#NousToutes - Manifestation à Paris - 23 11 19 – Mes vidéos - Les réactions

Publié le par bmasson-blogpolitique

#NousToutes

Manifestation à Paris

23 11 19 – Mes vidéos

 

« Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est le nombre d’hommes actifs qui portaient des affiches revendicatives. Ce qui m’a émue, c’est le mélange d’âges, de genres et de catégories sociales.»

Brigitte Masson

 

Le top 3 perso des slogans vus aujourd’hui (dans le désordre) :

« Si t’es fier d’être un macho tape dans tes couilles »

 « Rage against the machism »

« Séparez l’homme de la bite »

Lu sur Twitter.

 

« Monsieur le Président, nous étions 150 000 en France. La mobilisation est historique. Nous exigeons un changement de cap. Nous exigeons des moyens. Lundi, soyez au RDV. »

NousToutes

 

Les actrices Alexandra Lamy, Sandrine Bonnaire, Nadège Beausson, Eva Darlan, Laetitia Casta, Sandrine Kimberlain, Anne Richard, Marilou Berry, ainsi que les sénatrices Laurence Rossignol, Laurence Cohen, Hélène Bidard, de la mairie de Paris, Clémentine Autain, l'humoriste et activiste Muriel Robin et la plasticienne Orlan étaient dans le cortège.

 

"Nous sommes fortes,  nous sommes fières,

 

et féministes, et radicales,

 

et en colère !"

 

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#Noustoutes

100 000 à Paris

150 000 en France

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La Batucada "Yolande Do Brasil":

L’Hymne des femmes:

Les "Ola" mobilisatrices et énergisantes :

Les actrices et les artistes:

Raz-de-marée violet :

Liste des victimes :

D'autres vidéos:

Violences faites aux femmes: mobilisation historique en France.

Une trentaine de marches étaient programmées ce samedi en France. Le défilé parisien a lui réuni entre 50.000 et 100.000 personnes.

“Agresseur, harceleur, t’es foutu, les femmes sont dans la rue”.

(…) “Dans 32 féminicides, c’est Noël”.

(…) “Ras le viol”, “Féminicides, pas une de plus”, “Brisons le silence, pas les femmes”, “Qui ne dit mot ne consent pas” ou encore “Aux femmes assassinées la patrie indifférente”.

(…) Elle réclame des décisions de justice rapide, une meilleure écoute des plaignantes dans les commissariats et aussi une prise en charge des auteurs de violences. 

(…) “Minute de cris”.

 

(…) Parmi elles, les comédiennes Muriel Robin, Alexandra Lamy, Julie Gayet, Sandrine Bonnaire et Éva Darlan, ou encore Vincent Trintignant - le frère de Marie, tuée par Bertrand Cantat en 2003.

 #NousToutes poursuit le combat.

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Collectif droit des femmes:

réaction aux propositions du Grenelle.

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Grenelle des violences masculines : Le Gouvernement passe à coté de l'urgence de la situation

 

 

Samedi 23 Novembre 2019, 150 000 personnes dans la France entière sont descendues dans les rues pour dénoncer les violences masculines contre les filles et les femmes. Cette mobilisation féministe historique témoigne d’une prise de conscience et d'un recul de la tolérance de la société envers ces violences. 

1% des violeurs condamnés, 0,4% des pédocriminels… L’impunité des agresseurs en France reste aujourd’hui quasiment totale. En matière de féminicides, le rapport de l’Inspection générale de la Justice relatif aux féminicides, rendu public le 17 Novembre dernier par la Ministre de la Justice Nicole Belloubet, énonce que dans 65% des cas les services de police avaient déjà connaissance de faits de violences conjugales subis par la victime. Dans le même temps 80% des plaintes pour violences conjugales sont classées sans suite... 

Osez Le Féminisme ! dénonce les dysfonctionnements dans le système pénal, les politiques publiques insuffisantes et un manque criant de budget pour répondre aux exigences et à l’urgence de la lutte contre les violences masculines contre les filles et les femmes. 

Le Lundi 25 Novembre, le Premier Ministre Edouard Philippe a annoncé les conclusions du Grenelle des violences conjugales qui a démarré le 3 Septembre dernier. Il semblerait que le Gouvernement n’ait pas mesuré l’ampleur de la tâche. Les mesures proposées sont encore loin d’être à la hauteur de l’urgence que vivent les victimes :

Des mesures déjà existantes mais pas appliquées : La formation des enseignant.e.s sur la question des violences sexistes est prévue dans la loi depuis 2010. L’interdiction pour le juge de proposer une médiation entre un conjoint violent et sa victime est obligatoire depuis la ratification par la France de la Convention d’Istanbul en 2014. Même la grille d’évaluation mise à disposition des commissariats et censée aider les forces de polices à prendre en charge les victimes correctement n’est pas une nouveauté… 3 mois de Grenelle pour des mesures déjà existantes, déjà insuffisamment ou pas du tout appliquées !

