Gisèle Halimi – Hommage et respect – Une grande dame nous quitte

Publié le par bmasson-blogpolitique

Gisèle Halimi , l'avocate, infatigable militante féministe et anticoloniale, est morte à l'âge de 93 ans. "Elle s'est éteinte dans la sérénité, à Paris", a déclaré l'un de ses trois fils, le journaliste Emmanuel Faux.

                   

L’Humanité

 

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Merci, merci infiniment Gisèle Halimi "Je suis encore surprise que les injustices faites aux femmes ne suscitent pas une révolte générale" (2019) Votre nom, votre liberté, vos combats m'accompagnent depuis mon enfance, jusqu'à aujourd'hui, ils ne me quitteront pas.

 

Elsa Faucillon

 

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En apprenant en direct sur Cnews le décès de Gisèle Halimi , j’ai rendu hommage à cette grande dame que j’avais eu l’honneur de côtoyer .

 

Stéphane Peu

 

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Gisèle Halimi, défenseuse passionnée de la cause des femmes, est morte.

 

UGICT- CGT

 

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"Le refus de se résigner peut stopper la machine grinçante du malheur et la lancer sur d'autres rails", disait Gisèle Halimi. Le meilleur hommage que l'on pourra lui rendre, c'est de refuser de se résigner. Alors, plus que jamais, indignons nous.

 

Pourvoir Féministe

 

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Samedi, 23 Septembre, 2006

GISÈLE HALIMI - MARIE-GEORGE BUFFET : DIALOGUE DE FEMMES ENGAGÉES.

 

(…) La lutte et la loi.

Marie-George Buffet :

 

 (…) Beaucoup de féministes pensaient alors que le pouvoir politique s'exerce sur une classe, sur un sexe et qu'elles n'avaient rien à gagner à ramasser les miettes de ce festin patriarcal. Mais c'était un très mauvais calcul et nous avons ainsi retardé l'entrée en politique active des femmes. Le mouvement féministe doit absolument continuer à avoir son indépendance par rapport aux partis, mais en même temps les appeler au relais. Et dire, selon des critères féministes, quel est le bon choix. 

 

Source L’Humanité

 

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« Bonjour  Le Monde ».

. Le viol était déjà un crime avant la loi du 23 décembre 1980. Mais, comme aujourd'hui, il était massivement déqualifié en "attentat à la pudeur" qui lui était un délit. Ce qui n'enlève évidemment rien au combat de Gisèle Halimi ! »

 

Collectif Droit des Femmes

 

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En octobre 1972 s’ouvrait le procès de cinq femmes ayant eu recours à un avortement, dont une mineure l’ayant pratiqué suite à un viol. La défense de ces femmes a été assurée par l’avocate Gisèle Halimi , engagée dans la lutte pour les droits des femmes.

 

L’Humanité

 

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Elle manque déjà. Merci !

 

Lola Ruscio, journaliste à l’Humanité.

 

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Hommage à Gisèle Halimi qui vient de nous quitter, combattante inlassable des droits des peuples, des droits humains et de sa partie trop longtemps oubliée: les droits des femmes. Un parcours et un exemple pour qui veut poursuivre la lutte en ces temps confus.

 

Pierre Barbançey, journaliste à l’Humanité

 

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"Nous, les femmes, nous, la moitié de l’humanité, nous sommes mises en marche. Je crois que nous n’accepterons plus que se perpétue cette oppression." Plaidoirie de Gisèle Halimi au procès de Bobigny (1972) qui ouvrit le droit à l'avortement. Merci madame.

 

La Déferlante

 

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La cause des femmes.

Rosa Moussaoui, journaliste à l’Humanité

 

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Grâce à elle, le viol est un crime! Merci Madame d'avoir été excessive! Nous continuerons sur vos pas !

Karine Plassard, féministe

 

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Ce doublement mortel ennui qui nous vient lorsque Mazarine Pingeot qui ne connaît rien au mouvement féministe vient nous donner des leçons sur la façon de mener la lutte dans un boulgui boulgua incompréhensible et à 1000 lieux de la réalité. Gisèle reviens!

Collectif Droit des Femmes

A l’automne 1972, Gisèle Halimi avait remporté une éclatante victoire dans un retentissant procès pour l’avortement au cours duquel étaient jugées cinq femmes à Bobigny, contribuant à rendre possible la loi Veil autorisant l’IVG en 1975.

