaine de statues issues du même atelier. Elles ont des proportions allongées et portent des traces de la polychromie primitive.
Monument historique par arrêté de 1918
Moulage réalisé par Marcel Maimponté
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris
Règlements de la confrérie de Sainte Marie Madeleine des maîtres jardiniers de cette ville d’Arles
Bibliothèque d’Arles
Reynaud Lévieux
1613 - 1699
"La crucifixion avec la Vierge et sainte Marie-Madeleine, saint Jean et saint Pons"
Vers 1650
Villeneuve les Avignon
Collégiale Notre-Dame
Pietro Faccini
Bologne, 1562 – 1602
La Madeleine au tombeau du Christ
Huile sur toile
Pietro Faccini a été élève puis rival d’Annibal Carrache. Une trentaine de ses œuvres sont visibles. Marie Madeleine et deux anges manifestent leur stupeur par des gestes très expressifs devant le tombeau vide du Christ dont la pierre a été déposée au premier plan. La résurrection du Christ n’est pas montrée mais suggérée, notamment par l’ange désignant le ciel.
Musée des Beaux-Arts
Caen
Sainte Madeleine pénitente
Italie ( ?) milieu du 17e siècle
La Madeleine est ici une courtisane, celle qui a beaucoup péché et qui se repend en tournant ses regards vers Dieu. Le crâne renvoie à la méditation sur la mort et rappelle la vanité de tous les biens terrestres.
Musée Calvet
Avignon
P 45 :
Marie Madeleine.
Marie de Gournay rappelle que saint Paul défend le ministère aux femmes, et ne parle pas de Marie Madeleine* comme « égale aux apôtres, par Apostolis, entre autres au calendrier des Grecs, publié par Génebrard, voire que l’Eglise et eux-mêmes apôtres ont permis une exception de cette règle de silence pour elle, qui prêcha trente ans en la Baume de Marseille au rapport de toute la Provence. »
*
Il s’agit de Marie de Magadala. Elle est l’une des figures majeures dans la sainteté féminine au Moyen-Age. Selon la tradition occidentale, elle serait allée à Ephèse, puis devant la haine des Juifs, elle se serait embarquée pour Marseille.
P 48 :
« Ajoutons que la Madeleine est la seule âme à qui le Rédempteur ait jamais prononcé ce mot et promis cette auguste grâce : « En tous lieux où se prêchera l’Evangile il sera parlé de toi. » (Matthieu, XXVI, 16-18)
Marie de Gournay
Egalités des hommes et des femmes
Et autres textes.
Editions Gallimard, 2018
Première parution : 1622
Marie Madeleine
Vers 1260 – 1290
Calcaire de Courville
Elle est un personnage du Nouveau Testament. Elle est très controversée. Au VIe siècle, on réunit les trois Marie de l’Evangile en une seule. Pécheresse, elle lave les pieds du Christ qui en éloigne les démons. Il en admet la familiarité et elle est présente au pied de la croix lors de sa mort.
Après la résurrection du Christ, elle est la première à le voir. Il lui demande d’aller annoncer sa résurrection à ses disciples.
Palais de Tau
Reims
Jean Hélart
Le Christ ressuscité apparaissant à Marie Madeleine
1679
Ecole rémoise
Musée Saint Rémi
Reims
Vik Muniz
Imaginaria (d'après Giovanni Girolamo Savoldo)
Avignon
Collection Lambert
Marie-Madeleine
2018
Impression Numérique Couleur
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Aegidius II Sadeler
Le Christ apparaissant à Marie Madeleine
Caen
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Michel Ciry
Marie Madeleine
Eglise de Varengeville
Michel Ciry est un peintre résident de Varengeville.
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Madeleine
Eglise saint Martin à Saint-Valéry-sur-Somme
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Marie Madeleine
Eglise saint Jacques
Le Tréport
Maître de la légende de Sainte-Godelieve
Bruges, fin du XVe siècle.
Huile sur bois
Tableau restitué par l’Allemagne à la France
A gauche de la Vierge Marie tenant Jésus sur ses genoux, sainte Madeleine tient son pot à onguent.
Abbeville
Musée Boucher de Perthes
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Anonyme
Marie Madeleine
Bois peint
Picardie
Vers 1500
Elle se reconnaît à sa beauté et à ses cheveux longs dénoués. Avant son repentir, elle est figurée en courtisane, parée et fardée. Après a pénitence, elle se présente dans la pauvreté, simplement vêtue.
Abbeville
Musée Boucher de Perthes
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Déploration du Christ
Noyer polychromé et doré
Picardie
Marie Madeleine se tient aux pieds du Christ.
Le style de Beauvais aime les membres étirés, les drapés aux plissés simples et se caractérise par un visage rond au nez retroussé et à la bouche pincée.
Les Romains ont organisé la ville avec les rues se croisant à la perpendiculaire (l'actuelle rue Moyenne, la rue commerçante de la ville) et débouchant sur une place. Bourges était la capitale de l'Aquitaine première.
Au quatrième siècle, on construit des remparts pour se protéger. Le christianisme s'implante et un évêché s'installe très rapidement dans Bourges qui devient une capitale religieuse. Saint Ursin est le premier évêque de Bourges.
Un canal est creusé pour apporter l'eau directement dans la ville.
Au Moyen Age, un seigneur domine la ville. Jusqu'en 1100. Il part en croisade. Il vend sa ville au roi de France, Capétien. Bourges devient une ville frontalière avec les territoires dirigés par les Anglais.
On construit un grand donjon et en 1200 les remparts sont agrandis. L'archevêque décide de construire une nouvelle cathédrale. Politiquement, le gothique est choisi et remplace l'art roman. Cette expérience concerne toute l’île de France. On veut plus grand, on va au-delà des remparts.
A cette époque, Bourges fait partie des quinze plus grandes villes de France. Le roi autorise un marché annuel. Les artisans vivent et travaillent autour des cours d'eau. On y trouve des tanneurs, des teinturiers.
