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Le marais du Vigueirat - Ecrevisse

Publié le par bmasson-blogpolitique

Le marais du Vigueirat - Ecrevisse

Roseaux

Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse

La sarcelle d'hiver

Marais du Vigueirat

 

120 000 à 130 000 sarcelles d'hiver migrent en Camargue pour y passer l'hiver.

Elles viennent du nord de l'Europe (de Sibérie et de Scandinavie) et y repartent une fois passé l'hiver.

Pendant ce temps, elles se refont le plumage, font de la graisse et forment un couple pour la prochaine saison à venir.

 

Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
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Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
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Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse
Le marais du Vigueirat - Ecrevisse

L’Anpu :

La psychanalyse urbaine consiste à coucher les villes sur le divan, détecter les névroses urbaines et proposer des solutions thérapeutiques adéquates.

C’est un spectacle qui s'appuie sur une science poétique digne de ce nom qu’est donc la psychanalyse urbaine.

Le spectacle est basé sur de la plastique, de la création lumière, de la vidéo. Il y a aussi le mélange d’ateliers d’écriture, de poésie sonore, d’arts culinaires, de théâtre et de chanson.

Maëlia, sur la photo, au marais du Vigueirat.

Pinces d'écrevisse.

Elles ont été introduites par l'homme, et se sont adaptées.

Giuseppe Recco

(attribué à)

Naples, 1634 – Alicante, 1695

Nature morte, écrevisse et poissons, vers 1680

Huile sur toile

Marqué par le naturalisme de Caravage, Recco confère à un sujet trivial une majesté nouvelle. Excluant tout élément anecdotique, la force de la représentation naît du dépouillement, de la disposition des objets et de la lumière qui leur est accordée.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

 

L’écrevisse

Graph

Le Havre

Sur une porte d’un café.

Trop grande, j’ai du prendre deux photos. Vous connaissez, ainsi, les secrets de ma cuisine interne et de ma fabrication de photo.

Poissons imbriqués les uns dans les autres

Tag

Avignon

 

Publié dans La nature

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Après la bataille, de Victor Hugo

Publié le par bmasson-blogpolitique

 

Après la bataille

Mon père, ce héros au sourire si doux,

Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous

Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,

Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,

Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.

Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.

C'était un Espagnol de l'armée en déroute

Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,

Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié.

Et qui disait: " A boire! à boire par pitié ! "

Mon père, ému, tendit à son housard fidèle

Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,

Et dit: "Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. "

 

Tout à coup, au moment où le housard baissé

Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,

Saisit un pistolet* qu'il étreignait encore,

Et vise au front mon père en criant: "Caramba! "

Marseille

Collage

La main-pistolet.

Parse error

 

 

Le coup passa si près que le chapeau tomba

Et que le cheval fit un écart en arrière. "

Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père.

Victor Hugo

Les champs par temps de paix:

Augustin Mongin

1843 - 1913

Retour des champs

 

Théodore Géricault

1791, Rouen – 1824, Paris

Officier de chasseurs à cheval de la Garde Impériale chargeant

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"Une moitié de l’espèce humaine est hors de l’égalité, il faut l’y faire rentrer : donner pour contrepoids au droit de l’homme le droit de la femme."

 

Victor HUGO

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Rouen

"Art battle

Bataille de l'art."

Il vaut mieux.

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 Marie de France 
Le cheval et la haie 
Un cheval vit dans un pré
Une herbe drue
Dedans un pré
Lui fut congrue.
Mais il oublia
La haie du pré.
En bondissant
S'est éventré.
Ainsi certains comme aujourd'hui
Convoitent tant les biens d'autrui
Qu'ils ne voient pas
Quelle aventure leur surviendra
Pénible et dure.
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Publié dans histoire

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Gustave Parking, humoriste

Publié le par bmasson-blogpolitique

Final du spectacle de Gustave Parking en 2012 à Avignon

Publié dans Théâtre

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Pollutions dans le sud de la France - Masques