Aujourd'hui, à l'heure de la nomination d'un gouvernement antiféministe qui enterre la grande cause du quinquennat, Gisèle Halimi résonnent plus que jamais : "ne vous résignez jamais". C'est ce que nous allons faire. Merci à vous.

 

NousToutes

 

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Le MJCF salue la mémoire de cette combattante infatigable pour les droits des femmes, la paix et l’émancipation de toutes et tous.

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Dupond Moretti a dit qu'elle avait "l'obsession de la justice". Lui, il a l'obsession de "la politique spectacle". Je préfère la justice.

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« IL FAUT TOUJOURS FAIRE DES PROCÈS, MÊME S’ILS NE RÉUSSISSENT PAS » En 2002, le Café des Amis de l’Humanité invitait Gisèle Halimi pour la sortie de son livre Avocate irrespectueuse (Plon).

 

L’Humanité

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Voilà un slogan féministe radical et indépassable : « Le féminisme sera dépassé quand le machisme sera trépassé. »

 

Chiennes de garde

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"Elle a gardé toute sa vie ce courage incroyable chevillé au corps" : les obsèques de Gisèle Halimi ont été célébrées à Paris.

L'avocate et figure féministe Gisèle Halimi est morte le 28 juillet à l'âge de 93 ans. Ses proches mais aussi de nombreux anonymes sont venus saluer une dernière fois son combat au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.

(…) Un exemple pour les jeunes avocates.

(…) Je lui ai dédié un vers d' Abou El Kacem Chebbi, un des plus grands poètes tunisiens : 'Si un peuple veut vivre, le destin doit se plier'. Nadia Chaabane, femme politique tunisienneà franceinfo.

Le triangle du respect.

Commencer par soi-même.

D'abord.

08 20

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Tag
Paris
La Dactylo
 
"La mort est un mot sans r."
 
"Au fond
sans R,
La mort n'est qu'un mot."

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Gisèle Halimi, s’adressant aux femmes : «Soyez égoïstes ! Je choisis ce mot à dessein. Il vous surprend ? Tant pis. Les femmes ont trop souvent le sentiment que leur bien-être doit passer après celui des autres ».

 

Le dernier message de Gisèle Halimi aux femmes : « Organisez-vous, mobilisez-vous, soyez solidaires ».

Morte le 28 juillet à l’âge de 93 ans, l’avocate se raconte dans « Une farouche liberté », écrit en collaboration avec la journaliste du « Monde » Annick Cojean. A quelques jours de la parution de l’ouvrage chez Grasset, le 19 août, nous en publions des extraits.

 

 

Gisèle Halimi: « Les féministes de ma génération se sont vaillamment battues. Disons qu’on a bien déblayé le terrain. Mais il faut une relève à qui tendre le flambeau. Le combat est une dynamique. Si on arrête, on dégringole. Si on arrête, on est foutues.»

 Je dis aux femmes 3 choses :

Votre indépendance économique est la clef de votre libération

Ne laissez rien passer dans les gestes, le langage, les situations, qui attentent à votre dignité.

Ne vous résignez jamais »

Gisèle Halimi

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Gisèle Halimi:

« Soyez égoïstes ! Ce mot vous surprend ? Tant pis. Les femmes ont trop souvent le sentiment que leur bien-être doit passer après celui des autres, les parents, les enfants, les compagnons. Pensez enfin à vous. Devenez prioritaires. »

 

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Gisèle Halimi:

« Soyez égoïstes ! Ce mot vous surprend ? Tant pis. Les femmes ont trop souvent le sentiment que leur bien-être doit passer après celui des autres, les parents, les enfants, les compagnons. Pensez enfin à vous. Devenez prioritaires. »

 

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« D’abord, soyez indépendantes économiquement. C’est une règle de base. La clé de votre indépendance, le socle de votre libération, le moyen de sortir de la vassalité naturelle où la société a longtemps enfermé les femmes. »

Gisèle Halimi dans« Une farouche liberté »

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Gisèle Halimi au Panthéon ? C’est ce que demandent deux pétitions.

FEMINISME Une pétition lancée ce jeudi pour la panthéonisation de l’avocate féministe Gisèle Halimi a récolté plus de 1.000 signatures en quelques heures, après une première initiative en juillet

(…) Après Simone Veil.

Situé au cœur de Paris, le Panthéon accueille les héros et héroïnes de l’Histoire de France. La dernière femme à y entrer a été Simone Veil en 2018.

Gisèle Halimi
L'Algérie est en guerre contre la France.
 
Torture érigée en système, condamnations sur aveux extorqués, exécutions sommaires.
Résistance.

