J'ai honte de notre police et de notre gendarmerie
Arrestation musclée d'une infirmière.
Arrestation musclée d'une infirmière.
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« Cette femme, c'est ma mère. 50 ans, infirmière, elle a bossé pendant 3 mois entre 12 et 14 heures par jour. A eu le covid. Aujourd'hui, elle manifestait pour qu'on revalorise son salaire, qu'on reconnaisse son travail. Elle est asthmatique. Elle avait sa blouse. Elle fait 1m55. »
« Rien ne justifie de TOUTE FACON une telle interpellation. Pas quand on est désarmée, pas en blouse, pas quand on fait 1m55, pas face à autant de robocop. Non, non et non. »
« On ose me dire au téléphone, évidemment, "qu'on ne sait pas ce qu'il s'est passé avant ces vidéos, mais ayez confiance, si elle n'a rien fait on la relâche". Oui, comme AdamaTraore par exemple ? Bien sûr, "ayez confiance". Elle est actuellement en garde à vue. »
« Toutes les vidéos où on la voit interpellée sont scandaleuses. Besoin d'autant de violence ? On la voit avec quatre gros bonshommes sur elle sur cette vidéo. J'ai la gerbe. »
Imen Mellaz, la fille de l’infirmière arrêtée.
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Farida infirmière ivryenne de 52 ans a été interpellée dans des conditions inacceptables à l issue de la manifestation massive de ce jour. Elle est en GAV au commissariat du 7e arrdt 9 rue Fabert
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Images insupportables d'une femme enceinte et d'une infirmière asthmatique victimes de violences policières, dont des violences racistes, aujourd'hui. Hier des héroïnes, aujourd'hui à terre, écrasées.
#NousToutes
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Farida travaille à l'Assistance publique depuis 17 ans. Depuis sept ans elle est infirmière. Depuis un an elle est cadre hospitalière faisant fonction en gériatrie, c'est à dire manageant une équipe. Que les trolls colporteurs de ragots de caniveau se la bouclent.
Benjamin Amar
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La vie des filles et des femmes noires compte.
Des millions de personnes se mobilisent actuellement partout dans le monde contre les violences racistes policières, suite à une énième ”bavure” cette fois filmée, entraînant la mort d’un homme afro-américain : George Floyd. Quelques semaines auparavant, c’était une femme noire, Breonna Taylor, qui avait été tuée “par erreur”, par des policiers, alors qu’elle dormait.
Les policiers qui ont tué George Floyd ont été mis en examen. Les policiers qui ont tué Breonna Taylor le 13 mars dernier sont, en revanche, toujours en liberté. Les violences policières contre les femmes noires sont, trop souvent, tues, invisibilisées, mises sous le tapis. « Où est la colère pour Breonna Taylor » ? demandait le 30 mai dernier la chercheuse Renee Nishawn Scott. La campagne #SayHerName menée par l’African American Policy Forum depuis 2015 vise à placer le projecteur sur les femmes noires victimes des violences policières.
Ces violences n’épargnent pas la France, comme le dénoncent depuis des années des militant.e.s antiracistes. A Paris, des dizaines de milliers de manifestant.e.s étaient encore dans les rues dimanche 14 juin pour dénoncer ces violences policières. L’enquête récente de Médiapart jette, une fois de plus, une lumière crue sur le racisme mêlé de misogynie qui opère dans les rangs de la police, dont sont victimes toutes les personnes racisées, et notamment les personnes noires, et parmi elles, les femmes et les filles noires.
La mobilisation de nombreuses femmes racisées qui appellent à la justice, qui font entendre leur voix trop souvent silenciée, est vitale. Les écouter est absolument nécessaire.
Le Mardi 2 Juin, lors d'un comité de soutien à la famille d’Adama Traoré, à Paris, l’actrice et militante Aïssa Maïga, qui avait secoué le public des César lors de son discours en mars dernier, présidente des collectifs 50/50 et Noire n'est pas mon métier, s’est exprimée devant la foule de militant.e.s. Au côté d’Assa Traoré, elle nous a rappelé à toutes, militantes féministes et anti-racistes, que “Nous ne laisserons pas le cinéma français tranquille. Nous ne laisserons pas la justice française tranquille. Nous ne laisserons pas la France tranquille, tant qu’il y aura des injustices !”.
Il est urgent de conduire une enquête de grande envergure pour mesurer le racisme et le sexisme dans la police. Il est vital de mettre fin à l’impunité des policiers qui commettent des violences racistes et misogynes.
Osez le féminisme
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"La prime de 1000 euros pour les personnels en première ligne? Beaucoup n’en ont pas vu la couleur.
Certains ont reçu 80 euros, d’autres des tickets resto."
- Alternatives Économiques
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Béatrice, infirmière à Strasbourg :
"Je ne connais pas Farida mais je lui apporte mon soutien. Beaucoup de choses sur les réseaux sociaux à son sujet ont été écrites. Jusqu'à preuve du contraire elle a pas lancé de grenade, arraché une main, crevé un œil ou noyé quelqu'un".
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"Ma mère a été libérée" annonce la fille de Farida lors du rassemblement à l'instant.
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Adama Traore dans le New York Times.
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Le fils de Charles Quint, né hors mariage est élevé dans plusieurs familles, avant d’en trouver une où il va se stabiliser jusqu’à ce qu’on lui apprenne qui est son vrai père. On le surnomme Geronimo jusqu’à la révélation de ses origines ; Puis il prendra le nom de Don Juan d’Autriche.
En 1558, un messager vient dans la demeure de Don Luis. L’enfant est apeuré. Il ne veut pas être séparé de ses nouveaux parents adoptifs, Don Luis et sa femme Magdalena. Charles Quint meurt en 1558. Plus tard, une rivalité opposera Don Juan d’Autriche au roi légitime d’Espagne, Philippe II. Il connaîtra le succès militaire à Lépante puis la chute due à la jalousie de son demi frère.
Jet de pierre, page 49 :
« Une colère soudaine, violente et inattendue chez un si jeune garçon en présence d’un personnage de cette importance ôtait à Geronimo le sens de toute convenance ; il ramassa une pierre qu’il jeta sur le chambellan.
Edmonde Charles-Roux
Stèle pour un bâtard
La vie de Don Juan d’Autriche
Les Cahiers Rouges
Editions Mondiales, Paris - 1959
Editions Bernard Grasset – 1980
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Le policier qui avait fait chuter une femme d'un croche-pied gratuit, lors d'une manif des Gilets Jaunes à Toulouse, vient d'être condamné par la justice à 1.500€ d’amende avec sursis et à 1.600€ au titre du préjudice moral et des frais de justice.
Lu sur Twitter
09 20
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Ils veulent une commission d'enquête qui légitime les violences policières.
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