Féminicide - 6

Publié le par bmasson-blogpolitique

 Contrôler sa conjointe n'est pas normal. C'est une violence 

 En France, moins de 2500 ordonnances de protection sont délivrées chaque année.

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La conception  de la justice française:  faible gravité!

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J'avais parié hier soir que Marlène Schiappa ne donnerait pas d'argent supplémentaire pour la cause des femmes. J'avais raison. Hélas pour nous.

Elle est au gouvernement parce qu'on se bat. Mais elle se bat contre nous.

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"Être victime n'est pas honteux, la réparation est possible. Mais il faut être bien accompagnée" dit Sandrine Bonnaire

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L'Humanité - 2018

 

 
"Féministes, pour faire exploser le patriarcat, allumons la mèche !" 

Image du collectif La Rage (France) parue dans la série "Tenir l'Affiche"


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Féminicides : en Europe, le machisme tue encore.
La mort de Salomé le 30 août 2019 a porté à 100 le nombre de femmes tombées, depuis le début de l’année 2019 en France, sous les coups de leur compagnon ou ex-conjoint. Cette statistique macabre a coïncidé avec l’ouverture du Grenelle des violences conjugales, destiné à renforcer la protection des victimes d’un phénomène que l’on retrouve dans tout le continent européen.
(…) La France, un pays violent.

(…) Quelle protection ?

Féminicides : « Une femme sous emprise peut ne pas se percevoir comme victime de violences ».

Après un an d’enquête, la publication d’un grand format en dix chapitres et la diffusion d’un documentaire sur France 2, trois membres de la cellule du « Monde » ont répondu en direct à vos questions.

« Y a 140 féminicides, bah tant pis » Une enquête de Camille Polloni pour Mediapart et un documentaire de Ilham Maad pour ARTE Radio révèlent des propos sexistes, racistes, homophobes de plusieurs policiers sur un groupe WhatsApp de collègues.


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« On est fichés "f", "f" comme fachosphère ».

Membre d'une unité de police d’escorte à Rouen, Alex découvre l'existence d'un groupe privé d’échanges audio sur WhatsApp, dont font partie une dizaine de ses co-équipiers. 

(…) Ilham Maad a réuni le policier et son avocate pour commenter des extraits de ces enregistrements.

La France a été condamnée ce jeudi par la Cour européenne des droits de l’homme pour n’avoir pas protégé Marina, 8 ans, tuée par ses parents. Plusieurs signalements avaient été faits. Marina aurait du être mise en sécurité.

 

"Féminicides" : le documentaire qui démonte les mécanismes du crime.

De quoi féminicide est-il le nom ? Quels sont les mécanismes qui aboutissent au crime ? Au fil de témoignages rassemblés dans le documentaire Féminicides, diffusé chez nos partenaires France 2 et à retrouver sur TV5monde la semaine prochaine, des journalistes du Monde montrent comment le "meurtre d'une femme en raison de sa condition féminine" est l’aboutissement d’un processus qui pourrait être détecté et désamorcé. 

(…) Autant de comportements qui confortent l'agresseur dans son sentiment d'impunité. Ainsi le silence tue. D'où l'importance de la parole : "Il est très important que les victimes parlent", assure la comédienne Sandrine Bonnaire, qui témoigne des violences qu'elle a subies par le passé.

(…) Bilan : "Le féminicide n'est exercé ni par l'amour ni par la folie, c'est un crime de propriété, l'étape ultime de la domination masculine", résume la voix "off" du documentaire. 70 % des féminicides sont déclenchés par la décision des victimes de partir.

(…) La plupart des auteurs de féminicides ont un passé de violence familiale : "pour eux, la violence est un langage," explique la psychiatre Alexia Delbreil.
L'étape suivante, ce sont les coups, l'anéantissement de l'autre pour l'empêcher de partir. Comme un déni d'altérité, d'une possibilité de vie en dehors de lui.

(…) Autre aspect rarement traité dans les médias : un féminicide ne fait jamais qu'une seule victime. Il y a ceux qui restent et qui doivent continuer à vivre, les enfants qui doivent grandir.

Guyane :
Une marche blanche dans le recueillement pour Karina Antunes Gama de Souza.
Karina Antunes Gama de Souza a été retrouvée morte à Cacao dans des circonstances floues. Elle était enceinte de 3 mois. Sa famille plongée dans l'affliction se mobilise pour que ce crime ne reste pas impuni. Ce 4 juin, une marche blanche s'est tenue à Cayenne en mémoire de la jeune femme de 23 ans.
(…) "STOP AU SILENCE? STOP FEMINICIDE - Les femmes de Guyane crient au secours".

Cochon 

Couple mâle femelle

Le Havre

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Sandrine Bonnaire : son témoignage bouleversant sur les violences conjugales (vidéo).
(…) Sandrine Bonnaire a également été la proie à des violences conjugales et comme l’ont décrit les proches des cinq victimes représentées dans le documentaire, le schéma est souvent identique.

(…) « Je n’avais pas affaire à un homme qui me mettait sous emprise. C’était quelqu’un qui était extrêmement doux, et qui un jour a basculé. En tout cas, avant que les coups arrivent, il était dans le rôle d’une victime, puisque c’est quelqu’un avec qui je me séparais. Je n’avais pas peur pour moi, j’avais de la peine pour lui ». L’actrice s’en est à présent sortie mais a vécu un véritable enfer pendant de nombreuses années et elle veut apporter son soutien aux femmes : « C’est très important le conditionnement dans lequel on vit. C’est aussi là le gros souci des femmes aujourd’hui, ne pas pouvoir partir… ». Son témoignage a bouleversé les internautes.

Cochon 

Couple mâle femelle triste

Le Havre

 

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Émotion à Cayenne après un féminicide.

