Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

George Sand - Le village - Le jardin de Nohant- Chêne - Fougère

Publié le par bmasson-blogpolitique

 

 

 

Chêne dans le parc

Chêne dans le parc

George Sand - Le village - Le jardin de Nohant- Chêne - Fougère
George Sand - Le village - Le jardin de Nohant- Chêne - Fougère
Agenda 1854

Agenda 1854

Agenda 1858

Agenda 1858

Agenda 1860

Agenda 1860

Agenda 1864

Agenda 1864

Agenda 1866

Agenda 1866

Agenda 1867

Agenda 1867

Agenda 1868

Agenda 1868

George Sand - Le village - Le jardin de Nohant- Chêne - Fougère
Lettre d'un voyageur - 1870

Lettre d'un voyageur - 1870

George Sand - Le village - Le jardin de Nohant- Chêne - Fougère
Journal intime - 1837

Journal intime - 1837

Lettre à Maurice - 1852

Lettre à Maurice - 1852

Lettre à Solange - 1852

Lettre à Solange - 1852

George Sand - Le village - Le jardin de Nohant- Chêne - Fougère
George Sand - Le village - Le jardin de Nohant- Chêne - Fougère
George Sand - Le village - Le jardin de Nohant- Chêne - Fougère
George Sand - Le village - Le jardin de Nohant- Chêne - Fougère
Séquoïa

Séquoïa

Alexandre Hollan

Budapest, 1933

Le Grand Chêne de Viols-le-fort, 2015

Acrylique sur toile

Evreux Musée d’Art Histoire et Archéologie

« Le monde autre qu’humain, le monde de la nature est habité par l’inconnu. Certains arbres sont des portes. »

Alexandre Hollan, ami de Paul Bigo, est l’héritier de l’évolution des manières d’être abstrait dans la seconde moitié du XXe siècle. Il met ici à profit cet héritage en renouant avec la figuration.

Chêne rompu 

Sées

Rupture de chêne ébouriffé sur lit de fougères* caramélisées, accompagnées de résidus de neiges encore moins éternelles qu'au Kilimandjaro.

--------------

Chêne pédoncule.

Clères, parc.

Quercus robur.

Il forme avec le chêne rouvre la plupart des forêts de plaine.

Glands à pédoncule et feuille à très court pétiole.

Utilisé dans les charpentes, les traverses de chemin de fer et les meubles.

-------------

 

*

Fougère. 

La reine.

par Akiza Akiza 

Paris 

Mon montage.

---------

Georges Fouquet 
Il succède à son père en 1895.
Bracelet fronde de fougère 
Vers 1905 - 1907
Or, émaux, opale, perles.
Petit Palais 
Paris
 
-------------

Frédéric Boucheron

1830 - 1902

Broche en diamants en forme de feuille de fougère 

1878

Or, argent, diamants.

Paris Beaux-Arts Maison Chaumet 

"Végétal, l'école de La Beauté"

---------------

 

 

                              George Sand sur le fronton de la mairie de Paris

 

Musée du tabac

Paris  

George Sand fume

Autoportrait

 

 

 

 

George Sand 

Paris 

Jardin du  Luxembourg

------------

Publié dans histoire

Partager cet article
Repost0

George Sand - Nohant - Le cimetière familial

Publié le par bmasson-blogpolitique

La généalogie de la famille de George Sand

La généalogie de la famille de George Sand

Sa tombe

Sa tombe

Tombe de George Sand

Tombe de George Sand

Le cimetière familial

Le cimetière familial

Carte du Berry

Carte du Berry

Carte de Nohant

Carte de Nohant

Vers Nohant - Panneaux routiers

Vers Nohant - Panneaux routiers

George Sand

George Sand

Maurice Dudevant - Son fils*

Maurice Dudevant - Son fils*

*
Maurice Sand est le fils de George Sand:
Maurice Sand 
1823 - 1889
Tiers Livre 
François Rabelais 
Maison natale "La Devinière".
Projet d'une édition des oeuvres de Rabelais par George Sand, illustrée par Maurice Sand, peintre, dessinateur, sculpteur.
Ce travail n'a pas été publié à cause de la Révolution de 1848*. 
Mais surtout, le libraire Bry publie en 1854 les oeuvres de Rabelais illustrées par Gustave Doré. Son succès interdit la publication sandienne qui est constituée de trente gouaches et de nombreuses vignettes. 
Trois scènes du "Tiers Livre" sont traitées:
- les songes de Panurge
- la rencontre de Panurge avec la sybille de Panzoult
- la consultation auprès de l'astrologue Her Trippa.
Sand apporte de la fraîcheur, de la douceur, de la sensibilité.
Doré apporte de la force et de la violence.
 
---------

*

Louis Philippe 
Séville 
Alcazar
----------------------
La grand-mère de George Sand

La grand-mère de George Sand

Le maréchal de Saxe - L'arrière grand-père de George

Le maréchal de Saxe - L'arrière grand-père de George

Maurice Dupin, père de George

Maurice Dupin, père de George

George Sand

George Sand

George Sand

George Sand

George Sand par Clésinger, son gendre.

George Sand - Nohant - Le cimetière familial
George Sand - Nohant - Le cimetière familial
George Sand - Nohant - Le cimetière familial
George Sand - Nohant - Le cimetière familial
George Sand - Nohant - Le cimetière familial
George Sand - Nohant - Le cimetière familial

"Je vous avoue qu'il m'est impossible d'être inquiet pour l'avenir du monde... En vain l'orage passera sur les générations qui naissent ou vont naître... En vain l'iniquité combattra dans le monde, la vérité éternelle aura son jour ici bas.

Elle y verra des hommes libres, heureux, égaux, unis, c'est-à- dire justes et sages ! "

George Sand

----------------------------

Publié dans histoire

Partager cet article
Repost0

Représentations de Marie-Madeleine

Publié le par bmasson-blogpolitique

Pagina 405 –
« Combien j'envie l'amour idéal de Marie-Madeleine et de Jésus : être le disciple ardent d'un maître adoré et qui en vaut la peine ; vivre et mourir pour son idole, croire en lui sans aucun doute possible. » Parole d'une psychasténique
Les obsessions et la psychasthénie / par Pierre Janet , 1859-1947; Raymond Fulgence, 1844-1910

Publié en 1903

Pour Simone de Beauvoir, le souci de son propre salut se confond avec l’adoration de Dieu.

Domenico Fetti (Rome 1589 – Venise 1624)

Sainte Marie-Madeleine

Huile sur toile

Fetti a réalisé diverses interprétations de ce thème. Ici, la jeune femme dépeinte est pensive. Dans un geste d’un naturel étonnant, elle s’abandonne à ses pensées, le menton appuyé sur des mains elles-mêmes croisées sur le sommet d’un crâne. C’est que Madeleine est devenue familière de la mort et a accepté le sort qui nous est inéluctablement réservé.

François Pierre-Peyron (Aix 1744 – Paris 1814)

Sainte Madeleine méditant

Huile sur toile.

Nulle sensualité chez cette Madeleine drapée dans un majestueux manteau bleu, dont les plis lourds font songer à une figure antique. Le peintre s’est sûrement inspiré du modèle de la Mélancolie gravée par Dürer. Un dialogue intérieur semble s’être instauré entre la sainte dans l’attitude de la méditation et le crâne placé en vis-à-vis.

Mattia Preti dit Il Calabrese (Taverna 1613 – Malte 1699)

Sainte Marie-Madeleine

Huile sur toile

Madeleine vient de se dépouiller de ses oripeaux de courtisane pour revêtir des habits rapiécés. Elle a pris conscience de la vanité de ses anciennes prétentions au regard de la mort inéluctable qui l’attend et que symbolise le crâne dans sa main droite. Preti use de très peu de couleurs et d’une mise en page simple et resserrée. Dans la suite du Caravage, il illumine puissamment le visage soucieux de la sainte qui se découpe sur un implacable fond noir.

Le tableau « La Madeleine pénitente » :

Elle est placée au centre d’une cellule ouverte et dénuée. Elle a des longs cheveux, est à moitié habillée, se couvre la poitrine avec sa main. Les anges lui parlent et elle a un regard mystique.

Elle est l’alter ego d’Eve. Elle fait partie des prostituées qui ont rencontré Jésus et qui se convertissent à la suite de cette rencontre.

Ce tableau a pu être placé dans une église ou dans une sacristie. La figure sacrée a été érotisée. Elle symbolise la mortification de la chair et de la beauté.

Sa chevelure est un symbole important.

 

Louis Galloche

Paris, 1670 – 1761

La Madeleine pénitente

Vers 1727

Huile sur toile

Musée Réattu

Arles

 

Autre exemple de chevelure coupée:

Camille : Oui, je suis belle, je le sais. Les complimenteurs ne m’apprendront rien : la froide nonne qui coupera mes cheveux pâlira peut-être de sa mutilation ; mais ils ne se changeront pas en bagues et en chaînes pour courir les boudoirs ; il n’en manquera pas un seul sur ma tête, lorsque le fer y passera ; je ne veux qu’un coup de ciseau, et quand le prêtre qui me bénira me mettra au doigt l’anneau d’or de mon époux céleste, la mèche des cheveux que je lui donnerai pourra lui servir de manteau.

 

Alfred de Musset.

On ne badine pas avec l’amour. 1884

 

Bar le Duc

Sainte Marie-Madeleine

Relief d'applique en bois polychrome du XVIe siècle.

Mes aquarelles – Marie-Madeleine d'après Jacques Meyer

Jeune femme à sa toilette

Chapelle des Pénitents noirs à Avignon

Cathédrale de Bourges

Marie Madeleine dans les vitraux

Chapelle Saint Jean-Baptiste (XVe siècle) - Cathédrale de Bourges

Le Christ ressuscité apparaît à Marie-Madeleine (« noli me tangere »)

Pêcheresse, Marie-Madeleine a quand même sa place au ciel, cathédrale de Bourges

Cathédrale d'Evreux

Statue de Marie-Madeleine du XVIe siècle

Marie-Dominique Lelièvre

Chanel & Co

Les amies de Coco

J’ai lu – Biographie – Edition Denoël – 2013

Page 238 :

Dans les années 1930, Coco Chanel décide de nommer sa nouvelle maison « La Pausa », en hommage à la légende qui voulait que Marie-Madeleine se soit reposée ici en chemin pour Jérusalem. La maison est située à Roquebrune Cap-Martin, entre Menton et Monaco.

