Elle est suivie dans la rue par un homme - Harcèlement de rue - Gendarmerie

Publié le par bmasson-blogpolitique

 

Elle est suivie dans la rue.

 

Elle est en route, à pied, vers un parking où elle va pouvoir prendre des photos de tags ou de street art dessinés sur les murs qui en font le pourtour. C’est un haut lieu pour le street art, un sanctuaire de dessins, une mine d’or pour ceux qui les apprécient.

Elle a garé sa voiture de l'autre côté de la ville, sur un parking d'un grand magasin. Elle adore à l’avance ce bon moment de marche. Sac à dos à l’arrière, rempli de munitions d'eau et de fruits, elle trotte d'un pas gaillard vers son but.

Elle déambule dans la ville, insouciante. Il fait beau, chaud. Pas d'orage dans l'air. Ça fait longtemps qu'elle n'est pas allée là-bas pour faire des photos. Mais en passant en voiture peu de temps avant, elle avait repéré des nouvelles créations graphiques et ça lui avait donné envie de mémoriser ces œuvres d'art murales de courte durée. Les artistes se recouvrent, effacent ce qui existait auparavant, et il faut de temps en temps penser à voir et  éterniser sur la pellicule leur renouvellement. Le rythme des graphistes est irrégulier. Les œuvres peuvent rester des mois, puis tout à coup, une nouvelle frénésie reprend leurs auteurs qui recouvrent tout. Un coup de frais.

Tiens ! Un nouveau bâtiment qu'elle ne connaissait pas sur le bord de cette route qu’elle prend pour la première fois. Juste en face de cette maison publique, un petit jardin, un jardin sec comme ceux du sud, sans verdure, avec de la terre battue et des bancs épars. Elle est obligée de traverser la route en catastrophe à cause d’un chien turbulent et incontrôlable. Au loin, à l'entrée de ce jardin, il y avait une femme avec des béquilles encadrée de deux chiens. L'un des deux est tout fou et saute partout. Apparemment, elle n'en a pas la maîtrise. Une maîtresse un peu dépassée, ce n'est pas bon à croiser. Pour ne pas prendre de risque, elle change de trottoir. Et c’est à ce moment-là qu’elle découvre l’utilité publique de ce lieu. « Tiens ! Ils sont positionnés ici ? Je ne le savais pas… » Sans savoir que son salut dépendrait de ce lieu symbolique.

Elle dépasse le bâtiment public, n’y pense plus et rejoint le parking. C'est un lieu bizarre. Certaines voitures sont abandonnées là, aux pieds crevés parfois, avec des pneus à plats de temps en temps, des prospectus s'entassent sur des pare-brises sales, et on s’aperçoit que ces véhicules ont été abandonnés là, des places vides plus loin, un mur tagué qui ferme ce lieu de stationnement. L'ambiance est un peu glauque. Ce long couloir, au fur et à mesure que l’on s’avance dedans et qu’on s’éloigne du centre ville devient un no man’s land avec des êtres border line. Il vaut mieux y aller en plein jour, quand il y a encore des bus et des allers et venues. La nuit, ça doit craindre et être un lieu de rendez-vous et de deal. Pas seulement un haut lieu d’art…

C'est au pied de la tour peinte qu'elle l'a vu pour la première fois. Il est Africain, au ventre rebondi, et porte une chemise fleurie voyante, une chemise « Tahitienne ». Il est au téléphone, on le voit concentré sur sa conversation. Au premier abord visuel, il ne semble pas s’intéresser à elle. Il a un alibi avec cet objet collé à l’oreille. Il n’inspire pas l’inquiétude. Il fait tout pour se fondre dans le paysage, sauf qu’il y a de moins en moins de voitures, de moins en moins de personnes sur cette partie du parking. Même occupé, on le remarque dans la partie désertée par la population. La tâche colorée qu’il porte sur le torse est bien visible. Elle se dit qu'elle ira faire des photos plus tard quand il n'y sera plus. Elle rencontre des jeunes dans une voiture et quand elle prend des photos, l'un des deux lui demande :

- C'est de l'art, ça ?

- Oui, même si c'est trash et violent.

Il tourne le regard vers les dessins.

-       Je n'avais même pas regardé. Vous avez raison, c'est sanguinolent.

Et en effet, le sang gicle dans le dessin. Je vous en dispense les détails, mais ce n’est pas le genre dessin à mettre entre les mains des enfants.

Et la voiture démarre. Leur rendez-vous est terminé avec la jeune fille qu'elle a aperçue en arrivant et qui est partie de son côté en mobylette. Après le départ de ce trio, il y a de moins en moins de gens. Elle poursuit donc son tour de photographies. Elle peut aller au pied de la tour où était l’homme au téléphone. L'Africain n'y est plus. En le cherchant du regard, elle l'aperçoit de l'autre côté du parking, à l’endroit où se trouvaient les trois jeunes. Il a traversé. Il regarde les dessins à son tour. Il a observé, mine de rien, la discussion et veut voir pourquoi ils en ont parlé.