Une équipe du journal "Le Monde" a mené une enquête longue d'un an sur les féminicides. En Guyane, l’émotion grandit après la découverte du corps d'une jeune femme. Ses proches pointent son compagnon.

(..) Un des départements les plus touchés.

Karina était enceinte, et selon son avocat, il s‘agit bien d’un féminicide. La famille réclame justice car elle connaissait les violences dans le couple. Il faut dire "ça suffit", exprime leur avocat à leur nom.

Féminicide: le meurtrier confondu par un mégot de cigarette 19 ans plus tard.

Un homme a été mis en examen à Valence, en France, pour le meurtre d’une femme de 55 ans après la découverte de son ADN sur un mégot de cigarette, dix-neuf ans après les faits.  

Le présumé meurtrier, âgé de 36 ans au moment des faits, a été interpellé et placé en détention provisoire, a rapporté samedi le journal «Ouest-France». 

Enquête sur une tentative de féminicide dans l’implantation de Modiin Illit.

La police pense que l'homme aurait tenté d'assassiner son épouse avant de sauter par la fenêtre de leur appartement ; le mari et la victime, hospitalisés, sont dans un état grave

(…) Des milliers de personnes ont manifesté, lundi, à Tel Aviv pour dénoncer ce phénomène, demandant au gouvernement de passer à l’action contre les violences faites aux femmes.

(…) Au mois de février, la ligne avait reçu 316 appels ; ce chiffre était passé au mois de mars à 344 et il avait bondi à 849 au mois d’avril. En mai, la ligne d’urgence a reçu 1 885 appels.

 

Jeudi 4 juin au Cannet (06), une femme a été tuée par son ex-compagnon. C’est le 40ème féminicide depuis le début de l’année.

Emmanuel Macron, des femmes meurent, des actes de votre gouvernement s’imposent !

 

NousToutes

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Féminicides : comment éradiquer le problème ?
La violence à l'égard des femmes touche une femme sur trois. En France, près de 1 400 femmes ont été tuées en dix ans par leur compagnon ou ex-conjoint. Le plus souvent au moment d’une séparation.
(…) Officiellement, il y a 616 femmes victimes chaque jour, mais le chiffre est beaucoup plus important, parce que seulement 19 % des victimes portent plaintes. Les violences conjugale, c’est bien sûr les coups, mais c’est aussi des violences psychologiques, de la dévalorisation permanente, des menaces, et c’est aussi le viol conjugal (6 par jour en France, là encore c’est seulement ceux qui ont été signalés à la justice).
Nastasia Estrade, égorgée par son compagnon «gentil», mais «jaloux».

 [Episode 1] «Je voulais qu'elle me dise la vérité» à propos de la relation qu'elle entretenait avec un autre que lui, a déclaré Roberto Zarate, son meurtrier, lors de son procès.

Nastasia Estrada, une jeune femme de 18 ans, est morte égorgée le soir du 2 avril 2017 par son compagnon Roberto Zarate, un Argentin âgé de 41 ans, emporté par la jalousie alors que celle-ci souhaitait le quitter pour un autre homme. Retrouvez la suite de ce procès pour féminicide dans le récit .

 

 

(..) La défense de Roberto Zarate consistant à affirmer qu'il a donné des coups de couteau au hasard ne tient pas au regard des blessures qu'il a infligées à sa compagne, Nastasia Estrade.

 

(…) ll se retourne vers lui et lui dit qu'elle veut être avec Rodolfo. Elle le pousse. Il l'attrape par le cou. Il la fait tomber, lui tire les cheveux, il la prend par le bras pour la redresser. Il sort le couteau qu'il a dans sa poche et il donne des coups. Le couteau s'enfonce d'abord dans la cuisse gauche de Nastasia. Puis dans son cou, il lui tranche la carotide.

Elle tombe sur les gravillons devant l'entrée de son logement. Elle se vide de son sang. Elle meurt.

Elle est morte.

(…) La volonté de tuer.

(…) Il l'a égorgée. Le geste n'est pas le même. Ce que montrent les photos, c'est qu'il lui a tranché le cou de part en part.

(…) À un moment, ces hommes mettent à mort leur compagne. Prendre sa carabine et tirer dans la tête de son épouse, ce n'est pas «une dispute qui tourne mal». C'est une mise à mort. Le cas de Zarate, de ce point de vue, est donc exemplaire. Or la volonté de tuer pose également la question de la préméditation.

 

(…) Mais il s'agissait d'un couteau pliable. Pour s'en servir, il faut prendre le temps de déplier la lame. Interrogé sur ce point, il a été vague, avant de dire que le couteau était déjà déplié dans sa poche. Déplier ou pas le couteau, c'est ce qui peut permettre de qualifier une volonté de tuer. Ce sont les quelques secondes –sortir le couteau de sa poche, le déplier– qui peuvent tout changer.

 

(…) Tous les éléments du féminicide.

(…) On retrouve les mécanismes habituels du féminicide mais comme condensés: isolement, jalousie, surveillance, menaces, chantage, coups.

 

(…) En réalité, Zarate a agi comme ses homologues français, citadins ou campagnards. Quand Nastasia lui a annoncé qu'elle le quittait pour un autre, il l'a tuée. Il a fait ensuite ce que son avocate a qualifié de «suicidette», soit une petite tentative de suicide ratée. Au moment de sa mise en cause, il refuse d'assumer ses actes.

 

(…) L'interdiction d'être libre.

(…) Les femmes préféreraient les salauds, les méchants. Elles ne s'intéresseraient pas aux gentils garçons. Donc d'une certaine manière, elles seraient responsables de leur malheur. «Si elle a été attirée par un type violent, c'est qu'elle avait un problème quand même.» Voilà ce qu'on entend, selon cette étrange habitude qui consiste à rendre les femmes responsables de ce dont elles sont en réalité victimes.