Marie-Madeleine est la sainte patronne des demi-mondaines.

Marie- Madeleine, Naples, 1990

Encre et pierre noire sur papier

 

Il est entré dans l'église en travaux Anna dei Lombardi et a découvert cette Madeleine désespérée, entourée des acteurs de la Passion, en grandeur nature, sous des plastiques.

Marie-Madeleine pénitente

Anonyme

XVIIIe siècle

Bas relief en bois, quelques traces de polychromie

 

Ce bas relief a été épargné par les destructions iconoclastes révolutionnaires, car il avait été dissimulé dans un mur.

Avignon

Saint Symphorien

Le retable du portement de croix de Francesco Laurana

L'extrémité du bas de la croix marque le point de rencontre du groupe de femmes, à droite, qui se tient sur le passage du Sauveur. La mère du Christ s'effondre. Marie-Madeleine, ses longs cheveux coulant sur ses épaules, la soutient.

Marie-Madeleine à Milan

On la reconnaît à son long manteau

Giovanni Donato da Montorfano

1444 – 1502

Crucifixion

Le peintre milanais Giovanni da Montorfano réalisa la Crucifixion sur le mur sud du Réfectoire. Pour ce faire, il recourut à la technique traditionnelle de la peinture murale « à frais » et suivit les canons de la tradition figurative gothique lombarde, tandis que Léonard de Vinci peignait sur le mur d'en face.

La grande fresque a pour fond la ville de Jérusalem et elle représente des groupes de saints et de bienheureux de l'Ordre des Dominicains.

Les personnages qui se trouvent au pied de la croix sont Marie-Madeleine, saint Dominique, fondateur de l'Ordre des Dominicains à gauche et saint Thomas d'Aquin à droite.

 

 

Paris

Notre-Dame

"Christus relurtens apparet  Maria Magdaleine"

Apparition à Marie-Madeleine

Paris

Notre-Dame

Peinture murale de « la vie de Sainte Madeleine » d'après les dessins d'Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, architecte (années 1860)

A Martigues, si vous soulevez le tissu,

vous découvrirez

 

Marie-Madeleine, assise et portant la croix, près d'une tête de mort représentant la vanité

 

Dans la cathédrale d'Amiens

Henri Delaborde

1849

Le Christ apparaissant à saint Marie-Madeleine

Huile sur toile

 

Cathédrale de Rouen

Vitrail

Cathédrale de Rouen

Vitrail de Marie-Madeleine

Harfleur, Le Prieuré, un musée depuis 1983.

Ancienne auberge du 15e siècle qui accueillait des navigateurs portugais.

Un bouffon, une servante, un ménestrel rappellent l'utilisation de la salle du rez-de-chaussée en auberge.

Saint-Nicolas est le patron des voyageurs.

Le Christ sort de son tombeau, Marie-Madeleine est au centre. Le Christ en jardinier lui dit: "Ne me touche pas. Je ne suis pas encore monté vers mon père."

Musée Angladon, Avignon

Ecole italienne

16e siècle

Portrait de femme en Marie-Madeleine

Huile sur bois

Marie Madeleine
Apparition de Jésus
Cathédrale d'Evreux
Vitrail

 

Evreux

Sainte Marie Madeleine au désert

Huile sur toile fin XVIIe siècle.

Ce tableau provient du Carmel de Pont-Audemer 1641 – 1855. Suite au transfert de celui-ci dans le nouveau Carmel de Gravigny, construit en 1855-1866, le tableau y fut installé.

A la fermeture du Carmel de Gravigny en 2007-2008, l’Ordre du Carmel de France a fait don de ce tableau à la cathédrale d’Evreux.

Compte tenu de son intérêt artistique, il a été décidé de faire restaurer cette toile, en très mauvais état, par l’atelier Renascentis (Saint-Wandrille).

 

Fabrique Pichon

XIXe siècle

Bas-reliefs à sujets religieux

« Marie-Madeleine montant au ciel »

Biscuit et terre cuite

Uzès

 

Musée du Vieil Aix

Marie-Madeleine pénitente

Anonyme

XVIIe siècle

Huile sur toile

Musée du Vieil Aix

Barthélémy d’Eyck

Triptyque datant du XVe siècle

Sainte Madeleine

Son installation dans l’église de la Madeleine à Aix-en-Provence date probablement de 1803 lorsque les œuvres rassemblées dans les dépôts révolutionnaires regagnent les lieux de culte.

 

Eglise de Fayence

Henry Clews

La Napoule

Seuls le Saint-Esprit, la Vierge et Marie-Madeleine ainsi que deux chérubins sont épargnés et n’ont pas de visage grimaçant. Leurs visages lisses ne sont que pureté et innocence.

 

Musée du Petit Palais

Entrée gratuite

 

Sainte Madeleine

Famille Memmi

Lippo Memmi, connu à San Gimignano et à Sienne de 1317 à 1347.

Federico Memmi, connu en 1344 et 1347.

 

Musée du Petit Palais à Avignon

Entrée gratuite

 

Saint Jean Baptiste et sainte Madeleine

Angelo Puccinelli

Lucques

2e moitié du XIVe siècle

Musée du Petit Palais à Avignon

Entrée gratuite

 

Une bienheureuse et sainte Madeleine

Benozzo Gozzoli

Florence vers 1420

Mort en 1497

 

Musée du Petit Palais à Avignon

Entrée gratuite

 

Le Christ en croix entre Sainte Madeleine, la Vierge, saint Jean et saint Bernard

Andrea di Giusto

Florence

Connu depuis 1427

Mort en 1540

 

Musée du Petit Palais à Avignon

Entrée gratuite

Botticelli et son atelier

L’apparition du Christ à Marie Madeleine

 

Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite

 

Sainte Madeleine pénitente

Italie ( ?) milieu du XVIIe siècle.

Huile sur toile

Cette peinture de grande qualité n’a pas encore dévoilé tous ses mystères : son auteur reste inconnu. La Madeleine est ici une ancienne courtisane, celle qui a beaucoup péché et qui se repent en tournant ses regards vers Dieu. Le crâne renvoie à la méditation sur la mort et rappelle la vanité de tous les biens terrestres.

 

 

 

 

Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite

 

Pierre II, dit le Chevalier Mignard

Avignon, 1640 – Avignon, 1725

Noli me tanguere (1711)

Tableau d’une série de quatre, tous destinés à décorer la chapelle des Pénitents blancs d’Avignon. L’épisode évoque la rencontre entre Marie Madeleine et le Christ ressuscité, qui s’adresse à la jeune femme en ces termes : « Ne me touche pas », Noli me tanguere dans la traduction de la Bible latine ;

 

Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite

 

Etienne Parrocel

Avignon, 1696 – Rome, 1775

La Trinité accueillant saint Camille de Lellis au Paradis

Vers 1742

Huile sur toile

Cette esquisse est une étude préparatoire complète pour le décor ornant la coupole de l’église Santa Maria Maddalena à Rome (1739 – 1746). Marie Madeleine présente à la Trinité le nouveau saint, Camille de Lellis, qui porte ici l’habit de l’ordre qu’il a fondé, les Camilliens.

 

 

Jan II Brueghel, dit le Jeune

Anvers, 1601 – Anvers, 1678

Noli me tangere

Ne me touche pas, après 1625

Huile sur toile

Jan II Brueghel se plaît ici à présenter une manière de nature morte en plein air. Se côtoient artichauts, melons, choux et potirons, œillets, tulipes* et roses. Il s’agit d’un jardin allégorique, dans lequel les quatre saisons ne feraient qu’une et le temps n’aurait pas d’emprise.

A la découverte du tombeau vide, Marie-Madeleine fond en larmes. Jésus apparaît derrière elle sous la forme d’un jardinier et lui dit « Noli me tangere » (« Ne me touche pas »). La jeune fille comprend qu’il s’agit du Christ dont le corps est devenu immatériel.

Par cette apparition, Jésus la choisit comme messagère de la nouvelle de sa résurrection.

Le paysage a été réalisé par Lucas van Uden et les personnages par Jacob Jordaens.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

-----

 

*

Lisbonne 
Cimetière Dos Prazeres 
Fleurs en pierre 
Tulipe
 
Tulipa gesneriana L.
Native d'Europe.
 
Le bulbe, caché dans la terre, repousse au printemps suivant. Floraison, graines, puis disparition de la plante.
En Perse, un jeune homme aimait une jeune fille qui ne l'aimait pas en retour. Désespéré, il trouva refuge dans le désert. Il pleura abondamment sur son amour perdu. Chaque larme qui tomba dans le désert créa un bulbe de tulipe qui symbolise l'amour parfait.
 
Les Turcs la considèrent come un turban et la cultivèrent abondamment. Elle devint le symbole de l'empire ottoman.
 
Au 16e siècle, les premiers bulbes arrivèrent à Anvers. Les Hollandais.e.s en tombèrent amoureux. Au 17e siècle, l'obsession pour la tulipe est très forte. Elle causa une surévaluation des prix qui provoqua une crise économique entre les différents états de la Hollande. La tulipe est un des symboles des Pays-Bas. Sur les tombes, elle identifie la nationalité des Néerlandais.e.s.
 
---------

Wilhelm Stetter

Strasbourg, 1487 – Strasbourg, 1552

L’Apparition du Christ à Marie-Madeleine

1523

Le Christ qui brandit l’étendard de la Résurrection à Marie-Madeleine lui signifie « Ne me touche pas ».

Musée des Beaux-Arts

Nancy

Domenico Fetti

(copie ancienne)

Rome, 1589 – Venise, 1624

Mélancolie, après 1614

Huile sur toile

C’est une copie ancienne du tableau conservé au Louvre. La figure centrale, évoquant Marie-Madeleine, incarne l’idée de pénitence et du repentir tandis que les objets qui l’entourent suggèrent une réflexion sur la précarité de la vie et la vanité de tout avoir face au temps inexorable.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

Nicolas Chaperon

(attribué à)

Châteaudun, 1612 – Lyon, 1654 – 1655

Madeleine pénitente, vers 1635

Huile sur toile

L’attribution de cette toile demeure discutée entre Simon Vouet et un élève de Chaperon. Ce tableau était sans doute destiné à un amateur dans le cadre de la dévotion privée.

