La grand-mère de Bruce Springsteen a servi de « cobaye » pour la médecine.
« Bruce. »
Peter Ames Carlin.
Edition Points. 2012
Alice est la grand-mère de Bruce Springsteen. Sa fille, Adèle, est la mère de Bruce. Dans les années 1960, aux USA, dans le New Jersey.
Extrait de la page 40 :
« Alice l’avait caché pendant des semaines, peut-être même des mois : elle avait un problème au ventre. Mais, sans la fortune qu’il aurait fallu pour payer les frais médicaux, à quoi bon demander de l’aide à quiconque ?
Adèle finit par l’emmener à l’hôpital, et quand les médecins conclurent qu’elle avait un cancer, ils la gardèrent trois mois pour lui faire subir une ribambelle de traitements, tous débilitants et souvent expérimentaux. « Je pense qu’ils s’en sont servis comme cobaye parce qu’elle avait ni argent ni mutuelle », dit Adèle. »
Juillet 2014
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« Si sur plusieurs points les hommes et les femmes sont ou doivent être égaux, ils ne le sont indéniablement pas sur le plan biologique. Et c'est bien cela qui rend la médecine d'aujourd'hui inadaptée pour les femmes. Explications.
Il n'y a pas que sur le plan professionnel que les femmes et les hommes ne sont pas égaux. C'est ce que prouve le magazine Science & Vie dans son nouveau numéro dédié à la médecine et son efficacité sur les deux sexes. On apprend notamment que d'une manière générale, les médicaments sont plus adaptés pour soigner les hommes (sur qui ils sont le plus souvent testés) que les femmes dont le métabolisme n'assimile et ne traite pas les molécules de la même manière.
Deux fois plus vulnérables aux effets indésirables
Pour étayer leurs affirmations, les journalistes à l'origine de cet article qui n'a pas manqué de créer le buzz tant il remet en question tout une science que l'on a tendance à suivre à l'aveuglette, prennent l'exemple du Zolpidem (Stilnox), un somnifère. A dose "de base" égale, les femmes sont trois fois plus nombreuses à encore somnoler 8h après la prise que les hommes. Pourquoi ? Parce que les enzymes du foie qui métabolisent les médicaments ne fonctionnent pas de la même manière chez les femmes et la molécule de ce somnifère est assimilée plus lentement. De même que pour les vaccins, la dose standard administrée conviendrait aux hommes mais moins aux femmes pour qui elle est trop forte et les expose davantage (deux fois plus) aux effets indésirables, leur système immunitaire étant plus réactif. Au final, une demi dose suffirait avaient conclu des scientifiques américains. Autre exemple probant : l'aspirine. Ce médicament prescrit à petites doses en prévention des infarctus agit bien sur les deux sexes mais n'a l'effet désiré que sur les hommes. Le risque d'infarctus est effectivement réduit de 32% chez ces messieurs tandis que chez les femmes, c'est le risque d'AVC (accident vasculaire cérébrale) qui décroît.
Une méconnaissance des maux
A la question "la médecine est-elle sexiste ?" le magazine répond sans hésiter "oui". Et pas seulement parce que les médicaments ne sont pas bien dosés pour les femmes. D'une manière plus générale, la santé des femmes n'est pas suffisamment ni correctement traitée par la communauté scientifique. La crise cardiaque, par exemple, reste considérée comme un mal quasi exclusivement masculin. Et pourtant, "il tue dix fois plus de femmes en Europe que le cancer du sein ! Aidée par une hausse des facteurs (tabac, obésité, stress), la mortalité grimpe d'autant qu'on ne le prend pas au sérieux", rappelle au Parisien Claire Mounier, vice-présidente de la Fédération de cardiologie. Trop souvent confondu avec une crise d'angoisse, l'infarctus est d'ailleurs plus fatal chez les femmes que chez les hommes car elles ne sont pas correctement prises en charge après un malaise, comme l'avaient démontré des chercheurs de l'Université Mac Gill à Montréal.
lEt lorsqu'il concerne une cible mixte et au stade de test, les médicaments sont généralement expérimenter sur des rats mâles, tout simplement parce que les hormones, plus capricieuses chez les femmes et donc chez les rattes également, pourraient biaiser les résultats. Pourtant, il est indispensable de prendre en compte l'interaction de ces dernières dans l'efficacité des traitements. Les inégalités médicales entre les hommes et les femmes interviennent donc dès le moment le plus important de la création d'un médicament mais aussi lors des essais cliniques. Afin d'endiguer cette problématique, l'institut national de la santé américain (NIH), a d'ailleurs annoncé qu'il ne financerait plus les études qui n'analyseraient pas leurs résultats en fonction du sexe.
Santé : Les femmes moins bien soignées que les hommes
Accueil / Société / News société / Santé : Pourquoi les femmes sont-elles moins bien soignées que les hommes ? Publié par Laure Gautherin Publié le 22 juillet 2014 Si sur plusieurs points l...
Histoire vraie :
« Coqueline est une jeune paysanne qui vit au village avec sa famille, avec ses sœurs de lait dont elle n’est pas très proche. Tombée sous le charme de Côme, elle pense avoir enfin trouvé le moyen de rejoindre cette sphère qui la fait tant rêver, celle de la haute société qui vient en villégiature dans la station. Côme et ses amis évoluent dans le milieu médical et pharmaceutique. Coqueline comprendra-t-elle à temps que Côme l’utilise elle et sa famille comme cobayes pour tester des médicaments ? »
Sœurs de lait (éd. De Borée) dévoile les dessous de l'industrie pharmaceutique.
Les scandales actuels existaient déjà il y a un siècle !
Pour son lancement, je l'ai présenté au Salon du roman historique à Paris où étaient Hélène Carrère d'Encausse, Philippe Jaenada, Irène Frain et le président Didier Decoin.
Il fait partie de la sélection finale du Grand Prix littéraire de l'Académie de pharmacie.
Salutations sincères,
Frédérique-Sophie BRAIZE
Romans :
Paysannes de montagne (éd. Lucien Souny 2015) Grand Livre du mois, France Abonnements
Paysannes de montagne format poche (éd. Souny Poche, janvier 2018) France Loisirs
Pour quelques arpents de rêve (éd. Lucien Souny 2016)
Sœurs de lait (éd. De Borée, mars 2018)