Elle a terminé ses prises de vue et reprend le chemin du retour. Elle croise un homme qui la frôle et elle le laisse la dépasser. Il marche d’un pas alerte et porte un attaché case. Mais elle préfère avoir les hommes devant elle et regarder où ils vont et ce qu’ils font. C'est plus facile à surveiller. Elle s’arrête pour lire un panneau installé sur un poteau,  laisse l‘homme la dé passer et c'est là qu'elle aperçoit que l'Africain la suit. Il n'est plus au téléphone. Il marche de façon décontractée. Il la regarde. Il est à quinze ou vingt mètres à l’arrière.

Elle va faire des demi-tours fréquents pour vérifier qu'elle est bien suivie. Il sait qu’elle sait, mais ne cherche pas à changer de chemin ou de stratégie. Il est collé à ses basques. Il ne peut rien faire d’autre.

Quand elle en est certaine, elle sait où elle va le mener. Il veut de la surprise, elle va lui en servir. La conclusion de cette histoire ne sera pas comme il le souhaite, mais, elle, ça la met en joie. Elle rit sous cape du mauvais tour qu'elle va lui jouer.

« Allez, viens mon petit. Je vais rire à tes dépends. Tu voudrais me faire peur, mais ça ne va pas marcher comme ça. Tu espères que je vais te parler ? Mais tu rêves, mon pauvre. Attends, tu es ferré comme un poisson. Je vais jouer à la pêcheuse à la ligne. Il n’y a qu’à tirer sur le fil pour t’emmener où je veux !»

Elle est hilare. Cette aventure l’emplit d’amusement. Elle croise de plus en plus de monde au fur et à mesure qu’elle rejoint le centre ville. Elle préfère en rire. C’est plutôt consternant…Qu’est-ce qu’il cherche à faire ? Peur ? Envie ?

Alors, elle retourne vers ce bâtiment public repéré à l’aller. C’est là qu’elle va pouvoir être aidée. Il y aura du monde pour l’écouter. Elle ne sera plus seule avec ce fardeau derrière ses pas. Il est lourd cet homme qui ne veut rien comprendre, qui s’impose dans sa vie, qui est têtu et gênant.

Ca y est, bâtiment en vue ! Ouf ! Ca va être bientôt le dénouement. Il va lui lâcher la grappe, d’une manière ou d’une autre. Elle va pouvoir terminer sa promenade sans cette pression mal intentionnée.

Elle s’approche. Elle passe devant une courette dans laquelle deux femmes fument leur cigarette. Elle le dépasse mais fait demi-tour. Il n’y a personne aux abords. Elle s’assoit sur une pierre qui est attenante au muret et elle l’attend.

C’est quand il la voit assise qu’il comprend qu’il se passe quelque chose. Il ne doit pas être de cette ville, car il aurait compris où elle l’emmenait et aurait bifurqué. Au contraire, il traverse la route et rejoint le petit parc qui est en face du bâtiment. Il fait comme si de rien n’était. Il la dépasse. Elle est abasourdie devant cette assurance. Rien ne le gêne. Et il s’assoit sur un banc, légèrement de dos. Elle veut s’asseoir ? Lui aussi, il le peut. Il va l’attendre. Il ne doit pas savoir lire non plus, car l’utilité du bâtiment est inscrite au frontispice de celui-ci. Si il le savait, il aurait passé son chemin et cherché une nouvelle proie.

Quel culot !

Il faut que cette tension cesse. L’issue n’est plus loin.

Elle se lève et se dirige vers les deux femmes. C’est leur pause. Bien méritée.

- Je suis suivie par un homme.

Elles ne s’attendaient pas à ce qu’elle leur dise ça. Elles la font répéter.

-         Je suis suivie par un homme, aidez-moi.

-         Lequel, le « black » en face ?

-         Oui.

-         Depuis quand vous suit-il ?

-         Depuis le parking Jean Dumoulin.

L’une d’elles, la plus grande franchit la barrière et s’installe sur le trottoir.

-         S’il y avait une sortie par derrière le bâtiment, on vous aurait fait passer par là. Mais, la seconde issue est un tunnel qui débouche juste devant lui, dans le jardin.

Elle les sent préoccupées par son problème. Celle qui est sortie du jardinet lui dit :

-         Allez-y. Il ne vous voit pas pour le moment. Repartez à l’inverse. J’assure votre départ.

Et la voilà rebroussant chemin, inquiète qu’il continue quand même, malgré les signaux négatifs envoyés vers lui, sa folle équipée. Ces femmes l’ont aidée. Il ne pouvait plus repartir dans sa poursuite sans se faire repérer. Elles l’ont crue.

Elle se retourne plusieurs fois. Et quand elle est assurée que cette traque est terminée, elle souffle.

Elle ne remerciera jamais assez ces femmes de la police municipale. Elles n’étaient pas en costume, ce qui a dû perturber notre suiveur. Peut-être fumaient-elles leur cigarette avant de l’endosser  pour prendre leur service ? Peut-être étaient-elles des secrétaires ? Mais s’il avait été de la ville, il aurait compris qu’elle l’emmenait vers les locaux de la Police municipale, prête à demander de l’aide. Et lui, sans le savoir, s’est jeté dans la gueule du loup. C’était son tour d’être dans une mauvaise posture.