Des mesures “fortes” sans budget ; 1000 places en centre d’hébergement d’urgence pour femmes victimes de violences, 81 postes d’intervenant.e.s sociales et sociaux créés dans les commissariats, ouverture de la ligne du 3919 24h/24 7j/7, formation des professionnels de police, création de 2 centres d’accueil par région pour les hommes violents… Comment ces mesures vont-elles être appliquées alors que le budget consacré à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles restera le même en 2020 qu’en 2019 ? En effet, le budget du Secrétariat d’Etat à l’Egalité femmes-hommes reste stable à 29 millions d’euros. Aucune augmentation réelle du budget alloué à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles n’est à constater. 

Des confusions dangereuses ; les hommes violents ne le sont pas à cause de l’alcool mais à cause d’une culture sexiste qui consacre l’impunité des agresseurs ! 
 

Osez Le Féminisme ! réclame une loi cadre, des mesures associées à un véritable budget pour pouvoir être concrètement mises en oeuvre et une lecture résolument féministe des violences masculines contre les filles et les femmes. La mobilisation du 23 Novembre nous a montré que, progressivement, le sexisme recule dans la société. Aux politiques publiques de réagir !

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138 femmes décédées des violences conjugales depuis le 1er janvier. C’est insupportable ! Il y a urgence à prendre des actes concrets pour éliminer ce fléau.
Tout mon soutien aux associations qui œuvrent pour faire avancer les droits des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes.

Pierre Dharréville

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« «Un milliard, pas des bobards. » Rien n’est prévu pour la prise en charge des enfants victimes de violences qui, même s’ils ont assisté au meurtre de leur mère, n’ont aucun soutien psychologique. »

Source « L’Humanité »


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 #NousToutes 

1ere grande manifestation féministe en France!

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"On continue à moyens constants, mais une politique non financée est une politique pas appliquée " commente Suzy Rojtman, notre porte-parole Collectif national pour les droits des femmes."

 

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Lors du point presse du groupe GDR ce matin, j'ai réagi aux annonces du grenelle contre les violences faites aux femmes. S'il y a quelques bonnes idées techniques qui ont été avancées, la question des moyens de leur mise en oeuvre n'est pas abordée. Le gouvernement pratique l'idéologie du discours qui ne se traduit pas dans les actes. Il y a besoin de moyens supplémentaires dans la police, la justice, pour la formation. Il faut des personnels dédiés pour accompagner les personnes victimes. Nous pensons que ces annonces ne mettent pas fin à la mobilisation nécessaire de toute la société. Nous avons un saut civilisationnel à produire pour nous défaire de ces violences structurelles. Je resterai mobilisé aux côtes des associations pour agir en ce sens.

Pierre Dharréville

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Le PCF communique :
Grenelle contre les violences faites aux femmes : « de l’enfumage »

La France ce samedi 23 novembre a connu une mobilisation exceptionnelle qui a rassemblé des femmes et des hommes, les forces militantes féministes, syndicales et politiques. Des milliers de personnes ont marché contre toutes les formes de violences contre les femmes. Ce sont elles qui ont permis la tenue de ce grenelle.

Pourtant, le Premier ministre n’y a pas fait la moindre allusion. Quel mépris !

 

Alors que 138 femmes ont été assassinées depuis le 1er janvier dernier et que 225 000 sont chaque année victimes de viol, de violences physiques, psychologiques, de harcèlement sexuel et moral dans toutes les sphères de la société, à la maison, au travail ou dans la rue, les mesures annoncées ce matin par Édouard Philippe sont, extrêmement décevantes.

Si certaines propositions vont dans le bon sens, comme l’ouverture 24H sur 24 du 3919 ou encore la création de 80 postes supplémentaires d’intervenantes et intervenants sociaux, comment leur accorder le moindre crédit quand aucun moyen supplémentaire n’est dégagé ? Les 360 millions avancés par le Premier Ministre représentent quasiment le même budget qu’en 2019. Or, toutes les associations féministes, les actrices et acteurs de terrain, des élu.e.s parmi lesquel.le.s les élu.e.s communistes, l’avaient déjà jugé insuffisant et avaient évalué les besoins à 1 milliard d’euros !

D’autres mesures, présentées comme nouvelles, existent déjà dans la loi de 2010 ou encore dans la Convention d’Istanbul que la France a signé en 2011 et ratifiée en 2014.

Par contre, il y a de grands vides.

Rien sur la mise e place d’un vrai plan d’éducation à l’égalité et à la non-violence dès l’école maternelle.

Rien quant à la prévention en particulier au travers de campagnes de sensibilisation et d’information de tous les publics ainsi que la formation de tou.te.s les professionnels en contact avec des femmes victimes de violences.

Rien quant à la protection et la mise à l’abri rapide et efficace des femmes martyrisées et de leurs enfants témoins.

Rien sur des places d’hébergement dédiées et prises en charge financièrement.

Comment ne pas penser que le gouvernement se livre à un véritable enfumage quand la plupart des revendications portées par les associations, les recommandations du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes et la mission interministérielle contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains n’ont pas été prises en compte à leur juste valeur ?

Les communistes poursuivront le combat pour faire entendre l’impérieuse nécessité de débloquer des financements pour cette grande cause nationale. Elles et ils participeront à toutes les actions pour exiger 1 milliard d’euros en urgence, l’une des conditions pour débarrasser la société du fléau que constituent les violences faites aux femmes.


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Publié dans Femmes

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