Jacques Cœur participe à l'augmentation de la richesse de la ville. L'économie locale décolle. Il est arrêté (comme Fouquet plus tard) en 1451. Il était l'argentier du roi Charles VII.
Trente ans plus tard, les 2/3 de la ville sont détruits par un incendie qui traumatisera les habitants. Des mesures anti-incendie seront prises : mur en pierre anti-feu entre les maisons de bois, façades protégées par un crépi.
Maison de 1494 à Bourges
Au 16e siècle, ce sont les guerres de religion. Calvin* est venu étudier à Bourges en 1520. La ville se reconstruit mais sans réel développement. La ville reste dans les limites du 13e siècle. L'université avait connu un grand essor, mais a décliné depuis le 17e siècle. Paris n'est pas assez près et Tours et Orléans sont deux villes qui ont su maintenir leur université.
*
Bible dite d’Olivétan.
1535
Imprimé, in-fol, Neufchâtel, Pierre de Wingle (imprimerie).
Cette Bible tient son nom de Pierre Robert, dit Olivétan (vers 1506 – 1538), parent de Calvin et auteur de la première traduction en français des textes bibliques. Sa version restera la base des traductions des Bibles protestantes jusqu’au XIXe siècle. C’est au cours du synode de Chanforan en 1532, que les vaudois, rejoignant la Réforme sous sa forme genevoise, décidèrent de financer la traduction et l’impression de cette Bible pour un montant de 500 écus d’or.
Sur la page de garde sont énumérées les maladies de Calvin.
Musée d’art et d’histoire
Orange
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Les marécages deviennent des marais et des jardins privatifs sont cultivés par les habitants. Au 17e et au 18e siècle, les moines avaient préparé les travaux d'irrigation. Les maraîchers se sont occupés de cet espace au 19e siècle, en parallèle des jardins privatifs.
La ville est endormie jusqu'à Napoléon III qui en 1860 implante l'industrie des canons à Bourges, dans le centre de la France plutôt qu'à l'est. C'est le début de l'industrie de la pyrotechnie.
Les responsables de la ville sont prudents et ont l'esprit de province. Ils hésitent sur l'implantation du canal du Berry (trop petit, trop loin de l'industrie) et de la gare. Ce provisoire éloigné de l'industrie devient définitif.
Au 21 e siècle, la ville perd des habitants. Les enfants, en âge de travailler, ne restent pas dans la ville.
La Poste actuelle à Bourges
L'hôtel de Panette.
C'est en 1418 que Arnoul Belin, trésorier de la Sainte-Chapelle de Bourges, fait édifier la Maison des Trésoriers, détruite 3 siècles plus tard, en 1757, pour laisser place à l'hôtel de Panette.
La façade donnant sur la rue, avec ses portes charretière et piétonne, est le seul vestige lié à la Sainte-Chapelle.
1400 : naissance de Jacques Cœur
1405 : construction de la Sainte-Chapelle
1416 : décès du duc de Berry
1422 : Charles VII devient roi de France et séjourne à Bourges dont il fait la capitale du royaume jusqu'en 1437.
De 1839 à 1845, l'Hôtel de Panette est habité par l'Infant Don Carlos, prétendant au trône d'Espagne.
1879 : Achat par la famille Pilte-Jouslin à la Marquise de Bélâbre. Le célèbre violon de son père baptisé « Le violon de Panette » vendu cette même année appartient aujourd'hui à la banque suisse BSI, et est joué par le virtuose Renaud Capuçon.
Hôtel de la Panette à Bourges
Palais Jacques Cœur
Né à Bourges vers 1400, fils d'un marchand, Jacques Cœur connaît une ascension sociale fulgurante. Il contribue au redressement du pays et de la monarchie après l'éviction des Anglais. Anobli en 1441 par le roi Charles VII, il est à la tête d'un négoce prospère en Méditerranée, lorsqu'il entreprend la construction de sa « grand Maison » sur l'ancien rempart gallo-romain.
Achevée vers 1450, son architecture échappe à toutes les classifications, tenant à la fois du logis seigneurial et de l'hôtel urbain.
La façade, encore gothique, déploie un décor exceptionnel : cœurs et coquilles, fleur de lys royale. Deux figures apparaissent dans les fenêtres, évoquant peut-être Jacques Cœur et son épouse.
En 1451, le palais est tout juste terminé, et après la condamnation du Grand Argentier de l'empoisonnement d'Agnès Sorel, l'édifice est spolié par le roi comme l'ensemble de ses biens.
Bourges (Cher)
Hôtel Jacques Cœur
Allège d’une fenêtre de la façade sur cour
Monument historique par arrêté de 1840
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris
Bourges (Cher)
Hôtel Jacques Cœur
Fenêtre
Monument historique par arrêté de 1840
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris
Bourges
Jacques Coeur dans son palais (hypothèse)
Bourges (Cher)
Hôtel Jacques Cœur
Haut-relief de la chambre, dite « des galées », premier étage du corps de logis
Monument historique par arrêté de 1840
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris
La maison de Bienaymé Georges
Bienaymé Georges était échevin de Bourges et familier de la duchesse de Berry. Sa maison a été construite en pierre après l'incendie de 1487.
L'escalier George Sand est un ancien passage casse-cou percé dans la muraille gallo-romaine, reliant la ville haute à la ville basse.
Hôtel Lallemant.
Succédant à deux maisons détruites par les incendies de 1467 et de 1487, l'actuel hôtel Lallemant a été construit autour de 1500.
Sa situation sur la muraille gallo-romaine explique le passage incliné reliant la cour basse à la cour haute.
La famille Lallemant, installée à Bourges depuis 200 ans appartenait à l'élite cultivée de son temps, un milieu de financiers en relation avec les artistes italiens.
