Quelle horreur ! Notre avenir va être rythmé par Macron, le RN, le MODEM et LR. Iels vont s’entendre pour voter leurs lois antisociales. "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." Non à la philosophie des USA ici, en France. Les banques veulent supprimer le cash. Cette idée vous plaît?
Né à Saint Germain en Laye le 22 août 1862 – mort à Paris le 26 mars 1918
Œuvre du sculpteur Mico Kaufman (Etats-Unis)
Offerte par la Société des Amis de la Musique de Claude Debussy (E-U)
Lowell, Massachusetts
Inaugurée le 7 novembre 1998
Achille-Claude Debussy est né le 22 août 1862 au 38 rue au Pain à Saint Germain en Laye. Son père travaillait dans le magasin de faïence du rez-de-chaussée. En 1864, la famille quitte Saint Germain en Laye.
Après le décès du compositeur, la maison natale suscite un pèlerinage régulier de mélomanes. Un groupe d’admirateurs anglais y appose une plaque dans la cour intérieure. La maison prend progressivement une identité mémorielle. La maison est achetée par la municipalité en 1985.
Les souvenirs personnels et affectifs (mèches de cheveux, costume de chef d’orchestre), les portraits pris en studio, les prises de vues Kodak spontanées et vivantes témoignent des moments d’intimité de Claude Debussy passés en famille, en particulier avec sa fille Chouchou.
Les portraits au pastel d’Henry de Groux (1866 – 1930) et en terre cuite de Louise Ochsé-Mayer ( ? – 1943), la photographie de Pierre Louÿs déchirée par Claude Debussy complètent l’ensemble.
D’autres artistes comme T.A Steinlen (1859 – 1923) lors de la première audition de la Mer en 1908 ou José Clara (1878 – 1958) avec la statuette de la danseuse Ida Rubinstein dans le Martyre de Saint-Sébastien insistent davantage sur l’œuvre du compositeur.
Sur la proposition d’un comité en 1923, un monument érigé par l’architecte Jean Burkhalter (1895 – 1982) et les sculpteurs Jan et Joël Martel (1896 – 1966) est installé boulevard Lannes à Paris.
Aristide Maillol (1861 – 1944) réalise un autre monument dès 1929 présenté sur un haut piédestal dans le jardin des arts à Saint-Germain-en-Laye, choisissant de traiter l’œuvre comme une « muse silencieuse et sans sujet » d’après le modèle antique de la Vénus accroupie.
Portrait de Claude Debussy
Henry de Groux (1867 - 1930)
Pastel monté sur carton
1909
Masque funéraire de Claude Debussy
Elisa Beetz Charpentier (1859 – 1949)
Plâtre
1918
Paris, musée de la Musique
Claude Debussy sur son lit de mort
Photographie d’après un dessin d’Othon Friesz (1879 – 1949)
Chez Claude Debussy
Quand Claude Debussy s’installe, de 1905 à 1918, avec Emma Bardac et leur fille Chouchou dans l’hôtel particulier du 80 avenue du Bois de Boulogne, ses amis évoquent « une maison délicieuse, une atmosphère de paix et de travail pleine de céramiques et d’objets orientaux ».
Le compositeur appréciait s’entourer d’œuvres achetées auprès des antiquaires et des marchands, toutes issues des courants du japonisme, de l’art chinois et de l’Art nouveau.
Claude Debussy utilisait le presse-papier japonais Arkel du nom du grand-père de Pelleas, constamment posé sur son bureau, comme un objet fétiche.
Lithographie dessinée par grands aplats de Maurice Denis (1870 – 1943).
Panneau du japon de bois laqué rehaussé d’or et de nacre.
L’écran de cheminée est composé d’un panneau chinois de la fin du XVIIIe siècle en bois de rose sur un bâti du XIXe siècle de style chinois.
Céramiques chinoises.
Pot à pinceaux et porte-plumes en bambou.
Vases canopes avec deux têtes en terre cuite.
Pour sa fille Chouchou, le compositeur avait dessiné lui-même la couverture de sa pièce pour enfants Children’s Corner qui lui était destinée.
Arbre laquier au Vietnam
Claude Debussy
Théophile Alexandre Steinlen (1859 – 1923)
Lavis d’aquarelle et encre sur papier bleu
18 janvier 1908, première audition de la Mer
Claude Debussy doit remplacer au pied levé Edouard Colonne pour diriger La Mer, initialement prévue le 12 janvier 1908. Finalement, les concerts se dérouleront les dimanches 19 et 26 janvier 1908. Debussy se confiait alors à Victor Segalen : « Ce n’est sans un fort battement de cœur que je suis monté au pupitre hier matin pour la première répétition. C’st la première fois de ma vie que je joue au chef d’orchestre, croyez bien que j’y apporte une candide inexpérience qui devrait désarmer ces bêtes curieuses appelées : musiciens d’orchestre, tant elles ont tout de même de bonne volonté (…) On sent vraiment le cœur de sa propre musique. Quand ça sonne très bien, il semble que l’on est devenu soi-même un instrument aux sonorités totales, déchaînées au seul gré des gestes du petit bâton ».
Children’s Corner
1963, d’après l’œuvre publiée le 30 septembre 1908
Children’s Corner, plat de couverture
Lithographie
1963, d’après l’œuvre publiée le 30 septembre 1908
En 1910, André Caplet (1878 – 1925) réalise la transcription orchestrale de cette Suite pour piano, à huit morceaux (1906 – 1908), que Claude Debussy avait dédiée à sa fille Chouchou. Le dessin de Claude Debussy de plat de couverture de la partition se réfère aux trois morceaux Golliwogg’s Cake-Walk pour la tête de poupée de chiffon, Jimbo’s Lullaby pour le petit éléphant et The Snow is Dancing pour les flocons de neige. A Gaston Choisnel, Claude Debussy avait écrit le 6 août 1908 : « Voici la signature de mon encre la plus noire… à propos de Children’s Corner, il faut que le rouge employé pour la couverture soit un rouge-orange – essayez d’entourer la tête du « Golliwogg’s » d’un nimbe d’or, un papier gris clair sur lequel il aura neigé ferait a couverture ».
La Musique, monument à Claude Debussy
Aristide Maillol (1861 – 1954)
Marbre ou pierre
1930 – 1933
Emma Bardac (1862 – 1934)
Léon Joseph Florentin Bonnat (1883 – 1922)
Huile sur toile
1903 (daté)
Emma Bardac est la seconde épouse de Claude Debussy, à partir de 1908, après trois ans de vie commune. Ils s’installèrent dans l’hôtel particulier de l’avenue du Bois de Boulogne et ont une fille Claude Emma dite Chouchou (1905 – 1919), à qui Debussy vouait une « immense admiration ».
Marie-Rosalie, dite Lilly Texier (1873 – 1932)
Lucien Hector Monod (1867 – 1957)
Dessin aux trois crayons, 1914 (daté)
Lilly Texier est la première épouse de Claude Debussy de 1899 à 1905.
« Je vous livre le côté anecdotique de ma vie : deux événements la traversent, le premier, mon déménagement, le second, mon mariage. Mademoiselle Lilly Texier a changé son nom inharmonique pour celui de Lilly Debussy, bien plus euphonique – tout le monde ne conviendra-.
Elle est, invraisemblablement blonde, jolie comme les légendes, elle ajoute à ces dons, de n’être nullement « Modern Style ».
Lettre de Claude Debussy à Robert Godet, du 5 janvier 1900.
Erik Satie (1866 – 1925)
Compositeur et ami de Claude Debussy
Claude Debussy à Saint-Martin-de-Crau (13)
Paris 1915, la ville est la cible des zeppelins allemands. Debussy, très affecté par la guerre, se sent inutile et n’arrive pas à écrire une note. Fin juin, son inspiration renaît et devient florissante avec notamment ses Etudes pour piano, sa première sonate pour violoncelle et "En Blanc et noir"…
Paris 1915, la ville est la cible des zeppelins allemands. Debussy, très affecté par la guerre, se sent inutile et n'arrive pas à écrire une note. Fin juin, son inspiration renaît et devient ...
C’est du port d’Aigues-Mortes que Saint Louis (Louis IX) s’embarque pour la septième croisade en 1248, et une nouvelle fois en 1270, lors de la huitième croisade. Il meurt peu après du typhus au large de Tunis.
Cathédrale d’Evreux
Statue de Saint Louis en terre cuite
Evreux
Torches de la confrérie de Saint Louis.
Milieu du XIXe siècle.
Bois polychrome et manchon de velours rouge à franges.
Ces deux torches appartenaient à la confrérie de Saint Louis, réunissant les tisseurs, ainsi qu’en attestent les attributs figurés : navette, bobine, ciseaux, rasoir et fer à couper le velours. Saint Louis (Louis IX, roi de France, Poissy 1214 – Tunis Tunisie, 1270) est représenté sur la face antérieure tenant un sceptre, symbole de la royauté terrestre, et la couronne d’épines de la Passion, acquise par la monarchie en 1238 et pour laquelle fut édifiée la Sainte-Chapelle de Paris.
Mainneville (Eure)
Château
Statue
Saint Louis
Cette statue fut commandée par Enguerrand de Marigny, premier chambellan de Philippe le Bel, pour la chapelle de son château, à Mainneville. Le réalisme des traits émaciés du visage suggère un authentique portrait du roi, sculpté d’après un dessin ou un masque mortuaire.
La prise d’empreinte dans les ateliers du musée des Monuments français a révélé une remarquable polychromie sous un badigeon de couleur pierre, notamment le bleu ardent fleurdelisé d’or du manteau.
Moulage réalisé par Ernest-Albert Veltan
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris
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Page 378
Saint Louis donne des conseils à sa fille Isabelle, reine de Navarre :
« Obéissez humblement à votre mari.. Il me semble qu’il est bon que vous n’ayez pas trop grand surcroît de robes à la fois ni de joyaux… »
Marguerite de Provence, née en 1221 en Provence et morte le 21 décembre 1295 à Paris, est une reine de France, et l'épouse de Louis IX. La date de la naissance de Marguerite de Provence n'est pas connue avec certitude. Il est admis qu'elle soit née en 1221 de Raimond-Bérenger IV, comte de Provence, et de Béatrice de Savoie.
Ses sœurs cadettes étaient la reine Aliénor d'Angleterre, la reine Sanchia d'Allemagne et la reine Béatrice de Sicile.
En 1233, le roi Louis IX ordonne au chevalier Gilles de Flagy, en mission à Toulouse, de passer par la cour comtale de Provence, probablement afin, selon Gérard Sivéry, de se renseigner sur la jeune princesse dont les rumeurs louent la perfection
Elle est une reine de France, et l'épouse de Louis IX.
Marguerite de Provence, c’est aussi une grande reine pleinement à sa place dans le «beau XIIIème siècle », un modèle de reine médiévale, et le grand amour de Louis IX, si bien qu’il ne pouvait se passer de sa présence lorsqu’il partait loin de France.
Marguerite de Provence meurt le 20 décembre 1295 à l’âge de 75 ans. Elle était veuve depuis 25 ans, Louis IX ayant succombé à une épidémie de typhus devant Tunis le 25 août 1270.
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La mère de Louis IX: Blanche de Castille
Blanche de Castille présidant à la formation intellectuelle et morale de son fils Louis, futur Saint Louis.
Eglise Saint Augustin
Deauville
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Saint-Louis
Eglise saint Augustin
Deauville
Sa mère, Blanche de Castille, surveille son éducation intellectuelle et morale.
Saint-Louis et Eudes Rigaud, archevêque à Rouen
Eglise Saint Pierre et saint Paul
Neufchâtel-en-Bray
Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, prêche à Neuchâtel devant Saint-Louis
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Saint-Louis en chevalier.
Saint-Lô
Eglise
Vitrail royal peut-être donné par Louis XI vers 1470.
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Église Saint-Julien de Saulcet en Bourbonnais. Cette peinture murale du XIIIe siècle représente un roi de France en majesté sous un dais (Saint Louis ?), deux donateurs agenouillés et trois personnages venant à sa rencontre, dont un éclopé.
Louis IX est venu à Clermont à deux reprises : en 1254 au retour de croisade, et 1262 pour le mariage de son fils Philippe avec Isabelle, fille du roi d'Aragon. Ces passages et cette présence royale ont pu susciter la représentation de Saulcet.
Patrick Fournier.
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Le domaine royal s’étend sur 45 ha à partir du XIIe siècle.
Le château médiéval réaménagé par Saint Louis qui fit ériger une chapelle, fut entièrement reconstruit pour François 1er à partir de 1539 sous la direction de Pierre Chambiges. Le gros œuvre était achevé à la mort du roi en 1547.
