Le Havre - Le radeau de la Méduse - Culture naufragée
Le Havre
En route vers "Le radeau de la Méduse".
Occupation du Volcan Le Havre
Le Théâtre des Deux Rives de Rouen.
Les intermittentes du spectacle
Le Havre
En route vers « le radeau de la méduse ».
« El pueblo unido jamas sera vencido. »
Le peuple uni ne sera pas vaincu.
« La réforme de l’assurance chômage
va provoquer un carnage. »
Le sang des intermittentes du spectacle coule sur le sol.
On les suit à la trace.
Ils et elles refusent la réforme de l’assurance chômage.
Ils et elles ont fait un arrêt symbolique devant la mairie du Havre. Le cri de rage et de désespoir est à destination d’Edouard Philippe.
Le Havre
En route vers "Le radeau de la Méduse".
Occupation du Volcan Le Havre
Le Théâtre des Deux Rives de Rouen.
La Porte Océane.
Le Havre
En route vers "Le radeau de la Méduse".
Occupation du Volcan Le Havre
Le Théâtre des Deux Rives de Rouen.
Arrivée sur l'esplanade de la plage, avec la Porte Océane en fond.
Le Havre
En route vers "Le radeau de la Méduse".
Occupation du Volcan Le Havre
Le Théâtre des Deux Rives de Rouen.
Esplanade de la plage, "La mer qu'on voit danser..."
Le Havre
Le radeau de la Méduse.
Danse de la mer qui se balance.
« Dans un bateau,
Nous naviguons.
Hissons nos couleurs. »
Manifestation contre la réforme de l’assurance chômage.
Occupation du Volcan.
Intermittentes du spectacle de Rouen.
Le Havre
"Le radeau de la Méduse".
Occupation du Volcan Le Havre
Le Théâtre des Deux Rives de Rouen.
Il est là, en attente.
Le Havre
Le radeau de la Méduse sur la plage.
Des corps gisent au sol. Iels n’ont pas survécu à la réforme du chômage.
Le sang des victimes est éparpillé sur le sol.
Les survivant.es se regroupent sur le radeau.
Le radeau flotte.
Les occupant.es ont encore la force de lever les bras. Espoir déçu.
La fin du voyage est difficile.
Iels rampent jusqu’à se relever enfin sur la terre ferme.
Les poings se lèvent dans l’assistance.
Le cri de rage et de colère ressurgit contre la politique d’austérité.
Manifestation contre la réforme de l’assurance chômage.
Occupation du Volcan.
Intermittentes du spectacle de Rouen.
Les occupants du Volcan, Scène nationale du Havre, réalisent une « performance militante » sur la plage
« On voulait illustrer cette société qui part à la dérive avec un mauvais capitaine. Les premiers qu’on laisse à la dérive, ce sont les pauvres. Symboliquement, on ne pouvait pas faire mieux… Ou pire », appuie la Havraise Laëtitia Botella, qui a préparé la chorégraphie et fait répéter les participants depuis la veille.
Un "Radeau de la Méduse" pour le retrait des réformes
Les occupants du Volcan, Scène nationale du Havre, réalisent une " performance militante " sur la plage " Plus que la réouverture des lieux culturels, qui va avoir lieu, nos revendications ...
Lucie Sorin – Syndicat français des Artistes interprètes.
Culture pendant le COVID
Fête de l'Humanité
09 21
Le spectacle vivant subventionné.
Une autre partie est de l'ordre du privé.
Dans cette branche-là, les artistes-interprètes ont perdu énormément d’heures de travail.
Ils et elles sont les plus impactées, malgré toutes les mesures de soutien aux entreprises.
On voit là toute la limite du système.
Si on n’accompagne avec des mesures fortes en faveur de l’emploi, il y a des salariées qui sont dans la très grande souffrance.
Lucie Sorin – Syndicat français des Artistes interprètes.
Culture pendant le COVID
Fête de l'Humanité
09 21
Il y a des centres culturels qui ont pris les choses en main et de travailler sur les territoires, là où c’était possible.
Un premier dispositif s’est mis en place : « Ouvrir l‘Horizon ».