Publié le par bmasson-blogpolitique

Fos-sur-Mer

Fos-sur-Mer

Pollutions dans le sud de la France - Masques

Pollution

Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques

PCF revue Progressiste

La revue n°7 est enfin sortie! Téléchargeable (gratuitement) sur le lien ci-dessous. Un numéro portant sur les énergies renouvelables, comment les développer de façon efficace et le point sur l'état des technologies à disposition. Il y a aussi toutes les rubriques habituelles, avec de très bonnes contributions ( pas moins de deux membres de l'académie des sciences y contribuent!). Bonne lecture.

Pour s'y abonner, voir P4 tarif et démarche. (C'est très simple).

Pollutions dans le sud de la France - Masques

Fos sur Mer

Martigues

Fos-sur-Mer

Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques
Pollutions dans le sud de la France - Masques

Uzès

Masque, Guinée

fibres végétales tressées et cauris

 

Publié dans La nature

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Feydeau à la folie

Publié le par bmasson-blogpolitique

A la folie Feydeau

Artistes : Stéphanie Bassibey, Ludovic Laroche, Nicolas Saint-George, Roch-Antoine Albaladéjo, Laurent Labruyère

Mise en scène : Léonard Matton.

C’est le quiproquo idéal qui repose sur la rencontre de personnes qui se méprennent sur leurs rôles respectifs.

Amour et Piano

La rencontre proviendra grâce à l’erreur d’adresse. La grande actrice habite au n° 2 bis. La jeune fille de bonne maison vit au n°2.

Cette dernière rencontrera le provincial nouvellement enrichi qui souhaite s’établir à Paris et recherche une relation amoureuse stable qui l’assoira dans le grand monde. Nous assisterons à la leçon de piano où la demoiselle ne comprend pas les manières surprenantes de ce professeur de musique qui, lui, ne comprend pas les réactions inadaptées de cette jeune femme à ses avances séductrices.

Feu la mère de Madame

Puis, comble du comble, cette grande actrice du n° 2 bis perdra sa maman. La famille voisine devra faire face à beaucoup d’émotions à l’annonce de cette nouvelle, y compris celle d’apprendre qu’ils ne sont pas les destinataires de ce message funeste. Quelle nuit mouvementée !

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Les Pavés de l'ours

La troisième pièce verra le déchaînement des caricatures anti Belges. Il embauche « le diamant brut », ce serviteur zélé qu’il va former à sa manière. Mais, ce malotrus n’a aucune manière, ne comprend rien, intervient mal à propos. Il perturbe la rupture de son maître avec sa maîtresse, rupture nécessaire pour épouser en toute tranquillité une femme plus jeune encore. Comment le lui dire ? Hypocrite, il invente le prétexte de sa ruine financière et dira « Elle ne le lâche pas quand il en a assez d’elle, mais elle le lâche quand il n’en a pas assez pour elle. » Il lui promet d’épouser une quinquagénaire : « Je ne porterai pas outrage à une femme de cinquante ans ! ».

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George Feydeau.

Georges Feydeau est né en 1862. Il a 21 ans quand il présente sa première pièce « Amour et Piano ». Il écrit des pièces courtes, la moitié durant moins d’une heure. Il fait jouer aux acteurs plusieurs rôles. Ses personnages de théâtre ne se préoccupent que d’eux-mêmes et de leurs intérêts. Chantage, scandale, trahison, absence d’amour, longs monologues sont le lot des acteurs.

Le lieu de prédilection de Feydeau était « Maxim’s ». Il n’y buvait que de l’eau mais observait les clients en usant d’autres substances et y trompait l’ennui et sa femme. Le théâtre de la Belle Epoque connaît la suprématie avant l’arrivée du règne du cinéma. Après la rupture avec son épouse qui de guerre lasse prend un amant, il vivra pendant une dizaine d’années au « Grand hôtel Terminus ». A partir de ce moment, il tourne en ridicule la médiocrité de la vie bourgeoise. Il terminera sa vie dans la folie après avoir contracté la syphilis. Il meurt en 1921 à l’âge de 58 ans.