Sous Henri IV, ce château abritait les Enfants de France.
Sous Louis XIV, Jules Hardouin Mansart* chercha à régulariser le Château Vieux en chemisant chacun des cinq angles d’un énorme Pavillon. Le côté sud et la chapelle furent aussi modifiés.
L’abandon progressif par la cour de Saint germain pour Versailles entraîna le déclin du domaine.
Après la Révolution, le château servit d’école militaire impériale (1809 – 1841) et de pénitencier militaire (1836 – 1855).
*
Jules Hardouin Mansart
architecte
cour Napoléon
Paris
Fenêtre du château
Colonne Trajan
Inférieur de la colonne de marbre
En 113 à Rome
Victoire sur les Daces
Les premiers moulages réalisés sous François 1er se détériorent rapidement et Napoléon III, qui porte un vif intérêt à l'histoire romaine comme en témoigne la rédaction de son Histoire de Jules César, fait réaliser à ses frais entre 1861 et 1862 une troisième et dernière copie intégrale de la colonne, depuis la base jusqu'au chapiteau
La première, réalisée dès 1864, est une reproduction sur plaques de cuivre renforcées par galvanoplastie aujourd'hui entreposée au musée d’archéologie nationale de Saint Germain en Laye.
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Le parc
Parc du domaine royal de Saint Germain en Laye
Le Nôtre* intervient à Saint Germain en Laye à partir de 1663, un an après le début de l’aménagement des jardins de Versailles.
*
André Le Nôtre
cour Napoléon
Paris
André le Nôtre
Paris
Jardin des Tuileries
Auteur du jardin des Tuileries,
de ceux de Versailles,
de Chantilly,
de Saint-Cloud,
de Meudon,
et des plus beaux parcs de France.
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Le Grand Parterre et la perspective des Loges (1663 – 1670)
Le parterre de gazon est formé d’un tapis sans découpe, entouré de plates-bandes composées d’une bordure de buis rythmée de topiaires d’ifs.
Avant l’intervention de Le Nôtre existait un potager du roi créé sous François 1er.
Le buis, végétal persistant, fut utilisé pour la première fois en France à Saint Germain en Laye par Etienne Dupérac avec la réalisation des jardins en terrasse. Les ifs peuvent être taillés en cônes, en boules ou en cylindres.
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Les allées étaient recouvertes de sable puis pavées à partir de 1764.
Un système complexe de tuyaux de plomb permit d’acheminer l’eau à Saint Germain.
Grâce à l’harmonie des perspectives et aux jeux des trois bassins circulaires, Le Nôtre établit un équilibre.
L’arrivée du train à partir de 1845 entraîne sa destruction totale.
Eugène Millet entama sa restauration en 1872/1874. La seconde restauration a été organisée en 1972 par Louis Blanchet lorsque la gare du RER fut enterrée.
André Le Nôtre (1613 – 1700), contrôleur des Bâtiments et dessinateur des jardins du Roi, portant l’ordre de Notre Dame du Mont Carmel et de Saint Lazare.
Par Carlo Maratta (1625 – 1713)
Vue et perspective du vieux Château de Saint Germain en Laye du côté du jardin
Par Pierre Aveline (1652 – 1722)
Vue et perspective du Jardin de Saint Germain en Laye et de l’avenue pour aller à Maison.
Vers 1675
Par Adam Perelle (1638 – 1695)
La chapelle
Explications
Gargouilles
Stèle du Moyen-Age
Saint-Simon
Le roi-soleil
Editions Bernard Coutaz – 1992
Page22 :
« Ce monarque (Louis XIII) ne couchait jamais ou bien rarement à Versailles qu’une nuit, et par nécessité, le roi son fils pour être plus en particulier avec sa maîtresse (madame de La Vallière) plaisirs inconnus au Juste, au héros, digne fils de Saint-Louis, qui bâtit ce petit Versailles. Ces petites parties de Louis XIV y fient naître peu à peu ces bâtiments immenses qu’il y a faits, et leur commodité pour une nombreuse cour, si différente des logements de Saint-Germain,y transporta tout à fait sa demeure peu de temps avant la mort de la reine. Il y fit des logements infinis, qu’on lui faisait sa cour de lui demander, au lieu qu’à Saint-Germain presque tout le monde avait l’incommodité d’être à la ville, et le peu qui était logé au château y était étrangement à l’étroit. »
Brossard de Beaulieu
Carte de Saint-Germain-en-Laye sous François 1er
Dessin
Vers 1680
A partir d’une carte du début du XVIIe siècle
Pavillon de l’Arsenal
Paris
Château de Saint-Germain
1867 - Inauguration
Dessin de M. Morland. Paru dans le joural "L'Univers illustré".
Lillebonne - théâtre romain.
Napoléon III – Inauguration du musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines. dans le château de Saint-Germain en Laye. 1867.
« Ce musée, enrichi des dons de s. M. le roi de Danemark Frédéric VII, de M. Boucher de Perthes et de nombreuses autres personnes, est confié aux soins des savants MM. Bertrand et de Mortillet. »
Les premières salles du musée sont inaugurées par Napoléon III le 18 mai 1867.
La restauration entreprise par Millet, outre une profonde restructuration des espaces intérieurs, restitue le château dans son état Renaissance, en détruisant les pavillons ajoutés par Mansart.
La vieille bâtisse est encore le témoin muet d'un événement historique majeur : le 10 septembre 1919, les alliés y signent la paix avec l'Autriche. Le châteaudeSaint-Germain abrite aujourd'hui les fabuleuses collections du Musée des Antiquités Nationales.
Les nombreux visiteurs découvrent les premières salles du musée dont la salle des Fêtes est une galerie, longue de 40 mètres, large de 12.
La gaine de l'épée est tenue par la déesse qui soulève la main droite. Elle
traverse sa poitrine.
1er siècle après J-C.
C’est la copie d’une statue originale datée de – 400 et créée
par un sculpteur de l’école de Polykleitos. C’est probablement Polykleitos le jeune.
La femme vue par Baudelaire:
Pages 35 et 36 :
« La radieuse Vénus antique, l’Aphrodite née de la blanche écume, n’a pas impunément traversé les horrifiques ténèbres du Moyen Age. Elle n’habite plus l’Olympe ni les rives d’un archipel parfumé. Elle est retirée au fond d’une caverne, magnifique, il est vrai, mais illuminée par des feux qui ne sont pas ceux du bienveillant Phoebus. En descendant sous terre, Vénus s’est approchée de l’enfer, et elle va sans doute, à de certaines solennités abominables, rendre régulièrement hommage à l’Archidémon, prince de la chair et seigneur du péché. »
Page 48 :
« On comprend bien alors qu’un pareil malheur ne puisse être réparé que par un miracle et on excuse l’infortuné chevalier de chercher encore le sentier mystérieux qui conduit à la grotte, pour retrouver au moins les grâces de l’enfer auprès de sa diabolique épouse. »
Dans
Charles Baudelaire
Naissance de la musique moderne
Richard Wagner et Tannhaüser à Paris
Editions Mille et une nuits (juin 2013)
Lettre de Charles Baudelaire à Richard Wagner en date du 17 février 1860 publiée en 1922.
Le texte intitulé « Richard Wagner et Tannhaüser à Paris » est paru en 1861.
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Alessandro Filipepi dit BOTTICELLI
Florence, vers 1445 – Florence, 1510
Un jeune homme présenté par Vénus ( ?) aux sept Arts libéraux
Vers 1483 – 1485
Fresque
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Vénus dans le jardin de Renoir, aux Collettes, à Cagnes sur Mer
Edicule abritant Vénus
Pierre
Issoudun, rue du Château (aujourd'hui Pierre Semard), vers 1870
François Boucher
Le sommeil de Vénus
Villa Ephrussi-Rothschild
La Vénus d'Arles
Vénus d'Arles
Moulage de la copie romaine de l'original grec de la statue de Vénus
- 400, - 301
Par Peru, 1683
Diane ou Vénus ?
La statue est découverte en 1651, sur le site de l'actuel théâtre antique. Jacques Peytret et Claude Terrin affirment que la statue ne peut être qu'une Vénus, déesse de la beauté.
La polémique entre les antiquaires, savants d'un côté et les lettrés arlésiens, pour la plupart membres de l'Académie enfle. L'antiquaire François Rebattu la présente comme une Diane, déesse de la chasse.
En 1684, Louis XIV réclame la statue. Les consuls arlésiens acceptent par fidélité au roi de s'en défaire.
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Sur avis de l'Académie royale de peinture et de sculpture, c'est une statue de Vénus qui entre dans les collections royales.
La statue de la Vénus d'Arles à la mairie
Buste de Vénus
Empire romain. II e siècle après J-C.
Marbre
Vénus est aux Romains ce qu’Aphrodite est aux Grecs, la déesse de la séduction.
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Le Nain (Frères)
Vénus dans la forge de Vulcain
1641
Huile sur toile
Achat 1922
Pierre Auguste Renoir – Richard Guino
Vers 1913-1914
Torse de Vénus
Plâtre
Pierre Auguste Renoir – Richard Guino
Buste de Vénus
Vers 1914
Terre cuite
Petite Vénus
Plâtre patiné
Tête de Vénus
Plâtre
Vénus reçoit du berger Pâris la pomme qui la désigne comme la plus belle dans le concours qui l'oppose à Junon et Minerve.
Au-delà du nu mythologique, c'est donc un idéal de beauté que les deux artistes cherchent à représenter, se plaçant dans la grande tradition de la sculpture antique.
Renoir et Guino rendent hommage à la beauté féminine.
Pierre Auguste Renoir – Richard Guino
Vénus Victrix
1913-1915
Aphrodite à la coquille
Terre cuite
1er quart du IIIe siècle avant J-C
Proximité de Ruvo di Puglia (Italie)
Vénus
Marbre
Fer – IIe siècle après J-C
Provenance inconnue
Vénus
Alliage cuivreux
Epoque romaine
Provenance inconnue
Statue de Vénus
Vénus 5 à 10
5 - 6 - 10 Toulon sur Allier (Allier)
7- 8 - 9 Saint Pourçain sur Bresbe (Allier)
Vénus 8 représentations
Vénus
Toilette de Vénus Cologne (Allemagne)
La forme losangique des « Vénus » (d’après Leroy-Gourhan)
De gauche à droite :
Lespugue (France)
Kostienki (Russie)
Dolni Vestonice (Moravie)
Laussel (France)
Willendorf (Autriche)
Grimaldi (Italie)
Gagarino (Russie)
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1 Vénus menaçante
Environs de Noyons ? (Oise)
2 Vénus Provenance inconnue
Vénus rattachant sa sandale
Alise Sainte Reine (Côte d’Or)
Vénus au musée de Saint Germain en Laye
Vénus
Figurine Vénus et Amour
Terre cuite
Mobilier funéraire d’une inhumation mise à jour en 1836 près d’Arcis sur Aube (Aube)
Seconde moitié du IIe siècle. Début du IIIe siècle
Vénus couronnée par les Grâces
Par René Antoine Houasse (1672)
Détail
Vénus et Vulcain
Par François Marot (1666 – 1719)
Copie d'une Vénus
Giosetta Fioroni
Roma 1932
Détail de la naissance de Vénus
1965
La récurrence de l'histoire provoque des variations de contemporanéité.
Stefan Zweig
Érasme
Grandeur et décadence d'une idée
Livre de Poche – Éditions Bernard Grasset – 1935
Page 57:
C'est la description du rythme de vie d’Érasme :
«Il évite les repas plantureux, il veille attentivement à la pureté et à la bonne préparation de ses aliments, il résiste aux séductions de Vénus et, avant tout, il redoute Mars.»
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Milan
Aphrodite et Éros avec les dauphinsDe Milan 1905 - MarbreMilieu 1er siècle- 2e siècle après J-CStatue d'une Vénus complètement nue avec
un Eros ailé. Sculpté durant la période Impériale.
Naples
Musée national d'archéologie.
Eros avec dauphin.
2e s après J-C.
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Aphrodite avec un dauphin
1er – 2e siècle après J-CMarbreElle est couverte d'un manteau et le porte de la main gauche pour protéger ses reins. Un dauphin indique l'origine marine de la déesse. Elle était probablement une décoration sculpturale d'une habitation.
Avignon
Musée lapidaire
Lécythe aryballisque à figures rouges. Eros
Le dieu Eros tend la main pour rattraper un objet (une balle ?). A côté, motif végétal.
Attique, Athènes. Vers 400 avant J-C.