Le féminicide est un crime de propriété.

 «Uxoricide», «conjuguicide»… A plusieurs reprises dans l’histoire, on a tenté de nommer, pour mieux les condamner, les violences contre les femmes. Le phénomène n’est donc pas nouveau : c’est notre prise de conscience collective qui l’est.

(…) «Le Grand Larousse du XXe siècle connaissait "uxoricide", vieux terme de droit qui signifie meurtre de son épouse par le mari». Le phénomène n’est donc pas nouveau : c’est notre prise de conscience collective qui l’est.

(…) Ce qui est certain, c’est que nous assistons enfin à la médiatisation de pratiques ancestrales qui sont aussi historiquement construites.

(…) A l’orée du XIXe siècle, deux logiques juridiques se sont donc affrontées : la première, égalitariste et inspirée par la Révolution française, et la seconde, patriarcale, où la famille, cellule de base de la société, devait avoir un chef, à l’image de l’Etat impérial. C’est cette dernière vision qui l’emporta pour instaurer la «puissance maritale et paternelle».

(…) Nommer correctement les violences sociales dans ce qu’elles ont de spécifique - violences patriarcales contre les femmes, violences pédocriminelles contre les enfants, violences policières racistes contre les personnes noires, maghrébines ou asiatiques - contribue à les sortir du silence et de l’impunité.

Féminicide à Pont-l’Evêque : 25 ans de prison requis contre l’accusé.

Depuis le lundi 8 juin 2020, un habitant de Pont-l'Evêque de 63 ans est jugé devant les assises du Calvados pour meurtre par conjoint. L'avocat général a requis 25 ans de prison.

(…) « Le meurtre était prémédité »

Selon le magistrat, il ne fait aucun doute que « le meurtre était prémédité ». Il demande également le retrait de l’autorité parentale.

Le procès se poursuit avec la plaidoirie de l’avocate de la défense, maître Floriane Gabriel. Le verdict est attendu en fin d’après-midi.

Un quadragénaire écroué pour un féminicide à Périgny, à côté de La Rochelle.
Un homme de 44 ans a reconnu avoir tué sa compagne de 47 ans, à coups de marteau et en l'étranglant, dimanche, à Périgny, près de La Rochelle, en Charente-Maritime. Elle lui avait annoncé leur rupture.
(…) Il a été mis en examen pour meurtre par ex-concubin. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Hauts-de-Seine : un homme abat sa compagne à la carabine, et se livre au commissariat.

Ce mardi, un homme de 54 ans a abattu à la carabine sa compagne, âgée de 37 ans, qui n'a pas pu être sauvée par les secours, à leur domicile de Suresnes (Hauts-de-Seine). Selon un voisin, elle voulait le quitter.

(…) Une balle en pleine poitrine.

Un homme jugé aux assises à Saint-Étienne pour l'assassinat de son ex femme en 2017.

Le procès aux assises pour assassinat et tentative d'assassinat doit débuter mercredi 17 juin à Saint-Étienne. Ce féminicide avait eu lieu sur la commune de la Grand-Croix à l'été 2017.

(…) Cette dernière parvient à quitter le logement, et c'est dans la rue, sur le parking d'une boulangerie, que l'accusé lui porte de nouveaux coups mortels, vingt-sept en tout. 

De nombreux témoins et voisins restent alors marqués par cette scène d'une violence insoutenable, certains connaissaient cette mère de quatre jeunes enfants. 

Assises à Angers. Un Angevin de 39 ans jugé pour féminicide jusqu’à vendredi.

Un de ses fils s’est longtemps accusé du coup de feu mortel. Avant que son père ne soit trahi pour des témoignages et par ses propres lettres à ses fils.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/assises-angers-un-angevin-de-39-ans-juge-pour-feminicide-jusqu-vendredi-6871842

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Arras : une jeune femme de 22 ans entre la vie et la mort après avoir été poignardée.

Une tentative d’homicide à l’arme blanche a eu lieu ce mercredi à Arras, dans les quartiers ouest. Une femme de 22 ans a été poignardée. Gravement blessée, elle a été transportée au CHRU de Lille. Le suspect a été interpellé.

 

Des Belges primés au concours de littérature en picard à Amiens : "Il y a un avenir pour notre langue !"

(…) Une troisième représentante du Hainaut, la Dottignienne Alexandra Biebuyck, a reçu une mention du jury pour un texte qui parle de féminicide. 

Mercredi 24 juin à Serrières (07) une femme de 23 ans a été tuée par son compagnon. C'est le 46ème féminicide recensé depuis le début de l'année.

Emmanuel Macron, vous allez réagir quand ?

 

#NousToutes

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12 féminicides en Belgique en 2020.
(…)  Elles ont été tuées par leur fils ou un agresseur sexuel, le plus souvent par un (ex-)compagnon. Leur nom est recensé sur le blog Stop Féminicide, gérés par des associations de terrain car la Belgique ne comptabilise pas officiellement les féminicides. On ne connait que les cas qui sont traités par les médias : 43 femmes ont été tuées en 2017, 38 en 2018 et 24 en 2019 dans notre pays. Elles sont 12 femmes pour les 6 premiers mois de 2020.
(…) Anthropen, le dictionnaire d’anthropologie contemporaine définit le féminicide comme "le point d’aboutissement ultime d’un continuum de violence[s] […] s’exerçant spécifiquement à l’endroit des femmes. En d’autres termes, on peut parler de [féminicide] lorsque le viol, l’esclavage sexuel, l’inceste, l’hétérosexualité forcée, les mutilations génitales ou celles effectuées au nom de la beauté comme la chirurgie esthétique, provoquent la mort d’une femme."
Féminicide : l'État assigné en justice pour destruction de scellés.