Tag à Arles
 
"Lève-toi!"

Décembre 2017:

Violences dans les espaces publics

Les jeunes femmes des grandes villes les plus touchées.

Le harcèlement de rue est puni par la loi. Pour diminuer le sentiment d’insécurité:
• En case de menace, appelez la police: faites le 17
• Violences Femmes Info: 3919 (appel anonyme et gratuit)
• L’application «HandsAway» permet d’aider, de témoigner et d’alerter.

Nouvelle campagne publicitaire de Jimmy Choo.

Jugée très sexiste, la publicité du créateur a créé la polémique sur les réseaux. Une femme se fait siffler dans la rue, et les internautes critiquent le harcèlement de rue.

Une main aux fesses est une agression sexuelle et pas du harcèlement de rue.

La campagne contre le harcèlement dans le métro de Valérie Pécresse fait débat chez les féministes (lu sur Twitter) :

 

« Donc. Si je suis agressée dans le métro par un ours ou un... requin (!!) J'appelle le 3117. C'est ça? Vont pas être débordés. »

 

« M'enfin. quelle drôle d'idée d'avoir mis des ours ou des requins dans votre campagne « Stop Harcèlement". Mal nommer les choses c'est ajouter du malheur au monde " Ce sont des hommes ! Pas des ours ou des requins ! »

 

Dites "Non c'est non" au harcèlement de rue.

" La ville est faite par et pour les hommes ", soutient Pascale Lapalud, urbaniste. Avec la plateforme d'action et de recherche Genre et Ville, elle s'est donnée pour mission de réfléchir à la place accordée aux femmes dans l'espace urbain.

Thaïlande :

Un groupe associatif fait actuellement pression sur le gouvernement thaïlandais pour installer des caméras de surveillance dans les transports publics, afin de protéger les personnes victimes de harcèlement sexuel, actes trop souvent perpétués dans ces lieux clos, à l’abri du regard des autorités.

 

NDLR : Je ne soutiens pas la pose de caméras. Des agents humains qui surveillent, c’est mieux. Moins de gens dans les rames, aussi.

 

Pour les femmes victimes d'agressions sexuelles, le dépôt de plainte est souvent le début d'un parcours du combattant. Laura Prioul a posté l'an dernier une vidéo dans laquelle elle affirme avoir été frappée et violée par le chanteur marocain Saad Lamjarred, mis en examen à Paris en 2016 pour 'viol aggravé' et 'violences volontaires aggravées'. Depuis sa plainte, explique-t-elle, 'sa vie s'est effondrée': la jeune femme n'a plus de travail, n'ose pas sortir seule, et reçoit tous les jours des tombereaux d'insultes sur les réseaux sociaux.

À Rouen, une campagne contre les violences sexuelles dans les transports.

Elles sont 58 % à éviter certains horaires ou certaines lignes, jusqu’à ne pas se déplacer, pour ne pas être agressées.

L’enjeu est d’éviter ces violences qui mènent les femmes à éviter de prendre les transports. L’objectif est de s’appuyer sur l’ensemble des usagers pour que tout le monde soit en sécurité.

(…) Au total, ce sont « 950 agents qui vont être formés pour comprendre la perception des propos sexistes, des violences sexuelles et pour accueillir les victimes ».

(…)Nous avons eu deux affaires de harcèlement répété dans des Teor. Notre réponse a été ferme. Cela s’est traduit par des comparutions immédiates et des peines d’emprisonnement.

France: les femmes victimes de viols mal prises en charge, dénonce le Groupe F.

D'ici deux semaines, des militants vont d'ailleurs sillonner les commissariats et gendarmeries pour coller des affiches de prévention et des numéros d'association de prise en charge des victimes.

Selon une enquête publiée ce mardi par le Groupe F, 9 femmes sur 10 affirment avoir été mal accueillies par la police et la gendarmerie, notamment dans le cas de violences conjugales.

 

Toutes les femmes ne savent pas écrire....

 

 

Violences sexuelles. «Tu as forcément fait quelque chose».

 

« Policiers et gendarmes ne sont pas hors du monde, explique Ernestine Ronai, la responsable de l’Observatoire des violences envers les femmes de Seine-Saint-Denis. Ils ont leurs préjugés, leurs représentations de ce qu’est une “bonne” victime : une personne qui raconte les choses dans l’ordre, qui vient les voir très vite, qui n’hésite pas… Or, une victime, du fait de son traumatisme, ne fait pas toujours ça. »

 

(…)Un nouvel outil devrait venir compléter ce dispositif d’ici la fin du printemps : la plateforme permettant des « préplaintes » en ligne, promise par la ministre de la Justice, Nicole Belloubet. « C’est une avancée positive », juge la psychiatre Muriel Salmona, qui va participer à la formation des agents officiant au sein de cette plateforme.