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Georges Feydeau.

"La Puce à l'oreille"

A Gruchet-le-Valasse

Par la Compagnie  l'éphémère.

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Georges Feydeau 

Le Dindon 

Le Tréport 

Feydeau prétend être le fils de Napoléon III, mais il serait en fait le fils de l'écrivain Ernest Feydeau.

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Georges Feydeau

Tailleur pour dames

Le Tréport 

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Publié dans Théâtre

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Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles

Publié le par bmasson-blogpolitique

Textes de Jacques Durand.

Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles
Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles
Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles
Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles

Texte de Jacques Durand.

L’un l’autre.

Le taureau, c’est l’autre.

L’autre, le même, mais pas l’identique.

L’espagnol le martèle dans une anagramme saisissante : el toro, el otro. Otro toro.

« Seis, Otro seis ! » « A l’autre, il faut parler ! ».

« Hablale al toro ! » « Parle-lui au taureau ! ».

Les vieux péons cassés en deux derrière les barrières le confirment lorsqu’ils conseillent à leur maestro de guider son adversaire à la voix : l’animalité du toro de combat est contaminée par l’humain, c’est-à-dire par l’autre. La preuve ? Il faut lui adresser la parole pour le guider, le convaincre, l’encourager à attaquer, l’éclairer dans sa solitude, son désarroi et sa myopie.

Et l’autre, le toro, qu’est-ce qu’il dit ? Rien, sauf que ce rien, tout le monde l’entend et certains l’écoutent.

Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles
Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles

Texte de Jacques Durand.

Mexico city blues.

Le 12 janvier 2003 à Mexico le torero mexicain David Silveti fait son retour à la corrida après 43 coups de corne, un genou en carton pâte et une lésion cérébrale. Au moindre choc, il est menacé de paralysie. Il s’en fout. Dans une arène aux trois quarts vide, sous le vent et une petite pluie froide, il torée son second taureau comme dans un rêve, et au cours d’une faena que les commentateurs qualifieront de « miraculeuse » parce qu’il n’y avait pas d’autres mots pour dire la stupéfaction.

Sileti souffre d’une dépression nerveuse mais ce jour-là il est comme sur un nuage et il pleure d’émotion en toréant. Le nom de son toro ? Mar de nubes. « Mer de nuages ». Onze mois plus tard exactement, dans sa chambre d’enfant, les nuages sont noirs, la mer est sombre et David Silveti se tire un coup de revolver dans la tête.

Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles
Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles
Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles
Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles

Texte de Jacques Durand.

Ojos.

Les toreros regardent dans le regard du toro. Ils tentent d’y lire leur très proche avenir. Ils y voient de la noblesse, de la bienveillance, les présages d’un succès, ou ils y apprennent la dureté, la malice, la méchanceté, la promesse d’un enfer. En 80 à Bilbao Antonio Chacon torée un toro de Victorio Martin. Il le banderille, puis en début de la faena, l’amène au centre de la piste. Il se recule pour le citer de loin. Une banderille se décroche et se plante toute droite sur le sable gris de la piste. Le toro, immobile, regarde Chacon en hochant la tête de haut en bas comme, raconte Chacon, « s’il avait été un être humain ». Il fixe la banderille, la prend entre ses dents, en mastique le bout sans quitter le torero du regard. Chacon : « j’ai senti un frisson terrible dans tout mon corps. J’ai pensé s’il fait ça à une banderille qu’est-ce qu’il ne fera pas avec moi s’il m’accroche. Jamais je n’ai eu aussi peur. »

A force d’envisager leur futur immédiat en dévisageant les toros, les toreros en deviennent comme extralucides. Antonete à propos des yeux des toros : « si je vois dedans une étincelle, ça signifie qu’il y a en eux un volcan. Et celui qui a un volcan, il finit par éclater. »

Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles
Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles

 

Texte de Jacques Durand.