Provenance : Nola, Italie du Sud.
Eros pourchassant une sauterelle, perchée sur épi de blé.
A ses côtés, un papillon.
Provenance inconnue. Collection vénitienne des Nani di San Trovaso.
Œuvre de destination inconnue, fin de l’époque hellénistique ou début de l’époque impériale ?
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Epichysis
Eros volant
Céramique à figures rouges
Apulie (Italie)
Vers 330 avant notre ère
Musée de la Vieille Charité
Section antiquité
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La Vénus noire
Attaï
Louise Michel, déportée sur la presqu'île Ducos, en Nouvelle Calédonie, à la suite de la Commune au moment des faits, évoque ainsi la mort d'Ataï dans ses célèbres Mémoires:
« Ataï lui-même fut frappé par un traître. Que partout les traîtres soient maudits ! Suivant la loi canaque, un chef ne peut être frappé que par un chef ou par procuration. Nondo, chef vendu aux blancs, donna sa procuration à Segou, en lui remettant les armes qui devaient frapper Ataï. Entre les cases nègres et Amboa, Ataï, avec quelques-uns des siens, regagnait son campement, quand, se détachant des colonnes des blancs, Segou indiqua le grand chef, reconnaissable à la blancheur de neige de ses cheveux.
Sa fronde roulée autour de sa tête, tenant de la main droite un sabre de gendarmerie, de la gauche un tomahawk, ayant autour de lui ses trois fils et le barde Andja, qui se servait d'une sagaie comme d'une lance, Ataï fit face à la colonne des blancs. Il aperçut Segou. Ah ! dit-il, te voilà ! Le traître chancela un instant sous le regard du vieux chef ; mais, voulant en finir, il lui lance une sagaie qui lui traverse le bras droit. Ataï, alors, lève le tomahawk qu’il tenait du bras gauche ; ses fils tombent, l'un mort, les autres blessés ; Andja s'élance, criant : tango ! tango ! (maudit ! maudit !) et tombe frappé à mort. Alors, à coups de hache, comme on abat un arbre, Segou frappe Ataï ; il porte la main à sa tête à demi détachée et ce n'est qu’après plusieurs coups encore qu'Ataï est mort. Le cri de mort fut alors poussé par les Canaques, allant comme un écho par les montagnes. [...] Que sur leur mémoire tombe ce chant d'Andja : Le Takata, dans la forêt, a cueilli l'adouéke, l'herbe bouclier, au clair de lune, l'adouéke, l'herbe de guerre, la plante des spectres. Les guerriers se partagent l'adouéke qui rend terrible et charme les blessures. Les esprits soufflent la tempête, les esprits des pères ; ils attendent les braves ; amis ou ennemis, les braves sont les bienvenus par delà la vie. Que ceux qui veulent vivre s’en aillent. Voilà la guerre ; le sang va couler comme l’eau sur la terre ; il faut que l'adouéke soit aussi de sang. »
~~Didier Daeninckx, dans son livre « Le Banquet des Affamés », évoque le destin d’Ataï.
Il était le chef d’une révolte canaque opposée à l’attribution de terres ancestrales à de nouveaux et nombreux colons, en 1878. Les autorités de l’époque prirent peur de lui. Ils proposèrent une récompense de 200 Francs (somme considérable), mais personne ne s’aventura à le pourchasser.
L’administration arma des déportés de la Commune et de Kabylie pour rapporter sa tête. Mais, c’est un auxiliaire canaque qui le décapita. La tête du chef rebelle arriva à Nouméa puis fut envoyée pour la France. Il aurait été entreposé au musée Broca. Puis, on dit avoir perdu sa tête.
~~Le 5 juillet 2011, le mensuel de Nouvelle Calédonie "Le Pays" annonce que le crâne d'Ataï a été retrouvé au Jardin des Plantes dans les réserves entreposées là pendant les travaux de restauration du Musée de l'Homme.
Le 28 août 2014 les crânes d'Ataï et d'Andja ont étés remis officiellement par la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, aux clans de l'aire coutumière concernée (Xaracuu).
Le crâne du grand chef Ataï et de son compagnon, le sorcier Andja, arriveront en Nouvelle-Calédonie le 2 septembre 2014. Ils seront déposés à la tribu de Petit-Couli à Sarraméa pendant un an, puis de nouvelles cérémonies se dérouleront lors de la levée de deuil. Les crânes seront ensuite déposés définitivement à l'ancienne tribu de Winrinha, tribu de ces guerriers du clan Dawaeri.
* Saartjie Baartman, de son vrai nom Sawtche, surnommée la « Vénus hottentote », serait née aux abords de la Gamtoos River (Cap-Oriental) aux alentours de 1789 dans l'actuelle Afrique du Sud au sein du peuple Khoïkhoï (Khoïsan), le plus ancien de la région sud de l'Afrique. Elle meurt à Paris le 29 décembre 1815.
Son histoire, souvent prise pour exemple, est révélatrice de la manière dont les Européens considéraient à l'époque ceux qu'ils désignaient comme appartenant à des « races inférieures».
Elle symbolise également la nouvelle attitude revendicative des peuples autochtones quant à la restitution des biens culturels et symboliques ainsi que des restes humains qui figurent dans les musées du monde entier.
~~A l’Académie de médecine de Paris, en 1817, l’anatomiste Georges Cuvier fonde des thèses racistes sur l’observation du moulage du corps de Saartjie Baartman.
Sept années plus tôt, la Sud-Africaine quittait son pays natal, emmenée par son maître Caezar.
Débarquée à Londres, elle est exhibée dans les foires aux monstres et les fêtes foraines de la capitale et impose une seule condition : que le public ne la touche pas.
Lorsque l’Institution africaine est mise au courant, elle intente un procès pour esclavagisme à Caezar.
Mais le témoignage de Saartjie, qui dit se considérer comme une actrice, disculpe son maître. Ils décident alors de quitter Londres et de partir pour Paris, après avoir fait baptiser Saartjie…
Saartjie Baartman, de son vrai nom Sawtche, surnommée la " Vénus hottentote ", serait née aux abords de la Gamtoos River ( Cap-Oriental) aux alentours de 1789 dans l'actuelle Afrique du Sud au sein
Le 29 avril 2002, a eu lieu, dans les locaux de l’ambassade d’Afrique du Sud en France, une cérémonie de restitution des restes de la dépouille.
” Par la loi du 6 mars 2002, la France a décidé de remettre à la République d’Afrique du Sud la dépouille deSaartjie Baartman, décédée à Paris en décembre 1815 et dont les restes ont été conservés jusqu’à ce jour au Muséum national d’histoire naturelle (…) Cette restitution témoigne de la volonté de la France et de la République d’Afrique du Sud de rendre sa dignité à Saartjie Baartman et de faire en sorte que sa dépouille puisse reposer en paix en Afrique du Sud… »
Il dormait dans les réserves du Musée de l'Homme à Paris depuis la fin du XIXème siècle. Retrouvé en 2011, le crâne d'Ataï, chef de l'insurrection de 1878 contre les colons français, tué ...
Statuette d'Aphrodite à genoux dans une coquilleTerracotta275 – 200 après J-C
Milan
Dans la mythologie antique, Vénus est née de l'écume des flots, de la semence d'Ouranos tombée de la mer lorsqu'il est castré par son fils Cronos.
Botticelli représente la venue au monde de Vénus, déesse de la beauté. Il la représente nue dans sa coquille. Une des trois Grâces lui tend une cape pour la couvrir.
A la fin du XVe siècle, l’Église n'est plus l'unique commanditaire des artistes. Des clients fortunés vont demander aux artistes des scènes narratives tirées de la littérature, de la mythologie antique et plus de la Bible.
A considérer les statuettes de bronze, Vénus et Éros devaient avoir leurs fidèles à Narbonne.
La Vénus de Lespugues
Musée Requien à Avignon
Vénus de Lespugue (Haute-Garonne)
Statuette sculptée en ronde brosse dans un fragment de défense de mammouth.
Age : Würm III, Gravettien
Moulage
Musée Requien
Avignon
La reine de Lespugue - Vénus
Vénus de Lespugue (Haute-Garonne)
Ivoire
Aurignacien (30 0000 à 18 000 avant notre ère).
Paléolithique supérieur
Statuette féminine
Musée de l’Ardenne
Charleville-Mézières
Vénus de Lespugue.
Grotte des Rideaux, Lespugue, Haute- Garonne
Datation : - 24 à – 22 000 avant notre ère, Gravettien.
Matière : ivoire de mammouth.
Dimension : 147 mm de haut, 60 mm de large et 36 mm d’épaisseur.
Découverte en 1922, elle fut endommagée par un coup de pioche malencontreux.
La tête est petite et ovoïde, sans détails anatomiques. Des traits gravés plus ou poins parallèles pourraient figurer la chevelure.
Selon les canons des Vénus paléolithiques, les seins et les fesses sont très volumineux, pratiquement sphériques et les jambes sont courtes terminées par des ébauches de pieds.
Dans le dos, une série de stries longitudinales parallèles partant d’un trait horizontal sous les fesses sont interprétées comme une sorte de pagne.
Musée de l’Homme, Paris, Anthropologie.
Museum d’histoire naturelle
Marseille
Vénus de Lespugue
Tautavel
Vénus de Lespugue
Ivoire de mammouth
Grotte des Rideaux, Lespugue, Haute-Garonne, France.
Vers - 23 000 ans
Gravettien – Paléolithique supérieur
Musée de l’Homme
Paris
Cette exceptionnelle statuette a été découverte dans un habitat préhistorique, vers le fond de la grotte des Rideaux à Lespugue, à l’écart du foyer. Elle est faite d’un emboîtement de volumes anatomiques, organisés en respectant une symétrie. Des traits finement gravés ont été interprétés tantôt comme un pagne tantôt comme une chevelure. En retournant cette statuette, on peut, en effet, y lire une autre figure. Son utilisation reste inconnue.
C'est la première fois que je la vois de dos. Quelle croupe!
Picasso et la Vénus de Lespugue découverte en 1922.
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A Blois :
François Boucher
1703 – 1770
Psyché refusant les honneurs divins
Vers 1740
Huile sur papier marouflé sur toile
L'histoire de Psyché est une fable morale relatée dans l’Âne d'or d'Apulée, auteur latin du 2e siècle.
Son sujet, l'amour, la fatalité, la séparation, la quête héroïque et la réunion des deux amants inspira de nombreux peintres. On voit ici Psyché refusant les offrandes apportées par ses concitoyens en hommage à sa beauté mortelle dans le temple même de Vénus sous le regard courroucé de celle-ci.
Cette esquisse témoigne de l'intérêt personnel du peintre pour la fable de Psyché qu'il traita à de multiples occasions.
A Blois :
Vénus et l'amour
Anonyme, Flandres
Début du 17e siècle
Huile sur bois
Le Havre
Quand une ville ne possède pas un patrimoine historique antique, mais plutôt un patrimoine industriel, si elle veut posséder un lieu portant le nom symbolique de Vénus, pourquoi ne pas nommer une des deux cheminées de la centrale thermique du nom de Vénus?
C'est le choix fait par la ville du Havre.
Une cheminée s'appelle Vénus, la seconde Mars. De quoi rêver et inciter au rêve....
Mes dessins
Vénus et Mars
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Cesar Imperator
Max Gallo de l'Académie française
Pocket
XO Editions, Paris, 200
page 41 :
« Qui oserait s'en prendre à un descendant de Vénus et de Mars ? »
page 64 :
« Ignorent-ils que Vénus a deux visages, qu'elle est aussi Venus Victrix, la combattante victorieuse, et qu'il a aussi dans sa lignée des rois légendaires, et Mars, dieu de la Guerre ? »
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En avril votez Afro dite Vénus
Le Havre
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Plat de Vénus et Adonis
Argent - Arles
Les personnages à demi vêtus représentent Adonis et Vénus qui lui tend une fleur en geste d'affection. Adonis qui périra tragiquement lors d'une chasse au sanglier est un sujet fréquent dans l'art romain.
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Statuette de Vénus au bain.
Bronze
Site de la Verrerie à Arles
IIIe siècle
Elle faisait partie du mobilier décoratif d'une maison de ville. Un petit trou encore visible sous le pied permettait peur-être de la fixer à un socle en cristal de roche.
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Vénus montrant ses armes à Enée.
France XVIIe siècle
Huile sur toile.