 

 

 

Une ex-petite amie de Nordahl Lelandais avait dénoncé des faits graves à son encontre et porté plainte, un mois seulement avant le rapt et le meurtre de Maëlys.

Un jour, à Pont-de-Beauvoisin, avec sa voiture, Lelandais bloque la jeune femme dans la circulation. Hystérique, il lui lance : « Ça va être grave pour toi ! » Karine se rend à la gendarmerie pour dénoncer ce qu’elle subit. « On lui a rétorqué qu’elle n’avait pas de preuve, qu’il fallait même qu’elle arrête de provoquer Lelandais », explique Me Gallo.

(…)Mais Karine ne renonce pas. « Les gendarmes ont pris sa plainte et le parquet de Chambéry a qualifié les faits de mise en danger de la vie d’autrui avec risque immédiat de mort. Ce qui n’est quand même pas rien ! », clame Me Ronald Gall en ajoutant que cette plainte n’a pas eu de suites.

A Rouen :

Pour que les victimes de harcèlement de rue ne sentent plus seules, un collectif féministe étudiant a lancé l'opération "Demandez Angela" à Rouen (Seine-Maritime), a rapporté France Bleu Normandie vendredi. 

Un officier de gendarmerie interpellé pour s'être masturbé dans le métro parisien.

                                                                                     

Un lieutenant-colonel de gendarmerie a été interpellé mercredi soir pour exhibition sexuelle  dans le métro à Asnières, dans les Hauts-de-Seine.

 

http://www.europe1.fr/faits-divers/un-officier-de-gendarmerie-interpelle-pour-setre-masturbe-dans-le-metro-parisien-3637628#xtor=CS1-16

 

 

Grenoble : une campagne contre le harcèlement sexuel dans les transports en commun.

Caméras de surveillance, boutons d’alerte : la campagne met l’accent sur les dispositifs existants.

(…)Les agents sont eux formés, depuis plusieurs années, à ces questions de harcèlement.

Violences conjugales : le parcours du combattant d'une victime pour porter plainte.

Me Hélène Galluet avait plaidé "pour toutes ces femmes qui se présentent au commissariat, qu'on reçoit de manière odieuse, toutes ces femmes qu'on n'écoute pas, que l'on méprise".

(…) "J'ai voulu faire une main courante. Le policier qui m'a reçue s'est moqué de moi."

                            A Saint-Tropez, le musée de la gendarmerie et du cinéma

Vincennes : l’ex-chef de la police municipale pourrait être inscrit au fichier des délinquants sexuels.

Condamné à 8 mois de prison avec sursis, Stéphane T. était jugé en appel ce mercredi. En attendant le délibéré, en juin, le juge a requis son inscription sur le fichier des délinquants sexuels.

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/vincennes-l-ex-chef-de-la-police-municipale-pourrait-etre-inscrit-au-fichier-des-delinquants-sexuels-17-05-2018-7721379.php

Ancenis : appel à témoins après une agression sexuelle en pleine rue.

La gendarmerie d'Ancenis ouvre une enquête pour agression sexuelle et lance un appel à témoins après l'agression d'une jeune femme la semaine dernière en pleine rue près d'une salle de sports.

 

Violences contre les femmes : un commissariat parisien met en garde contre les dénonciations mensongères, un affichage "maladroit".

(…) Fallait-il y voir une forme d'intimidation ?

 

(…)  « Mais c'était extrêmement déplacé, surtout dans une salle d'attente, un endroit où l'on se sent mal quand on a trouvé le courage de surmonter toutes ses peurs pour venir porter plainte. »

(…) La police fait retirer l'affichette.

 

Blois :
Police : baisse significative de la délinquance.
(…) Les violences sexuelles, quant à elles, augmentent de 90 %, passant de 30 à 57 faits constatés. Le commissaire Milin explique cette hausse par la libération de la parole après l’affaire Weinstein. « Nous avons davantage de dénonciations, parfois sur des faits très anciens. »
Tours :
La préfète revoit sa stratégie de sécurité.
(…) Une cellule dédiée aux victimes de violences sexuelles va d’ailleurs être créée dans les locaux de SOS Médecins, à Tours. Elle sera opérationnelle d’ici la fin de l’année.
En 2017, en Indre-et-Loire, ces violences ont augmenté de 22 %, soit deux fois plus qu’au niveau national sur la même année.

Dix mois avec sursis requis contre un policier pour harcèlement sexuel envers deux collègues.

(…) Un gardien de la paix (a été) jugé pour harcèlement sexuel à l'encontre de deux autres policières de 2015 à 2017.

(…) « Il y a des propos sexués dégradants par leur vulgarité », a-t-elle ajouté, ne requérant toutefois pas d'interdiction professionnelle.

(…) Il déboutonnait son pantalon en entrant dans le bureau, envoyait des MMS contenant une image pornographique à une des policières ou s'amusait à péter dans un micro au tribunal lors d'une suspension de séance. Il souhaitait « bonne bourre » à un couple de retraités à la suite d'un contrôle de police ou se moquait d'une collègue prétendument « frigide ».