Musée des Beaux-Arts

Nancy         

 

Francesco Cairo

Milan, 1607 – 1605

Exhortation de sainte Marthe à sainte Madeleine

Vers 1650 – 1655

Huile sur toile

Nîmes

Musée des Beaux-Arts

Gortzius Geldorp

Madeleine

1606

Huile sur bois

Musée du Colombier

Alès

 

Louis Finson

Bruges, 1580 – Amsterdam, 1617

La Madeleine en extase

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Marseille

 

 

 

Philippe de Champaigne

Bruxelles, 1602 – Paris, 1674

Le Ravissement de sainte Madeleine

1656

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Marseille

 

 

 

Autun (Saône-et-Loire)

Cathédrale Saint-Lazare

L’apparition à Marie Madeleine

Monument historique par liste de 1840

Moulage réalisé par Jules Fontaine

Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris

 

Châteaudun (Eure et Loir)

Château

Statues de la chapelle basse de la Sainte-Chapelle

Sainte Madeleine

Pour décorer son nouveau sanctuaire, en 1464, la Sainte Chapelle, Jean de Dunois, fils illégitime du Duc d’Orléans, commanda une quinzaine de statues issues du même atelier. Elles ont des proportions allongées et portent des traces de la polychromie primitive.

Monument historique par arrêté de 1918

Moulage réalisé par Marcel Maimponté

Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris

 

 

Règlements de la confrérie de Sainte Marie Madeleine des maîtres jardiniers de cette ville d’Arles

Bibliothèque d’Arles 

 

Reynaud Lévieux

1613 - 1699

"La crucifixion avec la Vierge et sainte Marie-Madeleine,  saint Jean et saint Pons"

Vers 1650

Villeneuve les Avignon

Collégiale Notre-Dame

 

Pietro Faccini

Bologne, 1562 – 1602

La Madeleine au tombeau du Christ

Huile sur toile

Pietro Faccini a été élève puis rival d’Annibal Carrache. Une trentaine de ses œuvres sont visibles. Marie Madeleine et deux anges manifestent leur stupeur par des gestes très expressifs devant le tombeau vide du Christ dont la pierre a été déposée au premier plan. La résurrection du Christ n’est pas montrée mais suggérée, notamment par l’ange désignant le ciel.

Musée des Beaux-Arts

Caen

 

Sainte Madeleine pénitente

Italie ( ?) milieu du 17e siècle

La Madeleine est ici une courtisane, celle qui a beaucoup péché et qui se repend en tournant ses regards vers Dieu. Le crâne renvoie à la méditation sur la mort et rappelle la vanité de tous les biens terrestres.

Musée Calvet

Avignon

P 45 :

Marie Madeleine.

Marie de Gournay rappelle que saint Paul défend le ministère aux femmes, et ne parle pas de Marie Madeleine* comme « égale aux apôtres, par Apostolis, entre autres au calendrier des Grecs, publié par Génebrard, voire que l’Eglise et eux-mêmes apôtres ont permis une exception de cette règle de silence pour elle, qui prêcha trente ans en la Baume de Marseille au rapport de toute la Provence. »

*

Il s’agit de Marie de Magadala. Elle est l’une des figures majeures dans la sainteté féminine au Moyen-Age. Selon la tradition occidentale, elle serait allée à Ephèse, puis devant la haine des Juifs, elle se serait embarquée pour Marseille.

P 48 :

« Ajoutons que la Madeleine est la seule âme à qui le Rédempteur ait jamais prononcé ce mot et promis cette auguste grâce : « En tous lieux où se prêchera l’Evangile il sera parlé de toi. » (Matthieu, XXVI, 16-18)

 

Marie de Gournay

Egalités des hommes et des femmes

Et autres textes.

Editions Gallimard, 2018

 

Première parution : 1622

Marie Madeleine

Vers 1260 – 1290

Calcaire de Courville

Elle est un personnage du Nouveau Testament. Elle est très controversée. Au VIe siècle, on réunit les trois Marie de l’Evangile en une seule. Pécheresse, elle lave les pieds du Christ qui en éloigne les démons. Il en admet la familiarité et elle est présente au pied de la croix lors de sa mort.

Après la résurrection du Christ, elle est la première à le voir. Il lui demande d’aller annoncer sa résurrection à ses disciples.

Palais de Tau

Reims

Jean Hélart

Le Christ ressuscité apparaissant à Marie Madeleine

1679

Ecole rémoise

Musée Saint Rémi

Reims

Vik Muniz 

Imaginaria (d'après Giovanni Girolamo Savoldo)

Avignon

Collection Lambert 

Marie-Madeleine

2018

Impression Numérique Couleur

-------------------------------

Aegidius II Sadeler 

Le Christ apparaissant à Marie Madeleine 

Caen 

---------------------------

Michel Ciry 

Marie Madeleine

Eglise de Varengeville

 

Michel Ciry est un peintre résident de Varengeville.


-----------------------------

Madeleine 

Eglise saint Martin à Saint-Valéry-sur-Somme

-----

Marie Madeleine 

Eglise saint Jacques 

Le Tréport 

Maître de la légende de Sainte-Godelieve

Bruges, fin du XVe siècle.

Huile sur bois

Tableau restitué par l’Allemagne à la France

A gauche de la Vierge Marie tenant Jésus sur ses genoux, sainte Madeleine tient son pot à onguent.

Abbeville

Musée Boucher de Perthes

----------

Anonyme

Marie Madeleine

Bois peint

Picardie

Vers 1500

Elle se reconnaît à sa beauté et à ses cheveux longs dénoués. Avant son repentir, elle est figurée en courtisane, parée et fardée. Après a pénitence, elle se présente dans la pauvreté, simplement vêtue.

Abbeville

Musée Boucher de Perthes

---------------------------

Déploration du Christ

Noyer polychromé et doré

Picardie

 

Marie Madeleine se tient aux pieds du Christ.

Le style de Beauvais aime les membres étirés, les drapés aux plissés simples et se caractérise par un visage rond au nez retroussé et à la bouche pincée.

Abbeville

Musée Boucher de Perthes

-------------

Kees van Dongen 

1877 - 1968

La vasque fleurie 

1917 

Huile sur toile;

Petit Palais 

Paris 

Portrait sensuel de sa maîtresse Luisa Casati. Elle contemple sa nudité dans un miroir. Le crâne luisant évoque la vie mondaine menée par le couple, loin du front. (NDLR; cela représente aussi la vanité des femmes!). La mort rôde. C'est la période de la guerre.

--------------

Publié dans art pictural

Partager cet article
Repost0

Bourges moyen-âgeuse - Charles II - Charles IV - Charles VI - Charles VII - Charles V à Vincennes

Publié le par bmasson-blogpolitique

Têtes du Moyen-Age à Bourges

Têtes du Moyen-Age à Bourges

La ville de Bourges.

Les Romains ont organisé la ville avec les rues se croisant à la perpendiculaire (l'actuelle rue Moyenne, la rue commerçante de la ville) et débouchant sur une place. Bourges était la capitale de l'Aquitaine première.

Au quatrième siècle, on construit des remparts pour se protéger. Le christianisme s'implante et un évêché s'installe très rapidement dans Bourges qui devient une capitale religieuse. Saint Ursin est le premier évêque de Bourges.

Un canal est creusé pour apporter l'eau directement dans la ville.

Au Moyen Age, un seigneur domine la ville. Jusqu'en 1100. Il part en croisade. Il vend sa ville au roi de France, Capétien. Bourges devient une ville frontalière avec les territoires dirigés par les Anglais.

On construit un grand donjon et en 1200 les remparts sont agrandis. L'archevêque décide de construire une nouvelle cathédrale. Politiquement, le gothique est choisi et remplace l'art roman. Cette expérience concerne toute l’île de France. On veut plus grand, on va au-delà des remparts.

A cette époque, Bourges fait partie des quinze plus grandes villes de France. Le roi autorise un marché annuel. Les artisans vivent et travaillent autour des cours d'eau. On y trouve des tanneurs, des teinturiers.

Jacques Cœur participe à l'augmentation de la richesse de la ville. L'économie locale décolle. Il est arrêté (comme Fouquet plus tard) en 1451. Il était l'argentier du roi Charles VII.

Trente ans plus tard, les 2/3 de la ville sont détruits par un incendie qui traumatisera les habitants. Des mesures anti-incendie seront prises : mur en pierre anti-feu entre les maisons de bois, façades protégées par un crépi.

Maison de 1494 à Bourges

Maison de 1494 à Bourges

Au 16e siècle, ce sont les guerres de religion. Calvin* est venu étudier à Bourges en 1520. La ville se reconstruit mais sans réel développement. La ville reste dans les limites du 13e siècle. L'université avait connu un grand essor, mais a décliné depuis le 17e siècle. Paris n'est pas assez près et Tours et Orléans sont deux villes qui ont su maintenir leur université.

*

Bible dite d’Olivétan.

1535

Imprimé, in-fol, Neufchâtel, Pierre de Wingle (imprimerie).

Cette Bible tient son nom de Pierre Robert, dit Olivétan (vers 1506 – 1538), parent de Calvin et auteur de la première traduction en français des textes bibliques. Sa version restera la base des traductions des Bibles protestantes jusqu’au XIXe siècle. C’est au cours du synode de Chanforan en 1532, que les vaudois, rejoignant la Réforme sous sa forme genevoise, décidèrent de financer la traduction et l’impression de cette Bible pour un montant de 500 écus d’or.

Sur la page de garde sont énumérées les maladies de Calvin.

Musée d’art et d’histoire

Orange

 

--------------------

Les marécages deviennent des marais et des jardins privatifs sont cultivés par les habitants. Au 17e et au 18e siècle, les moines avaient préparé les travaux d'irrigation. Les maraîchers se sont occupés de cet espace au 19e siècle, en parallèle des jardins privatifs.

