On ne nage pas avec des caméras. Il faut choisir l'utilisation de notre argent. "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." Macron veut diriger tout seul. On voit le résultat. Émeutes sur émeutes. "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police. Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestiniens et aux Palestiniennes.
Caroline et Jessica Jeandon : voix, guitare, percussion, guitare
Thomas Cordé : machine, clavier, guitare.
Talentueuses. N'ayons pas peur du mot. En trente secondes, le public est conquis.
C'est un univers musical particulier, mais c'est ce qui doit exister en création, quelle qu'elle soit. Enfin, c'est ce qui devrait être...
L'inspiration provient des chants tribaux d'esclaves noirs américains, les negro-spirituals, avec les sons éraillés de la guitare dont les cordes sont grattées légèrement par l'écaille, la guitare servant aussi de caisse de résonance pour rythmer le chant à capella.
Puis, on se souvient de Kraftwerk avec ses synthétiseurs, « Ta, ta, ta, to, to, tati, ... » ; les sons sont saturés.
Tout-à-coup, le piano de Supertramp nous surprend, et le rythme des mélopées inuit, dont les voix puissantes et dynamiques qui boivent du Bloody Mary nous emballent.
Elles parlent de whisky bar, de cri (screaming), de départ, de retour à la maison, « il est mon homme pas mon garçon, He is my man, not my boy », vous entendrez « Hey, hey, Yeah, yeah, eh, eh,... », « Fly high ! » à l'anglaise...Oui, on s'envole avec elles, on part nous aussi. Tous les textes sont en anglais, sauf une chanson. « The shadow of the monkey,....La mienne commence à faire trop mal..... ». L'imagination peut se débrider. Qu'est-ce qui fait mal ?
Les voix sont chaudes, chaleureuses, envoûtantes. Elles donnent leur âme. Le vibrato est éraillé juste ce qu'il faut. Leurs voix s'entremêlent, chuchotent, sont puissantes. Les mélodies sont joyeuses, rythmées. La guitare sèche alterne avec la guitare électrique.
Caroline a le look androgyne, à la garçonne, sa coupe de cheveux est dans le vent, elle est menue, fragile.
Elles terminent leur spectacle avec une chanson à capella en hommage aux victimes du Bataclan, du 13 novembre. La plainte est pleurée, la mélodie est magnifique.
C'est un lieu de promenade du jeune Charles. Jeux d'enfants,n petits commerces animaient les rues du quartier du Bourg. La passerelle construite au-dessus de la voie de chemins de fer était situé...
Cela pourrait être le rêve de la route « 66 » à l’envers. Mais cela se passe en France. Et ce n’est pas un rêve.
« 99 », c’est le Code officiel géographique attribué aux pays et territoires étrangers, suivi de trois chiffres identifiant le pays ou territoire. Les codes sont classés par continent :
· 991xx pour l'Europe
· 992xx pour l'Asie
· 993xx pour l'Afrique
· 994xx pour l'Amérique
· 995xx pour l'Océanie
Marc Nammour est d’origine franco-libanaise. Dans le climat de peur fomenté par une partie la population française, Marc a peur de la peur des autres. Et pourtant, dans Nammour, il y a AMOUR.
Il a écrit quelques textes sur le thème du « 99 ».
« Apatride », « 99% contre les 1% », « humanité », sont les quelques mots d’ordre de ses textes brillamment mis en musique par Rishab Prasanna, Lorenzo Bianchi-Hoesch, Jérôme Boivin, Amir ElSaffar.
Le concert a soulevé l’enthousiasme et l’intervention du public devant ces mots emplis d’espoir, issus d’une poésie/politique opposée à ce climat « délétère ».
Marc Nammour est rappeur et intègre l’improvisation musicale autour de lui. L’électronique, le jazz, la culture indienne et iraquienne s’allient magiquement avec les mots de l’artiste.
Extraits de textes :
Bâtard
J’ai grandi en France parqué dans une réserve taillée sur mesure
99 en force ma gueule !
Un melting pot à nous tous seuls.
On avait tous la carte VIP de ce club Benetton de pacotille.
Robert Plant débute son spectacle par « That’s the way it is ».
Yeah, yeah, mama say That's The Way it ought to stay.Oui, oui, maman dit que c'est comme ça que ça devrait rester.
A 68 ans, il entame une tournée dans le sud de l’Europe, principalement en Italie et en Espagne. En France, il chantera trois fois, dont une à Istres.
Le vieux lion, accompagné de ses comparses Jimmy Page et John Bonham, était réputé pour tout casser dans les chambres d’hôtel et n’avait pas bonne réputation vis-à-vis de la gente féminine. Il semble assagi.
Il est entouré par six musiciens qui jouent tous en complicité et en harmonie avec lui. Sa voix est toujours aussi sensuelle, et il pousse encore des « coups de gueule » musicaux.
Il alterne avec des chansons de Led Zeppelin, du temps où le groupe était uni, et des morceaux de ses disques personnels, créés après la rupture. Robert Plant intercale aussi des classiques de blues et entonne un Whole lotta love entrecoupé d’une partie musicale menée par son violoniste issu de la république de Gambie. Le tout dans un rythme effréné mélant douceur et vigueur.