 

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/dix-mois-avec-sursis-requis-contre-un-policier-pour-harcelement-sexuel-envers-deux-collegues-5865446

 

Agressée par son supérieur, cette policière est enfin reconnue comme victime 9 ans après.

(…) Condamnation ferme et définitive (sous réserve d'un pourvoi en cassation) de son agresseur, le responsable de la police municipale de Vincennes, dans le Val-de-Marne, jugé coupable d'agression sexuelle par personne abusant de l'autorité conférée par ses fonctions.

(…) « J'ai tellement été malmenée par le fonctionnaire qui m'interrogeait, que j'ai fait un malaise. »

(…) L’AVFT : « L'association s'inquiète aussi des répercussions de l'appel à projet du secrétariat d'État chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes, qui prévoit de saupoudrer un million d'euros à des associations n'ayant pas sur ces sujets l'expertise de l'AVFT. »

NDLR : une justice bien douce pour les harceleurs…

Un policier condamné pour harcèlement sexuel envers deux collègues.

Un policier a été condamné à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Béthune pour harcèlement sexuel à l’encontre de deux autres policières de 2015 à 2017.

(…) Ainsi, il déboutonnait son pantalon en entrant dans le bureau, envoyait des MMS contenant une image pornographique à une des policières.

"Il m'a frappée au visage": harcelée dans la rue, une jeune femme publie la vidéo de son agression sur les réseaux sociaux.

Plus

Marie Laguerre :

« Parce que j'ai répondu à son harcèlement, un homme m'a frappée en pleine rue, en pleine journée, devant des dizaines de témoins. Inadmissible. Stop au harcèlement de rue. »

 

“Last night, as I was coming back home in Paris, I walked past a man who sexually/verbally harrassed me. He wasn't the first one and I can't accept being humiliated like that, so I replied "shut up".

Femme harcelée dans la rue à Paris: enquête ouverte pour "violences" et "harcèlement sexuel".

(…) L'affaire est partie mercredi d'un post sur Facebook: images de vidéosurveillance à l'appui, Marie Laguerre, 22 ans, a raconté sur le réseau social comme un homme lui avait adressé mardi soir des "bruits/commentaires/sifflements/coup de langue sales, de manière humiliante et provocante" alors qu'elle rentrait chez elle, dans le nord-est de Paris.

"J'ai donc lâché un +ta gueule+ en traçant ma route. Car je ne tolère pas ce genre de comportement. Je ne peux pas me taire et nous ne devons plus nous taire", décrit-elle dans sa publication.

Harcèlement de rue : "On a l'impression qu'il a fallu montrer les images pour qu'enfin on croit les femmes".

(…) Raphaelle Rémy Leleu : « Je veux d'abord saluer la première réaction, le premier acte qui est très courageux. Marie est une jeune femme qui a osé médiatiser son agression et publier la vidéo. »

(…) Réclamer ce qui est un dû, ce que la société nous doit : la protection des femmes en tant qu'individus libres.

(…) Il va falloir se donner les moyens et les outils d'abolir toutes les violences contre les femmes.

La femme frappée dans Paris lance un site de témoignage de harcèlement.

(…) Depuis que Marie a publié sur Facebook la vidéo de l'agression, elle a reçu des dizaines de messages en provenance du monde entier, de Colombie à l'Irak en passant par le Japon: des femmes, qui partagent leurs expériences personnelles, mais aussi des hommes apportant leur soutien à la jeune femme.

Agression sexiste filmée à Paris: le témoignage de Marie Laguerre.

Des témoignages récoltés :

 

 

 

 

Témoignage : Marie Laguerre, de l'agression à l'action.

Elle a été frappée au visage après avoir été insultée, le 24 juillet dernier, à Paris. Visionnée presque sept millions de fois en cinq jours, la vidéo de son agression est devenue un symbole du harcèlement de rue.

(…) Des associations féministes ont répondu présentes. "Elles m’aident d’abord à gérer ma santé. J’ai été submergée, je n’ai plus mangé, j’ai perdu en quelques jours beaucoup de poids. J’ai été propulsée en quelques heures en première ligne pour parler d’harcèlement de rue et de sexisme. Les associations féministes me conseillent aussi pour les interviews."

Tag

"I love the police

J'aime la police."

C'est le seul message positif que j'ai trouvé sur les murs….

 

Tag au sol

"La police avec les 99%"

Nice

 

Libre expression à Aigues-Mortes:

"Moins de Polices et plus de "Justice", en France, en Europe, dans le Monde.

Ca se terminera mal."

 

 

 

 

NDLR : la solidarité masculine dans le cadre d’un féminicide.

Aurélia Varlet, tuée par son ex il y a cinq ans : «Il faut que justice soit faite».

Il y a cinq ans, Aurélia Varlet, 32 ans, était abattue par son ex-compagnon. Deux enquêtes administratives sont sur le point de s’achever. Elles devaient vérifier si le meurtrier n’avait pas été protégé par un ami gendarme et un autre policier.

