Peinture - Auguste Renoir - Caillebotte
Auguste Renoir à Laudun (Gard)
Auguste Renoir âgé
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Pierre-Auguste Renoir, mon père
Jean Renoir
Collection Folio
Editions Gallimard, 1981
Les parrains des trois enfants Renoir:
« Le parrain de Pierre est l’un des amis les plus fidèles que Renoir ait connus dans une vie richement étayée de dévouements désintéressés. Il s’appelait Caillebotte*. Il appartenait à une famille de banquiers. »
page 288
« On me baptisa à Saint-Pierre de Montmartre. Mon parrain était Georges Durand-Ruel, l’un des fils de Paul Durand-Ruel. Jeanne Baudot était ma marraine. Elle avait seize ans, était la fille du médecin en chef de la Compagnie des Chemins de fer de l’Ouest, (…) elle faisait de la peinture et admirait Renoir. »
page 307
Le parrain de Claude était Albert André.
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Page 266 – Valentine Tessier, maîtresse de Gallimard et de Renoir :
C’est la première fois que l’on parle officiellement d’un maîtresse de Pierre Renoir. La discrétion a toujours été assurée sur ce sujet.
« Extraordinaire ! A quatre-vingts ans, elle regrettait le temps des amours ! Les hommes avaient beaucoup compté dans sa vie, elle fut la maîtresse de Gaston Gallimard, de Pierre Renoir, dont elle disait : « J’étais très amoureuse de lui, mais il n’était vraiment pas gai ! »
Jean-Claude Brialy
Le Ruisseau des Singes
Autobiographie
Robert Laffont – 2000
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Gustave Caillebotte (1848 - 1894)
Les berges du petit Gennevilliers et la Seine
Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis

Caillebotte expose avec les Impressionnistes dès 1877 mais sa technique est différente, moins "spontanée".
Il réalise des croquis, retravaille ses esquisses et ne peint pas en plein air.
Passionné de nautisme, c'est un régatier et un constructeur naval remarqué par ses contemporains.

Gustave Caillebotte
Paris, 1848 – Gennevilliers, 1894
Huile sur toile
1876
Portraits à la campagne
Il présente cette œuvre à la troisième exposition impressionniste. Ce mouvement entretient un lien étroit avec l’espace privé. Caillebotte, jeune rentier de trente ans, réalise ici un portrait collectif de ses parentes regroupées dans le jardin de la propriété achetée par son père à Yerres.
Absorbées dans leurs travaux d’aiguille, Marie, au premier plan, est la cousine de l’artiste. Madame Charles Caillebotte, la mère de Marie, est au second plan. En face d’elle, une amie de famille, madame Hue, et la mère de l’artiste est plongée dans la lecture.
Ce tableau est offert à l’occasion du mariage d’une cousine, Zoé, absente de la composition, à Bayeux le 17 mai 1887. Caillebotte y participe en tant que témoin.
Musée d’art et d’histoire de Bayeux
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Gustave Caillebotte
Paris, 1838 - Gennevilliers, 1894
Le Pont de l'Europe
1876
Huile sur toile.
Rennes
Musée Beaux-Arts
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Gustave Caillebotte
Paris, 1838 - Gennevilliers, 1894
Périssoires.
1878
Huile sur toile.
Rennes
Musée Beaux-Arts
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Coco écrivant
1906
Femme et anges
Lithographie

Auguste Renoir par Albert André
Pierre-Auguste Renoir (1841 – 1919)
Femme nue
Huile sur toile
Acquis par Rodin à la galerie Bernheim-Jeune en 1910.
Donation Rodin, 1916

Auguste Renoir et son modèle
par Albert André
Auguste Renoir
1841 – 1919
La lecture du rôle
Entre 1876 et 1877
Huile sur toile
Legs Vasnier, 1907