Les morts du fils de Robert Plant et du batteur du groupe auront eu raison de Led Zep. Créé en Grande Bretagne, c’est aux Etats-Unis que le groupe se fera connaître pour atteindre l’apogée dans le milieu musical du rock et du blues entre 1972 et 1979.
Depuis une vingtaine d'années, les Vikings fascinent. Séries, films, bandes dessinées, jeux vidéo, chansons prennent pour sujet ces fiers soldats. Cet intérêt grandissant, combiné au renouvellement historiographique, permet de mieux les connaître. Ils continuent néanmoins d'être victimes de stéréotypes tenaces.
Qui étaient-ils?
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(…) Le morceau Immigrant Song qui ouvre le troisième album de Led Zeppelin (Led Zeppelin III) fut inspiré au groupe par un voyage en Islande effectué en 1970. La chanson décrit l'expédition d'une bande de vikings en direction de l'ouest.
(…) Comme le rappelle Caroline Olsson, "il est tout à fait paradoxal que les vikings en soient arrivés à incarner le repli sur soi, alors qu'ils ont, au contraire, été très attirés par tout ce qui venait de l'étranger, qu'il s'agisse d'objets, de coutumes ou d'idées." Loin de s'arc-bouter sur leur culture, "tout indique, au contraire qu'ils se sont très vite acculturés" au contact des sociétés d'accueil. (source F, p67)
(…) En Normandie, l'installation s'avère durable. En 911, un chef de bande nommé Rollon conclut un accord avec Charles le Simple, roi de Francie occidentale. Par le traité de Saint-Clair sur Epte, le viking s'engage à mettre un terme aux raids, à protéger les territoires contrôlés et à se convertir au christianisme. En contrepartie, le souverain lui cède des terres et reconnaît son intégration à l'aristocratie franque. Rollon devient Robert, comte de Rouen, ses descendants accédant même au titre de ducs de Normandie. Convertis au christianisme, ils se fondent progressivement dans la population locale.
Né à Saint Germain en Laye le 22 août 1862 – mort à Paris le 26 mars 1918
Œuvre du sculpteur Mico Kaufman (Etats-Unis)
Offerte par la Société des Amis de la Musique de Claude Debussy (E-U)
Lowell, Massachusetts
Inaugurée le 7 novembre 1998
Achille-Claude Debussy est né le 22 août 1862 au 38 rue au Pain à Saint Germain en Laye. Son père travaillait dans le magasin de faïence du rez-de-chaussée. En 1864, la famille quitte Saint Germain en Laye.
Après le décès du compositeur, la maison natale suscite un pèlerinage régulier de mélomanes. Un groupe d’admirateurs anglais y appose une plaque dans la cour intérieure. La maison prend progressivement une identité mémorielle. La maison est achetée par la municipalité en 1985.
Les souvenirs personnels et affectifs (mèches de cheveux, costume de chef d’orchestre), les portraits pris en studio, les prises de vues Kodak spontanées et vivantes témoignent des moments d’intimité de Claude Debussy passés en famille, en particulier avec sa fille Chouchou.
Les portraits au pastel d’Henry de Groux (1866 – 1930) et en terre cuite de Louise Ochsé-Mayer ( ? – 1943), la photographie de Pierre Louÿs déchirée par Claude Debussy complètent l’ensemble.
D’autres artistes comme T.A Steinlen (1859 – 1923) lors de la première audition de la Mer en 1908 ou José Clara (1878 – 1958) avec la statuette de la danseuse Ida Rubinstein dans le Martyre de Saint-Sébastien insistent davantage sur l’œuvre du compositeur.
Sur la proposition d’un comité en 1923, un monument érigé par l’architecte Jean Burkhalter (1895 – 1982) et les sculpteurs Jan et Joël Martel (1896 – 1966) est installé boulevard Lannes à Paris.
Aristide Maillol (1861 – 1944) réalise un autre monument dès 1929 présenté sur un haut piédestal dans le jardin des arts à Saint-Germain-en-Laye, choisissant de traiter l’œuvre comme une « muse silencieuse et sans sujet » d’après le modèle antique de la Vénus accroupie.
Portrait de Claude Debussy
Henry de Groux (1867 - 1930)
Pastel monté sur carton
1909
Masque funéraire de Claude Debussy
Elisa Beetz Charpentier (1859 – 1949)
Plâtre
1918
Paris, musée de la Musique
Claude Debussy sur son lit de mort
Photographie d’après un dessin d’Othon Friesz (1879 – 1949)
Chez Claude Debussy
Quand Claude Debussy s’installe, de 1905 à 1918, avec Emma Bardac et leur fille Chouchou dans l’hôtel particulier du 80 avenue du Bois de Boulogne, ses amis évoquent « une maison délicieuse, une atmosphère de paix et de travail pleine de céramiques et d’objets orientaux ».