La déesse Vénus montre à Enée (le fils qu’elle a eu avec un mortel, Anchise) les armes qu’elle a demandé pour lui au dieu Vulcain. Dans l’Enéide de Virgile, Enée doit le lendemain livrer contre Turnus la bataille décisive qui assurera aux Troyens, ses compagnons, leur installation en Italie. Ce destin exceptionnel annonce celui de Rome et d’une illustre famille, les Iulii dont sera issu César.
Rouen
Lavinia Fontana
Bologne, 1552 – Rome, 1614
Vénus et l’amour, 1592
Huile sur toile
A la fin de la Renaissance, Lavinia Fontana est un rare cas de femme peintre de par sa carrière et la reconnaissance qui lui est accordée.
L’interdiction faite aux femmes de cette époque d’entrer dans une académie ou une corporation leur ferme l’accès à la formation nécessaire au grand genre : la perspective, l’étude de nu et de l’anatomie. Comme de nombreuses jeunes filles pendant des siècles, elle ne peut se former qu’auprès de son père, Prospero Fontana, peintre d’histoire de premier pan de l’école de Bologne.
Rouen
Sisto Badalocchio
Parme, 1585 – Id, après 1674
Mars et Vénus
Huile sur toile.
Cette peinture pourrait être lue comme une allégorie de la paix : l’amour, figuré par Vénus, triomphant de la guerre, représentée par le dieu Mars. Certaine de sa séduction, la déesse capte du regard son amant prêt à repartir. Elle est allongée sur une couche. Dans une attitude contraire, dressée et dynamique, Mars est stoppé dans son élan par le regard que lui adresse Vénus. Les putti déshabillent, retiennent ou cachent les armes de Mars. Mise en image du fameux vers du poète Virgile ; Amor vincit omnia, l’amour vainc tout, cette toile démontre le pouvoir impérieux de l’amour et du désir y copris sur un dieu qui incarne la force virile et l’agressivité masculine.
Rouen
Nicolas Poussin
Les Andelys, 1594 – Rome, 1665
Vénus montrant ses armes à Enée, 1639
Antoine François Callet
L’offrande à Vénus
Vers 1778.
Huile sur toile Rouen
Vénus et l'amour
D'après Allori Alessandro
Florence, 1835 - 1607
Après 1570
Au musée Fabre à Montpellier
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Vénus : confessions à nu
Le flot choral de leurs récits et "confessions", mais aussi ce que racontent leurs visages, leurs gestes, et parfois le corps qu'elles dénudent devant la caméra, dessinent peu à peu un état des lieux collectif : la vie sexuelle d'une nouvelle génération de femmes, décidée à vivre et assumer son désir et sa liberté, mais consciente des obstacles qui les entravent parfois.
Dans un studio improvisé, face à la caméra, des jeunes femmes parlent sans détour du sexe, du désir, de la frustration. Un documentaire choral d'une intimité absolue et troublante.
Cette figurine est largement diffuse dans l’Empire. Le mot Ultor signifie vengeur et se réfère à deux évènements historiques.
Octave promet de dédier un temple à Mars Ultor s’il réussit à venger l’assassinat de son père adoptif César.
Les enseignes romaines perdues lors de la bataille de Carrhes en 58 avant notre ère ont été restituées.
Mars Ultor est vénéré comme le gardien de l’honneur national et des armes romaines.
Musée de la romanité
Nîmes
Tête de Vénus ou Diane
1er siècle de notre ère
Marbre
Jacques Blanchard
Paris, 1600 – Paris, 1638
Vénus et l’Amour épiés par deux satyres ou Le Sommeil d’Antiope après 1626
Huile sur toile
Jacques Blanchard est surnommé par Claude Perrault le « Titien français ».
Nous sommes en présence d’un des thèmes favoris de l’artiste, chantre du nu féminin. C’est au Titien qu’il emprunte ce sujet mythologique puissamment érotique. Son talent de coloriste lui vient de Strozzi, Fetti et Rubens, ses contemporains. Ce tableau tient la comparaison avec la Vénus surprise par un mortel du musée du Louvre.
Musée des Beaux-Arts
Nancy
Gherardo Poli
Florence, 1674 – Pise, après 1739
Fantaisie d’architecture en ruine avec la naissance de Vénus, vers 1730 – 1735
Huile sur toile
Les tableaux de cette série sont considérés comme ses chefs-d’œuvre. Le traitement des ruines, délice d’invention, forme un mélange de réminiscences antiques et maniéristes, de décors rocailles de volutes, de coquillages et de cartouches.
Musée des Beaux-Arts
Nancy
Vénus de Brassempouy
La Dame de Brassempouy, appelée aussi Dame à la Capuche, est un fragment de statuette en ivoire. Datant du Paléolithique supérieur, elle constitue l’une des plus anciennes représentations réalistes de visage humain, et sans doute même, la plus ancienne mise au jour.
Gravettien, 29 à 22 000 ans avant notre ère.
Musée de l’Ardenne
Charleville-Mézières
Vénus en terre blanche de l’Allier
Baalons-Bouvellemont
Canton de Omont
Ardennes
2e sanctuaire : I – IIIe siècle
Musée de l’Ardenne
Charleville-Mézières
Vénus, tête en terre blanche de l’Allier
Fin du 1er siècle, début du 2e siècle de notre ère
Montcy-Saint-Pierre
Musée de l’Ardenne
Charleville-Mézières
Buste d’Aphrodite
Marbre
Provient du théâtre antique
1er siècle avant notre ère ou époque Antonine (IIe siècle)
Ce buste représente Aphrodite, déesse de l’amour, identifiée à la divinité romaine, Vénus.
Sa coiffure est composée de tresses, séparées en bandeaux, réunis en un chignon bas. Le buste venait prendre place dans le vêtement, le chiton, travaillé indépendamment. Ce traitement est à rapprocher d’une sculpture acéphale d’Aphrodite à la tortue conservée à Berlin où le buste était séparé du corps de la même façon.
Musée Bleu
Arles
Vénus
Terre cuite blanche de l’Allier
IIe siècle
Arles
Vénus 1
Bronze
IIIe siècle
Arles, fouilles de la Verrerie
Nicolaes Maes
Dordrecht, 1634 – Amsterdam, 1693
Vénus endormie avec des putti dansant
Après 1660
Huile sur toile
Nîmes
Musée des Beaux-Arts
Petit nodule de fer aux rondeurs féminines avec incisions
Nodule de silex suggérant une silhouette féminine
Paléolithique
200 000 ans à 20 000 ans avant notre ère
Musée du Colombier
Alès
Jean Dubuffet
1901, Le Havre – 1985, Paris
Vénus du trottoir
Mai-juin 1946
Huile sur plaque de staff
Musée Cantini
Marseille
A partir des années 1940, Jean Dubuffet entreprend des recherches sur les productions artistiques extra culturelles, qui le mèneront à la création du Foyer de l’art brut.
Le titre Vénus du trottoir est celui que Georges Limbour avait l’habitude de lui attribuer. Jean Dubuffet l’ayant quant à lui intitulée Kamenaia-bab. Cette effigie, qui évoque une archaïque déesse de la fécondité, n’est pas très éloignée de certaines figures du paléolithique supérieur. A l’instar des peintures qui ornent certaines grottes préhistoriques, elle semble avoir été tracée sur une paroi de matériau brut, à cette différence près que la paroi semble ici correspondre à l’environnement urbain ressemblant à du macadam.
La Vénus du trottoir annonce la série des Corps de Dame que Dubuffet réalisera en 1950, à laquelle fera écho la série Women de Willem de Kooning.
Jean-Marc Nattier
Paris, 1635 – 1766
Vénus et l’Amour
Huile sur toile
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Aphrodite dite « Vénus de Milo »
Copie de la statue découverte en 1820 sur l’île grecque de Milo dont l’original est au Louvre.
Musée de l’Homme
Paris
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Jean Cocteau
Portaits-souvenir
Les Cahiers Rouges
Grasset, 1935
Page 55 :
Jean Cocteau décrit la fille du couple Minchin qui lui a enseigné la danse de salon. Ils détenaient le Nouveau-Cirque, vaste salle de bals située au 251, rue Saint-Honoré à Paris.
« Mademoiselle pouvait prendre à son compte le vers : La Fille de Vénus et de Polichinelle. » Cette mademoiselle devait être bien rondelette. En fait, cette vénus n’est pas un vers de poésie mais une statuette.
La Vénus de polichinelle, sculptée en vert stéatite, d’une longueur de 61 mm, âgée de 27 000 ans, a été trouvée à Grimaldi. Les fesses prononcées et le ventre qui se projetait lui donnaient le nom de polichinelle, mais certains y voient une femme sur le fait de donner la naissance.
Polichinelle est le petit bouffon gras ou clown dans un spectacle de marionnettes italiens.
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Véronique Ellena
Bourg en Bresse 1966
La Toilette de Vénus
Série Les Clairs-Obscurs
D’après Jacques Réattu
D’après négatif
Musée Réattu
Arles
Véronique Ellena
Bourg en Bresse 1966
Le nombril de Vénus
Photographie du nombril de la Vénus d’Arles
Réalisée au musée du Louvre, 2018
Musée Réattu
Arles
Ca m'a donné une idée:
Vénus d'Arles, son nombril (au musée Réattu)
Brigitte Masson
Arthur Jafa & Greg Tate
« La Vénus Nègre »
Artforum Magazine
Janvier 1992
Exposition Picture Industry
Fondation Luma
Walead Beshty
Arles
Julien Allegre
Vénus
2017
Métal et bronze
Petit Palais
Avignon
Julien Allegre
Vénus bleue
Métal et bronze
Petit Palais
Avignon
Vénus aux hirondelles
Félix Charpentier
Avignon
Jardin des Doms
La thématique de Vénus
La plupart des villes mentionnées ont un lien avec le culte de Vénus, divinité de l’Amour et de la Beauté. Elle y est présente par les Amours pêchant ou nageant.
Paphos et Erycos sont des hauts lieux du culte de la déesse. Selon Homère, Paphos est le lieu de naissance de Vénus. Son temple consacré à la déesse comportait un bois sacré et un autel odorant. La mosaïque représente un édifice à podium (allusion ?).
Erycos est un relief qui serait le fameux mont Eryx connu pour l’importance du culte voué à Vénus.
La mosaïque aux îles
Musée départemental de l’Arles antique
Arles
Stade romain
Jardin Hortus
La rose rouge est l'emblème de Vénus.
Vénus, déesse de l'amour et de la beauté, est éprise du bel Adonis. Lors d'une chasse en forêt, le jeune homme est mortellement blessé par un sanglier. En accourant, Vénus se blesse sur une épine de rose blanche et son sang colore la fleur. C'et ainsi qu'elle devient le symbole de l'amour.
Vénus et Cupidon
Cranach Lucas, l’ancien
Allemagne, 1472 – 1553
Daté 1531
Huile sur panneau
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg
Toulouse
Vénus
Landier
Italie XVIe siècle
Bronze
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg
Toulouse
Vénus
Bronze
Venise, XVIe siècle
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg
Toulouse
Raymond Moretti
Toulouse
Place du Capitole, galerie
Vénus de Lespugue
Arles - Mdaa - Fragment De La Statue Représentant La Déesse Vénus
Fragment de la statue représentant la déesse Vénus
Marbre
Provient du Théâtre antique
1er siècle avant notre ère
Vénus était nue, comme c’était l’usage depuis le premier modèle exécuté par le sculpteur grec Praxitèle.
Une protubérance sur la cuisse gauche est la marque d’un tenon.
MDAA
Vénus « à gaine »
Statuette en terre
Lisieux
2e siècle de notre ère.
Musée de Normandie
Caen
Vénus anadyomènes
Statuettes en terre découvertes à Vieux, dans la forêt de Brotonne (Seine-Maritime) et à Lisieux
1er – 3e siècle de notre ère
Musée de Normandie
Caen
Anonyme
Parme ?
Fin XVIe – début XVIIe siècle
Vénus et Adonis
Huile sur toile
L’œuvre représente un épisode des Métamorphoses d’Ovide. Vénus met en garde son amant Adonis contre les animaux dangereux et tente de l’empêcher de partir pour la chasse au sanglier. On reconnaît Vénus aux colombes et aux petits amours, et le chasseur à ses chiens et à sa pique.
Musée des Beaux-Arts
Caen
Nicolas Poussin
Les Andelys, 1594 – Rome, 1665
Vénus pleurant Adonis ou La mort d’Adonis
Huile sur toile
Lecteur assidu d’Ovide, Poussin illustre la mort d’Adonis (Métamorphoses, X). Vénus qui a en vain mis en garde son amant contre les dangers de la chasse, pleure Adonis mortellement blessé par un sanglier. Le chasseur renaît par la métamorphose. La formation vénitienne du peintre français transparaît dans la préparation sombre qui fait vibrer quelques points éclatants.