INFO RTL - Sylvaine Belair est persuadée que sa sœur Bénédicte a été tuée par son ex-compagnon, il y a plus de 3 ans. Elle assigne l’État en justice pour destruction de scellés.(…) Mais sa sœur Sylvaine Belair ne croit pas à l'histoire. Elle se constitue partie civile, et une nouvelle enquête démarre. Sylvaine Belair trouve que ça traîne, s'étonne que l'ex de sa sœur ne soit pas inquiété. 

(…) "Le directeur de cabinet lui-même de la Garde des sceaux nous a répondu qu'une inspection générale des services n'était pas indispensable, car l'origine du dysfonctionnement était clairement identifiée", explique-t-il. 

Quand le régime turc fait du féminicide une arme de sa sale guerre contre les Kurdes.
Mardi 23 juin, un drone de combat de l’armée turque a délibérément visé et tué trois femmes kurdes, dans le village de Helincê, à Kobanê. Zehra Berkel, Hebûn Mele Khelil et Emine Weysi étaient des activistes du mouvement des femmes Kongreya Star. La première était de plus coordinatrice du mouvement au niveau régional. 
(…) La Russie, qui contrôle l’espace aérien au-dessus de Kobanê, la coalition internationale et l’ONU qui se taisent face à ces crimes de guerre, sont également responsables. Par leur silence, et en laissant faire la Turquie, elles l’encouragent dans sa volonté d’annexion.

 

Nice: Il tue sa compagne de 53 coups de couteau, trente ans de prison pour un trentenaire.

(…) « Il l’a vraiment isolée. Il lui volait son téléphone, sa tablette, il la surveillait constamment », a poursuivi le jeune adolescent avec « une maturité sidérante », selon Nice-Matin.

Vols d’argent, de carte bleue, porte cassée, coups… Julie Puzenat finira par porter plainte et par emmener son fils chez ses grands-parents
VIDÉO - Marche blanche pour Laurie à Nîmes.

Meurtre de Laurie Tercero : l'ex-compagnon Gabriel Gautier condamné à 22 ans de réclusion criminelle

Gabriel Gautier, vient d'être condamné à 22 ans de réclusion criminelle. Il est accusé d’avoir poignardé à mort son ex-compagne, Laurie Tercero, en janvier 2018. 

 

(…) Nous avons une définition précise, qui a été dégagée notamment par l’OMS et qui rappelle que tout homicide commis dans le cadre de violences conjugales doit être qualifié de féminicide. Lorsque l’on parle de crime passionnel, nous sommes confrontés à une trahison instantanée, il n’y a pas du tout un cheminement en amont. Il n'y a pas cette domination, cette volonté d’emprise sur l’autre, que l’on retrouve dans le féminicide," nous dit Khadija Aoudia, avocate des parties civiles.

Féminicide : condamné à 30 ans de prison en 2017, Ramon Cortès comparaîtra libre aux Assises de Montpellier.
(…) Un meurtre prémédité avec la complicité de sa maîtresse de l’époque, Sandrine Delporte.

 

(…) Un procès sous tension par le contexte : l'accusé est remis en liberté en Janvier dernier, soit un peu plus de trois ans après sa condamnation à 30 ans de réclusion, prononcée en Septembre 2017 par les Assises de Perpignan.

Les féminicides, un fléau qui s’est imposé dans notre société .

On ne le rappelle jamais assez, mais une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint.

(…) Les associations féministes et les familles des victimes souhaitent que le terme soit inscrit dans le Code pénal

(…) LES FAILLES DE LA JUSTICE EN GRANDE PARTIE RESPONSABLES DE CETTE « ÉPIDÉMIE » DE FÉMINICIDES.

Féminicide : Ramon Cortés ne s'est pas présenté au tribunal de Montpellier, il a été arrêté et comparaîtra à 14h.

Ramon Cortès ne s'est pas présenté ce lundi matin à son procès en appel devant la Cour d'assise de l'Hérault. Libéré pour délais de procédure non respectés pour cause de coronavirus, l'auteur du féminicide a été condamné à 30 ans de réclusion à Perpignan pour avoir tué la mère de ses 3 enfants.

(…) Ramon Cortès, était jusqu'à aujourd’hui sous contrôle judiciaire. Il avait été condamné à 30 ans de réclusion en première instance à Perpignan puis remis en liberté à cause des délais trop longs qui s'étaient écoulés entre sa première condamnation en octobre 2017 et son procès en appel, qui ne devait intervenir qu'en avril. Un délai qui dépassait les 2 ans, argument invoqué par son avocat.

Les assises examinent le féminicide de Maureen

La session d’assises en Nouvelle-Calédonie se poursuit ces lundi et mardi avec le procès pour coups mortels aggravés d’un homme de 38 ans. Il est accusé d’avoir battu à mort sa compagne avant de prendre la fuite. C’était en février 2019, à Houaïlou.

C’est une mort qui a soulevé l’indignation. Et quelques mois avant le drame, en 2017, la victime avait porté plainte pour violences. A l’audience, ce lundi matin, le tribunal est revenu sur la nuit où Maureen, 28 ans, a perdu la vie. La nuit du 11 au 12 février 2019, durant laquelle la jeune femme a été retrouvée sans vie par les pompiers au domicile de son compagnon, l’accusé. 

(…) Ce soir-là, tous les voisins (des parents de l'accusé) ont entendu les violences. Personne n’est intervenu. Lui, est craint de son entourage proche, dont ses parents et son frère.

CAMEROUN :: COLERE DES HOMMES SUITE AU DÉCÈS DE LA FEMME BRÛLÉE PAR SON MARI A YAOUNDÉ :: CAMEROON.
(…) Larissa a été brûlée vive dans la nuit du lundi 29 juin, l’arme du crime, étant de l’essence et une étincelle pour produire l’incendie. L’auteur présumé de ce crime n’est autre que son époux avec lequel elle était légalement mariée depuis trois ans et dont elle voulait se séparer.