La ville est endormie jusqu'à Napoléon III qui en 1860 implante l'industrie des canons à Bourges, dans le centre de la France plutôt qu'à l'est. C'est le début de l'industrie de la pyrotechnie.

Les responsables de la ville sont prudents et ont l'esprit de province. Ils hésitent sur l'implantation du canal du Berry (trop petit, trop loin de l'industrie) et de la gare. Ce provisoire éloigné de l'industrie devient définitif.

Au 21 e siècle, la ville perd des habitants. Les enfants, en âge de travailler, ne restent pas dans la ville.

La Poste actuelle à Bourges

La Poste actuelle à Bourges

L'hôtel de Panette.

C'est en 1418 que Arnoul Belin, trésorier de la Sainte-Chapelle de Bourges, fait édifier la Maison des Trésoriers, détruite 3 siècles plus tard, en 1757, pour laisser place à l'hôtel de Panette.

La façade donnant sur la rue, avec ses portes charretière et piétonne, est le seul vestige lié à la Sainte-Chapelle.

1400 : naissance de Jacques Cœur

1405 : construction de la Sainte-Chapelle

1416 : décès du duc de Berry

1422 : Charles VII devient roi de France et séjourne à Bourges dont il fait la capitale du royaume jusqu'en 1437.

De 1839 à 1845, l'Hôtel de Panette est habité par l'Infant Don Carlos, prétendant au trône d'Espagne.

1879 : Achat par la famille Pilte-Jouslin à la Marquise de Bélâbre. Le célèbre violon de son père baptisé « Le violon de Panette » vendu cette même année appartient aujourd'hui à la banque suisse BSI, et est joué par le virtuose Renaud Capuçon.

Hôtel de la Panette à Bourges

Hôtel de la Panette à Bourges

Palais Jacques Cœur

Né à Bourges vers 1400, fils d'un marchand, Jacques Cœur connaît une ascension sociale fulgurante. Il contribue au redressement du pays et de la monarchie après l'éviction des Anglais. Anobli en 1441 par le roi Charles VII, il est à la tête d'un négoce prospère en Méditerranée, lorsqu'il entreprend la construction de sa « grand Maison » sur l'ancien rempart gallo-romain.

Achevée vers 1450, son architecture échappe à toutes les classifications, tenant à la fois du logis seigneurial et de l'hôtel urbain.

La façade, encore gothique, déploie un décor exceptionnel : cœurs et coquilles, fleur de lys royale. Deux figures apparaissent dans les fenêtres, évoquant peut-être Jacques Cœur et son épouse.

En 1451, le palais est tout juste terminé, et après la condamnation du Grand Argentier de l'empoisonnement d'Agnès Sorel, l'édifice est spolié par le roi comme l'ensemble de ses biens.

Bourges moyen-âgeuse - Charles II - Charles IV - Charles VI - Charles VII - Charles V à Vincennes

Bourges (Cher)

Hôtel Jacques Cœur

Allège d’une fenêtre de la façade sur cour

Monument historique par arrêté de 1840

Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris

 

 

Bourges (Cher)

Hôtel Jacques Cœur

Fenêtre

Monument historique par arrêté de 1840

Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris

 

 

Bourges

Jacques Coeur dans son palais (hypothèse)

 

Bourges (Cher)

Hôtel Jacques Cœur

Haut-relief de la chambre, dite « des galées », premier étage du corps de logis

Monument historique par arrêté de 1840

Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris                   

 

 

La maison de Bienaymé Georges

Bienaymé Georges était échevin de Bourges et familier de la duchesse de Berry. Sa maison a été construite en pierre après l'incendie de 1487.

L'escalier George Sand est un ancien passage casse-cou percé dans la muraille gallo-romaine, reliant la ville haute à la ville basse.

Bourges moyen-âgeuse - Charles II - Charles IV - Charles VI - Charles VII - Charles V à Vincennes

Hôtel Lallemant.

Succédant à deux maisons détruites par les incendies de 1467 et de 1487, l'actuel hôtel Lallemant a été construit autour de 1500.

Sa situation sur la muraille gallo-romaine explique le passage incliné reliant la cour basse à la cour haute.

La famille Lallemant, installée à Bourges depuis 200 ans appartenait à l'élite cultivée de son temps, un milieu de financiers en relation avec les artistes italiens.

Hôtel Lallemant - Bourges

Hôtel Lallemant - Bourges

Hôtel Lallemant - Détails - Bourges

Hôtel Lallemant - Détails - Bourges

Jacques Cœur (1395 – 1456) : Argentier du roi Charles VII et grand homme d’affaires, il installe à Aigues-Mortes le « chantier de la Roubine » qui fabriquera les galères constituant sa flotte de commerce.

 

Charles VII

Bourges

Monument Jacques Coeur

 

Charles VII et Jeanne d'Arc entrant dans Soissons le 23 juillet 1429

 

Charles VII 

Portraits

Charles VI

Baptême

Château de Vincennes

Charles V et Jeanne de Bourbon sont ses parents.

Musée du Petit Palais

Entrée gratuite

 

Charles VI présenté par Saint-Jacques

Avignon, église du Collège Bénédictin de Saint-Martial

Tombeau du Cardinal Jean de Lagrange (1402)

 

(Charles VI est le père de Charles VII)

Poitiers (Vienne)

Palais de justice

La « Belle cheminée »

Charles VI (1368 – 1422)

Dès 1384 d’importants travaux sont à l’initiative de Jean de Berry dans la grande salle du palais comtal de Poitiers. Isabeau de Bavière est l’épouse de Charles VI. L‘architecte et sculpteur Guy de Dammartin aménage le mur sud d’une cheminée monumentale surmontée d’une tribune et de baies.

Monument historique par liste de 1862

Moulage réalisé par Jean Pouzadoux

Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris

 

 

 

Charles VI

Portraits

Charles VI

Troyes

1420

Roi de France, le "Bien aimé" puis "Le Fol", sur le trône depuis 1380.

Il est frappé de crises de démence à partir de 1392.

Son incapacité à gouverner plonge le royaume dans la tourmente.

---------

 

Isabelle de Bavière 

Vers 1370 - 1435

Troyes

1420

Reine de France, elle dirige le pays lors des crises de démence de Charles VI. Elle est co instigatrice du traité de Troyes.

--------------

 

 

Henry Cros 

Isabeau de Bavière  

Musée d'Orsay

 

Isabeau de Bavière.

(1371-1435)

Reine de France.

Issue de la puissante maison de Wittelsbach-Ingolstadt, elle est la fille aînée du duc Étienne III de Bavière et de son épouse Taddea Visconti.

Elle est l’épouse de Charles VI.

Débauchée, meurtrière, voire infanticide, Isabeau de Bavière (1371-1435) garde une réputation si sulfureuse qu'elle inspira le Marquis de Sade.

Mariée à Charles VI (1385), elle dirige le Conseil de régence après la folie du roi (1392).

Les Parisiens lui ont trouvé un petit surnom : « Isabeau la grande Gaure », autrement dit « Isabeau la grosse truie ».

Isabeau de Bavière connaît une très mauvaise réputation, accusée tantôt de détourner de l’argent, tantôt de coucher avec son beau-frère.

----------

Troyes – Le Traité de 1420.

Le fils de Charles V, Charles VI, monte sur le trône.  Il n’a que douze ans. En 1380, un conseil de régence se met en place autour de ses oncles, le duc de d’Anjou, le duc de Berry et le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi.

A vingt ans, Charles VI est majeur et prend le pouvoir individuellement. En 1392, il va connaître sa première crise de folie. Il se trouvait dans la forêt du Mans, en guerre contre le duc de Bretagne pour un conflit de succession, et il va avoir des hallucinations. Il va tuer quatre hommes de sa garde. Il perd conscience et reprend connaissance deux jours après. Il meurt en 1422. Il fera cinquante-cinq crises de folie. Ses épisodes de folies seront de plus en plus longues et ses périodes de rémission de plus en plus courtes.

Le bal des Ardents en 1393*.

Sa femme, Isabelle de Bavière, organise une fête à l’Hôtel Saint-Pol, lieu de résidence du couple royal à Paris, et le roi avec quatre de ses hommes, amis  très proches, vont se déguiser en hommes sauvages. Ils vont se recouvrir le corps d’étoupe et de poix, matériaux hautement inflammables. Le frère du roi, Louis d’Orléans, n’aura pas l’information qu’il est interdit d’entrer dans la pièce avec une torche. Il enflammera un des costumes des invités. Quatre amis du roi vont mourir brûlés vifs. Le roi ne doit son salut qu’à la duchesse de Berry qui va avoir la présence d’esprit de l’envelopper dans ses jupons pour étouffer les flammes. Charles VI ne se remettra pas de cet événement. Dès 1392, il n’est plus en mesure de gouverner. Un conseil de régence se met en place autour de son frère, le duc d’Orléans, de son oncle, le duc de Berry, du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi et son fils, Jean Sans Peur.

Le pouvoir va provoquer des rivalités, en particulier entre le duc d’Orléans et le duc de Bourgogne avec son fils Jean Sans Peur. Le point de crispation est le conflit avec l’Angleterre.

Les Armagnac seront les partisans du dauphin, le futur Charles VII. Les Bourguignons sont opposés à ce clan.

Nous avons donc un roi fou et une guerre civile qui déchire le royaume de France.

 

Troyes 

Hôtel Dieu le Comte 

Charles VI 

Chapel doré

Cette coiffe a été retrouvée dans l'ancien donjon du Louvre, en 1984. Elle est constituée de 69 fragments en cuivre doré. 

----------------

Charles IV, dit « le Bel »- roi de France et de Navarre de 1322 à 1328, est le dernier souverain français de la dynastie dite des Capétiens directs.

 

Charles V en majesté

Sceau

Château de Vincennes

Archives Nationales

 

 

Charles V tient conseil

Château de Vincennes

Enseignement des princes, 

Aegidius Romanus

Bibliothèque municipale de Besançon

Charles V mène depuis Vincennes la guerre contre les Anglais, en 1371 et 1372.

Le connétable Duguesclin*, chef de l'armée royale y est venu prendre ses ordres.

