La femme de l'imprimeur - Ivy Compton-Burnett - Mariage - Irlande

Publié le par bmasson-blogpolitique

La femme de l’imprimeur.

Il possédait une imprimerie. Sa petite entreprise marchait bien. Il imprimait tout : affiches, revues, livres, prospectus, étiquettes, cartes, etc.

Il se maria peu de temps après le démarrage de son affaire. Sa femme était charmante, avenante. Elle accepta avec plaisir d’accueillir les clients de l’imprimerie. Bientôt, elle réceptionna les commandes, les livraisons et établit des devis.

Avec cet emploi à temps plein, elle réussit à élever leurs trois enfants. Vous imaginez ! Son mari aurait déséquilibré leur situation financière en payant le salaire d’un employé à sa place! Elle refusa toujours d’être payée, travaillant avec amour et par amour pour lui… Cette entreprise étant familiale, ses enfants hériteraient de ses avantages et pour cette raison, ses sacrifices n’étaient pas vains.

Les années passaient, les enfants grandissaient, l’entreprise prospérait.

Un jour, monsieur eut cinquante ans.

Il aspira dès ce jour-là à une autre vie. Il avait besoin de jeunesse et il commença à sortir seul, de son côté.

Il chassait et trouva rapidement la proie convoitée. Elle avait vingt ans de moins que lui…Le statut social de monsieur éblouit cette jeunette.

Son amour pour cette jeune femme prospéra tant qu’il commença à trouver sa femme gênante. Cette entreprise était sienne, il avait encore de nombreuses années de bonheur à vivre avec son nouvel amour. Du jour au lendemain, il mit sa femme dehors sans tambour, ni trompette. Elle avait grossi, vieilli. Il n’eut aucune pitié pour elle. Qu’elle se débrouille ! Il l’avait assez entretenue…

A cinquante ans, elle se retrouva à la rue, sans rien. Sa sœur l’accueillit. Elle traversa une longue période de désespoir. Elle ne pouvait prétendre à aucune aide, aucune retraite, n’ayant jamais cotisé.

Elle avait été son esclave, non déclarée, non payée ! Elle s’en voulait de lui avoir fait confiance et d’avoir espéré que son mariage durerait toute sa vie….Son seul remerciement était son ingratitude.

Petit à petit, elle recouvra des forces et la colère s’amplifia.

Elle contacta un avocat, réclama une pension compensatoire et un dédommagement financier pour toutes ses années à travailler à l’imprimerie.

Elle gagna. C’est exceptionnel, mais, elle avait une excellente avocate. Elle reçut 7 000 € pour ses trente années de dur labeur ! Faites le calcul…Il devra lui verser 220 € par mois en plus.

Une misère…

Mais elle gardait toujours le sourire ! Elle n’avait pas cédé et avait osé réclamer.

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Ivy Compton-Burnett

Une famille et son chef

Editions Gallimard – L’Imaginaire – 1954

A House and Its Head, 1935

 

Page 189 :

Pourquoi une femme doit-elle se marier ? Par amour ? Pas forcément :

- « Dis-moi, avant que tu ne sois ma belle-mère : pourquoi veux-tu épouser Père ?

- J’ai besoin d’assurer mon avenir. (…) Etant donné que je vis depuis vingt ans auprès de ton père, je puis bien passer quelques années avec lui. »

 

 

Page 194 :

La question du bonheur d’une femme en-dehors du mariage est posée. Ce sont les hommes qui ont la responsabilité des femmes :

-         « Vous pensez qu’une femme ne peut être pleinement heureuse qu’une fois mariée ?

-         Je pense qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même.

-         Elle pouvait compter sur la protection de son frère ; il l’aurait aidée.

-         Il a déjà sur les bras une femme encore solide malgré ses quatre-vingts ans. »

 

Ivy Compton-Burnett est une romancière britannique née le 5 juin 1884 à Pinner et morte le 27 août 1969 à Kensington, Londres. Romancière discrète de la première moitié du XXᵉ siècle, Dame Ivy Compton-Burnett fut un écrivain très apprécié par ses pairs, depuis Angus Wilson jusqu'à Nathalie Sarraute ou, plus près de nous, Angelo Rinaldi et Hector Bianciotti.

 

Résumé de Un chef de famille:

C'est le quatrième roman de l'une des plus célèbres romancières victoriennes.