(…) Agée de 22 ans, elle n’était visiblement pas la première à subir les coups de pieds et de poings de son bourreau. Selon les proches de Ghislain, la première épouse de cet homme violent n’avait pas supporté d’être traitée comme un tambour, elle l’avait quitté.

(…) Les faits relatifs aux violences conjugales se multiplient. Il y a quelques jours l’histoire du couple Takam mettait tout le monde en émoi, suivi du meurtre à Buéa d’une jeune étudiante par son copain et aujourd’hui un féminicide. En l’espace de 20 jours, des violences conjugales graves, qui ont d’une façon ou d’une autre attiré l’attention des hommes.

 

NDLR : c’est avant le féminicide que la police, la justice et les services sociaux devraient s’émouvoir.
« Un quartier choqué après le féminicide à Saint-Quentin.

Une cellule de soutien est en place après le féminicide survenu vendredi 10 juillet dans le quartier Europe à Saint-Quentin.

Source Courrier Picard. »

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Féminicide en Algérie : Une femme retrouvée morte dans une forêt.
La wilaya de Tipaza, dans l’ouest de l’Algérie, a été ébranlée par un effroyable féminicide. Une jeune femme âgée de 30 ans a été retrouvée morte, vendredi 10 juillet, dans une forêt.
(…) Pour rappel, lundi 6 juillet, à seulement quelques jours d’intervalle, la wilaya de Bouira a été secouée par un autre féminicide. Une jeune avocate âgée de 28 ans a été retrouvée assassinée dans un véhicule au bord de la RN18, entre les communes de Aïn Bessem et Bir Ghbalou. Les services de la police avaient procédé à l’arrestation des présumés meurtriers.
Mots médiatiques : du « drame familial » au « féminicide ».

 

(…) « Crime passionnel », « drame conjugal », « drame de la séparation », « drame familial » : depuis des décennies, ces expressions journalistiques contribuent à mal nommer ce qu’elles prétendent désigner : des féminicides.

(…) Elle lui échappe, il la tue. (on se croirait à la chasse… NDLR)

(…) L’usage du terme « féminicide » dans la presse quotidienne et nationale (sites web et agences de presse compris) est par exemple passé de 4 occurrences en 2003 à 256 en 2018 puis 2151 en 2019 !

(…) Reste que le combat mené depuis des années par les collectifs féministes [4], les pratiques de signalements et d’interpellation sur les réseaux sociaux [5] sont deux exemples de facteurs ayant contribué à mettre le sujet des féminicides et des violences sexistes sur le devant de la scène médiatique. 

(…) On comprend dès lors qu’un tel débat, à haute teneur politique, ne saurait rester le pré-carré des professionnels. 

Les féminicides augmentent, des actions s’imposent.
Au rythme actuel, le taux de féminicides aura augmenté de 15 % cette année au Canada.
(…) L’Observatoire canadien du fémicide (sic) pour la justice et la responsabilisation (OCFJR) vient d’annoncer, via Twitter, qu’il y a eu 78 féminicides depuis le début de l’année 2020, soit un meurtre de ce type tous les 2,3 jours.
(…) En 2019, 55 % des femmes ont été tuées dans leur propre maison ou dans celle qu’elles partageaient avec l’accusé. Les agresseurs ont, bien souvent, des antécédents d’actes de violence physique, psychologique ou sexuelle ou un comportement de contrôle coercitif.
(…) En favorisant le télétravail, plusieurs femmes se sont trouvées confinées avec leurs agresseurs, multipliant ainsi les occasions de violence et limitant les possibilités de fuite ou de périodes d’apaisement à l’extérieur de leur domicile.
(…) Il est urgent que nos gouvernements mettent en œuvre les « appels à la justice » de la commission Viens sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec ainsi que ceux de la Commission d’enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées (ENFFADA). Parmi ceux-ci, mentionnons le financement pérenne visant à reconnaître, prévenir et éliminer les agressions à caractère sexuel par la sensibilisation des populations des communautés et des villages autochtones à ce fléau ainsi que le financement d’un réseau de maisons d’hébergement pour femmes autochtones.

NDLR: "Les féministes et la dénonciation sur les réseaux sociaux ont contrebalancé les experts à la télé."

 

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Féminicide : un gendarme soupçonné d'avoir tué sa compagne avec une arme à feu.
Un gendarme est soupçonné d'avoir tué sa compagne de 45 ans avec une arme à feu dans la caserne de gendarmerie de Bailleul (Nord). Il a ensuite tenté de mettre fin à ses jours, il est grièvement blessé.

(…) Le gendarme de 40 ans "est très grièvement blessé", a indiqué une source policière, affirmant que ce drame s'était passé "sur fond de séparation". Même chose près de Caen, où un pompier de 46 ans est également soupçonné d'avoir tué sa compagne de 38 ans, le même jour jeudi 16 juillet.

LOI CONTRE LES VIOLENCES CONJUGALES ADOPTÉE SANS LE MOT « FÉMINICIDE ».

 

Levée du secret médical, suspension du droit de visite et d’hébergement, sanctions contre les cyberviolences conjugales… La proposition de loi contre les violences conjugales a été adoptée. Mais sans le mot « féminicide ».

(…) Surprise soulignée par le quotidien La Croix : « le terme ‘féminicide’ n’entre pas dans la loi ». Un terme pourtant employé par la rapporteure de la loi, Bérangère Couillard et par Elisabeth Moreno a l’Assemblée nationale le 16 juillet. Le terme « féminicide » était aussi largement employé par celle qui l’a précédée à ce poste, Marlène Schiappa.