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Gisèle Halimi n'ira pas au Panthéon.

Macron a décidé!

 

Gisèle Halimi n'ira pas au Panthéon.

Elle a défendu Djamila Boupacha, résistante qui fut violée et torturée par l'armée française.

Gisèle Halimi n'ira pas au Panthéon.

2022 approche et Macron ne veut pas contrarier les fachos!

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« Les mots ne sont pas innocents. Ils traduisent une idéologie, une mentalité, un état d’esprit. Laisser passer un mot, c’est le tolérer. Et de la tolérance à la complicité, il n’y a qu’un pas. »

Gisèle Halimi

Avocate

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 Gisèle Halimi : "Appelez-moi Maître."

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Une farouche liberté.

Gisèle Halimi avec Annick Cojean.

Editions Grasset – et Fasquelle – 2020

 

 

Le rôle des femmes dans les sociétés :

Dans sa famille, la  femme est inessentielle et vouée à servir les garçons à la maison. Les femmes transmettent la soumission de génération en génération (p 18).

Elle constate que les femmes sont des êtres humains de seconde zone (p 30) et sommées d’êtres des quémandeuses infantilisées auprès des hommes (p 32). La dot à payer pour prendre un époux  transforme la femme en  sa « chose » (p 24).

« C’est l’ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu’on qualifie de « féminin ».de Simone de Beauvoir (p 75). Le Castor* représente la théorie et Gisèle, la lutte (p 76). Elles sont deux féministes fiables. Elle a été sujet à la culpabilité en tant que mère de trois garçons. Mais ce sentiment l’a mise en colère (p 130).

 

 

*Simone de Beauvoir est surnommée Castor par Herbaud  car « Beauvoir » est proche de l'anglais beaver (signifiant castor), et que, comme elle, « Les Castors vont en bande et ils ont l'esprit constructeur». Ce surnom est ensuite repris et conservé par Jean-Paul Sartre qui publie à l'édition Blanche chez Gallimard, Lettres au castor, un recueil de lettres qu'il a écrites à celle qui a été son « charmant castor » 2

 

Ses révoltes :

Elle avait une force « mauvaise » en elle, car elle contrariait l’ordre établi tout en se mettant en danger (p 29). Elle va agir comme un homme tout au long de sa vie (p 33). Après ses études de droit à Paris, elle revendiquera la liberté dans son métier d’avocate, dans l’irrespect des institutions de la Justice (p 38). Niée en tant que femme, elle fait tout pour faire oublier qu’elle en est une : dans ses vêtements et dans sa voix qui reste toujours féminine malgré tout. Les hommes utilisent leur voix pour la séduction et l’émotion. Elle prouve le contraire (p 42). Elle se révolte contre la condescendance masculine en plein tribunal (p 44). Elle a fait le procès des lois ineptes (p 85). Elle a usé d’entêtement et d’irrespect (p 128).

 

Le langage :

Il n’est pas innocent. Il ne faut rien laisser passer ni ne rien tolérer. Sinon, une femme devient complice. (p 45).

Quand le général de Gaulle lui demandera « Madame ou mademoiselle ? », elle répondra : « Appelez-moi maître ! » (p 51).

 

Djamila Boupacha :

Elle avait six raisons importantes pour la défendre (p 59). Simone de Beauvoir lui apporte son soutien (p 61). Elle compare l’attitude de l’armée française à celle qu’a eue la Gestapo pendant la seconde guerre mondiale (p 62). Françoise Sagan, contre toute attente, apportera son soutien dans l’Express (p 63).

 

1978 - Le procès du viol à Aix-en-Provence :

« Faire l’amour t’amène aux Assises ». Les hommes ont hurlé leur soutien aux violeurs (p 64).

Elle a mis à jour la « mentalité masculine primitive » (p 68). L’homosexualité est un lien d’amour qui unit les deux jeunes filles violées, Anne Tonglet et Araceli Castellano. Elles sont devenues des mortes vivantes à la suite du viol qui est « un crime contre l’amour » (p 69). Elle rappelle que c’est une négation de l’identité et un acte de fascisme (p 71).

Les personnalités invitées n’étant pas acceptées dans le prétoire (Arlette Laguiller a été évincée par le président du Tribunal), elle les a fait parler devant la télévision au pied du tribunal (p 72).

 

L’avortement.