Musée des Beaux-Arts
Caen
Fragments de statuettes de Vénus
Céramique
Provenance : Bayeux, 1985, Bretteville-l’Orgueilleuse, La Corneille-Nord, 1996
Musée d’art et d’histoire de Bayeux
Vénus dite « du Lieu Philippe »
Marbre, IIe siècle
Provenance : Bayeux, rue saint Quentin, 1845
Musée d’art et d’histoire de Bayeux
Nadja
Aphrodite
D'après "La naissance de Vénus de Boticelli".
"L'Humanité"
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Nadja
Définition de l'art: alternative à la religion et antidogme.
La Marseillaise des cotillons en l'an 1848 est un hymne féministe de Louise de Chaumont.
Musique : air de la Marseillaise.
Cotillon : (vieilli) jupon des femmes ; ici, synonyme de femme.
Chant féministe composé au lendemain des Journées de février 1848 à Paris
Paroles
Tremblez, tyrans portant culotte !
Femmes, notre jour est venu :
Point de pitié, mettons en note
Tous les torts du sexe barbu ; (bis)
Voilà trop longtemps que ça dure,
Notre patience est à bout.
Debout, Vésuviennes, debout,
Et lavons notre vieille injure.
Refrain
Liberté, sur nos fronts verse tes chauds rayons ;
Tremblez, tremblez, maris jaloux,
Respect aux cotillons !
Tremblez, tremblez, maris jaloux,
Respect aux cotillons !
2
L'homme, ce despote sauvage,
Eut soin de proclamer ses droits ;
Créons des droits à notre usage,
À notre usage, ayons des lois ! (bis)
Si l'homme en l'an quatre-vingt-treize
Eut soin de ne songer qu'à lui,
Travaillons pour nous aujourd'hui,
Faisons nous une Marseillaise !
3
Jusqu'à ce jour, dans ce triste monde,
Tout était borgne ou de travers ;
Partout, sur la machine ronde,
La femme essuyait des revers.
Qu'un pareil chaos se débrouille,
À nous de battre le tambour !
Et vous, messieurs, à votre tour,
Filez, filez votre quenouille.
4
Combien de nous furent vexées,
Depuis le matin jusqu'au soir !
Nos pauvres paupières lassées
De pleurs étaient un réservoir. (bis)
Prenons, prenons notre revanche ;
Que le sexe battu jadis
Musée de la police à Paris
Hôtel du ministère des affaires étrangères 1848
Ancien hôtel de la Lieutenance Générale de Police jusqu'en 1789 et de la Mairie de Paris (1789/1792)
Aux armes ! On nous trahit !
La foule confiante circulait devant le Ministère des Affaires étrangères. Tout-à-coup, sans provocation, sans sommation, la troupe fait une décharge meurtrière. 52 cadavres sont gisants. Le peuple indigné s'en empare, en criant vengeance ! (le 23 février à 10 heures du soir).
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Page 130 :
Charles Vervoitte*, excellent musicographe, organiste et chef de chœur à Passy, découvrit que « la Marseillaise est une musique que Lully* composa pour Esther, et dont Rouget de Lisle a modifié le rythme. »
Elisabeth de Gramont
Les Marronniers en fleurs – Mémoires, 2
Les Cahiers Rouges – Grasset – 2018 – Première édition en 1929
Arc de Triomphe de la Place de l’Etoile (1806 – 1836)
Le départ des Volontaires de 1792 dit « La Marseillaise »
Tête de la Renommée
La figure allégorique de la France ou « Marseillaise » appelant aux armes les volontaires de 1792 est le seul des quatre bas-reliefs de l’arc de triomphe exécuté par François Rude, et qui retiendra l’attention du public. Ce visage si expressif est tourné vers l’avenir et crie son chant de guerre.
Monument historique par arrêté de 1896
Œuvre originale de François Rude (1784 – 1855)
Moulage réalisé par Jean Pouzadoux
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris
Pour les migrants :
La Marseillaise - réadaptation Djamel DJENIDI
Aujourd'hui un duo un peu spécial ! Une réadaptation des paroles de La Marseillaise par Djamel DJENIDI.
Chant : Djamel DJENIDI
J'y joue les guitares et contrebasse.
Nous sommes les enfants de France
Pays de la fraternité
Ceux qui souffrent de la tyrannie
Viennent chercher la Liberté (bis)
Entendez-vous, dans nos campagnes
Leur chant d’espoir et d'amitié ?
Ils viennent jusque dans nos bras
Avec leurs enfants et leur compagne
Aux guitares ! Citoyens, Ouvrez vos partitions
Chantons, chantons qu'un chant d'amour
Accueille nos migrants.
Aux larmes, citoyens
Un peu de compassion chantons, chantons, qu'un chant d'amour accueille ces pauvres gens.
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La "Marseillaise" a inspiré "l'Internationale"
Théophile Alexandre Steinlen (1859 - 1923)
Eugène Pottier (1816 - 1887)
Pierre Degeyter (1848 - 1932)
L'Internationale
Partition
Impression sur papier
Eugène Pottier, dessinateur sur étoffe et poète, élu du 2e arrondissement de Paris et membre de la Fédération des Artistes, est l'auteur de L'Internationale.
On sait avec certitude qu'il remanie la chanson vers 1876, alors qu'il vit en exil aux Etats-Unis.
Il n'en connaîtra pas la musique, composée par Pierre Degeyter, ouvrier flamand émigré à Lille.
Théophile Alexandre Steinien, ancien dessinateur sur étoffe, français d'adoption, soutient le mouvement anarchiste dans les années 1890.
Il est célèbre pour ses affiches du Chat Noir.
En 1895, il illustre la partition de L'Internationale.
A partir du IIe congrès de L'Internationale à Amsterdam en 1904, L'Internationale devient l'hymne des travailleurs révolutionnaires à travers le monde, des communistes, des anarchistes et de certains partis socialiste socio-démocrates.
Au Père-Lachaise
Anne Wiazemsky
Aux quatre coins du monde
Edition Folio, chez Gallimard, 2001
L'Internationale :
page 115 :
« Une rumeur sourde, continue, puis une musique militaire finirent par tirer Maya du profond sommeil dans lequel elle avait sombré alors qu'elle écrivait à sa fille. (…)
Il faisait jour dans la pièce et elle reconnut la musique militaire : c'était L'Internationale presque aussitôt reprise par des centaines de voix. Le chant, lent, solennel, résonnait comme un chant de deuil et non comme un chant de victoire. »
L'action se passe en 1917, près de la Place Rouge à Moscou.
Chant "L'Internationale" par la chorale populaire de Paris à la fête de l'Humanité
"L'internationale" en se lavant les mains
Chanter soigne du coronavirus.
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Gainsbourg chante La Marseillaise
Serge Gainsbourg
Serge Gainsbourg
Cimetière du Montparnasse
Serge Gainsbourg
1928 - 1991
Cimetière du Montparnasse
Serge Gainsbourg
1928 - 1991
Serge Gainsbourg rue de Verneuil à Paris
Il raconte des histoires
Aveugle
Ecoute les orgues
Gainsbar
Il se passe quelque chose
Initiales G a i n s b o u r g
J'adore Gainsbourg
La vie sans amour
Paris
Portrait
Profil
Rue de Verneuil
Paris
Sur la plage du Havre
500 ans
Stop labelling
Vanessa Paradis
Serge Gainsbourg à Saint-Quentin-la-Poterie
Dans une interview exclusive pour France Inter, Charlotte Gainsbourg annonce son souhait de lancer un nouveau projet d'ouverture de la maison de Serge Gainsbourg, rue de Verneuil à Paris, pour en faire un musée. Depuis la mort du chanteur, l'hôtel particulier n'a pas changé
Dans une interview pour France Inter, Charlotte Gainsbourg annonce son souhait de lancer un nouveau projet d'ouverture de la maison de Serge Gainsbourg, rue de Verneuil à Paris, pour en faire un ...
Le chant de la Libération ou Le Chant des partisans
1941
Paroles de Maurice Druon et de Joseph Kessel
Musique de Anna Marly
Voici le chant de la Liberté, le chant des Partisans français, c'est le chant d'un peuple qui veut être libre, c'est le chant des hommes qui ne veulent pas être esclaves, c'est la nouvelle MARSEILLAISE.
« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines, Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne, Ohé ! partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme ! Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes… »
La Complainte du partisan connaît en revanche une renommée internationale dans une autre langue lorsqu'elle est reprise en anglais en 1969 par le chanteur canadien anglophone Leonard Cohen, sous le titre The Partisan.
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"Le chant des partisans."
Le chant des partisans
Druon et Kessel
"La Marseillaise"
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Joseph Kessel
"L'armée des ombres"
La justice terrestre.
La Marseillaise
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Danger! Le Pen!
"Ami entends-tu?"
Fred Sochard
04 22
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Joseph Kessel
Le chant des partisans
"L'Humanité"
Germaine Sablon; compagne de Joseph Kessel, enregistre la chanson le 30 mai 1943.
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Le30mai1943, elle chante pour la première fois Le Chant des partisans et l'enregistre pour le film de propagande Three Songs about Resistance (d'Alberto Cavalcanti). Engagée dans la France libre, elle poursuit la guerre en tant qu'infirmière dans l'ambulance Hadfield-Spears et suit la 1 re division française libre en Italie et en France
Wikipedia.
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Ma Marseillaise vivra!
NDLR : Emmanuel Macron fait une leçon sur les Révolutions. Le chant « l’Internationale » ne fait pas partie des chansons officielles françaises. Certes, mais il pense qu’on fait la Révolution le ventre plein. Gavroche, il avait quel âge ?
"Tu m'appelles Monsieur le Président " : Emmanuel Macron recadre sèchement un jeune qui l'avait appelé "Manu".
Lors d'une cérémonie de commémoration, lundi, un jeune garçon s'est amusé à appeler Emmanuel Macron "Manu". Ce qui n'a pas du tout plu au chef de l'État.
Commentaires sur la réponse d'Emmanuel Macron au jeune qui chante l'Internationale devant lui:
La communication de l'Elysée avant l'humain.
"No comment" au président qui diffuse fièrement une vidéo dans laquelle il clashe un collégien.
" - D'abord, tu m'appelles Louis Seize, Sire, le roi de France. Tu fais les choses dans le bon ordre. Si un jour, tu veux faire la Révolution, tu apprends d'abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même."
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Macron humilie un enfant : un coup de com méprisable, un acte grave.
(…) La première des conséquences, c’est le torrent qui s’abat sur la vie de l’enfant en question.
(…) Rappelons au passage qu’aucune norme juridique n’impose d’appeler Emmanuel Macron par son titre de Président de la République et que rien n’interdit de l’appeler Manu, qu’il le veuille ou non.
(…)Une fois de plus, Macron s’est montré fort avec un faible. Après une semaine où il a plié devant Trump et le ministre de l’intérieur italien, il s’est fait arrogant et cassant face à un enfant, au risque de le jeter en pâture à des millions de Français.
La vidéo a déjà fait le tour du web français. Au début, on y a vu un "off", une sortie imprévue du Président de la République, une improvisation sur le respect de l'autorité devant un marm...
Reprocher à un gamin de chanter l'Internationale quand on est censé commémorer la Résistance, sur le lieu même où furent fusillés tant de résistants communistes : ignoble, M. @EmmanuelMacron.
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Humour avec Pif:
NDLR: C'est ce qu'on appelle "avoir quelqu'un dans le pif." !
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Paroles de la chanson La Faute A Voltaire
Gavroche: Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau Je ne suis pas notaire, c'est la faute à Voltaire Je suis petit oiseau, c'est la faute à Rousseau
Augustin Moreau-Vauthier
1831 – 1893
Gavroche
Terre cuite
Inspiré du roman Les Misérables (1862)
Maison de Victor Hugo
Place des Vosges
Arles
Marion Vacca
Rouge est la révolution
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Le chiffon rouge
Chanson élaborée par Michel Fugain et présentée au Havre dans le cadre d'un spectacle en 1977.
La chanson a été commandée par la mairie communiste dans le cadre du festival Juin de la rue
Cet essai sociologique (il date de 2009) a été transformé pour la scène. Les répliques de la mère et de Didier Eribon sont les propos tenus dans l'essai. Le texte dans son intégralité a été élagué pour ne durer qu'une heure dix minutes. L'enjeu de l'adaptation était de respecter les six parties de la thématique en épurant, en utilisant le présent et pas le passé simple et en allégeant la sémantique (utilisation du mot répété au lieu de itérative, par exemple).