Hôtel Lallemant - Bourges
Hôtel Lallemant - Détails - Bourges
Jacques Cœur (1395 – 1456) : Argentier du roi Charles VII et grand homme d’affaires, il installe à Aigues-Mortes le « chantier de la Roubine » qui fabriquera les galères constituant sa flotte de commerce.
Charles VII
Bourges
Monument Jacques Coeur
Charles VII et Jeanne d'Arc entrant dans Soissons le 23 juillet 1429
Charles VII
Portraits
Charles VI
Baptême
Château de Vincennes
Charles V et Jeanne de Bourbon sont ses parents.
Musée du Petit Palais
Entrée gratuite
Charles VI présenté par Saint-Jacques
Avignon, église du Collège Bénédictin de Saint-Martial
Tombeau du Cardinal Jean de Lagrange (1402)
(Charles VI est le père de Charles VII)
Poitiers (Vienne)
Palais de justice
La « Belle cheminée »
Charles VI (1368 – 1422)
Dès 1384 d’importants travaux sont à l’initiative de Jean de Berry dans la grande salle du palais comtal de Poitiers. Isabeau de Bavière est l’épouse de Charles VI. L‘architecte et sculpteur Guy de Dammartin aménage le mur sud d’une cheminée monumentale surmontée d’une tribune et de baies.
Monument historique par liste de 1862
Moulage réalisé par Jean Pouzadoux
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris
Charles VI
Portraits
Charles VI
Troyes
1420
Roi de France, le "Bien aimé" puis "Le Fol", sur le trône depuis 1380.
Il est frappé de crises de démence à partir de 1392.
Son incapacité à gouverner plonge le royaume dans la tourmente.
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Isabelle de Bavière
Vers 1370 - 1435
Troyes
1420
Reine de France, elle dirige le pays lors des crises de démence de Charles VI. Elle est co instigatrice du traité de Troyes.
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Henry Cros
Isabeau de Bavière
Musée d'Orsay
Isabeau de Bavière.
(1371-1435)
Reine de France.
Issue de la puissante maison de Wittelsbach-Ingolstadt, elle est la fille aînée du duc Étienne III de Bavière et de son épouse Taddea Visconti.
Elle est l’épouse de Charles VI.
Débauchée, meurtrière, voire infanticide, Isabeau de Bavière (1371-1435) garde une réputation si sulfureuse qu'elle inspira le Marquis de Sade.
Mariée à Charles VI (1385), elle dirige le Conseil de régence après la folie du roi (1392).
Les Parisiens lui ont trouvé un petit surnom : « Isabeau la grande Gaure », autrement dit « Isabeau la grosse truie ».
Isabeau de Bavière connaît une très mauvaise réputation, accusée tantôt de détourner de l’argent, tantôt de coucher avec son beau-frère.
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Troyes – Le Traité de 1420.
Le fils de Charles V, Charles VI, monte sur le trône. Il n’a que douze ans. En 1380, un conseil de régence se met en place autour de ses oncles, le duc de d’Anjou, le duc de Berry et le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi.
A vingt ans, Charles VI est majeur et prend le pouvoir individuellement. En 1392, il va connaître sa première crise de folie. Il se trouvait dans la forêt du Mans, en guerre contre le duc de Bretagne pour un conflit de succession, et il va avoir des hallucinations. Il va tuer quatre hommes de sa garde. Il perd conscience et reprend connaissance deux jours après. Il meurt en 1422. Il fera cinquante-cinq crises de folie. Ses épisodes de folies seront de plus en plus longues et ses périodes de rémission de plus en plus courtes.
Le bal des Ardents en 1393*.
Sa femme, Isabelle de Bavière, organise une fête à l’Hôtel Saint-Pol, lieu de résidence du couple royal à Paris, et le roi avec quatre de ses hommes, amis très proches, vont se déguiser en hommes sauvages. Ils vont se recouvrir le corps d’étoupe et de poix, matériaux hautement inflammables. Le frère du roi, Louis d’Orléans, n’aura pas l’information qu’il est interdit d’entrer dans la pièce avec une torche. Il enflammera un des costumes des invités. Quatre amis du roi vont mourir brûlés vifs. Le roi ne doit son salut qu’à la duchesse de Berry qui va avoir la présence d’esprit de l’envelopper dans ses jupons pour étouffer les flammes. Charles VI ne se remettra pas de cet événement. Dès 1392, il n’est plus en mesure de gouverner. Un conseil de régence se met en place autour de son frère, le duc d’Orléans, de son oncle, le duc de Berry, du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi et son fils, Jean Sans Peur.
Le pouvoir va provoquer des rivalités, en particulier entre le duc d’Orléans et le duc de Bourgogne avec son fils Jean Sans Peur. Le point de crispation est le conflit avec l’Angleterre.
Les Armagnac seront les partisans du dauphin, le futur Charles VII. Les Bourguignons sont opposés à ce clan.
Nous avons donc un roi fou et une guerre civile qui déchire le royaume de France.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Bal des ardents ou Bal des sauvages désigne la conséquence malheureuse d'un charivari (aussi appelé momerie) organisé à Paris, à l' hôtel ...
Cette coiffe a été retrouvée dans l'ancien donjon du Louvre, en 1984. Elle est constituée de 69 fragments en cuivre doré.
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Charles IV, dit « le Bel »- roi de France et de Navarre de 1322 à 1328, est le dernier souverain français de la dynastie dite des Capétiens directs.
Charles V en majesté
Sceau
Château de Vincennes
Archives Nationales
Charles V tient conseil
Château de Vincennes
Enseignement des princes,
Aegidius Romanus
Bibliothèque municipale de Besançon
Charles V mène depuis Vincennes la guerre contre les Anglais, en 1371 et 1372.
Le connétable Duguesclin*, chef de l'armée royale y est venu prendre ses ordres.
Charles V a reconquis la moitié de son royaume, cédé aux Anglais en 1360 par le traité de Brétigny.
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Bretagne
Anse du Guesclin
Mon dessin.