Elle a subi deux avortements clandestins, dont le premier a eu lieu quand elle avait dix-neuf ans, pratiqué par « un médecin sadique ». De fille rebelle, elle est passée au statut de « femme insoumise » (p 91).  Elle a signé le « Manifeste des 343 salopes », en 1971. Simone Signoret a refusé de le signer (p 82). Elle rappelle que les femmes aisées ne connaissaient pas les mêmes problèmes que les autres femmes. Elles allaient facilement à l’étranger se faire avorter en toute sécurité. C’est ce qu’elle appelle « l’avortement de classe » (p 93).

 

Jean-Jacques Rousseau et les femmes :

Dans l’Emile, Rousseau commande à Sophie :

« La dignité d’une femme est de rester inconnue », car « elle doit se borner au gouvernement domestique » (p 114).

 

Balzac et les femmes (Gisèle Halimi le trouve cynique :

« La femme est une esclave qu’il faut savoir mettre sur un trône » (p 144).

 

Freud et les femmes :

Il écrivait à Martha, sa fiancée :

« Le destin de la femme doit rester ce qu’il est : dans la jeunesse, celui d’une délicieuse et adorable chose, dans l’âge mûr, celui d’une épouse aimée » (p 144).

 

Edouard Manet et les femmes :

Il écrit à propos des sœurs Morisot, Berthe et Edma :

« Les demoiselles Morisot sont charmantes, c’est fâcheux qu’elles ne soient pas des hommes » (p 146).

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 Gisèle Halimi :

"Ne vous résignez jamais!"

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Le 27 juillet 1927 naissait Gisèle Halimi, figure du féminisme, avocate & femme politique franco-tunisienne. Passionnée par la cause des femmes, elle s’est notamment battue pour le droit des femmes à l'avortement, la criminalisation du viol & la dépénalisation de l'homosexualité.
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« Enfermée dans son rôle féminin, la femme ne mesure pas à quel point son oppresseur est lui-même prisonnier de son rôle viril. En se libérant, elle aide à la libération de l’homme. En participant à égalité à l’Histoire, elle la fait autre ».

Gisèle Halimi.

La cause des femmes.

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Hommage pour Gisèle Halimi aux Invalides, début 2022 :

Étonnant (!) ce sous- hommage aux Invalides, bâtiment joli mais quand même... musée de l’armée, là où repose un misogyne, qui créa un code civil et pénal infériorisant les femmes en droit et on ne peut plus impérialiste : Napoléon. Le Panthéon lui est quand même plus adapté!

 

Anne-Cécile Mailfert.

08 21

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Gisèle Halimi  

L'avocate est à  la télévision française le 18 octobre 1977.

Musée des Arts et Métiers 

Getty Image.

Paris

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Pour Gisèle Halimi, le voile est incompatible avec le féminisme.

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NDLR : contre le port du voile au Canada :

La pub antiféministe du 8 mars.

 

(..) Une Canadienne qui incarne l’inspiration au féminin est Yasmine Mohammed. Forcée de porter le hidjab à 9 ans, puis mariée de force à 20 ans, elle devait désormais porter le niqab. Elle a quitté son mari lorsqu’il a voulu infliger à leur fille une mutilation génitale. Cela s’est déroulé non pas à Bagdad, mais à Vancouver. Elle anime désormais le site Free Hearts, Free Minds, qui vient en aide aux femmes qui tentent de quitter une pratique islamique contrainte, dans le monde et au pays.

(…) Le voile contraint.

En mars 2021, un Montréalais a été condamné pour avoir battu ses quatre filles, qui refusaient de porter le voile. Il menaçait de les tuer si elles n’obéissaient pas.

(…) Il fut pris à partie pour avoir protesté dans un journal professionnel contre l’utilisation par celui-ci d’une photo montrant une enfant portant un hidjab. « N’utilisez pas un instrument d’oppression comme symbole de diversité », a-t-il écrit, avant de subir une pluie d’insultes et de menaces.

(…) À heure de grande écoute, une journaliste voilée leur explique leur quotidien. Ils chercheront en vain un présentateur affichant la religion majoritaire, chrétienne, ou les autres fois. Il y a évidemment un remède à ce problème d’équité : la neutralité. Un concept qui semble en net recul au Canada anglais.

 

"Chaque avancée des femmes fait avancer la société toute entière"

Gisèle Halimi.

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Bande dessinée. 

Danièle Masse.

Sylvain Delcourt.

L'adolescence de Gisèle Halimi. 

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Gisèle Halimi n'est toujours pas au Panthéon.

La Marseillaise 

03 23

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Publié dans Femmes

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