 Et, s’il a fait l’objet de controverses, il est entré dans le dictionnaire, la presse commence à l’employer ainsi que certain.e.s magistrats. 

NDLR: "Dans une histoire d’amour, tu sais dans quel état tu y entres. Tu tends les bras. Tu ne sais pas dans quel état tu vas en sortir. Tu peux tendre les pieds en avant."

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Le sens des mots. "Féminicide", un mot pour faire prendre conscience

Tout l'été sur franceinfo, Marina Cabiten et la sémiologue Mariette Darrigrand s’arrêtent sur les termes qui ont marqué l’actualité de l’année écoulée. Aujourd'hui, les féminicides.

(…) Nous sommes face à un emploi nouveau d'un mot très ancien, puisqu'il est rattaché à la société médiévale anglo-saxonne. Contrairement à ce que l'on pense parfois, il n'existe, en revanche, pas de féminicide en droit français.

(…) Il fait partie du combat, et a comme mission de changer le réel. Il est comme un outil, voire une arme.

(…) Avec "féminicide", cette labilité émotionnelle est annulée. Ressusciter la féminité dans le but de défendre les femmes, c’est donc risquer paradoxalement de les réenfermer dans l’anatomie qui a toujours fait leur destin.

Féminicide : un registre de condoléances au centre aquatique Auréo en hommage à Céline Firma-Foulon.

Après la disparition de Céline Firma-Foulon, le centre aquatique Auréo de Bayeux (Calvados) lui rend hommage avec un un registre de condoléances.

(…) Le centre aquatique est resté fermé quelques jours et ce lundi après-midi, un registre de condoléances a été déposé à l’entrée de la piscine pour ceux qui souhaite s’exprimer, notamment les personnes qui prenaient des cours avec elle. « Le livre sera ensuite destiné à sa famille », est-il écrit dessus. 

L’assassinat hautement brutal et cruel de Pınar Gültekin, une universitaire de 27 ans, par son ancien petit-ami a soulevé l’indignation et a entrainé des manifestations contre les féminicides en Turquie. Ce mercredi, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a exprimé son soutien envers ceux qui luttent contre les féminicides alors qu’à Ankara certains estiment que la ratification de la Convention d’Istanbul par la Turquie fut une erreur. 

(…) Dans un pays qui a enregistré 440 féminicides en 2018 et déjà plus que 118 en 2020, la violence à l’égard des femmes est un mal endémique. 

(…) Obligeant la Turquie à empêcher les crimes sexistes, à fournir une protection et des services adéquats aux victimes ainsi qu’à assurer la poursuite des auteurs de la violence contre les femmes, cette Convention a pour objectif l’amoindrissement des incidences de violence contre les femmes au sein des pays parties à la Convention. 

(…) Ce dernier a ajouté : « Nous devons pleinement appliquer la loi N°6284 sur la protection de la famille et la prévention de la violence à l’égard des femmes. Nous devons faire preuve de zéro tolérance pour le meurtre des femmes ».

Meral Akşener, leader du IYI Parti (Le Bon Parti), a également défendu la Convention d’Istanbul. Selon cette dernière, c’est « en fait un problème de mentalité » contre lequel il est nécessaire de « lutter ».

Une Française de 52 ans a été tuée de deux coups de couteau. Le coupable a été arrêté in extremis dans la zone d'embarquement de l'aéroport de Toulouse.

Une enseignante française (Laure Kruger) vivant en Indonésie a été tuée à «coups de couteau» près de Narbonne (sud) et son mari de nationalité américaine, qui a été interpellé in extremis dans la zone d'embarquement de l'aéroport de Toulouse, a avoué ce crime, a annoncé samedi le parquet.

Au Pérou, huit femmes disparaissent chaque jour en moyenne depuis le confinement.
(…) Au Pérou, il n'a fait qu'accentuer - dangereusement - une réalité déjà alarmante : les disparitions. Depuis le début de cet isolement global, on en dénombrerait plus de 900.

(…) "Il y a une résistance de la police à enquêter sur ces affaires", a déclaré à ce titre la responsable.

(…) De plus, rappelle L'express, certaines situations déclarées comme des "disparitions" se sont finalement avérées être des cas de féminicides. 

(…) A ce contexte peu enthousiasmant s'ajoute désormais un autre fléau, la pandémie du coronavirus. 384 000 cas de contaminations, 18 000 décès... Le Pérou croule encore une fois sous les chiffres, devenant la troisième région d'Amérique du Sud la plus touchée jusqu'ici. Une crise sanitaire qui n'épargne évidemment pas les femmes.

 

NDLR : il tabasse quatre femmes en peu de temps (5 ans). Voilà la justice française à l’action :
Violences conjugales : Un ex-directeur de la police municipal de Roubaix condamné.

JUSTICE Dominique P., 48 ans, était poursuivi pour des «violences sans incapacité», sur quatre femmes ayant été ses compagnes entre 2013 et janvier 2018. Il a été condamné mardi à à un an de prison avec sursis

 

Diana E. H. Russell, sociologue féministe ayant popularisé l'utilisation du terme "féminicide", est décédée.
Diana E. H. Russel étudiait le viol conjugal, l'inceste, le lien entre la pornographie et l'augmentation des cas des viols, et autres formes de violences subies par les femmes. C'est elle qui donnera au terme "féminicide" le sens qu'on lui connaît. Elle s'est éteinte à l'âge de 81 ans, ce mardi.
(…) Le mot "féminicide" apparaît pour la première fois en 1801, dans Une vue satirique de Londres à l'aube du XIXe siècle, un ouvrage signé John Corry. L'écrivain l'employait pour évoquer le meurtre de son personnage féminin.