Panolero

Peluquero, Enamorado, Perlita, Fandanguero, Cascabel, Farolero, Solitario, Estudiante, Desertor, Bailador, beaucoup de toros restés dans l’histoire de la corrida pour avoir tué des toreros portent une sorte d’innocence ou d’ingénuité dans leur nom. Ils étaient coiffeurs, ils étaient amoureux, ils chantaient des fandangos. Ils étaient fanfarons ou solitaires, étudiants, déserteurs et ils dansaient. Ou encore ils étaient une perlita, une vraie petite perle.

A Madrid, en 1840, la petite perle massacrera le banderillero Francisco Azucena alias « le mignon de Séville ». Lys tranché. Ainsi, dans la canicule de Villanueva de Los Infantes il était difficile d’imaginer que c’était le glas de José Mata qui sonnait dans le toro « Grelot ».

 

El Jaranero « Chahuteur », novillo de Concha y Sierra a, en août 1946 à San Roque, poussé la plaisanterie un peu loin en envoyant Eduardo Liceaga dans la tombe. Sale blague.

A l’inverse, Optimista n’avait aucune raison de s’en faire. Il sera gracié le 20 janvier 1992 à Léon, Mexique, tout comme Vida un toro de Begona qui a sauvé la sienne de vida en 2001.

Reste que le miura qui a détruit Nimeno II dans les arènes d’Arles cachait le malheur au fond des plis de son nom : Panolero. Marchand de mouchoirs. On saura le 10 septembre 89 que c’étaient des mouchoirs pour y pleurer dedans.

El « Nimeño II » reste encore aujourd’hui la principale figura de la tauromachie française.

Jose Manrubia - Exposition Luces- Arles
Jose Manrubia avec Natalie Victor Retali

Jose Manrubia avec Natalie Victor Retali

En 2018, exposition dans l'église des Frères Prêcheurs à Arles:

 

 

 

 

 

 

Publié dans tauromachie

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Manifestation anti austérité à Marseille

Publié le par bmasson-blogpolitique

Manifestation anti austérité à Marseille

L'équipe dynamique du Front de Gauche du 9e arrondissement.

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Les Mères de la place de Mai , en Argentine.

Publié le par bmasson-blogpolitique

Les Mères de la place de Mai (en espagnol : Asociación Madres de la Plaza de Mayo) - Argentine –

Le 24 mars 1976, la junte militaire menée par le général Videla renverse la présidente argentine Isabel Peron. Toute contestation est étouffée et pendant les sept années qui suivent quelques 30 000 personnes disparaissent enlevées par les forces armées. La junte restera en place jusqu'au 10 décembre 1983. Les militaires s'attaquèrent aux opposants civils : politiques, syndicalistes, prêtres et nonnes, ainsi qu'à leurs familles, leurs enfants, leurs amis, leurs voisins. Ils prétendaient défendre la grandeur de la « civilisation catholique occidentale » contre les « rouges » et les « juifs ». La plupart des victimes ont par la suite été «transférés », c’est-à-dire endormis, et jetés d’avion dans le Rio de La Plata.

Les Mères de la place de Mai , en Argentine.

Le 30 avril 1977, quatorze femmes se rendent sur la place de Mai, face au palais présidentiel, afin d’être reçues par Jorge Videla pour connaître le sort de leurs enfants. Elles sont bientôt quelques centaines, mères et grand-mères, qui tournent autour de la statue centrale, chaque jeudi à 15h30, jamais immobiles car les militaires interdisent de stationner sur la place.

Les Mères de la Place de mai rendaient fous les militaires en faisant des tours face au Palais présidentiel de la Casa Rosada pour exiger le retour de leurs enfants.