Charles V a reconquis la moitié de son royaume, cédé aux Anglais en 1360 par le traité de Brétigny.

*

Bretagne 

Anse du Guesclin 

Mon dessin.

----------------

Edouard Toudouze 

Paris, 1844 - 1907

La Mort de Du Guesclin 

En 1380 

Tableau de 1903 

Rennes 

Musée Beaux-Arts 

La figure du chevalier breton est utilisée comme celle de Jeanne d'Arc pour leur exemplarité patriotique.

Bertrand du Guesclin est né vers 1320 près de Dinan, à la Motte-Broons. Il s'impose comme l'un des principaux alliés de Charles V.

E, 1380, il s'empare du château de Carlat en Auvergne et prétend débarrasser les habitant-e-s du voisinage ruineux et cruel des bandes anglaises installées à Châteauneuf-de-Randon.

En plein siège, il tombe malade et meurt.

Sur le tableau, Pierre de Gallard, chef des rangs ennemis,  reconnaissable au drapeau anglais, dépose sur le cercueil de Du Guesclin les clés de la cité. Il avait promis de se rendre s'il n'était pas secouru sous dix jours.

---------------

 

La Sainte Chapelle dans le château de Vincennes.

Cette résidence a été fondée par saint Louis. Elle ne fut réellement terminée que sous Henri II. Résidence royale du XIIe au XVIIIe siècle, le château de Vincennes a conservé son enceinte, ses tours médiévales, sa Sainte-Chapelle et son donjon du XIVe.

La Sainte-Chapelle de Vincennes, joyau de style gothique flamboyant,  est une chapelle fondée en 1379 à la demande du roi de France Charles V pour y abriter les reliques de la Passion du Christ.  Elle est construite sur le modèle de celle du Palais de la Cité à Paris. Elle est un peu plus grande que celle de Paris et sur un seul niveau.

La qualité du décor sculpté manifeste tout autant la passion des arts de Charles V que sa profonde piété.

Elle est une voûte en croisée d'ogives et l’église  a été construite de 1379 à 1552. Les anges exterminateurs sont des vitraux de la Sainte-Chapelle de Vincennes. réalisés par Philibert de l'Orme entre 1551/1559.

Elle a été classée au titre des Monuments Historiques en 1853.

Après des années de travaux consécutifs à la terrible tempête de 1999, le vent l’ayant traversé à 200 km/h, la Sainte-chapelle du château de Vincennes avait déjà rouvert. En 2016, la Sainte-Chapelle  est en travaux afin de retrouver sa beauté originelle. Elle a fait l'objet d'une première phase de restauration avec la rose et la façade.

 

Musique  :

Ulv Orn Bjornsson

------------

 

Charles II à Regnéville-sur-Mer.

----------------

Charles II de Navarre, dit « Charles le Mauvais » est roi de Navarre de 1349 à 1387 et comte d'Évreux de 1343 à 1378. Il est le fils de Philippe III de Navarre et de Jeanne II, fille du roi de France et de Navarre, Louis X le Hutin.  Sa sépulture en la basilique Santa Maria la Royale de Pampelune.

Charles II le Mauvais descend en ligne directe de Saint-Louis.

Il vécut au XIVe siècle. Charles II est le roi spolié. Le roi Jean II le Bon reçoit au Louvre la soumission de Charles II le mauvais, roi de Navarre. Il est victime de la mauvaise foi des chroniqueurs contemporains.

A la mort de Jeanne en 1349, Charles, que l'Histoire surnomma par un malencontreux hasard " le Mauvais ", devint roi de Navarre à l'âge de 17 ans. Dès lors, il chercha à recouvrer les terres perdues par sa mère et entra pour cela en conflit avec les rois de France Jean II et Charles V qui, de promesse non tenue en tromperie et tentative d'assassinat, s'employèrent à leur tour à le déposséder de ses biens.

A l'été 1358, il fut à deux doigts de s'emparer de la couronne de France. Finalement vaincu par les armes en France et en Espagne, Charles II dut se retirer en Navarre en 1379, d'où il n'eut plus qu'une influence secondaire sur la politique européenne. 

--------------------

 

Valentine Visconti (Milan, 1366 ou 1368 - Blois, 4 décembre 1408) est une princesse milanaise devenue duchesse d'Orléans par son mariage avec Louis d'Orléans, frère du roi de France Charles VI, et mère du poète Charles I d'Orléans.

Elle épouse en 1389 Louis de France, fils du roi Charles V et futur duc d’Orléans. Mais ce dernier est assassiné en 1407 par son cousin et rival politique, Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Valentine de Milan se retire alors au château de Blois, où elle meurt l’année suivante. 

La devise de Valentine est « Rien ne m'est plus ; Plus ne m'est rien ».

Elle est la belle-sœur de Charles VI.
 

 

Charles d'Orléans, né à Paris le 24 novembre 1394 et mort à Amboise le 5 janvier 1465, duc d'Orléans, est un prince français, connu surtout pour son œuvre poétique réalisée lors de sa longue captivité anglaise. Il est le fils de Louis Ier, duc d'Orléans (le frère du roi de France Charles VI), et de Valentine Visconti fille du duc de Milan. Charles d'Orléans est l'auteur d'une œuvre considérable : 131 chansons, 102 ballades, sept complaintes et pas moins de 400 rondeaux. Il est aussi l'auteur de pièces poétiques en langue anglaise. Charles d'Orléans meurt à Amboise le 5 janvier 1465.

----

 Regnault de Montauban 
Intérieur médiéval 
1451 - 1500 
Paris 
Pavillon de l'Arsenal 
---------
 

Publié dans histoire

Partager cet article
Repost0

Le lit de la Loire

Publié le par bmasson-blogpolitique

Le lit de la Loire
Le lit de la Loire
Le lit de la Loire
Le lit de la Loire
Le lit de la Loire
Le lit de la Loire
Le lit de la Loire
Atelier van Lieshout 
Le Portique 
Le Havre 
Bones et bedding 
Os et literie 
2022 
Technique mixte.
 
 

Ils utilisent des mannequins dotés de prothèses, portant une combinaison de cosmonautes, prêts au départ, au voyage.

L’atelier hésite entre la dystopie, société imaginaire dirigée par un pouvoir totalitaire avec une idéologie néfaste,  et l’utopie, construction imaginaire d’une société proposant un idéal ou un contre idéal.

Le désespoir y est prégnant, même dans leur utopie !

--

Les plaisirs de la vie

Les lits

Vie

Sexe

Mort

Paris

Publié dans La nature

Partager cet article
Repost0

Anna Karenine

Publié le par bmasson-blogpolitique

Anna Karenine

Avec Emeline Bayart, Xavier Boiffier, Golshifteh Farahani, Sabrina Kouroughli, Xavier Legrand, Manon Rousselle, Igor Skreblin, Stanislas Stanic, Alexandre Steiger

Publié dans Théâtre

Partager cet article
Repost0

Peinture - Camille Pissarro - Jean-François Millet

Publié le par bmasson-blogpolitique

 

Camille Pissarro

Saint-Thomas (Antilles), 1830 – Paris, 1903

L'Anse des pilotes, Le Havre, matin, soleil, marée montante

1903

 

Camille Pissarro

1830 – 1903

L’avenue de l’Opéra. Place du Théâtre-Français

1898

Huile sur toile

Legs Vasnier, 1907

 

Camille Pissarro

1830 – 1903

Le Louvre

1902

Legs Vasnier, 1907

 

 

Camille Pissarro

Saint-Thomas (Antilles), 1830 – Paris, 1903

Pommiers et peupliers au soleil couchant, Eragny

1901

Peinture - Camille Pissarro - Jean-François Millet

Camille Pissarro

Saint-Thomas (Antilles), 1830 – Paris, 1903

Statue d'Henri IV et hôtel de la Monnaie, matin, soleil

1901

Camille Pissarro

Baigneuse

Vers 1895

Aquarelle rehaussée à la gouache sur toile

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

Au printemps 1894, Pissarro travaille à une série de gravures « romantiques » d’après des dessins de baigneuses. Il réalise une peinture d’une jeune paysanne assise au bord d’une rivière. En 1895, il reprend ce motif mais le modèle est nu et s’essuie les jambes comme s’il sortait du bain.

 

Rouen

Camille Pissarro

Saint-Thomas, 1830 – Paris, 1903

Le pont Boïeldieu à Rouen soleil couchant, temps brumeux 1896

 

 

Camille Pissarro

France, 1830 – 1903

Dulwich College, Londres

Huile sur carton

1871

Musée d’Assezat

Fondation Bemberg

Toulouse

Camille Pissarro 
Port de Rouen, Saint-Sever
1896
Les entrepôts sot austères.
Les quais sont en désordre.
Les cheminées sont fumantes.
Camille Pissarro fera du peuple le héros de ses tableaux.
-------------

Article paru dans l'Humanité en 1990 :

 

Durant la guerre de 1870, un certain nombre d'artistes qui n'avaient pas la nationalité française n'ont pas été dans l'obligation de rejoindre les drapeaux. Camille Pissarro (1830 – 1903) était de nationalité danoise et il effectua un bref séjour en Mayenne durant la guerre. Il se réfugia à Londres auprès de Monet et d'Alfred Sisley* (1839 – 1899) qui, sujet britannique, réussit à quitter Paris assiégé. Il vécut à Louveciennes, non loin de la maison de Renoir. Son atelier aurait été dévasté par les Prussiens. Ses toiles d'avant 1871 ont disparu.

 

« PEINDRE AU PLEIN AIR »
Né en 1830 à Saint-Thomas, aux Antilles danoises, où son père possède un commerce, Camille renonce très jeune à la sécurité familiale pour suivre une vocation artistique impérieuse et aller étudier la peinture à Paris. Il ose se mettre en ménage avec une jeune bonne qui partage sa vie précaire, deviendra Madame Pissarro et lui donnera sept enfants.
Au début de sa carrière, Pissarro commence à peindre en plein air. Nourri de l'enseignement de Corot, Millet et Courbet, il ne les imite pas, mais cherche à exprimer sa vision personnelle de la nature.