Il a été créé dans les pays de la Loire.
Ils et elles ont voulu aller à la rencontre du public et dire « Nous sommes essentielles ».
« Quoi qu’on en dise, nous sommes là et nous pouvons travailler ».
Ces dispositifs ont été soutenus par les collectivités territoriales.
On aurait pu espérer un ministère de la Culture fort qui se saisisse de ces questions-là.
Il aurait pu dire « On va créer des choses sur l’ensemble du territoire ».
Pour remettre de l’art un peu partout.
Ca n’a pas été le cas.
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Philippe Gautier – Secrétaire général de l’Union nationale des Syndicats d’Artistes Musiciens de France.
Culture pendant le COVID
Fête de l'Humanité
09 21
Pour remplacer les dépenses pour aller aux spectacles, les consommateurs de spectacles ont pris des abonnements pour aller sur des plate-formes.
Cette pratique culturelle constitue une bascule.
Est-ce qu’elle se refera dans l’autre sens maintenant que les spectacles sont de nouveau possibles?
Philippe Gautier – Secrétaire général de l’Union nationale des Syndicats d’Artistes Musiciens de France.
Culture pendant le COVID
Fête de l'Humanité
09 21
Le public ne se fait pas face à Netflix.
Le second effet indirect de cette crise est que le Ministère de la Culture, le gouvernement et l’Etat ne développent pas une politique culturelle alternative adaptée à la crise.
Ils ont développé une politique de soutien aux entreprises du secteur culturel.
Est-ce que le rôle de l’Etat est de mettre en place une politique culturelle pour que les citoyens aient accès aux œuvres, aux pratiques, au contact avec les artistes, ou d’aider les entreprises qui font des affaires dans le secteur culturel ?
Philippe Gautier – Secrétaire général de l’Union nationale des Syndicats d’Artistes Musiciens de France.
Culture pendant le COVID
Fête de l'Humanité
09 21
Ce qui a été essentiel, c’est que les entreprises aidées ont survécu (essentiel ? Ce sont les artistes, me semble-t-il, NDLR).
Nous ne sommes pas désintéressé.e.s. à ce que les entreprises de spectacle survivent et que nos employeurs soient là demain pour nous faire travailler.
Mais il y a tout de même une bascule qui est préoccupante.
Philippe Gautier – Secrétaire général de l’Union nationale des Syndicats d’Artistes Musiciens de France.
Culture pendant le COVID
Fête de l'Humanité
09 21
Les parts de marché des plus gros acteurs dans le spectacle vivant, dans les festivals, vont encore augmenter au détriment de la diversité, des initiatives de territoire, d’une vie culturelle proche de là où se trouvent les citoyens (et citoyennes, NDLR).
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Valérie Renault – Secrétaire générale de la CGT Culture
Culture pendant le COVID
Fête de l'Humanité
09 21
La crise a touché les artistes des spectacles vivants, mais ça a touché aussi les agent.e.s du Ministère.
Quand vous travaillez dans un ministère et que vous apprenez qu’elle n’est pas essentielle (= la culture, NDLR), ça fait « mal au travail ».
Du point de vue sanitaire, les agent.e.s du Louvre, en février 2020, face à la parole du gouvernement qui était « le virus ne circule pas », ont réclamé des masques et des protections.
Il y a eu un effet de sidération et de précipitation sur le premier confinement.
Le gouvernement a toujours un coup de retard dans la protection des personnels et des visiteurs et visiteuses.
La crise sanitaire a mis au jour la fragilité économique et sociale dans tout le Ministère de la Culture.
La direction est centrale (elle décline tous les pôles représentés, NDLR) mais il y a aussi les directions régionales des Affaires culturelles et 83 établissements publics dont beaucoup de musées et de monuments.
Un établissement public marche avec des subventions du Ministère de la Culture, mais on constate un désengagement.
Ca a nécessité une augmentation des ressources propres.
Pour les musées, ça veut dire « Plus d’entrées », pour les Monuments nationaux « Vous faites du chiffre », pour les écoles « Vous augmentez les droits d’inscription et encore plus pour les étrangers et étrangères ».
C’est pareil pour les théâtres et les opéras nationaux.