 

Mais c'est l'universitaire, experte des questions de la violence contre les femmes, qui en 1976, l'introduit dans le débat public, avec cette définition précise : "le meurtre de femmes par des hommes motivé par la haine, le mépris, le plaisir ou le sentiment d'appropriation des femmes". 

Féminicide : il se présente au commissariat avec le corps de son ex-compagne, poignardée à mort.

(…) Fin 2017, il avait été condamné à 10 mois de prison, dont 8 ferme, pour avoir harcelé téléphoniquement une ex-compagne et incendié la voiture de ses anciens beaux-parents. Engagé dans la Gendarmerie nationale depuis début 2016, il en avait alors été radié.

57 féminicides en sept mois

Trois ans plus tard, sa folie a condamné à mort Manon. 

Diana Russell, la sociologue qui introduisit le terme "féminicide", est décédée.

 

(…) Ce n'est pas avant 1992 que l'Américaine d'origine sud-africaine Diana Russell et la criminologue britannique Jill Radford diffusent auprès du grand public le terme Femicide ("féminicide" en français) en l'introduisant dans le titre de l'ouvrage qu'elles consacrent au  phénomène : Femicide, The Politics of Woman Killing ("Féminicide, l'aspect politique du meurtre de femmes"). Même si le livre n'est pas traduit dans toutes les langues (il ne l'est pas en français), le mot-valise, lui, sera peu à peu adopté dans le monde entier pour désigner les meurtres à mobile misogyne, les meurtres où une femme est tuée par un homme parce qu'elle est une femme.

(…) Il a aidé les mouvements féministes à mieux s'armer pour dénoncer le phénomène avec davantage d'acuité et de combativité contre des systèmes politiques et judiciaires réfractaires aux questions de genre. 

(…) Les campagnes contre le féminicide ont porté, toutefois, puisque ces quinze dernières années, une dizaine de pays latino-américains, dont le Mexique, le Chili ou l'Argentine, ont introduit le concept de feminicidio dans leur code pénal.

(…) Ces actions mèneront à la création du premier Tribunal international des crimes faits aux femmes, en 1976, à Bruxelles. Un tribunal inauguré par Simone de Beauvoir, pour qui cette institution était : "Le début de la décolonisation radicale des femmes". C'est lors d'une allocution devant ce tribunal que Diana Russell utilise pour la première fois le terme Femicide.

(…) Aujourd'hui, en France, le meurtre d’une femme ou d’une jeune fille parce qu'elle est une femme n’est pas reconnu en tant que tel par le code pénal.

Jeune femme poignardée par son ex-compagnon à Hallencourt : 200 personnes réunies pour une marche blanche.

Mercredi 5 août, une marche blanche a été organisée à Vignacourt, dans la Somme, en mémoire de Manon. La jeune femme de 19 ans est décédée le 29 juillet. La piste du féminicide est privilégiée.

Algérie
33 FEMMES TUÉES DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE
Le féminicide, un crime silencieux

“#Nous avons perdu une des nôtres”, loin d’être un cri de guerre, le hashtag est plutôt un cri de détresse lancé par deux féministes algériennes Narimène Mouaci et Wiame Awres et relayé par les associations féministes, pour dénoncer les féminicides et autres violences dont sont victimes les femmes et les filles algériennes.

(…)Elle souligne également le rôle inhibiteur de la société et de la famille puisque “la plupart des familles algériennes ne font pas sentir à la femme battue qu’elle est une victime du fait même d’une conception culturelle qui veut que l’homme ‘élève’ son épouse”.

Patience et obéissance sont ainsi inculquées aux femmes comme deux modèles d’une vie conjugale “réussie”.

Féminicide en Algérie : 33 femmes tuées par leur conjoint en 2020.
Macabre au sein de la communauté féminine algérienne : Qu’en pensent les associations féministes ?
Fin des féminicides en Algérie : Une coopération doit avoir lieu ?

(…) En effet, certaines mœurs éducatives continuent de se perpétuer, surtout ceux qui préconisent la ferme conviction; que l’homme voire le mari « élève » son épouse. Et que cette dernière lui doit allégeance en toutes circonstances, afin de concevoir un foyer ou une vie de famille stable. 

"Féminicides 

A nos soeurs assassinées."

Paris

NDLR: ce slogan ne plaît pas à tout le monde...

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La Turquie se soulève contre les féminicides.

Le meurtre d'une étudiante bouleverse la Turquie, alors que l'Etat pourrait se retirer d'une convention internationale contre les violences faites aux femmes. 

(…) Depuis la découverte de la dépouille de Pinar Gültekin, le 21 juillet, dans la province de Mugla, au bord de la mer Egée, la Turquie vit au rythme des manifestations ou stand-up organisés chaque jour ou presque contre les violences faites aux femmes.

(…) Si les militantes se mobilisent sans relâche, c'est qu'elles craignent que le président islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan, ne se retire de la Convention d'Istanbul, le traité le plus avancé en matière de lutte contre les violences faites aux femmes en Europe, qu'il a pourtant été le premier à signer en 2011. 

FÉMINICIDE À SURINAM : LE MARI TUE SA FEMME AVANT DE SE SUICIDER.

 

Le drame s'est joué dans la soirée du samedi 8 août à Surinam.

Une jeune femme âgée de 19 ans a été retrouvée par la police à son domicile à la NHDC Filao, Surinam. Kaleyvanee Dhunnoo gisait à proximité de son lit avec des blessures à la nuque. 

L’Île-Rousse : un collage en hommage à Julie Douib, victime d’un féminicide en 2019.

Dans la nuit de dimanche à lundi à L'Île-Rousse, des membres du collectif "IWas Corsica" ont réalisé un collage en mémoire de Julie Douib, jeune femme assassinée le 3 mars 2019 par son ex-conjoint.