*

Alfred Sisley 
Paris, 1839 - Moret-sur-Loing, 1899
Vue d'un port 
Rouen vers 1870 ?
Huile sur toile.
Dieppe 
Château Musée
Peintre anglais, il revient en France en 1860.
Les péniches sont le symbole de l'activité industrielle. Le ciel et l'eau, aux bleus nuancés, dominent.
------------

Alfred Sisley
Collines de La Bouille
1894

---------

 

Alfred Sisley

La Seine à La Bouille

Coup de vent

1894 

-----------

 

Etienne Bocourt (1821 - 1913)

Jean-François Millet (1814 - 1875) peintre vers 1882

Eau-forte sur papier

Se remettant sans cesse en cause, il peint de plus en plus, avec les couleurs primaires et leurs dérivés directs. Il fréquente Manet, Monet, Cézanne, Degas, Renoir...Comme eux, il s'attache à restituer une image non idéalisée de la nature, mais débarrassée de tout symbole, mythe ou légende. Pissarro est l'aîné de cette avant-garde. Il est apprécié de tous, et participe activement aux expositions du groupe impressionniste qui, à partir de 1874, et en marge des salons officiels, fait scandale par sa façon entièrement neuve de voir le monde et de l'interpréter.
L'offensive prussienne en 1870, contrait Pissarro, citoyen danois, à quitter Louvenciennes où il habite. Il rejoint Monet à Londres. Rentrant chez lui l'année suivante, il retrouve sa maison saccagée par l'ennemi. Une grande partie de son oeuvre est détruite. Certaines de ses toiles ont servi de tapis-brosses à l'ennemi.
L'artiste affronte avec courage ce désastre et les moqueries des critiques jugeant sa palette peu aimable. Chaque exposition du groupe impressionniste est une rude bataille et un échec commercial. Pissarro persiste et signe malgré la misère, plante son chevalet en pleine nature, et, demeure résolument en marge des manifestations officielles. Obstiné, il l'est non par orgueil mal placé mais par fidélité envers lui-même: «Je suis fort troublé de mon exécution rude et rugueuse, avoue-t-il. Je voudrais bien faire plus aplani, réunissant cependant les mêmes qualités sauvages». Et de noter ses affinités avec Cézanne qui est venu travailler auprès de lui à Pontoise.
En 1885, Pissarro rencontre Seurat et Signac*, fondateurs du néo-impressionnisme dont la méthode, inspirée de la science des couleurs et assurée par la division de la touche, visait à donner au tableau un maximum de lumière. Elle le séduit pendant quatre ans, puis il reprend sa liberté. Le souvenir de cette période novatrice de la peinture pas dans «La petite Bonne» (p. 146), d'une émouvante simplicité et de quelle fraîcheur! Une toile qui montre l'amour de l'artiste pour les humbles et confirme l'appréciation de Gustave Geffroy: «il n'a pas besoin d'aller très loin pour trouver le décor du bonheur. il sait que partout la lumière vient visiter toutes choses, les revêtir d'éclat et de douceur».
Installé définitivement à Eragny-sur-Epte près de Gisors, la renommée le consacre peu à peu. La tranquillité d'esprit que lui procurent des revenus réguliers rend sa peinture plus joyeuse. Pissarro termine sa vie en novembre 1903, salué comme un maître par les peintres de la nouvelle génération.
Jean Rollin

*

Juin 2018

Vol d'un tableau de Paul Signac à Nancy.

 

Exposition philatélique à Bagnols-sur-Cèze

 

Jean-François Millet

Le semeur

1851

 

Jean François Millet

Jeune paysanne en forêt

1849

Huile sur bois

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

Millet a toujours défendu une vision très personnelle du monde rural auquel il rend toute sa dignité et sa noblesse. Cette jeune paysanne est rêveuse et romantique.

Ce chef-d’œuvre a appartenu à Sensier, marchand et critique, attaché à l’école de Barbizon et qui le désignait dans ses lettres comme La Voyageuse.

 

Jean François Millet

Le cardeur de laine

Vers 1848

Crayon Conté sur papier vélin lise brun clair

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

Ce dessin pourrait lui avoir été inspiré par une sculpture du XIIIe siècle du portail royal de la cathédrale de Chartres où la Vierge Marie est représentée cardant la laine.

 

Jean François Millet

Le faucheur

Vers 1852

Crayon Conté sur papier vergé

Musée Cantini

Marseille

Collection Burrell

 

Millet a souvent représenté la dureté du travail des paysans, celui des vanneurs, des glaneuses ou du faucheur. Il brosse le paysage et suggère le balancement du corps de l’homme accompagnant le poids du manche imposant de la faux.

 

 

« Je vous avouerai (…) que c’est le côté humain qui me touche le plus en art ; ce n’est jamais le côté joyeux qui m’apparaît. (…) Ce que je connais de plus gai, c’est le calme, le silence, dont on jouit si délicieusement, ou dans les forêts, ou dans les endroits labourés. »

Jean François Millet

Jean-François Millet 
Gruchy, 1814 - Barbizon, 1875
Gauthier 
1865 
Huile sur toile
Lille 
Musée des Beaux Arts 
 
Millet commence sa carrière comme portraitiste. A partir de 1849, il crée des scènes naturalistes.
Effets d'ombres et de lumière.
Grande vérité psychologique.
Traits sobres.
-------
Jean-François Millet 
Gruchy, 1814 - Barbizon, 1875
La Becquée
1860 
Huile sur toile
Lille 
Musée des Beaux Arts 
-------------
Jean-François Millet 
"L'église de Gréville "
Entre 1871 et 1874
Honfleur
-----------

Jean-François Millet

Dessin à Gréville, son village natal.

------------

Jean-François Millet

Portrait.

A Gréville.

----------------

Jean-François Millet

Gréville

1871-1872.

Le tableau est aux USA.

----------

 

Jean-François Millet

Sa statue à Gréville, au centre du village.

-----------------

Jean-François Millet.

Portrait à Gréville près de sa maison natale.

----------------

Jean-François Millet

Seconde statue à Gréville.

----------------

Jean-François Millet

Sa statue à Gréville.

Mademoiselle Dudley, de la Comédie française, lit un poème, en 1898.

---------

 

Valentin et Firmin Biville.

Dentelle d'acier incluant "L'Angélus", l'autoportrait et "La Veillée" de Millet.

Mont-Saint-Michel

Abbaye

---------------

Jean-François Millet (attribué à)

Le Grand Chêne

1863

Huile sur toile marouflée sur panneau de bois.

Deauville

Les Franciscaines

---------

Jean-François Millet

Les Bûcherons

Vers 1855

Huile sur panneau.

Deauville

Les Franciscaines

-----

Jean-François Millet

Les glaneuses de masques abandonnés au sol.

Détournement de peinture.

---------------- 

Jean-François Millet

Les glaneuses travaillent pendant qu'une glaneuse boit du thé, en dehors du tableau!

------------- 

Publié dans art pictural

Partager cet article
Repost0

Peinture - Raoul Dufy

Publié le par bmasson-blogpolitique

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Le port du Havre

Circa 1900

 

 

 

---------------------------------

Raoul Dufy (1877- 1953)

‘Amphitrite’

Vers 1930

 

 

 

--------------------------------------------

Raoul Dufy (1877 – 1953)

La Mer et les Bateaux

1922

Huile sur toile

 

 

 

---------------------------------------------------

Raoul Dufy (1877 – 1953)

Paysage de l’Estaque

1908

Huile sur toile

 

 

 

 

 

----------------------------------------------

Raoul Dufy

Sirène au trident

1925

Huile sur toile

 

 

 

------------------------------------------------------------

Le cours de la Seine

1937

Panneau gauche de Rouen au Havre

 

 

 

------------------------------------------

Yacht pavoisé au Havre

1904

 

 

 

 

 

-------------------------------------------------------------

D'après Renoir

Bal au Moulin de la Galette

 

 

----------------------------------------------------------------------

Rouen

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Sur la plage de Sainte-Adresse

 

----------------------------------------------------------------------------------

 

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Les Trois Baigneuses, 1919

Huile sur toile

Abordé dès 1908, le thème des baigneuses est un sujet de prédilection de l’artiste. L’eau est un solide, traduit par des hachures. Les couleurs vives, l’absence de profondeur, l’aspect volontairement gauche des trois baigneuses illustrent des principes essentiels de la peinture moderne. Grand admirateur de Cézanne, l’artiste a aussi subi l’influence du vitrail et de l’imagerie populaire.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

-------------------------------------------------

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Sainte-Adresse  Nuit, 1924 – 1925

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

----------------------------------------------------------

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Sainte-Adresse  Jour, 1924 – 1925

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Nancy

-----------------------------------------------------------------------

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Paysage d’Avila, 1949

Huile sur toile

L’œuvre a été réalisée en 1949 lors d’un séjour en Espagne, à Caldas de Monbuy où le peintre se rendait en cure thermale. Il profite de ce voyage pour se rendre à Tolède. Sur sa route, il peint Avila.

 

-------------------------------------------------------

 

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

L’atelier de l’artiste

(Cargo à l'atelier)

1947

Huile sur toile

Après son séjour à Céret, Raoul Dufy s’installe à Perpignan. Procédant par séries, il peint ses différents ateliers, ainsi que la série du Cargo noir dont on aperçoit une esquisse dans la vue d’atelier présentée ici.

Il collabore avec Jean Lurçat à la création de tapisseries et avec Jean-Jacques Prolongeau dans les années 20 à Paris auprès du céramiste catalan Joseph Llorena Hartigan.

 

--------------------------------

 

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Séjour à Céret en 1940

Paysage à Céret, l’église

1940

Gouache sur papier.

 

Musée d’art moderne

Céret

 

La production de Raoul Dufy touche des domaines variés : peinture et dessin, gravure, cramique, tapisserie, projets textiles, croquis de mode, décorations murales, décors de théâtre,…

Sur les conseils de Pierre Brune, Raoul Dufy vient à Céret avec son épouse à la fin de l’année 1939.