(…) Il ne s’agit pas d’une vengeance. Mais pour nous, des fonctionnaires ont profité de leur pouvoir pour aider leur ami, Didier Grosjean.

(…) Mais le policier et le gendarme impliqués sont aujourd’hui toujours en fonction.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/aurelia-varlet-tuee-par-son-ex-il-y-a-cinq-ans-il-faut-que-justice-soit-faite-14-08-2018-7852431.php

 

Marie Laguerre : son agresseur présumé en garde à vue

En juillet, Marie Laguerre avait publié les images de son agression en pleine rue sur les réseaux sociaux. Un homme vient d'être interpellé.

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/marie-laguerre-son-agresseur-presume-en-garde-a-vue_2914999.html#xtor=CS2-765-[twitter]-

 

Marie Laguerre : expertise psychiatrique de son harceleur.

Le procès est repoussé.

Le jeune homme est sans domicile fixe et est en état de récidive légale. Il s'excuse pour la gifle et regrette de ne pas avoir pu répondre à son "ta gueule" avec des mots plutôt que des coups pour lui donner une "meilleure leçon de vie"

 

 

Marie Laguerre :

 

« Le procès de l'homme qui avait violemment giflé une jeune femme mi-juillet en plein Paris est renvoyé au 4 octobre et le prévenu placé en détention provisoire. »

 

Source AFP

Madagascar: Ecole de Gendarmerie Nationale - Ambositra - Harcèlement sexuel, la victime dénonce...

(…) La victime, une élève-gendarme de la promotion entrante, ne s'est pas laissée influencer malgré les menaces de mort que lui a proféré l'auteur de cet acte abominable, un gendarme instructeur.

Accusés du viol d'une touriste au Quai des Orfèvres, deux policiers seront jugés aux assises en janvier.

Deux policiers, accusés du viol d'une touriste canadienne dans les locaux du 36 Quai des Orfèvres à Paris en 2014, seront jugés aux assises de Paris du 14 janvier au 1er février 2019, a-t-on appris samedi auprès du parquet général.

(…) Des empreintes génétiques des deux fonctionnaires avaient été retrouvées sur les sous-vêtements de la touriste canadienne, ainsi qu'une troisième empreinte, inconnue. 

L'homme filmé en train de gifler Marie Laguerre en pleine rue à Paris condamné à 6 mois de prison ferme.

 

L'affaire avait éclaté le 25 juillet, lorsque la jeune femme avait publié sur Facebook un billet racontant son agression, images de vidéosurveillance à l'appui. Elle y accusait l'homme de lui avoir adressé des bruits et remarques à connotation sexuelle.

Apprécier le rôle des femmes policières dans la garantie de la sécurité nationale.

La présidente par intérim du Vietnam, Dang Thi Ngoc Thinh, a hautement apprécié les réalisations des forces policières dans les mouvements patriotiques, la garantie de la sécurité nationale et de l'ordre social, ainsi que dans la lutte contre la criminalité.

(…) Jusqu'à présent 35 femmes officiers de police sont reconnues héros des forces armées.

Au Chili, le harcèlement de rue sera bientôt interdit.

(…) Le projet de loi rend illégaux les gestes obscènes, les sifflements, les commentaires sexuels et les contacts dans les espaces publics. À Macul, Las Condes et Recoleta, cela était déjà illégal.

https://lepetitjournal.com/santiago/au-chili-le-harcelement-de-rue-sera-bientot-interdit-242508

 

 

Harcèlement sexuel et violences basées sur le genre : La section Uita Côte d’Ivoire sensibilise le personnel d’étage de l’hôtellerie.

(…) « Le phénomène est bel bien réprimé par la loi. Les participants doivent le savoir et aussi ils doivent se familiariser avec le code du travail », a recommandé Emilienne Coulibaly.

Paris : il lui touche les fesses dans le métro, elle le filme et le fait fuir.

(…) "T'inquiète pas, j'te filme connard...". L'image, filmée à la verticale dans les couloirs du métro parisien, tremble un peu. On y distingue pourtant clairement un homme, jean et manteau de cuir noir, qui se retourne de temps en temps. Derrière le smartphone, une jeune femme : Adélaïde, 35 ans, qui soupçonne cet homme de l'avoir agressée sexuellement en lui touchant les fesses.

Marmande : agressée sexuellement de jour et en pleine rue.

(…) Les faits remontent au 31 juillet dernier, en fin d’après-midi. Une quinquagénaire marche sur le trottoir à proximité du cinéma Le Plaza, quand elle est frappée violemment sur les fesses par un cycliste qui remonte les boulevards.

NDLR : après la justice, c’est le tour de la police. Les femmes n’ont pas confiance en elle… Dur, dur !
Violences et harcèlement sexuel : "La police m’a dit qu’il ne fallait pas que je porte plainte par jalousie".

Le témoignage poignant de Tiphanie, battue et humiliée par son ex-conjoint.

 

(…) Après avoir déposé plusieurs plaintes, elle n’arrive pas à être écoutée, notamment par la police. 