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Edouard Toudouze
Paris, 1844 - 1907
La Mort de Du Guesclin
En 1380
Tableau de 1903
Rennes
Musée Beaux-Arts
La figure du chevalier breton est utilisée comme celle de Jeanne d'Arc pour leur exemplarité patriotique.
Bertrand du Guesclin est né vers 1320 près de Dinan, à la Motte-Broons. Il s'impose comme l'un des principaux alliés de Charles V.
E, 1380, il s'empare du château de Carlat en Auvergne et prétend débarrasser les habitant-e-s du voisinage ruineux et cruel des bandes anglaises installées à Châteauneuf-de-Randon.
En plein siège, il tombe malade et meurt.
Sur le tableau, Pierre de Gallard, chef des rangs ennemis, reconnaissable au drapeau anglais, dépose sur le cercueil de Du Guesclin les clés de la cité. Il avait promis de se rendre s'il n'était pas secouru sous dix jours.
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La Sainte Chapelle dans le château de Vincennes.
Cette résidence a été fondée par saint Louis. Elle ne fut réellement terminée que sous Henri II. Résidence royale du XIIe au XVIIIe siècle, le château de Vincennes a conservé son enceinte, ses tours médiévales, sa Sainte-Chapelle et son donjon du XIVe.
La Sainte-Chapelle de Vincennes, joyau de style gothique flamboyant, est une chapelle fondée en 1379 à la demande du roi de France Charles V pour y abriter les reliques de la Passion du Christ. Elle est construite sur le modèle de celle du Palais de la Cité à Paris. Elle est un peu plus grande que celle de Paris et sur un seul niveau.
La qualité du décor sculpté manifeste tout autant la passion des arts de Charles V que sa profonde piété.
Elle est une voûte en croisée d'ogives et l’église a été construite de 1379 à 1552. Les anges exterminateurs sont des vitraux de la Sainte-Chapelle de Vincennes. réalisés par Philibert de l'Orme entre 1551/1559.
Elle a été classée au titre des Monuments Historiques en 1853.
Après des années de travaux consécutifs à la terrible tempête de 1999, le vent l’ayant traversé à 200 km/h, la Sainte-chapelle du château de Vincennes avait déjà rouvert. En 2016, la Sainte-Chapelle est en travaux afin de retrouver sa beauté originelle. Elle a fait l'objet d'une première phase de restauration avec la rose et la façade.
Musique :
Ulv Orn Bjornsson
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Charles II à Regnéville-sur-Mer.
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Charles II de Navarre, dit « Charles le Mauvais » est roi de Navarre de 1349 à 1387 et comte d'Évreux de 1343 à 1378. Il est le fils de Philippe III de Navarre et de Jeanne II, fille du roi de France et de Navarre, Louis X le Hutin. Sa sépulture en la basilique Santa Maria la Royale de Pampelune.
Charles II le Mauvais descend en ligne directe de Saint-Louis.
Il vécut au XIVe siècle. Charles II est le roi spolié. Le roi Jean II le Bon reçoit au Louvre la soumission de Charles II le mauvais, roi de Navarre. Il est victime de la mauvaise foi des chroniqueurs contemporains.
A la mort de Jeanne en 1349, Charles, que l'Histoire surnomma par un malencontreux hasard " le Mauvais ", devint roi de Navarre à l'âge de 17 ans. Dès lors, il chercha à recouvrer les terres perdues par sa mère et entra pour cela en conflit avec les rois de France Jean II et Charles V qui, de promesse non tenue en tromperie et tentative d'assassinat, s'employèrent à leur tour à le déposséder de ses biens.
A l'été 1358, il fut à deux doigts de s'emparer de la couronne de France. Finalement vaincu par les armes en France et en Espagne, Charles II dut se retirer en Navarre en 1379, d'où il n'eut plus qu'une influence secondaire sur la politique européenne.
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Valentine Visconti (Milan, 1366 ou 1368 - Blois, 4 décembre 1408) est une princesse milanaise devenue duchesse d'Orléans par son mariage avec Louis d'Orléans, frère du roi de France Charles VI, et mère du poète Charles I d'Orléans.
Elle épouse en 1389 Louis de France, fils du roi Charles V et futur duc d’Orléans. Mais ce dernier est assassiné en 1407 par son cousin et rival politique, Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Valentine de Milan se retire alors au château de Blois, où elle meurt l’année suivante.
La devise de Valentine est « Rien ne m'est plus ; Plus ne m'est rien ».
Elle est la belle-sœur de Charles VI.
Charles d'Orléans, né à Paris le 24 novembre 1394 et mort à Amboise le 5 janvier 1465, duc d'Orléans, est un prince français, connu surtout pour son œuvre poétique réalisée lors de sa longue captivité anglaise. Il est le fils de Louis Ier, duc d'Orléans (le frère du roi de France Charles VI), et de Valentine Visconti fille du duc de Milan. Charles d'Orléans est l'auteur d'une œuvre considérable : 131 chansons, 102 ballades, sept complaintes et pas moins de 400 rondeaux. Il est aussi l'auteur de pièces poétiques en langue anglaise. Charles d'Orléans meurt à Amboise le 5 janvier 1465.
Ils utilisent des mannequins dotés de prothèses, portant une combinaison de cosmonautes, prêts au départ, au voyage.
L’atelier hésite entre la dystopie, société imaginaire dirigée par un pouvoir totalitaire avec une idéologie néfaste, et l’utopie, construction imaginaire d’une société proposant un idéal ou un contre idéal.
Le désespoir y est prégnant, même dans leur utopie !