 

--------------------------------------------------------

 

Raoul Dufy

France, 1877 – 1953

Chevaux de cirque

Aquarelle et gouache sur papier

Musée d’Assezat

Fondation Bemberg

Toulouse

--------------------------------------------------------------------

 

Raoul Dufy
France, 1877 – 1953
Les bains Marie-Christine à Sainte-Adresse
Huile sur toile
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg
Toulouse

----------------------------------------------------

 

Raoul Dufy

France, 1877 – 1953

Régates à Deauville

Huile sur toile

Musée d’Assezat

Fondation Bemberg

Toulouse

-----------------------------------------------------------

Raoul Dufy : son art est illuminé par la joie.

Source Muma Le Havre

---------------------------------------------------------

Raoul Dufy

1877, Le Havre – 1953, Forcalquier

Paysage de l’Estaque ou Pins à l’Estaque

1908

Huile sur toile

 

Il parcourt le Midi après avoir visité l’exposition organisée en hommage à Cézanne au Salon d’Automne de 1907 et arrive à Marseille peu avant le 20 octobre. Braque vient le rejoindre en avril 1908. Raoul Dufy peint une trentaine de tableaux. Ils témoignent d’une simplification et d’une géométrisation des volumes, associées à une palette d’ocres et de verts. Dufy affirme sa liberté dans ces œuvres pré-cubistes, donnant une intensité à ses couleurs.

 

Musée Cantini

Marseille

 

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

L’estacade de Sainte-Adresse

1902

Dufy déclinera ce thème jusque dans les années 1920. Les estacades de bois rythment le boulevard maritime ; Après une courte période fauve, il élaborera une écriture personnelle, dissociant le trait et la couler, illustrant sa théorie de la « lumière-couleur ».

Raoul Dufy

1877, Le Havre – 1953, Forcalquier

Arcades à l’Estaque

1908

Huile sur toile

Musée Cantini

Marseille

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Raoul Dufy

1877, Le Havre – 1953, Forcalquier

La tuilerie de Saint-Henri

1908

Huile sur toile

 

Musée Cantini

Marseille

 

 Raoul Dufy comprend l'art pictural devant un tableau de Matisse.

MUMA Le Havre

----------------------------------------

 Raoul Dufy raconté par Pierre Courthion.

Le désir de peindre.

 

Source MuMa Le Havre

 

--------------------------------

La rue des Drapiers, alors une des plus vieilles de la ville, située au cœur du quartier Notre-Dame, court depuis l’église Notre-Dame jusqu’au pont du même nom. C’est dans cette rue, depuis la terrasse du café du Nord, que Raoul Dufy et Albert Marquet s’installent en juillet 1906 pour peindre Le 14 Juillet au Havre.

Source MuMa Le Havre

------------------------------------------------------

 

Raoul Dufy illustre A Daudet 

"Tartarin de Tarascon"

1872 

Le Havre 

Bibliothèque Armand Salacrou

 

-----------------------------------------------------

Raoul Dufy 

Jeanne dans les fleurs 

1907

MUMA 

Le Havre

---------------------------------

Raoul Dufy 

Le Casino Marie-Christine du Havre  

1910

MUMA 

Le Havre

----------------------------------------------

Raoul Dufy

Le Vieux Port de Marseille et Notre-Dame-de-la-Garde

1908

MUMA

Le Havre

----------------------------

 

Raoul Dufy

Le Violon rouge

1949

MUMA

Le Havre

-----------------------------

Raoul Dufy

Les gymnastes

1905

MUMA

Le Havre

--------------------------------

Raoul Dufy

Sainte-Adresse

1930

MUMA

Le Havre

-------------------------------------

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Joseph Llorens Artigas

Barcelone, 1892 - 1980

Vase aux naïades, poissons et volatiles

1925

MUMA

Le Havre

------------------------------

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Joseph Llorens Artigas

Barcelone, 1892 - 1980

Vase Les Sources

1925

MUMA

Le Havre

----------------------------------------

Raoul Dufy

Le Havre, 1877 – Forcalquier, 1953

Joseph Llorens Artigas

Barcelone, 1892 – 1980

Vase Aux Baigneuses Et Cygnes

1930

 

Muma

Le Havre

----------------------------

Raoul Dufy 

La plage du Havre et la Villa Maritime 

1906 

 

------------------------------

Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Le MUMA vient d'acquérir cette toile.

Le Clocher de l’église d’Harfleur

Vers 1901-1903,

Huile sur toile

12 20

--------------

Raoul Dufy 

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

L'Atelier de la rue Jeanne d'Arc 

1942 

Huile sur toile

Fontevraud 

Abbaye royale

Raoul Dufy emménage à Perpignan en 1941.

L'atelier, lieu spirituel et matériel, est l'objet d'une série de peintures.

Rideau et objets reliés à l'acte créateur.

Présence féminine comme dans "La Grande Baigneuse" de 1913.

Regard serein sur son art.

Vision subjective des tons ocres, orangés avec des pointes de bleu et de vert.

------------

 

Raoul Dufy 

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Les fruits d'Afrique

1920

Graphite, crayon rouge, encre noire, gouache blanche et noire sur morceaux de papier vélin découpés et collés.

Fontevraud 

Abbaye royale

Raoul Dufy est maître dans la gravure sur bois.

Il transpose cette technique sur les tissus.

Il rencontre Paul Poiret, couturier, en 1910. 

L'aventure textile l'occupera jusqu'en 1928. A partir de 1912, il travaillera avec la firme de soieries Bianchini-Férier de Lyon.

Thème végétal luxuriant sur fond d'exotisme.

Ananas, noix de coco, palmettes indiennes saturent l'espace. Motif au pochoir.

------------

 

 

Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Baigneuse au Havre

1935

MUMA - Le Havre 

------------

 

Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Fin de journée au Havre

1901

MUMA - Le Havre 

------------

Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

L'entrée du port du Havre

1910

MUMA - Le Havre 

------------

Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Pêcheurs au haveneau* dans le port du Havre

1910

MUMA - Le Havre 

*

Ces grandes épuisettes et haveneaux sont vraiment faits pour la pêche à pied en bord de mer. Leur long manche en bois est solide et ne risque pas de se briser ou se tordre lorsque vous pêcherez en bord de mer. Quelques modèles possèdent des manches en aluminium, insensibles à la rouille et qui permettent de gagner du poids.

 

------------

Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Sortie de régates au Havre

1906

MUMA - Le Havre 

-----------

Raoul Dufy

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Voiliers dans le port du Havre

1925

Huile sur toile.

Rennes

Musée Beaux-Arts

------------

Raoul Dufy

Etude d'Antique

1895

Muma

Le Havre

----------

Raoul Dufy

La Fin de la Grande Guerre avec Maurice Lesieutre 

1919.

Muma

Le Havre

----------

Raoul  Dufy et le bonheur de la mer, proche de nous.

"La Marseillaise"

----------------

 

Raoul Dufy 

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Ciel, étude de rideau 

1937  

Muma 

Le Havre

------------

Raoul Dufy 

1877, Le Havre - 1953, Forcalquier

Vénus Anadyomène d'après Boticcelli.

Vers 1945.

Muma 

Le Havre

------------

 Raoul Dufy 
1877, Le Havre - 1953, Forcalquier
Champ de blé 
Paris Beaux-Arts - Maison Chaumet 
"Végétal, l'école de La Beauté"
-----

Raoul Dufy 

Kiosque et voiliers 

Caen 

Musée d'art

----------

 

Raoul Dufy

Le cargo noir

1950  

Caen

Musée d'art 

--------

Raoul Dufy 

Le marché aux chevaux 

1902  

Caen 

Musée d'art 

-------------

 

Raoul Dufy

Statue aux deux vases rouges

1942  

Caen

Musée d'art

-------------

Raoul Dufy 

Viaduc et gerbe de blé  

Caen 

Musée d'art

------------

 

Raoul Dufy

Viaduc et gerbe de blé  

Caen

Musée d'art 

------------

Raoul Dufy
La plage et l'estacade au Havre
1926
Muma
Le Havre

-----------

Raoul Dufy

La véranda de Villerville

1930

Muma

Le Havre

------------

Raoul Dufy

Pommiers à Villerville

1928

Muma

Le Havre 

Mon montage

--------------

Raoul Dufy

Promeneurs au bord de mer

1925

Muma

Le Havre

--------------

Raoul Dufy

Vue du Havre à l'arc en ciel

1935

Muma

Le Havre

-----------

Raoul Dufy – Quelques femmes.

Raoul Ernest Joseph Dufy, né le 3 juin 1877 au Havre et mort le 23 mars 1953 à Forcalquier, est un peintre, dessinateur, graveur, illustrateur de livres, céramiste, créateur de tissus, de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, d'espaces publics et de théâtre français.

En 1911, il épouse une Niçoise, Eugénie-Émilienne Brisson (1880-1962).

-----------

Raoul Dufy peint Le Havre

Raoul Dufy n'est pas un peintre comme les autres. Il n'a jamais cherché à faire école, et il découvre le fauvisme.

Les couleurs, les lignes et la dynamique émaillent sa peinture la rendant dansante et gaie.

Raoul Dufy naît au Havre en 1877, il s'y forme et y fait ses premiers pas d'artiste. Tout au long de sa vie, il reste profondément attaché à sa ville.

Il peint des paysages normands à l'aquarelle et sa première exposition, au Salon des artistes français a lieu en 1901. Il peint beaucoup au Havre.

Le Havre rend une fois de plus hommage à Raoul Dufy, son enfant prodige, qui voua toute sa vie un attachement profond à la cité portuaire.

--------------

Raoul Dufy 

1877 - 1953

Le boeuf sur le toit 

1920 

Xylographie sur papier.

Petit Palais 

Paris

"Le boeuf sur le toit" est un ballet pantomime créé par Jean Cocteau.

Un barman, une dame décolletée, une dame rousse, un joueur de billard noir, un monsieur en habit, un jockey, un boxeur noir, un policeman.

Les têtes sont disproportionnées.

---------------

Publié dans art pictural

Partager cet article
Repost0

Peinture - Pierre Mignard

Publié le par bmasson-blogpolitique

Peinture - Pierre Mignard

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Saint Charles-Borromée donnant la communion aux pestiférés de Milan

Circa 1657

Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
Saint Charles-Borromée donnant la communion aux pestiférés de Milan
1657 
MUMA 
Le Havre 
 
Peinture - Pierre Mignard

Pierre Mignard

1612 – 1695

Louis XIV à cheval

Vers 1675

Huile sur toile

Pierre Mignard (1612-1695) est un artiste de la cour. Il a réalisé ce tableau dans son atelier. Le siècle de Louis XIV est appelé Le Grand siècle.