Le déjeuner des canotiers
1880

Renoir peignant en famille
par Albert André
Auguste Renoir
1841 – 1919
Marine
Fin XIXe siècle
Huile sur toile
Legs Neveux, 1978
Auguste Renoir
1841 – 1919
Paysage
Vers 1890
Huile sur toile contrecollée sur bois
Legs Jamot, 1939
C’est la liberté de la touche impressionniste.
Richard Guino
Pierre Auguste Renoir
1914
Bronze exemplaire provenant de la collection Vollard
Aristide Maillol
Banyuls-sur-Mer, 1851 – Perpignan, 1937
Pierre Auguste Renoir
Vers 1906- 1907,
Bronze
Auguste Renoir
Limoges, 1841 – Cagnes-sur-Mer, 1919
Femme vue de dos
Circa 1875, 1876
Auguste Renoir
Limoges, 1841 – Cagnes-sur-Mer, 1919
Baie de Salernes ou paysage du midi
1881
Pierre-Auguste Renoir
Limoges, 1841 – Cagnes-sur-Mer, 1919
L'excursionniste
1888
Pierre-Auguste Renoir
Limoges, 1841 – Cagnes-sur-Mer, 1919
Les pins à Cagnes
Circa 1919
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Marie-Dominique Lelièvre
Chanel & Co
Les amies de Coco
J’ai lu – Biographie – Edition Denoël – 2013
Page 98 :
Selon l’auteur, Renoir aurait dit à Misia Sert*, modèle de huit de ses tableaux :
« Pourquoi ne laissez-vous pas voir vos seins, c’est criminel. »
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*
Paul Morand
Venises
L’Imaginaire – Gallimard
1971
page 113 :
Le père de Paul Morand décrit Misia ainsi : « A vingt ans, je la voyais chez son père, le sculpteur Godebski, une belle panthère, impérieuse, sanguinaire et futile ».
Vuillard, Bonnard, Renoir, Stravinsky, Picasso sont tous amoureux d’elle.
Proust affirmait : « Misia réunissait des amis « pour les mieux pouvoir brouiller ensuite ».
Paul Morand dit d’elle qu’elle était la « Misia du Paris symboliste, du Paris fauve, du Paris de la Grande Guerre, du Paris de la Paix de Versailles, du Paris de Venise ».
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Chanel dessinée par Karl Lagerfeld à Paris
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Albert André :
« Il existe plusieurs photographies de Renoir à la fin de sa vie, des portraits d’une vérité troublante par Albert André et un buste fait le jour de sa mort par Gimond."
Page 495
« A son dernier voyage à Paris, Paul Léon, directeur des beaux-Arts, invita Renoir à visiter le Louvre, « ouvert pour lui tout seul ». (…) il se fit arrêter devant Les noces de Cana et dit à Albert André qui l’accompagnait : « Enfin ! j’ai pu les voir en cimaise. » Albert André devait plus tard comparer cette visite solennelle à un hommage au « pape de la peinture ». »
Pages 505/506
Pierre-Auguste Renoir, mon père
Jean Renoir
Collection Folio
Editions Gallimard, 1981
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C'est à Montmartre, à Paris, que l'un de ses chefs d'œuvres fut peint : "Bal au Moulin de la Galette".
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Café restaurant "La bonne franquette" à Montmartre
Durant la guerre de 1870, Pierre Auguste Renoir (1841 – 1919), incorporé dans le 10e chasseurs, à Tarbes, fut à l’écart des combats. Il accomplit son service sans rien dire. Début 1871, il fut envoyé à Libourne où atteint d’une sérieuse dysenterie il fut ramené à Bordeaux par son oncle qui le soigna. Après l’armistice du 28 janvier, il rejoignit son régiment à Vic-de-Bigorre, près de Tarbes, avant sa démobilisation, le 10 mars. Il eut la mention : « S’est bien conduit pendant la durée de la guerre. »