Elles demandent la réapparition « vivants de ceux qui ont disparu vivants. » Ces femmes que le pouvoir appelait les « folles » inventent une nouvelle manière de manifester et un nouveau mode de lutte populaire. Leur contestation joue un rôle clé dans la fin de la dictature, affaiblie par sa défaite face au Royaume-Uni après la guerre des Malouines.

Videla décèdera en prison le 17 mai 2013 à l'âge de 87 ans. Il avait été condamné à la prison à vie par un tribunal de Cordoba (centre) pour l'exécution d'opposants à son régime.

Aujourd’hui, les survivantes poursuivent encore leur combat. Les militaires ont admis que plus de 9 000 personnes enlevées ne sont toujours pas reconnues.

« Les Mères de la place de Mai » sont l’unique organisation de femmes en Argentine. Plusieurs des fondatrices avaient été assassinées à leur tour en décembre 1977. « Les marches de la Résistance » ne cessèrent qu'en 2006.

Si leur ferveur n’a jamais faibli, peu de temps après le retour à la démocratie, les « Mères » se sont scindées en plusieurs groupes. Les Grands-mères de la place de Mai continuent de rechercher leurs petits-enfants. De 1976 à 1983, des groupes armés ont enlevé des femmes enceintes et des enfants en bas âge avec leurs parents. Nombre de ces enfants ont été adoptés par des militaires ou des proches de la junte. Par la constitution d’un fichier ADN, les « Grands-mères » poursuivent leur quête.

En 1986, certaines « Mères » avec le retour de la démocratie créent alors « La ligue fondatrice » que l’on retrouve toujours lors des grandes affaires concernant des membres de la dictature. Un autre groupe a accepté les dédommagements versés à certaines familles par le gouvernement d’Alfonsín (200 000 dollars). Un débat a eu lieu sur l’acceptation ou non de cet argent.

L’association initiale s’est bien entendu maintenue autour d’Hebe de Bonafini, leur leader charismatique. Elle a déclaré en 2002 : « Nous n'acceptons aucune charge politique, mais nous faisons de la politique. Nous ne sommes pas un organisme des droits de l'homme ni une ONG, mais une organisation politique, sans parti. »

Les « Mères de la place de Mai » ont créé une Université populaire pour dispenser à tous, gratuitement, une formation politique et éthique commémorant le message des « 30 000 filles et fils » disparus. Elles ont ouvert une librairie et un café littéraire. Depuis 2005, elles ont une radio.

Les « Mères » ont des « filles » dans le monde entier, ayant inspiré d’autres mouvements.

La phrase «Nunca Mas», en référence au titre du rapport de la commission nationale sur la disparition des personnes (Conadep), est élaborée au lendemain du rétablissement de la démocratie, en 1983.

Elles ont effectué une véritable révolution dans le champs des droits de l’homme, en finissant avec les lois qui assuraient l’impunité aux tortionnaires, depuis 2007, impulsant de nouveaux procès, faisant le ménage dans l’armée, reconnaissant les droits de victimes, ouvrant toutes les archives de la dictature au public et rendant aux civils des lieux si symboliques comme l’ESMA (école militaire servant de base de torture).

« La seule lutte perdue est celle que l’on abandonne ». 1995 – Place de Mai.

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Hebe de Bonafini Pasteur (né Décembre 4 en 1928) est une militante argentine, l'une des fondatrices de l'Association des Mères de la Plaza de Mayo, une organisation des mères argentines dont les enfants ont été portés disparus pendant la guerre sale.

Née Pastor Hebe María à Ensenada, Province de Buenos Aires, sa mère était d'origine piémontaise et son père de la région espagnole de León; elle a été élevée dans la ville voisine de La Plata, et a fréquenté l'école jusqu’à la huitième année. En 1942, elle a épousé Humberto Alfredo Bonafini, d'origine lombarde, a travaillé comme couturière, et élevé trois enfants.