L'Anse des pilotes, Le Havre, matin, soleil, marée montante
1903
Camille Pissarro
1830 – 1903
L’avenue de l’Opéra. Place du Théâtre-Français
1898
Huile sur toile
Legs Vasnier, 1907
Camille Pissarro
1830 – 1903
Le Louvre
1902
Legs Vasnier, 1907
Camille Pissarro
Saint-Thomas (Antilles), 1830 – Paris, 1903
Pommiers et peupliers au soleil couchant, Eragny
1901
Camille Pissarro
Saint-Thomas (Antilles), 1830 – Paris, 1903
Statue d'Henri IV et hôtel de la Monnaie, matin, soleil
1901
Camille Pissarro
Baigneuse
Vers 1895
Aquarelle rehaussée à la gouache sur toile
Musée Cantini
Marseille
Collection Burrell
Au printemps 1894, Pissarro travaille à une série de gravures « romantiques » d’après des dessins de baigneuses. Il réalise une peinture d’une jeune paysanne assise au bord d’une rivière. En 1895, il reprend ce motif mais le modèle est nu et s’essuie les jambes comme s’il sortait du bain.
Rouen
Camille Pissarro
Saint-Thomas, 1830 – Paris, 1903
Le pont Boïeldieu à Rouen soleil couchant, temps brumeux 1896
Camille Pissarro
France, 1830 – 1903
DulwichCollege, Londres
Huile sur carton
1871
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg
Toulouse
Camille Pissarro
Port de Rouen, Saint-Sever
1896
Les entrepôts sot austères.
Les quais sont en désordre.
Les cheminées sont fumantes.
Camille Pissarro fera du peuple le héros de ses tableaux.
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Article paru dans l'Humanité en 1990 :
Durant la guerre de 1870, un certain nombre d'artistes qui n'avaient pas la nationalité française n'ont pas été dans l'obligation de rejoindre les drapeaux. Camille Pissarro (1830 – 1903) était de nationalité danoise et il effectua un bref séjour en Mayenne durant la guerre. Il se réfugia à Londres auprès de Monet et d'Alfred Sisley* (1839 – 1899) qui, sujet britannique, réussit à quitter Paris assiégé. Il vécut à Louveciennes, non loin de la maison de Renoir. Son atelier aurait été dévasté par les Prussiens. Ses toiles d'avant 1871 ont disparu.
« PEINDRE AU PLEIN AIR »
Né en 1830 à Saint-Thomas, aux Antilles danoises, où son père possède un commerce, Camille renonce très jeune à la sécurité familiale pour suivre une vocation artistique impérieuse et aller étudier la peinture à Paris. Il ose se mettre en ménage avec une jeune bonne qui partage sa vie précaire, deviendra Madame Pissarro et lui donnera sept enfants.
Au début de sa carrière, Pissarro commence à peindre en plein air. Nourri de l'enseignement de Corot, Millet et Courbet, il ne les imite pas, mais cherche à exprimer sa vision personnelle de la nature.
*
Alfred Sisley
Paris, 1839 - Moret-sur-Loing, 1899
Vue d'un port
Rouen vers 1870 ?
Huile sur toile.
Dieppe
Château Musée
Peintre anglais, il revient en France en 1860.
Les péniches sont le symbole de l'activité industrielle. Le ciel et l'eau, aux bleus nuancés, dominent.
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Alfred Sisley Collines de La Bouille 1894
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Alfred Sisley
La Seine à La Bouille
Coup de vent
1894
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Etienne Bocourt (1821 - 1913)
Jean-François Millet (1814 - 1875) peintre vers 1882
Eau-forte sur papier
Se remettant sans cesse en cause, il peint de plus en plus, avec les couleurs primaires et leurs dérivés directs. Il fréquente Manet, Monet, Cézanne, Degas, Renoir...Comme eux, il s'attache à restituer une image non idéalisée de la nature, mais débarrassée de tout symbole, mythe ou légende. Pissarro est l'aîné de cette avant-garde. Il est apprécié de tous, et participe activement aux expositions du groupe impressionniste qui, à partir de 1874, et en marge des salons officiels, fait scandale par sa façon entièrement neuve de voir le monde et de l'interpréter.
L'offensive prussienne en 1870, contrait Pissarro, citoyen danois, à quitter Louvenciennes où il habite. Il rejoint Monet à Londres. Rentrant chez lui l'année suivante, il retrouve sa maison saccagée par l'ennemi. Une grande partie de son oeuvre est détruite. Certaines de ses toiles ont servi de tapis-brosses à l'ennemi.
L'artiste affronte avec courage ce désastre et les moqueries des critiques jugeant sa palette peu aimable. Chaque exposition du groupe impressionniste est une rude bataille et un échec commercial. Pissarro persiste et signe malgré la misère, plante son chevalet en pleine nature, et, demeure résolument en marge des manifestations officielles. Obstiné, il l'est non par orgueil mal placé mais par fidélité envers lui-même: «Je suis fort troublé de mon exécution rude et rugueuse, avoue-t-il. Je voudrais bien faire plus aplani, réunissant cependant les mêmes qualités sauvages». Et de noter ses affinités avec Cézanne qui est venu travailler auprès de lui à Pontoise.
En 1885, Pissarro rencontre Seurat et Signac*, fondateurs du néo-impressionnisme dont la méthode, inspirée de la science des couleurs et assurée par la division de la touche, visait à donner au tableau un maximum de lumière. Elle le séduit pendant quatre ans, puis il reprend sa liberté. Le souvenir de cette période novatrice de la peinture pas dans «La petite Bonne» (p. 146), d'une émouvante simplicité et de quelle fraîcheur! Une toile qui montre l'amour de l'artiste pour les humbles et confirme l'appréciation de Gustave Geffroy: «il n'a pas besoin d'aller très loin pour trouver le décor du bonheur. il sait que partout la lumière vient visiter toutes choses, les revêtir d'éclat et de douceur».
Installé définitivement à Eragny-sur-Epte près de Gisors, la renommée le consacre peu à peu. La tranquillité d'esprit que lui procurent des revenus réguliers rend sa peinture plus joyeuse. Pissarro termine sa vie en novembre 1903, salué comme un maître par les peintres de la nouvelle génération.
Jean Rollin
*
Juin 2018
Vol d'un tableau de Paul Signac à Nancy.