« Didier ERIBON — Je vins voir ma mère. Ce fut le début d’une réconciliation avec elle. Ou, plus exactement, d’une réconciliation avec moi-même, avec toute une part de moi-même que j’avais refusée, rejetée, reniée. »
Laurent Hatat nous explique : « Deux grands thèmes surgissent de ce texte : l'école et la honte. Il essaie de poser des questions et tente d'y répondre en se prenant comme sujet d'étude. Il nous dévoile ses prises de conscience de fils d'ouvrier qui a refusé de voir sa honte envers sa famille. Cela a été nécessaire et difficile pour lui d'exposer ces sentiments qu'il a voulu cacher aux yeux de tous. Pour tous ces aspects, cela n'en fait pas un personnage positif. A-t-on envie de s'identifier à lui ? Le fils ne peut plus parler avec sa mère, même s'il la revoit toujours. Leur dialogue est toujours difficile à cause du racisme et du vote de sa famille pour le Front National. L'artiste ne peut plus parler au monde ouvrier. Il argument avec des extraits de textes de Raymond Aron et de Jean-Paul Sartre, tous deux intellectuels opposés du XXe siècle».
L'auteur, Didier Eribon, sociologue, pense s'être défini par son oppression sexuelle en tant qu'homosexuel et pas en tant que sujet de domination de classe, alors qu'il l'a subie aussi de plein fouet. «Je suis gay et NON fils d'ouvrier.» Il dit s'être construit en réaction aux préjugés et grâce à eux aussi.
Il nous décrit les conditions de vie de son enfance et de son adolescence.
Sa mère a connu des familles après la guerre ayant entre 14 et 20 enfants. Il a été élevé dans une famille d'ouvriers dans le Foyer Rémois, avec l'eau courante sans salle de bains. On se lavait devant l'évier à tour de rôle. Le Parti Communiste était influent dans ces cités. De gauche, il luttait contre les injustices et les conditions de vie difficiles.
Les hommes sont morts d'épuisement, à 54 ans pour le grand-père et à 62 ans pour le père qui était tyrannique et alcoolique.
Sa mère a choisi cet homme-là comme mari car elle disait «Le mariage? Celui-là ou un autre...» Elle ne voulait surtout pas être fille-mère comme sa propre mère.
On quittait l'école à 14 ans. Son père a travaillé jusqu'à ses 56 ans.
Lui, l'auteur, pour se dissocier, lisait les auteurs intellectuels quand les femmes rêvaient grâce aux romans feuilletons tout en élevant les enfants ou quand les hommes organisaient des parties de pêche.
Sa mère ne se laissait pas faire et usait de violences pour se faire respecter. Son père a eu deux côtes fêlées quand elle lui a jeté, un jour, le mixer à la tête.
« Sartre, c'est cru » avait dit un jour sa mère. Elle répétait les propos bourgeois qu'elle avait entendus dans la famille où elle faisait des ménages pour permettre à son fils de poursuivre ses études.
L'entrée au lycée a été l'année de la rupture. La musique y a contribué aussi avec l'écoute des Rolling Stones et d'autres groupes avant-gardistes. Il portait des Clarks à cette époque de sa vie. Il a subi les quolibets se moquant de son homosexualité.
Puis, un jour, la honte s'est transformée en orgueil, selon Genêt. Les insultes se transmuent en autre chose, « les crachats en roses, les attaques verbales en une guirlande de fleurs ».
Lui, l'auteur, a développé une haine pour les rapports hiérarchiques de pouvoir.
L'écart entre les dominants et les dominés est toujours le même. La relégation se fait plus tard. Pour lui, le vote pour le Front National permet à la classe ouvrière de se revaloriser en dévalorisant les autres, par le racisme. Comment recouvrer sa dignité quand c'est devenu impossible dans le champ politique?
Sartre pensait que les ouvriers français étaient racistes jusqu'à ce qu'une lutte collective engage la solidarité entre ses membres qui étaient unis ensuite. Dans les années 1980, la révolution a surtout été conservatrice. La gauche en prend pour son grade. Quand la gauche ne pose plus les questionnements, c'est au tour de la droite de s'en emparer. Et pourtant, le rôle de la gauche n'est-il pas d'esquisser l'avenir?
Sartre dans son Saint Genet, comédien et martyr écrivait: «L’important, c’est ce que nous faisons de ce qu’on a fait de nous.»
Un débat a eu lieu après la représentation avec les deux acteurs et ceux qui le souhaitaient et a tourné autour des questions de connaissance et d'affranchissement, des Nuits debout, de Fabrice Luchini qui défend malheureusement la théorie inverse de celle de la discrimination sociale (lui, coiffeur, a réussi dans le théâtre!), des stigmates de la pauvreté avec le travail sur les riches écrit par les sociologues Monique et Michel Pinçot Charlot, de l'accent régional et de la fierté ou non de l'entretenir, des progrès sociétaux (le mariage gay par exemple) mais pas sociaux, de la fracturation des processus de production qui relient les individus aux USA, de la conscience de classe et de son absence, des registres de langage qui ont évolué (on ne parle plus de la même façon), du diplôme qui est relégué car sans-relais ou sans-réseau, des belles phrases utilisées par nos gouvernants (vivre ensemble!) et qui nous bernent, de l'illusion que l'on peut se débrouiller seul pour trouver un statut différent.
« C'est un texte qui sert de relais entre une analyse et des possibilités d'actions. Si l'action est soutenue par une analyse, elle ne peut en être que plus forte et peut plus difficilement s'étioler. Une première action est de démonter les idées fausses», nous dit Sylvie Debrun.
C'est un constat sociologique, pas politique. Vous, que ferez-vous ?
Une partie du théâtre de Reims
« Retour à Reims (Fragments) » de Jean-Gabriel Périot : l'archive pour mémoire.
En adaptant l’essai autobiographique de Didier Eribon (publié en 2009) au fil d’un montage d’archives savamment orchestré, Jean-Gabriel Périot revient sur plusieurs décennies d’impasse pour la condition ouvrière, du temps des renoncements à celui d’une fracture politique avec la gauche historique.
(…) En voix off, Adèle Haenel conduit ce récit hanté par la sédimentation de la pauvreté à travers le temps et les générations, et les possibilités toujours plus minces de s’en détacher. Différentes thématiques se greffent alors : inégalités hommes-femmes, racisme, mépris et honte, autant de mauvaises branches nourries au même engrais, celui d’une précarité maquillée sous le fard des « trente glorieuses ».
En adaptant l'essai autobiographique de Didier Eribon (publié en 2009) au fil d'un montage d'archives savamment orchestré, Jean-Gabriel Périot revient sur plusieurs décennies d'impasse pour la ...
Troyes, 1628 - Paris, 1715 Sans doute la plus célèbre statue des jardins de Versailles, avec l'Air de Le Hongue, cette sculpture fait partie de la commande de vingt-quatre statues passée par Col...
Pierre Puget, école nationale des beaux-Arts de Paris
Rouen
Pierre Puget
Né 16 octobre 1620 à Marseille, mort 2 décembre 1694, Marseille
Hercule terrassant l'hydre de Lerne
Pierre, 1659
Avec une fureur concentrée il arme, de l’épaule, un geste implacable, que relaie le tournoiement de la peau de lion, pour porter le coup fatal à l’hydre convulsée.
Hercule combattant l’hydre de Lerne
Pays-Bas
Vers 1620 – 1650
Bronze (cire perdue) à patine noire
Inspiré par la sculpture d’Hercule (1584) de Giambologna conservée au musée du Bargello à Florence.
Musée Calvet
Avignon
Entrée gratuite
Zola
La faute de l’abbé Mouret
Edition Gallimard – 1991
P86 :
« Elle voulait parler d’une Cybèle, allongée sur des gerbes,œuvre d’un élève de Puget, sculptée au fronton du marché. »
Musée Calvet
Avignon
Entrée gratuite
Louis Desprez
1799 – 1872
d’après Pierre Puget
Milon de Crotone
Rouen
Gabriel Lemonnier
Rouen, 1743 – Paris, 1824
Louis XIV assistant, dans le parc de Versailles, à l’inauguration de la statue du Milon de Crotone de Puget, 1819
D'après Pierre Puget
Milon de Crotone
Marseille
Musée du Vieil Aix
Portrait de louis XIV
En souvenir de son séjour dans l’Hôtel du Président d’Estienne
MDCLX (1690)
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Milon de Crotone, de Pierre Puget
Sa vie et sa mort sont l'objet de nombreuses légendes relatées dans les récits des trois principales biographies antiques de Pythagore*, ainsi que par Plutarque et Justin.
Sa force légendaire servit à sa cité dans son affrontement contre sa rivale Sybaris. Il aurait mené à la victoire une troupe pourtant trois fois moins nombreuse, vêtu d'une peau de lion et armé d'un gourdin pour rappeler Héraclès.
Il est considéré par certains auteurs comme disciple de Pythagore dont il aurait épousé la fille Myia. Le médecin Démoclès serait son gendre.
Milon est devenu légendaire en raison de sa force extraordinaire.
La postérité le tient pour le meilleur athlète au sens de combattant de l'Antiquité. Il naît dans l’antique Kroton au 6e siècle avant notre ère.
Selon la légende, Milon, parvenu à un âge avancé, traversait l'Italie et, ayant trouvé en chemin un vieux chêne abattu et entrouvert, il entreprit d'achever de le fendre avec ses mains ; mais l'arbre retrouva son état d'origine, et l'athlète n'ayant pas eu le temps de retirer ses doigts, resta finalement prisonnier de l'arbre, ses mains étant prises comme dans un étau : il ne put se dégager, et, incapable de se défendre, il fut dévoré par des loups.
Puget remplace ceux-ci par un lion, animal plus noble et crée une composition véhémente et baroque.
Le thème est une méditation de la Force vaincue par le Temps. Milon, vaniteux,refuse la faiblesse de son âge, par orgueil.
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*
P 11 , 26, 27 :
Voltaire cite Pythagore. Originaire de Samos, il vécu en Grèce et dans le sud de l’Italie au VIe siècle avant notre ère. A Crotone, dans son école philosophique, les disciples sont initiés et soumis à des règles végétariennes. Il fut éduqué au végétarisme dans son enfance. Il serait allé à Sidon, en Phénicie, puis en Egypte, et enfin à Babylone et en Inde pour rencontrer les « mages ».
« On sait que Pythagore, qui étudia chez eux (Inde, NDLR) la géométrie et la morale, embrassa cette doctrine humaine, et la porta en Italie. Ses disciples la suivirent très longtemps : les célèbres philosophes Plotin, Jamblique et Porphyre la recommandèrent, et même la pratiquèrent, quoiqu’il est assez rare de faire de qu’on prêche. »
Voltaire cite aussi Porphyre qui a écrit Le Traité de l’abstinence, texte traduit pour la première fois en français par l’abbé de Burigny en 1747. « L’écrit de Porphyre est adressé à un de ses anciens disciples nommé Firmus, qui se fit, dit-on, chrétien pour avoir la liberté de manger de la viande et de boire du vin. »
Voltaire
Pensées végétariennes.
Editions Mille et une nuits – 2014
Pierre Puget
Ecole des Beaux Arts
Toulouse
Pierre Puget
Marseille, 1620 – 1694
Louis XIV à cheval
Bas-relief marbre
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Pierre Puget
Marseille, 1620 – 1694
Louis XIV
Médaillon marbre
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Pierre Puget
Marseille, 1620 – 1694
Saint Sébastien
Terre cuite
Petit Palais
Paris
Louis XIV en 1712
Perpignan
Louis XIV
cour Napoléon
Paris
Louis XIV
d'après G.L. Bernini
dit Le Bernin (1598 - 1680)
Fonte en plomb de 1988
Statue équestre de Louis XIV
D’après Girardon
Ecole française, fin du XVIIe siècle
Bronze à patine brune, reposant sur un socle en bois noirci et bronze doré.
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg
Toulouse
Adam Frans van der Meulen
Bruxelles, 1632 – Paris, 1690
Le passage du Rhin ou Le roi commande
Huile sur toile
Il illustre la traversée du Rhin par les troupes royales, épisode majeur de la guerre de Hollande (1672). Louis XIV, juché sur un cheval blanc, est entouré de son frère le duc d’Orléans et du prince de Condé.
Musée des Beaux-Arts
Caen
Louis XIV en empereur romain
Place saint Sauveur
Caen
Langage des fleurs: symbole et histoire de la Capucine
(…) En Europe, on raconte que la capucine commença sa carrière à la cour du roi Louis XIV : le Roi-Soleil l’offrait volontiers en bouquets à sa favorite, Madame de Maintenon. Cette plante, principalement cultivée dans les jardins de curés et autour des églises, ne pouvait que ravir cette femme très pieuse.
