La batterie de Led Zeppelin
Robert Plant débute son spectacle par « That’s the way it is ».
Yeah, yeah, mama say That's The Way it ought to stay. Oui, oui, maman dit que c'est comme ça que ça devrait rester.
A 68 ans, il entame une tournée dans le sud de l’Europe, principalement en Italie et en Espagne. En France, il chantera trois fois, dont une à Istres.
Le vieux lion, accompagné de ses comparses Jimmy Page et John Bonham, était réputé pour tout casser dans les chambres d’hôtel et n’avait pas bonne réputation vis-à-vis de la gente féminine. Il semble assagi.
Il est entouré par six musiciens qui jouent tous en complicité et en harmonie avec lui. Sa voix est toujours aussi sensuelle, et il pousse encore des « coups de gueule » musicaux.
Il alterne avec des chansons de Led Zeppelin, du temps où le groupe était uni, et des morceaux de ses disques personnels, créés après la rupture. Robert Plant intercale aussi des classiques de blues et entonne un Whole lotta love entrecoupé d’une partie musicale menée par son violoniste issu de la république de Gambie. Le tout dans un rythme effréné mélant douceur et vigueur.
Les morts du fils de Robert Plant et du batteur du groupe auront eu raison de Led Zep. Créé en Grande Bretagne, c’est aux Etats-Unis que le groupe se fera connaître pour atteindre l’apogée dans le milieu musical du rock et du blues entre 1972 et 1979.

Etang de l'Olivier à Istres
Led Zeppelin
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Depuis une vingtaine d'années, les Vikings fascinent. Séries, films, bandes dessinées, jeux vidéo, chansons prennent pour sujet ces fiers soldats. Cet intérêt grandissant, combiné au renouvellement historiographique, permet de mieux les connaître. Ils continuent néanmoins d'être victimes de stéréotypes tenaces.
Qui étaient-ils?
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(…) Le morceau Immigrant Song qui ouvre le troisième album de Led Zeppelin (Led Zeppelin III) fut inspiré au groupe par un voyage en Islande effectué en 1970. La chanson décrit l'expédition d'une bande de vikings en direction de l'ouest.
(…) Comme le rappelle Caroline Olsson, "il est tout à fait paradoxal que les vikings en soient arrivés à incarner le repli sur soi, alors qu'ils ont, au contraire, été très attirés par tout ce qui venait de l'étranger, qu'il s'agisse d'objets, de coutumes ou d'idées." Loin de s'arc-bouter sur leur culture, "tout indique, au contraire qu'ils se sont très vite acculturés" au contact des sociétés d'accueil. (source F, p67)
(…) En Normandie, l'installation s'avère durable. En 911, un chef de bande nommé Rollon conclut un accord avec Charles le Simple, roi de Francie occidentale. Par le traité de Saint-Clair sur Epte, le viking s'engage à mettre un terme aux raids, à protéger les territoires contrôlés et à se convertir au christianisme. En contrepartie, le souverain lui cède des terres et reconnaît son intégration à l'aristocratie franque. Rollon devient Robert, comte de Rouen, ses descendants accédant même au titre de ducs de Normandie. Convertis au christianisme, ils se fondent progressivement dans la population locale.
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