Exposition philatélique à Bagnols-sur-Cèze
Jean-François Millet
Le semeur
1851
Jean François Millet
Jeune paysanne en forêt
1849
Huile sur bois
Musée Cantini
Marseille
Collection Burrell
Millet a toujours défendu une vision très personnelle du monde rural auquel il rend toute sa dignité et sa noblesse. Cette jeune paysanne est rêveuse et romantique.
Ce chef-d’œuvre a appartenu à Sensier, marchand et critique, attaché à l’école de Barbizon et qui le désignait dans ses lettres comme La Voyageuse.
Jean François Millet
Le cardeur de laine
Vers 1848
Crayon Conté sur papier vélin lise brun clair
Musée Cantini
Marseille
Collection Burrell
Ce dessin pourrait lui avoir été inspiré par une sculpture du XIIIe siècle du portail royal de la cathédrale de Chartres où la Vierge Marie est représentée cardant la laine.
Jean François Millet
Le faucheur
Vers 1852
Crayon Conté sur papier vergé
Musée Cantini
Marseille
Collection Burrell
Millet a souvent représenté la dureté du travail des paysans, celui des vanneurs, des glaneuses ou du faucheur. Il brosse le paysage et suggère le balancement du corps de l’homme accompagnant le poids du manche imposant de la faux.
« Je vous avouerai (…) que c’est le côté humain qui me touche le plus en art ; ce n’est jamais le côté joyeux qui m’apparaît. (…) Ce que je connais de plus gai, c’est le calme, le silence, dont on jouit si délicieusement, ou dans les forêts, ou dans les endroits labourés. »
Jean François Millet
Jean-François Millet
Gruchy, 1814 - Barbizon, 1875
Gauthier
1865
Huile sur toile
Lille
Musée des Beaux Arts
Millet commence sa carrière comme portraitiste. A partir de 1849, il crée des scènes naturalistes.
Effets d'ombres et de lumière.
Grande vérité psychologique.
Traits sobres.
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Jean-François Millet
Gruchy, 1814 - Barbizon, 1875
La Becquée
1860
Huile sur toile
Lille
Musée des Beaux Arts
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Jean-François Millet
"L'église de Gréville "
Entre 1871 et 1874
Honfleur
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Jean-François Millet
Dessin à Gréville, son village natal.
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Jean-François Millet
Portrait.
A Gréville.
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Jean-François Millet
Gréville
1871-1872.
Le tableau est aux USA.
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Jean-François Millet
Sa statue à Gréville, au centre du village.
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Jean-François Millet.
Portrait à Gréville près de sa maison natale.
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Jean-François Millet
Seconde statue à Gréville.
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Jean-François Millet
Sa statue à Gréville.
Mademoiselle Dudley, de la Comédie française, lit un poème, en 1898.
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Valentin et Firmin Biville.
Dentelle d'acier incluant "L'Angélus", l'autoportrait et "La Veillée" de Millet.
Abordé dès 1908, le thème des baigneuses est un sujet de prédilection de l’artiste. L’eau est un solide, traduit par des hachures. Les couleurs vives, l’absence de profondeur, l’aspect volontairement gauche des trois baigneuses illustrent des principes essentiels de la peinture moderne. Grand admirateur de Cézanne, l’artiste a aussi subi l’influence du vitrail et de l’imagerie populaire.
L’œuvre a été réalisée en 1949 lors d’un séjour en Espagne, à Caldas de Monbuy où le peintre se rendait en cure thermale. Il profite de ce voyage pour se rendre à Tolède. Sur sa route, il peint Avila.
Après son séjour à Céret, Raoul Dufy s’installe à Perpignan. Procédant par séries, il peint ses différents ateliers, ainsi que la série du Cargo noir dont on aperçoit une esquisse dans la vue d’atelier présentée ici.
Il collabore avec Jean Lurçat à la création de tapisseries et avec Jean-Jacques Prolongeau dans les années 20 à Paris auprès du céramiste catalan Joseph Llorena Hartigan.
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Raoul Dufy
Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953
Séjour à Céret en 1940
Paysage à Céret, l’église
1940
Gouache sur papier.
Musée d’art moderne
Céret
La production de Raoul Dufy touche des domaines variés : peinture et dessin, gravure, cramique, tapisserie, projets textiles, croquis de mode, décorations murales, décors de théâtre,…
Sur les conseils de Pierre Brune, Raoul Dufy vient à Céret avec son épouse à la fin de l’année 1939.
Il parcourt le Midi après avoir visité l’exposition organisée en hommage à Cézanne au Salon d’Automne de 1907 et arrive à Marseille peu avant le 20 octobre. Braque vient le rejoindre en avril 1908. Raoul Dufy peint une trentaine de tableaux. Ils témoignent d’une simplification et d’une géométrisation des volumes, associées à une palette d’ocres et de verts. Dufy affirme sa liberté dans ces œuvres pré-cubistes, donnant une intensité à ses couleurs.
Musée Cantini
Marseille
Raoul Dufy
Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953
L’estacade de Sainte-Adresse
1902
Dufy déclinera ce thème jusque dans les années 1920. Les estacades de bois rythment le boulevard maritime ; Après une courte période fauve, il élaborera une écriture personnelle, dissociant le trait et la couler, illustrant sa théorie de la « lumière-couleur ».
Raoul Dufy comprend l'art pictural devant un tableau de Matisse.
MUMA Le Havre
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Raoul Dufy raconté par Pierre Courthion.
Le désir de peindre.
Source MuMa Le Havre
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La rue des Drapiers, alors une des plus vieilles de la ville, située au cœur du quartier Notre-Dame, court depuis l’église Notre-Dame jusqu’au pont du même nom. C’est dans cette rue, depuis la terrasse du café du Nord, que Raoul Dufy et Albert Marquet s’installent en juillet 1906 pour peindre Le 14 Juillet au Havre.