Rouen
Pierre-Auguste Renoir
Limoges, 1841 – Cagnes-sur-Mer, 1919
Bouquet de chrysanthèmes
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Lise Tréhot
14/03/1848, Ecquevilly– 12/03/1922, Paris
Elle fut un modèle et la petite amie d’Auguste entre 1866 et 1872. Elle apparaît dans la plupart des travaux de Renoir à cette époque, soit plus de vingt peintures, notamment Lise à l’ombrelle (1867), Les Fiancés – Le ménage Sisley et En été (1868).
Elle vivait à Marlotte et avait 17 ans lors de leur rencontre.
Les deux enfants de Lise, qu’elle eut avec Auguste Renoir et qu’il ne reconnut pas, demeurèrent secrets.
Elle quitte Auguste Renoir et épouse un architecte célèbre.
Avant de mourir, il fit un testament en faveur de sa fille Jeanne, une manière de lui dire cet amour de jeunesse qu’il n’avait jamais oublié.

Pierre-Auguste Renoir
France, 1841 – 1919
Portrait de jeune fille
Pastel
1879
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg
Toulouse
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Auguste Renoir
Limoges, 1841 – Cagnes-sur-Mer, 1919
Portrait de Nini Lopez
1876
MUMA
Le Havre
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Edmonde Charles-Roux
L’irrégulière
L’itinéraire de Coco Chanel
Le Livre de Poche
Grasset, 1974
Jean Renoir, page 515 :
Jean Renoir souhaite que Coco Chanel exécute les costumes d’un film qu’il n’a pas encore réalisé, La Règle du Jeu. « Et lui aussi la voulait. « Un beau film, tu sais, avec des vedettes… Paulette Dubost, Mila Parely. » Il insista pour qu’elle acceptât. »
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Pierre Assouline
Le dernier des Camondo.
Edition Gallimard – 1997 et 1999.
« Mademoiselle Irène Cahen d’Anvers ».
Renoir participe à une réception chez Charles Ephrussi. Il y rencontre Louis Cahen d’Anvers. Il sera chargé du portrait des trois filles du couple. « Rose et bleue » représente Elizabeth et Alice. « Mademoiselle Irène Cahen d’Anvers » représente la future madame Moïse de Camondo (p 178).
Les Cahen d’Anvers n’aiment pas les deux tableaux et paient mal Renoir (1 500 F).
Henri Michaux voit dans le tableau « le visage de la jeune fille à qui on n’a pas encore volé son ciel » (p 310).
Dans les caisses des Allemands en direction de Berlin, en juillet 1941, se retrouvait « le portrait d’une petite fille par Renoir, Mademoiselle Irène Cahen d’Anvers (p 311). »
Le tableau fut acheté par le marchand Walter Feuz, de Clarens, pour le compte du collectionneur Georg Emil Bührle (p 313).
En 1946, l’Orangerie des Tuileries* organise l’exposition « Chefs-d’œuvre des collections françaises retrouvées en Allemagne ». Irène, ex-comtesse de Camondo et devenue comtesse Sampieri, « découvrit le n°41 dans le catalogue. » « Elle chercha à le voir de plus près. C’était un Renoir. C’était elle. » (p 318)
Elle le récupéra et le vendit à Emil Bührle.
« Mademoiselle Irène Cahen d’Anvers » est exposé à la fondation Bührle à Zurich. (p 318)
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*

Etienne Martin
1913 - 1995
Personnages III
1967
Bronze patiné
Jardin des Tuileries
Paris
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Elle est aujourd'hui très connue des cinéphiles depuis que Jean Seberg l'accrocha dans sa chambre dans A bout de souffle.
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P 203 :
Le grand Renoir avait huit ans lorsqu’on l’emmena au Théâtre du Gymnase assister à une pièce. (…) Tout était authentique dans cette représentation nouvelle. Il n’y goûta aucun plaisir. (…)Au bord des larmes, il dit : « C’tait un vrai piano ».
NDLR : Renoir recherchait dans le théâtre le rêve, l’évasion. Un faux piano lui aurait permis cette illusion. Il n’a pas pu décoller du réel.
Louis Jouvet
Témoignages sur le théâtre
Edition Champs arts 2009
Editions Flammarion 1952
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