Le Grand roi, Louis XIV porte notamment une cuirasse dorée et un manteau (cape) de pourpre comme les généraux romains.

A Narbonne:

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Portrait de femme

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Portrait de femme

Entourage de Pierre Mignard

École française du XVIIe siècle

Portrait de femme

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Portrait de Liselotte de Palatinat.

 

En épousant Philippe d'Orléans, frère du roi Louis XIV, Élisabeth-Charlotte devient duchesse d'Orléans et porte à la cour le titre de « Madame», titulature conférée à l’épouse du premier frère cadet du roi régnant.

A Blois :

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Hélène Foucault, marquise de Saint-Germain-Beaupré

Vers 1660 – avant 1691

Huile sur toile

Hélène Ferrand, fille unique de Pierre Ferrand, écuyer, seigneur de Janvry, conseiller au Parlement de Paris, et d'Hélène Gillot, épouse Louis Foucault, marquis de Saint-Germain-Beaupré (1643 – 1719) le 20 décembre 1677.

Élève de Jean Boucher de Bourges* et de Simon Vouet**, Mignard remplace progressivement le peintre Le Brun à la cour de Louis XIV. Il fit un portrait du roi et un autre de Madame de Montespan. Ce dernier tableau représente le prototype des portraits féminins de Mignard.

*Jean Boucher, dit « Boucher de Bourges », est un peintre français. Sa formation reste inconnue. Il se rend en Italie en 1596, à Rome et à Florence, avant de revenir à Bourges en 1600.

**Simon Vouet, ou Simon Voüet, né le 9 janvier 1590 à Paris où il est mort le 30 juin 1649, est un artiste-peintre français.

**

Simon Vouet

(Entourage)

La Chasse de Diane

1650

Le Mans

Musée de Tessé

Dans les "Métamorphoses d'Ovide", Diane, furieuse d'avoir été surprise nue par Actéon, le transforme en cerf. 

Toutes les lignes de la composition convergent vers Actéon*. 

La déesse laisse entrevoir un corps musclé.

Impression de calme et de maîtrise.

------

 

Enseignement

Giuseppe Cesari Diane et Actéon*

Propos haineux

Il s'agit d'une peinture du XVIIe siècle, "Diane et Actéon" de Giuseppe Cesari. ... propos racistes" lors d'une heure de "vie de classe". (France Bleu).

L'enseignante a fait découvrir à ses élèves le tableau "Diane et Actéon" de l'Italien Giuseppe Cesari. (Paris-Match).

Comment pourrions-nous accepter que des élèves, des parents d'élève, menacent des profs parce qu'ils montrent /Diane et Acteon ?  (Eric Segurra sur FB).

Un collège des Yvelines sous tension à cause d'un tableau de la Renaissance avec des femmes dénudées. (Radio France).

Une enseignante a été accusée de racisme et d'islamophobie par des élèves après avoir montré « Diane et Actéon » de Giuseppe Cesari. (Le Huff Post).

Les enseignants du collège Jacques Cartier à Issou s'alarment en raison ... Giuseppe CesariDiane et Actéon, représentant cinq femmes dénudées. (Libération).

 12 23

----------------

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine et d'Aumale (1670 – 1736)

Vers 1675

Huile sur toile

 

Il s'agit ici d'un des fils légitimés de Louis XIV, l'aîné de ceux qu'il eut avec la marquise de Montespan. L'enfant est vêtu de la robe d'amazone traditionnellement portée par les petits garçons de moins de sept ans, surmontée d'un corselet. Son costume est datable des années 1670 – 1675 comme l'indiquent les rubans sur les épaules et la cravate au-dessus du jabot.

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695 (attribué à )

Henri (1597 – 1692) et Antoine (1616 – 1698) Arnauld

Huile sur toile

L'abbé assis est Henri Arnauld, membre d'une famille illustre qui réunit les principales figures du jansénisme au 17e siècle. Il est le frère du Grand Arnauld et de la Mère Angélique Arnauld, abbesse de Port-Royal.

Le second personnage est Antoine Arnauld, son neveu, lui-même frère de Simon Arnauld de Pomponne, ministre de Louis XIV.

Ils séjournent à Rome ente 1645 et 1648. Ils y visitent les ateliers de Mignard et de Poussin.

Rouen

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Ecce Homo*

 

*

Joachim Beuckelaer

Anvers, vers 1530 – Anvers, vers 1574

Marché avec l’Ecce Homo, vers 1561

L’importance donnée à la scène de genre au détriment des scènes religieuses placées en arrière-plan introduit une morale subtile contre les dangers d l’abondance, ses plaisirs et ses périls.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

Rouen

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Le Christ entre les soldats, 1690

Huile sur toile, peint pour la maison royale de Saint-Cyr, fondée par madame de Maintenon en 1686.

 

Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite

 

Pierre Mignard le Romain

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Henri de Forbin Maynier, baron d’Oppède, président du Parlement d’Aix

1657

Huile sur toile

Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite

 

Pierre Mignard (attribué à)

Troyes, 1612 – Paris, 1695

La rencontre d’Alexandre avec la reine des Amazones (avant 1660)

Le sujet trouve son explication dans l’histoire légendaire d’Alexandre le Grand. La reine des Amazones, Thalestris, émue par la réputation du conquérant, désire avoir un enfant de lui. Elle organise une rencontre que l’amour vient présider, et qui se déroule sous l’œil complice de son eunuque, visible ici à l’extrême droite. Cette toile, restaurée depuis peu, est un des plus beaux exemples de grande peinture, d’inspiration italienne, à figurer dans la collection du musée Calvet.

Pierre Mignard

(attribué à)

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Vierge et l’Enfant, vers 1660 – 1665

Huile sur toile

Pendant son séjour de vingt ans en Italie, Mignard entame une production de tableaux de dévotion centrés sur le thème de la Vierge à l’Enfant, au style doux et suave, inspiré par Raphaël. Ces peintures qu’on surnomma « mignardises » connurent un grand succès.

Musée des Beaux-Arts

Nancy

 

Pierre Mignard

(attribué à)

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Portrait de la Belle de Ludres, XVIIe siècle

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Nancy

Marie-Élisabeth, marquise de Ludres, née en 1647 à Ludres en Lorraine, et morte en 1726 à Nancy, est une maîtresse du roi Louis XIV, rivale de Madame de Montespan*. Isabelle de Ludres nait à Ludres, dans le Duché de Lorraine.

----------

*

C215

Madame de Montespan

Paris

Le Marais

--

Louis Elle dit Ferdinand II

Paris - 1612 - 1689

Portrait de la Marquise de Montespan portée par les trois Grâces.

1641 - 1707

Huile sur toile

Troyes

Beaux-Arts

La beauté de la favorite de Louis XIV, Françoise Athénaïs De Rochechouart,  est exaltée.

--------------

Pierre Mignard

cour Napoléon

Paris

 

 

 

 

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

La rencontre d’Alexandre avec la reine des Amazones

La reine des Amazones, Thalestris, émue par la réputation d’Alexandre le Grand, désire avoir un enfant de lui. Elle organise une rencontre que l’Amour vient présider,  sous l’œil complice de son eunuque.

Musée Calvet

Avignon

 

Pierre II Mignard, dit « le chevalier Mignard »

1640 - 1725 

Retable autel statue de la vierge à l'enfant 

Villeneuve lez Avignon 

 

Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
La Fortune ou l'Abondance et la Libéralité 
Vers 1692 
Huile sur toile
Lille 
Musée des Beaux Arts
 
---------
 
Peint pour le plafond du cabinet des Coquilles dans le château de Versailles, ce tableau ne fut jamais installé.
Hyacinthe Rigaud 
Perpignan, 1659 – Paris, 1743
Pierre Mignard 
Huile sur toile
Troyes 
Beaux-Arts 
-----------------------

 

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Projet en grisaille pour un frontispice. Les vertus du président Lamoignon

Troyes

Musée des Beaux-Arts

 

Chrétien-François de Lamoignon de Basville est un magistrat et homme d'État français, né le 18 décembre 1735 et mort le 16 mai 1789 en son château de Basville, commune de Saint-Chéron.

 

-----

 

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Portrait d'homme écrivant

Huile sur toile, 1695

Troyes

Musée des Beaux-Arts

Il est réputé pour ses portraits flatteurs de femmes. 

Image intimiste et sans apprêt.

Peut-être un notaire?

-----------

 

Pierre Mignard

Troyes, 1612 – Paris, 1695

Sainte Catherine d'Alexandrie

Huile sur toile

Troyes

Musée des Beaux-Arts

Ce pourrait être le portrait de sa fille Catherine. 

Regard porté vers le haut.

Palme du martyre à la main.

-------------

Publié dans art pictural

Partager cet article
Repost0

Musée des Beaux-Arts du Havre

Publié le par bmasson-blogpolitique

L'école française

Musée des Beaux-Arts du Havre
Musée des Beaux-Arts du Havre
Musée des Beaux-Arts du Havre

Ecole française

Fin XVIe début XVIIe siècle

Portrait de femme

Musée des Beaux-Arts du Havre

Ecole française

XVIIe siècle

Portrait de jeune fille de la cour du roi de Navarre

L’art m’intrigue.

Les tableaux parlaient et racontaient des histoires.

Oui. Mais lesquelles ? Ces histoires m’ont toujours intriguée.

L’art demande beaucoup de temps, d’énergie et de travail.

L’art est un  moyen de communication exigeant et stimulant.

L’art permet d’accéder à l’intimité d’une personne.

L’indicible peut s’exprimer d’une manière détournée dans les oeuvres artistiques.

Des artistes novateurs et novatrices peuvent-iels ne pas être aimé-es ?

Quels sont les secrets de la mise en lumière choisie par les peintres?

Comment un-e artiste peut-iel supporter la controverse ?

Y a-t-il plus d’artistes hommes que de femmes ?

------------------

Publié dans art pictural

Partager cet article
Repost0

<< < 1 2 3 > >>