Le Vieux Port de Marseille et Notre-Dame-de-la-Garde
1908
MUMA
Le Havre
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Raoul Dufy
Le Violon rouge
1949
MUMA
Le Havre
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Raoul Dufy
Les gymnastes
1905
MUMA
Le Havre
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Raoul Dufy
Sainte-Adresse
1930
MUMA
Le Havre
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Raoul Dufy
Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953
Joseph Llorens Artigas
Barcelone, 1892 - 1980
Vase aux naïades, poissons et volatiles
1925
MUMA
Le Havre
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Raoul Dufy
Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953
Joseph Llorens Artigas
Barcelone, 1892 - 1980
Vase Les Sources
1925
MUMA
Le Havre
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Raoul Dufy
Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953
Joseph Llorens Artigas
Barcelone, 1892 – 1980
Vase Aux Baigneuses Et Cygnes
1930
Muma
Le Havre
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Raoul Dufy
La plage du Havre et la Villa Maritime
1906
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Raoul Dufy
1877, Le Havre - 1953, Forcalquier
Le MUMA vient d'acquérir cette toile.
Le Clocher de l’église d’Harfleur
Vers 1901-1903,
Huile sur toile
12 20
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Raoul Dufy
1877, Le Havre - 1953, Forcalquier
L'Atelier de la rue Jeanne d'Arc
1942
Huile sur toile
Fontevraud
Abbaye royale
Raoul Dufy emménage à Perpignan en 1941.
L'atelier, lieu spirituel et matériel, est l'objet d'une série de peintures.
Rideau et objets reliés à l'acte créateur.
Présence féminine comme dans "La Grande Baigneuse" de 1913.
Regard serein sur son art.
Vision subjective des tons ocres, orangés avec des pointes de bleu et de vert.
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Raoul Dufy
1877, Le Havre - 1953, Forcalquier
Les fruits d'Afrique
1920
Graphite, crayon rouge, encre noire, gouache blanche et noire sur morceaux de papier vélin découpés et collés.
Fontevraud
Abbaye royale
Raoul Dufy est maître dans la gravure sur bois.
Il transpose cette technique sur les tissus.
Il rencontre Paul Poiret, couturier, en 1910.
L'aventure textile l'occupera jusqu'en 1928. A partir de 1912, il travaillera avec la firme de soieries Bianchini-Férier de Lyon.
Thème végétal luxuriant sur fond d'exotisme.
Ananas, noix de coco, palmettes indiennes saturent l'espace. Motif au pochoir.
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Raoul Dufy
1877, Le Havre - 1953, Forcalquier
Baigneuse au Havre
1935
MUMA - Le Havre
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Raoul Dufy
1877, Le Havre - 1953, Forcalquier
Fin de journée au Havre
1901
MUMA - Le Havre
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Raoul Dufy
1877, Le Havre - 1953, Forcalquier
L'entrée du port du Havre
1910
MUMA - Le Havre
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Raoul Dufy
1877, Le Havre - 1953, Forcalquier
Pêcheurs au haveneau* dans le port du Havre
1910
MUMA - Le Havre
*
Ces grandes épuisettes et haveneaux sont vraiment faits pour la pêche à pied en bord de mer. Leur long manche en bois est solide et ne risque pas de se briser ou se tordre lorsque vous pêcherez en bord de mer. Quelques modèles possèdent des manches en aluminium, insensibles à la rouille et qui permettent de gagner du poids.
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Raoul Dufy
1877, Le Havre - 1953, Forcalquier
Sortie de régates au Havre
1906
MUMA - Le Havre
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Raoul Dufy
1877, Le Havre - 1953, Forcalquier
Voiliers dans le port du Havre
1925
Huile sur toile.
Rennes
Musée Beaux-Arts
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Raoul Dufy
Etude d'Antique
1895
Muma
Le Havre
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Raoul Dufy
La Fin de la Grande Guerre avec Maurice Lesieutre
1919.
Muma
Le Havre
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Raoul Dufy et le bonheur de la mer, proche de nous.
Saint Charles-Borromée donnant la communion aux pestiférés de Milan
Circa 1657
Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Saint Charles-Borromée donnant la communion aux pestiférés de Milan
1657
MUMA
Le Havre
Pierre Mignard
1612 – 1695
Louis XIV à cheval
Vers 1675
Huile sur toile
Pierre Mignard (1612-1695) est un artiste de la cour. Il a réalisé ce tableau dans son atelier. Le siècle de Louis XIV est appelé Le Grand siècle.
Le Grand roi, Louis XIV porte notamment une cuirasse dorée et un manteau (cape) de pourpre comme les généraux romains.
A Narbonne:
Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Portrait de femme
Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Portrait de femme
Entourage de Pierre Mignard
École française du XVIIe siècle
Portrait de femme
Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Portrait de Liselotte de Palatinat.
En épousant Philippe d'Orléans, frère du roi Louis XIV, Élisabeth-Charlotte devient duchesse d'Orléans et porte à la cour le titre de « Madame», titulature conférée à l’épouse du premier frère cadet du roi régnant.
A Blois :
Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Hélène Foucault, marquise de Saint-Germain-Beaupré
Vers 1660 – avant 1691
Huile sur toile
Hélène Ferrand, fille unique de Pierre Ferrand, écuyer, seigneur de Janvry, conseiller au Parlement de Paris, et d'Hélène Gillot, épouse Louis Foucault, marquis de Saint-Germain-Beaupré (1643 – 1719) le 20 décembre 1677.
Élève de Jean Boucher de Bourges* et de Simon Vouet**, Mignard remplace progressivement le peintre Le Brun à la cour de Louis XIV. Il fit un portrait du roi et un autre de Madame de Montespan. Ce dernier tableau représente le prototype des portraits féminins de Mignard.
*Jean Boucher, dit « Boucher de Bourges », est un peintre français. Sa formation reste inconnue. Il se rend en Italie en 1596, à Rome et à Florence, avant de revenir à Bourges en 1600.
**Simon Vouet, ou Simon Voüet, né le 9 janvier 1590 à Paris où il est mort le 30 juin 1649, est un artiste-peintre français.