(…) "Je ne leur faisais pas confiance", poursuit-elle. Comme Tiphanie, elles sont des milliers de femmes chaque année à être confrontées à de telles situations.

 

Besançon : "Les plaintes de Razia ont été sous-évaluées".

Maître Maïwenn Tascher, l’avocate de Razia Askari, a accepté de revenir sur la série de plaintes déposées par sa cliente à Besançon entre avril et août 2018, y compris les difficultés qu’elle a eues pour être entendue par la suite.

( …) "Razia aurait dû être davantage écoutée par les policiers depuis sa dernière plainte du mois d’août. »

Hélène Bidard, adjointe PCF à la Maire de Paris, chargée de l’égalité femmes-hommes, de la lutte contre les discriminations et des droits humains, rappelle que le harcèlement de rues est vécu par les femmes et que le nom des rues portant des noms de femmes doit augmenter dans l’espace public :

 

Samedi 24 novembre, à 15 h, une manifestation est organisée à Nantes, comme partout en France, pour lutter contre les violences faites aux femmes. Un collectif interpelle le procureur de Nantes dans une lettre ouverte sur sa politique pénale.

(…) «  Les gendarmes ont pris sa plainte et puis… rien »

 

(…) Maria aura dû attendre sept mois avant que son agresseur ne réponde de ses actes et ce, sans aucune protection

 

(…) Les militants signataires, qui suivent  « ces rejetées du système judiciaire, ces laissées pour compte de la police et de la justice », s’agacent.

 

 https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-violences-faites-aux-femmes-la-lettre-ouverte-d-un-collectif-6082936

 

 

 

Ils ont des bizarres, les Nantais....

Marie Laguerre va déposer une plainte contre X pour menaces et harcèlement.
(…) Elle fait l’objet de nombreuses menaces et insultes tant sur Facebook que sur Twitter.
Dans le Calvados, un gendarme condamné pour harcèlement sexuel sur une jeune collègue.

Un gendarme de 32 ans a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, mardi 18 décembre 2018 par le tribunal de Caen (Calvados), pour avoir harcelé une collègue durant un an.

(…) Il finira par recevoir un blâme, pas pour harcèlement sexuel mais pour « manque de distance vis à vis d’une collègue subordonnée

(…) Quentin est reconnu coupable et condamné à 4 mois de prison avec sursis en guise d’avertissement solennel. Il devra verser 500 euros de préjudice moral à la victime ainsi que 500 euros de frais de justice.

Sarah Chelpi, pionnière et cheffe d'escadron accro au terrain.
Première femme à avoir commandé un peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), la cheffe d'escadron Sarah Chelpi, qui s'est vue confier à 34 ans la compagnie de Chamonix Mont-Blanc, refuse "de se cantonner au bureau" par crainte d'être "malheureuse".

(…) 12% de femmes sont cheffes d'escadron -

Le milieu très masculin de la gendarmerie n'influe pas sur son comportement 

Un groupe de gendarmes isolés est pris à parti. Ils sont obligés de reculer.
Ce que l'on sait sur ce policier qui portait un “masque de mort” samedi à Toulouse.
Au sujet du policier toulousain, une source policière indique ce lundi que le geste était "inapproprié". 
Sur Twitter, elles dénoncent les agressions et le harcèlement dans les transports en commun.
(…) Une jeune femme explique, vidéo à l'appuie, qu'un homme face à elle exhibait son sexe dans le RER, en la regardant, mais qu'il le cachait de la vue des autres à l'aide d'un journal. Une autre raconte qu'un homme l'a suivie de wagon en wagon dans le métro, et même jusqu'à sa sortie. 

Cagnotte pour Ness, victime d'un flashball

Le 15 décembre 2018 aux Champs-Élysées à Paris, Vanessa, une jeune femme pacifique et désarmée a reçu un tir de flashball à bout portant en pleine tête.

Il y a eu fracture du crâne avec hémorragie cérébrale, le cerveau et l'oeil gauche sont abîmés également. Elle a subi deux opérations et devra faire de la rééducation. Malheureusement il n'y a aucun traitement possible pour réparer les nerfs optiques qui ont été lésés et elle gardera un handicap à vie.

Un "sérial frotteur" du métro parisien qui ne s'attaquait qu'à des collégiennes arrêté cette semaine à Paris.
Il avait agressé sexuellement cinq adolescentes dans le métro de la capitale ces 7 derniers mois. Un homme âgé de 30 ans a été neutralisé en début de semaine par la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire parisienne.

 

Martine et les CRS 

 

Le CRS veut faire comprendre la démocratie à un manifestant 

 

 

La police a ses nerfs.

Le ministre Christophe Castaner déclenche une procédure pénale contre le syndicat Info’Com-CGT. En cause, cette affiche qui relève pourtant de la seule liberté d'expression. Le secrétaire général d'Info’Com-CGT se voit convoqué par la PJ le 18 mars prochain.