On leur disait qu’il ne fallait pas faire du « chiffre », mais il fallait voir comment permettre aux publics empêchés d’accéder aux œuvres.
L’augmentation des tarifs d’entrée dans les musées et les monuments, principalement situés sur Paris et en Ile-de-France, a remplacé le désengagement de l’Etat.
C’est un fait économique, mais pas un modèle économique, pour le syndicat.
Après les deux premiers confinements, en octobre 2020, les établissements publics se sont retrouvés avec des trous assez importants dans la caisse.
Pour le gouvernement, les subventions devaient boucher les trous à la fin de 2020.
On leur a demandé de préserver tous les emplois dans ces établissements. Il y a 28 000 agent.e.s au Ministère de la Culture.
L’établissement public de Versailles a une dette de 70 millions d’euros. Or le château de Versailles reste à l’Etat avec ses fonctionnaires,
Les conséquences de la crise se portent sur l’opacité sur les chiffres. Le secteur marchand a été quantifié avec une étude effectuée par les agent.e.s, mais pas le secteur public « non marchand ».
Ils se sont rendus compte qu’ils fragilisaient le service public avec leur course à l’augmentation du prix des entrées, la Cour des Comptes se penche sur la question des modèles économiques. Cette personne ne travaille pas avec les syndicats et les organisations partenaires.
Il y a beaucoup de précaires au Ministère de la Culture. Iels n’ont pas été embauché.e.s.
Il n’y a pas que des fonctionnaires et des CDI.
C’est une fragilité sociale importante.
Pour les fonctionnaires et les CDI dans les musées, iels ont des petits revenus. Iels appartiennent à la catégorie C. Les agent.e.s d’accueil et de surveillance ont, le mécénat n’existant pas pendant les périodes de confinements, perdu entre 5000 et 10 000 euros par an.
La CGT n’est pas favorable au mécénat. Mais le syndicat défend les pertes de rémunération des collègues qui ont dit, en Assemblée générale, que ces revenus liés au mécénat payaient les études supérieures des enfants.
Les cellules de crise interministérielles.
Il y en a eu une à Valois avec les très grands chefs avec une absence totale d’information et une opacité sur les décisions.
Au moment du second confinement, l’intersyndicale se réunissait tous les quinze jours. Les comptes-rendus étaient les seuls moyens d’information pour le personnel de connaître leur situation.
Le circuit de décisions a été confisqué pour rester dans les hautes sphères du Ministère. Ca ne s’est pas arrangé depuis.
Roselyne Bachelot a eu pour mission de lancer une réforme de l’Organisation de l’Administration Centrale (OAC).
C’est une réorganisation très lourde.
En plein confinement, entre octobre 2020 et janvier 2021, avec le télétravail, avec les difficultés de la mise en place des visio-conférences, elle est passée en force.
Les syndicats ont mis les textes au tribunal pour défaut de dialogue institutionnel.
Ca réduit la place des directions de métiers : la direction de la création artistique, la direction générale des patrimoines.
Mais le paradoxe a permis de créer une délégation à la « transmission aux territoires et à la démocratie culturelle », sous la pression de la CGT et des syndicats.
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MeTooThéâtre.
Manifestation le 16 octobre 2021 devant le Ministère de la Culture.
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Le Collectif MeTooTheatre a rédigé une lettre ouverte à Eric Ruf, administrateur de la Comédie-Française. Il déplore l’absence de prise de position de la Comédie-Française sur la condamnation pour menaces de mort + l’ouverture de l’instruction pour viol d’un de ses salariés.
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NDLR: l'argent de nos impôts part en fumée dans les cabinets de consultants, proches de Macron, mais il n'est pas utilisé pour nous et notre culture.
Les sommes versées aux cabinets de conseil oscillent entre 1,5 et 3 milliards d’euros par an. Soit, au plus haut de cette moyenne, l’équivalent du budget du ministère de la Culture.
Caroline Michel-Aguirre.
02 22
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Graph
Méduse
Paris
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Maryse Ricouard emporte avec elle une partie de ma jeunesse Je présente mes plus sincères condoléances à sa famille.
02 22
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