Ici, tout s'organise autour d'un égoïste chef de famille de l'époque victorienne. On va assister à des morts, des remariages, des adultères, des trahisons et peut-être même des assassinats.

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Le pot d’or

James Stephens

Edition Terre de Brume – traduction 1997

 

L’action se passe en Irlande.

 

Page 34 :

« Le sens maternel, la pitié, l’esprit de sacrifice, voilà les tâches de sa cellule primaire et la découverte même que les hommes sont des comédiens, des menteurs et des égoïstes ne l’en détourna pas. »

 

Page 57 :

Pan explique, quant à lui, que le « sacrifice de soi est comme une chose honorable au lieu du suicide qu’il est réellement. »

Erin

Elle devient la personnification de la nation irlandaise qui prendra son nom : Eire.

Musée du Petit Palais à Avignon

Entrée gratuite

 

La Vierge de l’Annonciation

Taddeo di Bartolo

Sienne – Vers 1362/1363

Décès en 1422

 

 

Chaque année, 12 millions de mineures sont mariées de force dans le monde.

 

Malgré une baisse mondiale non négligeable des mariages d'enfants, des filles de plus en plus jeunes continuent d'être unies à des hommes plus âgés, dans des pays où les contextes religieux et traditionnels l'emportent sur la loi. 

 

(…) « Dans une société où toutes les jeunes filles sont mariées à 14 ans, ils pensent qu'en mariant leur fille ils la protégeront. Mais ils n'envisagent pas une seconde les violences qu'elle pourrait subir dans le cadre de cette union.»

Grande-Bretagne

Timbre

Sir Joshua Reynolds 

Nelly O'Brien

 

Sir Henry Raeburn was a Scottish portrait painter, He served as Portrait Painter to King George IV in Scotland.

 

Sir Henry Raeburn était un portraitiste écossais, il a servi comme portraitiste du roi George IV en Écosse.

Sir Henry Raeburn est né le 4 mars 1756 à Stockbridge (en), et mort le 8 juillet 1823 à Édimbourg.

Né à Stockbridge, un ancien village dans la banlieue d'Édimbourg, Raeburn est le fils d'un manufacturier.

 

He was almost exclusively a portraitist and his career was wholly in Scotland, mainly in Edinburgh. Apprenticed to a jeweller, it is not precisely known how Raeburn's attention turned to painting.

 

Il était presque exclusivement portraitiste et sa carrière se déroulait entièrement en Écosse, principalement à Édimbourg. Apprenti chez un bijoutier, on ne sait pas exactement comment l'attention de Raeburn s'est tournée vers la peinture.

 

Il s'attacha à donner du milieu écossais une représentation spécifique, sans exotisme artificiel. Ses portraits de nobles en tartan et les paysages des montagnes d'Écosse qu'il prend pour fonds ont certainement contribué à définir l'identité du génie écossais.

 

 

Sir Joshua Reynolds

Joshua Reynolds, né le 16 juillet 1723 à Plympton et mort le 23 février 1792 à Londres, est un peintre, graveur et essayiste britannique. Spécialisé dans l'art du portrait, il est le premier président et cofondateur de la Royal Academy. Appelé « le prince des portraitistes » tant il s'est consacré à cet art qu'il a porté à son sommet.

 

 

Nelly O'Brien

Ellen Lucy ou Nelly O'Brien, née le 4 juin 1864 à Cahirmoyle et morte à Londres le 1ᵉʳ avril 1925, est une peintre miniaturiste et paysagiste irlandaise, militante de la Ligue gaélique irlandaise.

 

Nelly O'Brien (d.1768), well-known beauty and courtesan, was a friend of Reynolds who used her as a model for his 'fancy pictures' and painted her portrait on several occasions. The present picture was painted during the period when Miss O'Brien was enjoying the protection of the 3rd Viscount Bolingbroke, to whom she bore a son in 1764.

 

Nelly O'Brien (décédée en 1768), beauté et courtisane bien connue, était une amie de Reynolds qui l'utilisa comme modèle pour ses « images de fantaisie » et peignit son portrait à plusieurs reprises. Le tableau actuel a été peint à l'époque où Mlle O'Brien bénéficiait de la protection du 3e vicomte Bolingbroke, à qui elle donna un fils en 1764.

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Publié dans mes poésies

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