La sale guerre a coûté la vie de son fils aîné, Jorge Omar, le 8 Février 1977 de son autre fils, Raúl Alfredo, le 6 Décembre, et de sa belle-fille, María Elena Bugnone Cepeda, le 25 mai, 1978.

En tant que présidente de l'Association des mères depuis 1979, Bonafini a parlé dans la défense de son concept de droits de l'homme, à la fois en Argentine et à l'étranger, a obtenu une reconnaissance internationale; elle a reçu le Prix UNESCO de l'éducation pour la paix en 1999.

Adoptant le cri de ralliement de « Aparición con vida » (Les faire apparaître en vie) en 1980, Bonafini a exigé une comptabilité immédiate de tous les disparitions forcées, y compris ses fils. Au milieu d'un assouplissement progressif des restrictions, elle a organisé un Mars de la résistance le long de la Avenida de Mayo le 10 Décembre, 1982. Cet événement a marqué la première fois que le groupe marchait en dehors de l’homonyme Plaza de Mayo, et pour la première fois, il a été rejoint par de grandes foules de sympathisants.

Après le retour à un régime civil en 1983, les divisions ont commencé à se développer dans l'organisation relative à ce qu'ils croyaient être des progrès trop prudents du président Raúl Alfonsín en poursuivant les auteurs de la guerre sale. Alfonsín a créé en 1985 la première instance des Juntas; mais la décision de limiter la procédure à neuf membres de la junte militaire, ainsi que les acquittements prononcés à cinq de ceux-ci, a encore contrarié Bonafini. L'Association des mères est divisée, en 1986, en deux groupes d'environ 2 000 membres chacun: Bonafini de Mères de la Plaza de Mayo, et Association des Mères de la Plaza de Mayo - Fondation Line. Bonafini a généralement été identifiée avec la faction plus radicale, en choisissant de justifier les méthodes menées par la guérilla pendant la dernière dictature.

Publié dans Femmes

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Andy Cartagena à Arles en 2015 - 2018

Publié le par bmasson-blogpolitique

Andy Cartagena à Arles

Andy Cartagena

Andrés Céspedes Gonzalez Cartagena dit Andy Cartagena, né le 31 janvier 1981 à Benidorm (Espagne, province d'Alicante), est un rejoneador espagnol.

Il est le neveu de Ginés Cartagena, l'un des plus grands rejoneadors du XXe siècle, à l'origine du regain d'intérêt pour la corrida de rejón depuis le dernier quart du siècle passé.

Tout au long de sa courte carrière, il a connu une évolution technique remarquable qui a apporté une plus grande sérénité, mais cela n'a pas signifié l'abandon de la mise en scène qui est dans son sang.

En 2001, il a commencé avec beaucoup de succès dans la Monumental de Mexico, où il a coupé les oreilles des taureaux.

En 2014, les amateurs d’Arles utilisent l'expression "Cartagena nouveau Roi de France". Il a coupé pas moins de 43 oreilles et 7 queues en 2014.

Andy Cartagena à Arles en 2015 - 2018
Andy Cartagena à Arles en 2015 - 2018

Corrida de rejon 2018 à Arles

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Rui Fernandes à Arles

Publié le par bmasson-blogpolitique

Rui Fernandes à Arles

Rui Fernandes (Rui David da Conceiçao Fernandes),

Il est né à Almada le 23/10/1978.

Rui Fernandes à Arles

Il a fait ses débuts en public le 02/10/1991

Il a pris l'alternative à Lisbonne (Portugal) partageant la scène avec Joao Moura et Pablo Hermoso de Mendoza le 06/08/1988

Rui Fernandes à Arles

Il a confirmé l'alternative à Madrid le 18/08/2002.

Rui Fernandes à Arles

En 2011, il a participé à 29 corridas et a eu 34 oreilles coupées.

RuiLe rejoneador portugais fait valoir ses excellentes dispositions de cavalier et de torero à cheval spectaculaire.

Publié dans tauromachie

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