La grande Duchesse - d'après Offenbach-

Publié le par bmasson-blogpolitique

La grande duchesse

 

La compagnie les Brigands*.

d’après La Grande-Duchesse de Gerolstein opéra bouffe en quatre tableaux

Création 2013

*

Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite

 

Auguste de Forbin

La Roque d’Anthéron, 1777 – Paris, 1841

Confession d’un brigand en Italie

1817 – 1828

Huile sur toile

 

Livret : Henri Meilhac et Ludovic Halévy / Direction musicale : Christophe Grapperon /

Mise en scène : Philippe Béziat / Chef de chant : Nicolas Ducloux / Interprètes : Isabelle Druet, Guillaume Paire & Olivier Naveau, David Ghilardi & François Rougier, François Rougier Fritz, Antoine Philippot, Flannan Obé, Olivier Hernandez, Emmanuelle Goizé

C’est un spectacle remarquablement servi par la mezzo-soprano Isabelle Druet, révélation des Victoires de la Musique 2010, dans le rôle de la Grande-Duchesse. 18 interprètes l’accompagnent dans cette aventure.

 

Tout le monde roule les « R »…

Comme l’enseignent les meilleurs traités, le bon général est celui qui a gagné la bataille avant de l’engager, et, en termes guerriers, La Grande-Duchesse de Gérolstein part bien mieux préparée que son contemporain Napoléon III. La pièce a été écrite trois ans avant la guerre de 1870 entre la France et l’Allemagne.

 

Elle s’ennuie, la grande duchesse, et elle est terriblement capricieuse. Son entourage organise une bataille et une guerre pour la dérider et la mettre de bonne humeur.

 

Elle promet à son prétendant, le prince Paul, un mariage depuis des mois, voir des années et ne se résoud pas à le concrétiser. Elle a toujours un prétexte, un protocole, une affaire en cours pour reporter cette union.

Elle s’amuse à faire monter d’échelon et de grade un soldat qui lui plaît. Il accèdera au rang de général en chef de ses armées. Mais, les complots autour de lui auront raison de son ascension, et la grande duchesse lui fera subir un retour à la case départ brutal.

 

Ce soldat est lui-même épris d’un homme qu’il épousera pendant le déroulement de l’action…

Puis, par comble de malchance, elle s’amourache de l’émissaire du père du prince Paul. Papa s’inquiète pour son rejeton. Cet émissaire est en fait une femme cachée sous des habits d’homme.

 

Econduite par deux fois, la grande duchesse épousera finalement le prince Paul.

"Si l'on n'a pas ce qu'on aime, on aime ce qu'on a".

Jacques Offenbach

Effigie sur le cinéma fermé du centre ville de Marseille "Les Variétés"

 

 

Publié dans musique

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