Cette plante, née dans la cordillère des Andes, entre la Bolivie et le Pérou, est surnommée " cresson Indien " en raison de sa saveur légèrement poivrée. Les Quechuas la cultivaient aussi po...
Réparation faite au roi Louis XIV par le doge de Gênes le 15 mai 1685.
Vers 1710
En 1684, Louis XIV bombarde Gênes pour la punir d’avoir fourni des galères à l’Espagne, sa grande rivale. Le doge de Gêne Francesco Maria Imperiale Lercaro dut venir en personne présenter ses excuses à Versailles, en 1685.
Louis XIV , roi de France (1643 - 1715), terrassant une figure allégorique de la Fronde.
1653
Terre cuite
Lens Louvre
La France a connu une période de troubles durant la minorité du jeune Louis XIV. Cette révolte des parlements puis des princes contre l'autorité royale fut, par dérision, surnommée la Fronde (1648 - 1653).
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Louis XIV
Entrée à Dunkerque
Musée portuaire
Gravure de R. de Hooghe
Le 2 décembre 1662, Louis XIV entre à Dunkerque, ville qu'il vient de racheter aux Anglais.
Antoine Houasse
Paris, 1645 - 1710
Louis XIV à cheval
Huile sur toile
Troyes
Beaux-Arts
Portrait d'apparat de Louis XIV, alors à l'apogée de sa gloire. Houasse était un collaborateur de Le Brun.
Costume guerrier orné d'or et de pierres.
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François Girardon
Troyes, 1628 - Paris, 1715
Buste du roi Louis XIV
Marbre blanc
Troyes
Musée des Beaux-Arts
Un des plus beaux bustes du roi.
Commande privée.
Il est majestueux et serein.
Perruque bouclée avec virtuosité.
Traits finement sculptés.
Menton volontaire. Regard pénétrant.
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Elle est la femme de Louis XIV.
François Girardon
Troyes, 1628 - Paris, 1715
Buste de Marie-Thérèse, reine de France
Marbre blanc
Troyes
Musée des Beaux-Arts
Buste réalisé après le décès de la reine.
Dentelle délicate.
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Hyacinthe Rigaud
Perpignan, 1659 - Paris, 1743
Louis XIV
Romans
Musée de la chaussure
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Louis XIV
Mariage du duc de Bourgogne et Marie Adélaïde de Savoie
7 décembre 1697
Romans
Musée de la chaussure
Louis XIV porte des talons de bois recouverts de cuir rouge.
Imité par ses courtisans et courtisanes, cette mode devient un privilège à la cour du roi Soleil.
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Louis XIV entouré de Turenne et du Maréchal de Duras.
Par Beaudrin Yvart (Boulogne-sur-Mer, 1611 - Paris, 1690)
Siège de Douai
4 juillet 1680
Romans
Musée de la chaussure
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Louise de La Vallière
Françoise-Louise de La Baume Le Blanc, demoiselle puis duchesse de La Vallière et de Vaujours, est une aristocrate française née le 6 août 1644 à Tours et morte le 6 juin 1710 à Paris.
Elle est la fille de Laurent de La Baume Le Blanc, gouverneur du château d'Amboise et frère de M Gilles de La Baume Le Blanc de La Vallière, qui meurt en 1651. Elle est demoiselle d’honneur d’Henriette d’Angleterre.
Première maîtresse officielle de Louis XIV, elle le quitte pour se retirer au Carmel.
Après la mort d’Anne d’Autriche en 1666, Louis XIV confère à Louise de La Vallière le nouveau statut de favorite. Il légitime leurs deux enfants, Mademoiselle de Blois et le Comte de Vermandois.
La Duchesse de La Vallière.
Début du XVIIIe siècle.
Huile sur toile
Saisie révolutionnaire en 1794.
Portrait équestre. Ni la date, ni l’auteur ne sont connus. Il appartient à une suite d’effigies de maîtresses royales qui ornait « La Chambre des Maîtresses » du château de Vernie, commandée au début du XVIIIe siècle par le maréchal de Tessé.
Taille fine, vestes à la hongroise, rubans aux épaules, cravates de dentelles à la française.
Musée de Tessé
Le Mans.
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Duchesse de Fontanges
Marie-Angélique de Scoraille (ou d'Escorailles) de Roussille, duchesse de Fontanges, née le 7 juillet 1661 et décédée le 28 juin 1681, était une favorite de Louis XIV. Âgée de 17 ans en 1679, elle tomba dans les bras du roi, alors âgé de 41 ans. Elle fut la dernière à ce titre dans la vie de Louis XIV, dans la mesure où la relation du roi avec Madame de Montespan était alors finissante et où Madame de Maintenon ne fut pas à proprement parler une favorite puisque le roi l'épousa.
La Duchesse de Fontange.
Début du XVIIIe siècle.
Huile sur toile
Saisie révolutionnaire en 1794.
Portrait équestre. Ni la date, ni l’auteur ne sont connus. Il appartient à une suite d’effigies de maîtresses royales qui ornait « La Chambre des Maîtresses » du château de Vernie, commandée au début du XVIIIe siècle par le maréchal de Tessé.
Taille fine, vestes à la hongroise, rubans aux épaules, cravates de dentelles à la française.
Musée de Tessé
Le Mans.
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Delacroix
Actif à Château-du-Loir au milieu du XVII siècle.
Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche
Le Mans
Abbaye royale de l'Epau
Vers 1660.
Huile sur toile.
Le couple royal est accompagné de la famille de Courtoux.
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Jacques Laumosnier
1669 - après 1744
Entrevue de Louis XIV et de Philippe IV dans l'île des Faisans (6 - 7 juin 1660).
Le Mans
Musée de Tessé.
D'après Charles Le Brun et Adam Frans van der Meulen.
Huile sur toile.
Saisie révolutionnaire, 1794.
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Louis XIV
Chapeau dit "de Caudebec".
Par R.A. Rouasse, 18e siècle.
Muséo Seine
Caudebec-en-Caux
Bientôt, tous les Huguenots coiffèrent le feutre noir de Caudebec, orné d’une plume verte, et par l’intermédiaire de la petite ville cauchoise, toute la France porta ensuite le chapeau de Caudebec. Louis XIV lui-même, sur sa majestueuse perruque, arborait un feutre rond.
Le chapeau fait la renommée de Caudebec pour son imperméabilité. Il est distribué à la cour et sera porté par Louis XIV.
Il est composé de laine d'agnelin, de ploc (duvet d'autruche) et e poil de chameau.
Le chapeau est concurrencé par l'industrie textile de Rouen, de Bolbec et de Dieppe. Il disparaît peu à peu au XVIIIe siècle.
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Louis XIV
Place des Victoires.
Paris.
Le monument est composé d'une statue équestre en bronze représentant le roi de France Louis XIV, habillé à la façon d'un empereur romain, monté sur un cheval cabré. Ce groupe repose sur un piédestal conçu par l'architecte Jean-Antoine Alavoine, orné sur ses faces dextre et senestre par deux bas-reliefs en bronze, Le Passage du Rhin et Institution de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1693, réalisés par François-Joseph Bosio.
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Almanach pour 1687
Représentation "Le dîner du roi à l'Hôtel de Ville". (= Louis XIV)
Le Havre
Abbaye de Graville
"Petites tables et grand couvert"
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Le Havre
Abbaye de Graville
Petites tables et grand couvert
Tables royales
Louis XIV dînait dans ses appartements privés, puis à 22 heures, il recevait le public qui pouvait assister au "Grand Couvert".
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François-Lemot
Minerve, les muses et la Victoire couronnant Louis XIV
1809
Louvre
Paris
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Jean-Léon Gérôme
Vesoul, 1824 - Paris, 1904
Réception du Grand Condé par Louis XIV - Versailles, 1674
1878
Huile sur toile
Musée d'Orsay
Paris
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François Carli
Marseille, 1873 – 1957
D’après Pierre Puget
Le Bienheureux Alexandre Sauli
Moulage en plâtre, 1907
Pierre Puget (d’après)
Alexandre et Diogène
Moulage en plâtre
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Pierre Puget
Marseille, 1620 – 1694
L’Education d’Achille
Vers 1685
Huile sur toile
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Pierre Puget
Marseille, 1620 – 1694
L’Homme au compas dit Portrait de Gaspard Puget
Huile sur toile
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Pierre Puget
Marseille, 1620 – 1694
La Peste de Milan
Bas-relief marbre
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Pierre Puget
Marseille, 1620 – 1694
La Vierge apprenant à lire à l’Enfant Jésus
Huile sur toile
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Pierre Puget
Marseille, 1620 – 1694
Le Baptême de Clovis
Vers 1653
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Pierre Puget
Marseille, 1620 – 1694
Le Faune
Vers 1690
Marbre
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Pierre Puget
Marseille, 1620 – 1694
Le Sacrifice de Noé
1654
Huile sur toile
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Pierre Puget
Marseille, 1620 – 1694
Salvator Mundi
Marbre
Musée des Beaux-Arts
Marseille
Pierre Puget
cour Napoléon
Paris
Fénelon
1651 – 1715
François de Salignac de La Mothe-Fénelon Fénelon Né à La Mothe-Fénelon en Périgord, François de Salignac (1651-1715) est un prêtre qui s'est fait remarquer par son charisme et ses prédications talentueuses. Ses aptitudes éducatrices amènent le roi Louis XIV à le nommer, en 1689, précepteur de son petit-fils, le duc de Bourgogne pour qui il compose Les Aventures de Télémaque.
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Tourville est issu d'une ancienne famille noble d'extraction chevaleresque, originaire de Basse-Normandie. Son aïeul Louis-Guillaume de Cotentin, seigneur de Tourville, accompagna Saint-Louis, lors de sa croisade en Terre sainte, avec un rang distingué dans son armée.
Anne Hilarion de Costentin (ou Cotentin), comte de Tourville, est un vice-amiral et maréchal de France, né le à Pariset mort le à Paris.Dans la Marine de Louis XIV.
Il se bat en Méditerranée, en Manche.
Tourville n'est pas seulement un chef de guerre, il s'intéresse et participe de près à la gestion de la marine.
« La France perdit le plus grand homme de mer, de l'aveu des Anglais et des Hollandais, qui eût été depuis un siècle, et en même temps le plus modeste. Ce fut le maréchal de Tourville qui n'avait pas encore soixante ans ».
Le repas chez Simon (1570) de Paolo Veronèse L'Apothéose d'Hercule (1733 - 1736) de François Lemoyne (1688-1773) Eliezer et Rebecca (école de Veronèse, XVIe siècle) D'après Louis Michel VAN ...
En souvenir de son séjour dans l’Hôtel du Président d’Estienne
MDCLX (1690)
Chambre de madame Victoire
Peintures par Jean-Marc Nattier :
Madame Henriette (1727 – 1752) jouant de la basse de viole, 1754 et Madame Infante (1727 – 1759), en habit de cour.
La dauphine Marie-Josèphe de Saxe (1731 – 1767)
Marie Leszczynska (1703 – 1768), en robe rouge
A Blois:
Alexis-Simon Belle (d'après)
1674 – 1734)
Huile sur toile
Avant 1735
Marie Leszczynska, reine de France (1703 – 1768)
Comme le portrait du roi Louis XV, celui de la reine a été offert en cadeau.
A Aix-en-Provence
Madame Laurin – Salon de l’Hôtel de Soubise et Mobilier Louis XV. Ensemble de douze poupées représentant la Marquise de Pompadour, Marie Leczinska, la duchesse d’Alençon, le Duc de Vendôme et le Marquis de Soubise.
Fin du XIXe siècle, début du XXe s.
Porcelaine de Saxe, matière textile, verre, guéridon en faïence de Nevers.
Marie Leczinska, prédécesseure de Marie-Antoinette sur le trône de France, épouse Louis XV en 1725.
Intervention de Laurence Cohen, responsable nationale de la commission féminine du PCF
Femmes et luttes des classes
Voici mon compte-rendu:
On assiste à un recul sur l'égalité entre les hommes et les femmes.
Au 20e siècle, les femmes ont obtenu:
le droit de vote, le droit d'utiliser les moyens contraceptifs et le droit d'avorter.
Des lois protectrices contre le harcèlement, la violence et pour la parité ont vu le jour.
Si elles ne sont pas suffisantes, ces lois ont le mérite d'exister.