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Simon Vouet
(Entourage)
La Chasse de Diane
1650
Le Mans
Musée de Tessé
Dans les "Métamorphoses d'Ovide", Diane, furieuse d'avoir été surprise nue par Actéon, le transforme en cerf.
Toutes les lignes de la composition convergent vers Actéon.
La déesse laisse entrevoir un corps musclé.
Impression de calme et de maîtrise.
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Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine et d'Aumale (1670 – 1736)
Vers 1675
Huile sur toile
Il s'agit ici d'un des fils légitimés de Louis XIV, l'aîné de ceux qu'il eut avec la marquise de Montespan. L'enfant est vêtu de la robe d'amazone traditionnellement portée par les petits garçons de moins de sept ans, surmontée d'un corselet. Son costume est datable des années 1670 – 1675 comme l'indiquent les rubans sur les épaules et la cravate au-dessus du jabot.
Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695 (attribué à )
Henri (1597 – 1692) et Antoine (1616 – 1698) Arnauld
Huile sur toile
L'abbé assis est Henri Arnauld, membre d'une famille illustre qui réunit les principales figures du jansénisme au 17e siècle. Il est le frère du Grand Arnauld et de la Mère Angélique Arnauld, abbesse de Port-Royal.
Le second personnage est Antoine Arnauld, son neveu, lui-même frère de Simon Arnauld de Pomponne, ministre de Louis XIV.
Ils séjournent à Rome ente 1645 et 1648. Ils y visitent les ateliers de Mignard et de Poussin.
Rouen
Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Ecce Homo*
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Joachim Beuckelaer
Anvers, vers 1530 – Anvers, vers 1574
Marché avec l’Ecce Homo, vers 1561
L’importance donnée à la scène de genre au détriment des scènes religieuses placées en arrière-plan introduit une morale subtile contre les dangers d l’abondance, ses plaisirs et ses périls.
Musée des Beaux-Arts
Nancy
Rouen
Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Le Christ entre les soldats, 1690
Huile sur toile, peint pour la maison royale de Saint-Cyr, fondée par madame de Maintenon en 1686.
Musée Calvet
Avignon
Entrée gratuite
Pierre Mignard le Romain
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Henri de Forbin Maynier, baron d’Oppède, président du Parlement d’Aix
1657
Huile sur toile
Musée Calvet
Avignon
Entrée gratuite
Pierre Mignard (attribué à)
Troyes, 1612 – Paris, 1695
La rencontre d’Alexandre avec la reine des Amazones (avant 1660)
Le sujet trouve son explication dans l’histoire légendaire d’Alexandre le Grand. La reine des Amazones, Thalestris, émue par la réputation du conquérant, désire avoir un enfant de lui. Elle organise une rencontre que l’amour vient présider, et qui se déroule sous l’œil complice de son eunuque, visible ici à l’extrême droite. Cette toile, restaurée depuis peu, est un des plus beaux exemples de grande peinture, d’inspiration italienne, à figurer dans la collection du musée Calvet.
Pierre Mignard
(attribué à)
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Vierge et l’Enfant, vers 1660 – 1665
Huile sur toile
Pendant son séjour de vingt ans en Italie, Mignard entame une production de tableaux de dévotion centrés sur le thème de la Vierge à l’Enfant, au style doux et suave, inspiré par Raphaël. Ces peintures qu’on surnomma « mignardises » connurent un grand succès.
Musée des Beaux-Arts
Nancy
Pierre Mignard
(attribué à)
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Portrait de la Belle de Ludres, XVIIe siècle
Huile sur toile
Musée des Beaux-Arts
Nancy
Marie-Élisabeth, marquise de Ludres, née en 1647 à Ludres en Lorraine, et morte en 1726 à Nancy, est une maîtresse du roi Louis XIV, rivale de Madame de Montespan*. Isabelle de Ludres nait à Ludres, dans le Duché de Lorraine.
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C215
Madame de Montespan
Paris
Le Marais
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Louis Elle dit Ferdinand II
Paris - 1612 - 1689
Portrait de la Marquise de Montespan portée par les trois Grâces.
1641 - 1707
Huile sur toile
Troyes
Beaux-Arts
La beauté de la favorite de Louis XIV, Françoise Athénaïs De Rochechouart, est exaltée.
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Pierre Mignard
cour Napoléon
Paris
Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
La rencontre d’Alexandre avec la reine des Amazones
La reine des Amazones, Thalestris, émue par la réputation d’Alexandre le Grand, désire avoir un enfant de lui. Elle organise une rencontre que l’Amour vient présider, sous l’œil complice de son eunuque.
Musée Calvet
Avignon
Pierre II Mignard, dit « le chevalier Mignard »
1640 - 1725
Retable autel statue de la vierge à l'enfant
Villeneuve lez Avignon
Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
La Fortune ou l'Abondance et la Libéralité
Vers 1692
Huile sur toile
Lille
Musée des Beaux Arts
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Peint pour le plafond du cabinet des Coquilles dans le château de Versailles, ce tableau ne fut jamais installé.
Hyacinthe Rigaud
Perpignan, 1659 – Paris, 1743
Pierre Mignard
Huile sur toile
Troyes
Beaux-Arts
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Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Projet en grisaille pour un frontispice. Les vertus du président Lamoignon
Troyes
Musée des Beaux-Arts
Chrétien-François de Lamoignon de Basville est un magistrat et homme d'État français, né le 18 décembre 1735 et mort le 16 mai 1789 en son château de Basville, commune de Saint-Chéron.
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Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Portrait d'homme écrivant
Huile sur toile, 1695
Troyes
Musée des Beaux-Arts
Il est réputé pour ses portraits flatteurs de femmes.
Image intimiste et sans apprêt.
Peut-être un notaire?
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Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Sainte Catherine d'Alexandrie
Huile sur toile
Troyes
Musée des Beaux-Arts
Ce pourrait être le portrait de sa fille Catherine.