Monsieur le ministre de l’Intérieur, retirez votre plainte contre la libre expression d’Info’Com-CGT

 

 

Une affiche d’Info’Com-CGT (ci-contre) mériterait la censure immédiate et une condamnation, selon la plainte que vous avez déposée en personne en qualité de ministre de l’Intérieur. Cette affiche relève pourtant de la liberté d’expression.

Rassemblement de soutien 
LUNDI 18 MARS 2019 À 13H30 
36 rue du Bastion - 75017 Paris

 :: : Signez la pétition pour défendre la liberté d’expression :

Aix-en-Provence: Elles lancent une application contre le harcèlement de rue.
(…) « On veut que les filles n’aient plus peur de marcher seules le soir ».
  • Trois amies aixoises ont lancé une application afin de lutter contre le harcèlement de rue.
  • Cette application envoie automatiquement un SMS en cas de danger. 
  • Elle permet également de se réfugier dans un lieu partenaire.

 

Les policiers veulent de l'amour 

L’HUMORISTE LAURA CALU RACONTE L'AGRESSION SUBIE AVEC SON COPAIN, TABASSÉ SOUS SES YEUX À PARIS.

(…) «Un mec dans la rue m’a insultée de pute devant Arthur (son petit ami)», explique-t-elle dans la vidéo. Laura répond à l'homme, accompagné de deux amis, qui s’en prend alors à elle. C'est à ce moment que son copain tente de s’interposer et que les choses dégénèrent.

https://www.cnews.fr/france/2019-03-27/lhumoriste-laura-calu-raconte-lagression-subie-avec-son-copain-tabasse-sous-ses?amp

Le Défenseur des droits dénonce "un profilage racial et social" lors des contrôles d'identité à Paris.
Selon le "JDD", Jacques Toubon a demandé début avril une inspection conjointe de l'IGPN et des affaires sociales dans l'ensemble des commissariats parisiens, afin d'évaluer "l'étendue des pratiques discriminatoires".

https://mobile.francetvinfo.fr/france/le-defenseur-des-droits-denonce-un-profilage-racial-et-social-lors-des-controles-d-identite-a-paris_3397407.html#xtor=CS2-765-[twitter]-&xtref=android-app://com.twitter.android

 

 

Les Voltigeurs.

Dissous en 1986 après la mort de Malik Oussekine.

Reconstitués pat Christophe Castaner en 2019.

Acte 23

 

 

Sommes-nous dans un état policier?

 

Ils ont fait l'actu. Marie Laguerre, un an après son agression

24 juillet 2018 : une vidéo qui va faire le tour du monde. Celle de l'agression en pleine rue, dans le 19e arrondissement de Paris, d'une jeune étudiante de 22 ans. Alors qu'elle répond à un homme qui la harcelait verbalement, Marie Laguerre – c'est son nom – est frappée au visage par son agresseur.

(…) Pour couper avec la vie parisienne et laisser loin derrière elle cette histoire, Marie Laguerre est partie en vacances en Asie cet été. À la rentrée, la jeune femme reprendra les études d'architecture qu'elle avait dû abandonner en cours d'année.  
Harcèlement de rue : un an après son agression, Marie Laguerre témoigne

En publiant sur les réseaux sociaux la vidéo de son agression, Marie Laguerre est devenue le symbole de la lutte contre le harcèlement des femmes. Elle témoigne un an après.

(…) Parmi les messages que reçoit quotidiennement la jeune femme : "Sale menteuse, manipulatrice""Si je croise Marie Laguerre dans la rue, je lui fous une droite dans la mâchoire""Va mourir Marie, sale pute""L'impact du cyberharcèlement a été encore plus violent que l'agression", explique-t-elle. A cause de ces attaques, le traumatisme de la jeune femme est toujours présent, même si son agresseur a été condamné à trois mois de prison ferme.

85% des femmes surveillent de ne pas être suivies dans la rue.

11 19

--------------------------

La loi l'interdit : ⁣

 

 

Cyberharceler est puni par la loi de 2 ans de prison et 30 000 € d'amende.

 

Partager sans consentement des contenus à caractère sexuel (même si la victime a consenti à leur captation!) est passible de 2 ans de prison et 60 000 € d’amende.

-------------

Haine en ligne : l’un des cyberharceleurs de Marie Laguerre jugé ce mercredi.

Après avoir dénoncé dans une vidéo son agression de rue à l’été 2018 à Paris, Marie Laguerre avait subi une vague de cyberharcèlement. L’un des auteurs de ces messages haineux et appels au viol sera jugé ce mercredi 13 juillet à Nancy.

(…) Elle y accusait l'homme de lui avoir adressé des remarques à connotation sexuelle. « J'ai donc lâché un “ta gueule” en traçant ma route. Car je ne tolère pas ce genre de comportement », écrivait-elle. L'homme lui avait alors jeté un cendrier, avant de la gifler violemment devant des témoins, en pleine journée. Les images ont fait le tour du monde et Marie Laguerre a été interviewée par des médias américains, australiens ou japonais.

07 22

Publié dans mes poésies

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article