Le compositeur appréciait s’entourer d’œuvres achetées auprès des antiquaires et des marchands, toutes issues des courants du japonisme, de l’art chinois et de l’Art nouveau.
Claude Debussy utilisait le presse-papier japonais Arkel du nom du grand-père de Pelleas, constamment posé sur son bureau, comme un objet fétiche.
Lithographie dessinée par grands aplats de Maurice Denis (1870 – 1943).
Panneau du japon de bois laqué rehaussé d’or et de nacre.
L’écran de cheminée est composé d’un panneau chinois de la fin du XVIIIe siècle en bois de rose sur un bâti du XIXe siècle de style chinois.
Céramiques chinoises.
Pot à pinceaux et porte-plumes en bambou.
Vases canopes avec deux têtes en terre cuite.
Pour sa fille Chouchou, le compositeur avait dessiné lui-même la couverture de sa pièce pour enfants Children’s Corner qui lui était destinée.
Arbre laquier au Vietnam
Claude Debussy
Théophile Alexandre Steinlen (1859 – 1923)
Lavis d’aquarelle et encre sur papier bleu
18 janvier 1908, première audition de la Mer
Claude Debussy doit remplacer au pied levé Edouard Colonne pour diriger La Mer, initialement prévue le 12 janvier 1908. Finalement, les concerts se dérouleront les dimanches 19 et 26 janvier 1908. Debussy se confiait alors à Victor Segalen : « Ce n’est sans un fort battement de cœur que je suis monté au pupitre hier matin pour la première répétition. C’st la première fois de ma vie que je joue au chef d’orchestre, croyez bien que j’y apporte une candide inexpérience qui devrait désarmer ces bêtes curieuses appelées : musiciens d’orchestre, tant elles ont tout de même de bonne volonté (…) On sent vraiment le cœur de sa propre musique. Quand ça sonne très bien, il semble que l’on est devenu soi-même un instrument aux sonorités totales, déchaînées au seul gré des gestes du petit bâton ».
Children’s Corner
1963, d’après l’œuvre publiée le 30 septembre 1908
Children’s Corner, plat de couverture
Lithographie
1963, d’après l’œuvre publiée le 30 septembre 1908
En 1910, André Caplet (1878 – 1925) réalise la transcription orchestrale de cette Suite pour piano, à huit morceaux (1906 – 1908), que Claude Debussy avait dédiée à sa fille Chouchou. Le dessin de Claude Debussy de plat de couverture de la partition se réfère aux trois morceaux Golliwogg’s Cake-Walk pour la tête de poupée de chiffon, Jimbo’s Lullaby pour le petit éléphant et The Snow is Dancing pour les flocons de neige. A Gaston Choisnel, Claude Debussy avait écrit le 6 août 1908 : « Voici la signature de mon encre la plus noire… à propos de Children’s Corner, il faut que le rouge employé pour la couverture soit un rouge-orange – essayez d’entourer la tête du « Golliwogg’s » d’un nimbe d’or, un papier gris clair sur lequel il aura neigé ferait a couverture ».
La Musique, monument à Claude Debussy
Aristide Maillol (1861 – 1954)
Marbre ou pierre
1930 – 1933
Emma Bardac (1862 – 1934)
Léon Joseph Florentin Bonnat (1883 – 1922)
Huile sur toile
1903 (daté)
Emma Bardac est la seconde épouse de Claude Debussy, à partir de 1908, après trois ans de vie commune. Ils s’installèrent dans l’hôtel particulier de l’avenue du Bois de Boulogne et ont une fille Claude Emma dite Chouchou (1905 – 1919), à qui Debussy vouait une « immense admiration ».
Marie-Rosalie, dite Lilly Texier (1873 – 1932)
Lucien Hector Monod (1867 – 1957)
Dessin aux trois crayons, 1914 (daté)
Lilly Texier est la première épouse de Claude Debussy de 1899 à 1905.
« Je vous livre le côté anecdotique de ma vie : deux événements la traversent, le premier, mon déménagement, le second, mon mariage. Mademoiselle Lilly Texier a changé son nom inharmonique pour celui de Lilly Debussy, bien plus euphonique – tout le monde ne conviendra-.
Elle est, invraisemblablement blonde, jolie comme les légendes, elle ajoute à ces dons, de n’être nullement « Modern Style ».
Lettre de Claude Debussy à Robert Godet, du 5 janvier 1900.
Erik Satie (1866 – 1925)
Compositeur et ami de Claude Debussy
Claude Debussy à Saint-Martin-de-Crau (13)
Paris 1915, la ville est la cible des zeppelins allemands. Debussy, très affecté par la guerre, se sent inutile et n’arrive pas à écrire une note. Fin juin, son inspiration renaît et devient florissante avec notamment ses Etudes pour piano, sa première sonate pour violoncelle et "En Blanc et noir"…
Paris 1915, la ville est la cible des zeppelins allemands. Debussy, très affecté par la guerre, se sent inutile et n'arrive pas à écrire une note. Fin juin, son inspiration renaît et devient ...