Au 21e siècle, c'est l'émergence de la loi Macron. Les crises financières et sociales touchent en priorité les femmes. La pauvreté se féminise.
De nombreux combats contre la pauvreté et pour une réelle égalité sont à mener. Nous ne voulons pas la parité pour la parité, mais nous voulons une juste répartition des rôles entre les deux sexes, avec une possibilité de prise de responsabilités pour les femmes, ce qui participe à l'émancipation.
Le PCF souhaite élargir et renforcer ses bases.
Le féminisme apparaît comme un combat à part. Il y a DES féminismes. Nous sommes pour le féminisme ET la lutte des classes. Il faut avoir conscience que si l'on veut se rassembler, c'est parce que l'on a les mêmes intérêts. La bourgeoisie en a conscience, mais pas nous. Le plus souvent, chacun cherche à s'en sortir individuellement. Nous sommes dans le siècle des gagneurs. La mise en concurrence est extrême. Les femmes immigrées sont les plus exploitées. Si on veut transformer la société sans s'adresser aux femmes, il n'y a aucune raison pour qu'elles se mettent en branle. Dans notre propre parti, nous sommes figés. De nombreux hommes pensent qu'il faut d'abord se débarrasser du capitalisme pour travailler ensuite sur le patriarcat. Dans le Larousse, la définition du patriarcat explique que « c'est une forme d'organisation sociale où les hommes organisent le pouvoir politique et gèrent la vie familiale ». Or, on ne peut pas changer la société sans changer les rapports hommes/femmes en même temps.
Tout est basé sur la famille traditionnelle qui est le fruit de constructions politiques dictées par les classes dominantes. Une femme doit être une bonne épouse, une bonne mère. Elle est exclue du monde du travail. Souvent, elle doit être une super-woman. Marie-George Buffet les appelle les femmes-montres. Elles doivent jongler pour tout faire, l'éducation des enfants, la gestion de la vie familiale et de leur travail.
Les femmes sont les êtres les plus précaires dans le monde. En France, il y un écart de 20% entre les salaires des femmes et des hommes, 47% entre les retraites. Malgré les lois de protection, le patronat est hors la loi en ne faisant pas appliquer l'égalité hommes/femmes.
A l'Assemblée Nationale, il y a 27% de femmes élues et 26% au Sénat. Pour la reconnaissance des femmes dans les responsabilités de pouvoir, cela devient grave quand on s'y attaque. La parité, c'est mieux pour certains. Mais la parité est un outil. Nous, nous voulons l'égalité. Il faut repenser le statut de l'élu en tenant compte de son origine sociale, homme/femme, ethnique et culturelle. Le mérite? Autre argument avancé pour l'avancement du travail des femmes. Mais parle-t-on du mérite pour les hommes? Le PCF est pour le partage équilibré du pouvoir.
Les luttes importantes doivent se développer au niveau des entreprises, de l'Europe et au niveau mondial. Daesh s'en prend d'abord aux femmes. Pendant le printemps arabe, les femmes ont été le fer de lance et ont payé un cher tribut. Les femmes Kurdes sont au premier rang dans la lutte armée. Quand les femmes luttent, elles le font pour l'ensemble de la société. Elles hissent la société vers une transformation positive. Les Suédoises pensent que nous devons, tous, chausser nos lunettes féministes. Les femmes victimes luttent et gagnent. C'est le cas dans l'hôtellerie où les femmes de ménage gagnent des choses.
Dans le milieu syndical et politique, la place de la femme interroge l'intime et la sphère privée.
Les hommes résistent. Le partage des tâches? L'épanouissement personnel mais pas au détriment de l'autre? Le choix d'avoir ou non des enfants? Le plaisir? La contraception? Toutes ces questions concernent tout le monde. Les choix de société sont aussi des choix de vie privée.
Le PCF a connu des rendez-vous manqués, notamment dans les années 1970. Il pensait que c'était important de faire des enfants. Contradictoirement, nous avons mis des femmes élues en place dans des municipalités quand le droit de vote n'était pas encore légal, même si les Préfets ont cassé les décisions prises.
Le féminisme est le cinquième pilier de la nouvelle société. La lutte des femmes est subversive car elle s'attaque aux piliers de la société.
Il y a des femmes qui ne sont pas féministes. Il y a des hommes féministes. Le PCF pense que l'émancipation des femmes se fera ensemble, avec les hommes. Les hommes sont aussi victimes et ont un rôle de virilité assigné dans la famille. Le cloisonnement se fait dès le plus jeune âge par la publicité, les manuels scolaires, l'éducation. Notre éducation nous formate et nous donne des clichés. Le manque de confiance en soi est une conséquence de notre éducation. Il faut combattre partout pour cheminer ensemble et faire réfléchir.
Comment faire libérer la parole? Le combat pour les femmes est un combat mixte. Comment créer les conditions d'un militantisme partagé? Pour revitaliser le militantisme avec la présence et la réflexion des jeunes femmes, il faut penser à organiser des gardes pour les enfants. Les couples galèrent pour la garde des enfants, plus encore avec la nouvelle organisation de l'école.
« Le développement de chacun est la clé du développement de tous. »
Karl Marx
Aucune domination. Aucune soumission.
La France est un pays conservateur.
Le pays a maintenu les femmes dans l'infantilisme jusqu'en 1944, année où elles ont pu voter. En 1946, la différence entre les salaires hommes/femmes était légale, inscrite dans la loi. En 1965, les femmes devaient demander l'autorisation à leur mari pour travailler. En 1967, c'est la première pilule. Et en 1979, le droit d'interruption volontaire de grossesse devient légal. Au 21e siècle, les violences envers les femmes sont extrêmes. Les femmes sont considérées comme mineures et subalternes. Les hommes les prennent pour leur propriété. Elles meurent toujours sous les coups. La violence peut être morale et physique. Les femmes sont interdites de certains lieux publics. Il faut repenser la ville pour qu'elle leur soit accessible partout, à toute heure et habillées comme elles le souhaitent. Nous dénonçons la violence instrumentalisée comme à Cologne (Allemagne) cet hiver. Les femmes handicapées ne souhaitent pas d'aidants sexuels, mais veulent une aide à la socialisation qui passe par l'amitié, l'amour et l'attention. Elles sont trop souvent victimes et soumises aux violences sexuelles de pervers. N'oublions pas la soumission par les religions...
Comment se libérer du patriarcat?
L'autonomie financière et l'égalité au travail sont deux réponses possibles.
Même si le travail des femmes est pénible, le droit au travail si chèrement acquis ouvre vers une libération financière. C'est vécu par les femmes comme une libération. Pourtant les femmes sont cantonnées dans 10 professions, ont les salaires les plus bas et ont des carrières réduites.
Quand les professions sont mixtes, les femmes sont soit assistantes soit adjointes. Les employeurs s'appuient sur les qualités « naturelles » des femmes, leur patience et leur fibre maternelle. Les formations des femmes sont courtes. Dans les familles, leur salaire est un salaire d'appoint. Il n'y a pas une famille, mais des familles y compris les familles mono parentales dans lesquelles il y a beaucoup de problèmes.
La précarité permanente est un moyen de gestion de l'emploi des femmes. Pour un homme, les choses sont autres. C'est un tremplin vers un emploi stable. Pour elles, c'est aussi la précarité pour le logement, pour les transports. La concurrence entre les femmes est rude. Les défenseurs de cette précarité argumentent ainsi: « Le travail à temps partiel permet à la femme de s'occuper de sa famille». La loi Macron permet de travailler le dimanche. Les familles continuent à être disloquées. Pour la casse des services publics, c'est l'argument suivant: « Les femmes qui s'occupent des enfants doivent retourner à la maison ».
La libre disposition du corps des femmes.
Si en 1975, Simone Veil, femme courageuse qui a subi des pressions de la part de son propre camp, a présenté la loi pour l'interruption volontaire de grossesse, c'est parce qu'il y avait un rapport de forces et de luttes organisé par le MLAC qui ne voulait plus des avortements clandestins. Laurence Cohen rend hommage à Maya Surgut qui vient de nous quitter en avril 2016.
Rien n'est jamais acquis et les remises en cause sont insidieuses. Le remboursement de la pilule pour les jeunes filles est à améliorer. La casse des hôpitaux et des maternités empêchent les femmes d'avoir un accès aisé à l'avortement, l'accouchement est considéré comme pathologique, il y a 130 centres IVG fermés, les femmes sont obligées d'aller à l'étranger pour se faire avorter, et l'accueil des jeunes femmes dans ces centres est problématique. A Tenon, hôpital parisien, les commandos anti-IVG agissent aux portes du centre.
La position du PCF sur la prostitution.
Nous sommes un parti abolitionniste. Nous sommes le premier parti à avoir soutenu la loi qui vient d'être votée en France. Nous devons nous attaquer aux réseaux de prostitution et en sortir les femmes. Les violences y sont extrêmes. Les femmes se voient confisquer leurs papiers. Il faut arrêter de parler « des travailleurs du sexe ». C'est de l'esclavagisme, c'est la marchandisation des corps. Les rapports sont imposés sans plaisir ni désir.
Il y a trois acteurs dans la prostitution:
les proxénètes
les prostituées
les clients.
Ces derniers sont autant responsables que les premiers.
Le PCF est contre la gestation pour autrui. On loue le ventre d'une femme. Pour porter le bébé d'un couple, celui-ci va rémunérer la mère porteuse. Par contre, nous sommes pour la gestation médicalement assistée.
D'autres questions resteront en suspend par faute de temps et ne pourront pas être abordées ce jour:
le site du congrès, les trans.
Il est à noter que dans notre parti les secteurs ne se croisent pas dans leur réflexion et restent cloisonnés sur leur problématique.
Intervention de Pierre Dharreville (secrétaire fédéral du PCF dans les Bouches du Rhône):
La discussion reflète la richesse des enjeux et des défis.
C'est le combat de tout le parti. Nous avons besoin de personnes qui le mènent avec le collectif qui, s'il est dynamique, propagera les discussions et combats dans les sections.
Ce sujet du féminisme est transversal et se retrouve dans tous les combats contre toutes les discriminations.
On pense en France qu'il faut supprimer les élus ou ne pas les payer.
C'est la marque de défiance vis à vis de la politique. C'est un recul sur la bataille du statut de l'élu, la démocratie et les institutions.
Les femmes peuvent y participer pleinement et pas seulement ceux qui peuvent se le permettre.
La question du manque de confiance en soi ne se pose pas qu'aux femmes. C'est une caractéristique de notre société. Dans une chorale, un chef de chœur entraîne les personnes à chanter car elles n'osent pas. Dans la société, les gens n'ont pas confiance en eux. Encore moins en les autres. Ils se laissent écraser.
Il ne faut pas lâcher sur les dominations, les discriminations et l'identitaire.
On cherche à masquer l'affrontement de classe. Il faut s'y attaquer frontalement. On a reculé sur la bataille idéologique et culturelle.
En ce qui concerne le texte du congrès, il doit évoluer. Tout le débat n'y est pas inclus.
Discussion pêle-mêle.
Les femmes doivent s'informer, lire, être présentes aux réunions. Les hommes sont de mauvaise foi et mettent sur le dos du capitalisme ce qui nous incombe, à nous les femmes, selon eux.
Après le divorce, c'est aux femmes de garder les enfants. Les femmes à la maison permettent de réduire les chiffres du chômage. Le problème des familles mono parentales est un problème grave.
Au sujet de la prostitution, on nous dit que «c'est un problème ancien que l'on ne pourra pas régler. On mettra les anciennes prostituées dans des conditions de vie pénibles. Elles ont besoin de travailler».
Des femmes ont peur d'être en désaccord avec les hommes à propos du débat sur le féminisme.
Il faut une visée communiste et féministe qui aille plus loin que 2017. Cela aidera les jeunes et leur donnera plus de possibilités politiques. Ce serait nouveau d'écrire en préambule du texte du congrès que le PCF est féministe. C'est un projet, pas un programme. Il n'y a pas besoin d'y inscrire des propositions concrètes. En opposition avec le Parti Socialiste qui aménage, nous, nous voulons changer les choses.
Des observatoires sur les conditions de vie des femmes doivent être créés dans chaque région, comme en Seine Saint Denis où cela fonctionne avec beaucoup de projets dans les lycées et les collèges.
Les ABCD touchaient à la famille, d'où le rejet. Mais, le problème est attaqué autrement par les féministes.
A l'hôpital, les hommes se réapproprient les postes importants détenus auparavant par les femmes.
Si les hommes peuvent se permettre d'être plus «paresseux» que nous, ils terminent leur carrière dans les postes à responsabilité.