"Julie tu manques à tes proches, tes enfants, tes parents, tes ami.e.s. Ton nom est devenu un symbole pour toutes les femmes."

(…) La jeune femme, mère de deux garçons de 8 et 10 ans s'était récemment séparée de son compagnon après avoir vécu un "enfer", selon ses proches.

Les coupables et les complices n'auront pas la paix.

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Birgül Erken, championne turque de plongée libre, a annoncé son intention d’effectuer « la plus longue distance de natation sous-marine en apnée », afin d’attirer l’attention sur le fléau de la violence contre les femmes. Elle s’est dite inspirée par les manifestations contre l’assassinat hautement brutal et cruel de Pınar Gültekin en juillet dernier, mais aussi par les velléités de certains politiciens de revenir sur la ratification de la Convention d’Istanbul par la Turquie.

(…) Selon la plateforme « Nous mettrons fin aux féminicides », 474 femmes ont été tuées en Turquie en 2019, contre 440 en 2018 et 180 en 2010. Depuis le mois de juillet, 36 femmes ont été tuées en Turquie.

(…) La Pologne a déjà lancé le 27 juillet une procédure de dénonciation de la Convention d’Istanbul. Désormais, c’est au tour de la Turquie de remettre en question la pertinence et l’efficacité de la Convention d’Istanbul. En effet, certains en Turquie critiquent la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique sous prétexte qu’elle menace les « valeurs familiales »… 

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Huit femmes disparues par jour durant le confinement.
Karin a quitté la maison le 27 août 2019. Depuis cette date, nous, sa famille, nous ne savons pas où elle se trouve, raconte Edward Alvarado, qui a lancé diverses initiatives avec ses parents pour tenter de retrouver sa soeur.
Les disparitions de femmes sont un problème récurrent dans ce pays latino-américain de 33 millions d’habitants. Le bureau du Défenseur des droits indique qu’en 2019, cinq femmes ont disparu par jour dans le pays
(…) En 2019, le pays a comptabilisé 166 féminicides dont un sur dix avait été signalé en premier lieu comme une disparition inquiétante, selon le bureau du Défenseur des droits. 
(…) Même si certaines femmes ont pu réapparaître ensuite, l’absence d’un fichier national ne permet pas de savoir combien ne sont jamais rentrées chez elles. 

 

https://www.ouest-france.fr/monde/perou/perou-les-disparitions-de-femmes-ont-explose-pendant-le-confinement-6936375

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58 féminicides de trop en 2020.

Les feminicides ne sont pas des événements isolés, il s'inscrivent dans un système de domination propagé et maintenu par les violences masculines.

@EmmanuelMacron, il nous faut Un Milliard Pas Des Bobards  pour lutter contre ces violences masculines.

Osez le Féminisme

 

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Bilan 2019, avec Schiappa: augmentation des féminicides de 21%.

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« Le gouvernement communique beaucoup. Mais les résultats ne sont pas là. On a droit à des petites réformes, déplore Caroline De Haas, du collectif  NousToutes. Il faut un changement de grande ampleur, avec des politiques publiques ambitieuses, de l’ordre de ce qui a été fait sur la sécurité routière ou le cancer. Et il va falloir y allouer un budget conséquent, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. »

 

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Algérie : Un homme égorge froidement sa femme enceinte avant de l’éventrer.

La localité de Beni Messous, située dans la proche banlieue ouest d’Alger, a été secouée par un épouvantable féminicide, mardi 18 août. Un homme a commis un double crime monstrueux : il a égorgé sa femme enceinte avant de l’éventrer pour égorger également le bébé qu’elle portait dans son ventre, indiquent des sources concordantes.

(…) Depuis janvier, 36 féminicides ont été recensés dans le pays. Un bilan terrible qui ne prend, pourtant, en compte que les cas médiatisés.

NDLR : brr ! Ca fait froid dans le dos !

Elle s’appelait Laure et est la 54e victime de féminicide de l’année. Elle a été tuée de 2 coups de couteaux et jetée dans une bouche d’évacuation d’eau pluviale dans la rue à 100m de leur lieu de vacances à Peyriac-sur-Mer. Elle avait 52 ans, était maman et professeure.

 

Stop Féminicides

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Chevilly-Larue: marche blanche suite au féminicide du 13 août.
Ce lundi 17 août, le gouvernement a publié une étude nationale sur les morts violentes au sein du couple en 2019, qui a chiffré ces homicides à 173 dont 146 féminicides, en forte hausse par rapport à 2018 (+25 féminicides). 25 enfants sont également décédés dans ces contextes de violences conjugales.

 

Martinique : 0 féminicide...ansanm nou pli fo 0800 100 811.

(…) SOS KRIZ remercie tous ceux et toutes celles qui s'engagent contre les violences, singulièrement les violences faites aux enfants et aux femmes.

Ensemble, protégeons-nous mutuellement.

Merci  à Arret sur images et  à Alicia Blancher de parler des féminicides conjugaux commis par des policiers/gendarmes,dans certains cas avec arme de service,et parfois suivis du suicide du meurtrier. Ces féminicides ne sont pas mentionnés dans les données officielles des institutions.

 

« Les suicides de policiers et de gendarmes, aujourd'hui comptabilisés, ont longtemps été ignorés des autorités. Certains d'entre eux font suite à des féminicides, une donnée toujours non précisée, telle un autre "déni" pour la journaliste @SophieBoutboul. https://arretsurimages.net/article. »

 

Sophie Boutboul, journaliste.

08 20

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Disparitions de femmes au Pérou : des associations réclament une loi.

Des mouvements militants demandent l’instauration d’une loi pour contrer ce sordide phénomène national, héritage d’un patriarcat machiste.

(…) Mujeres Desaparecidas lutte aussi pour « la création d’une loi Solsiret qui intègre les disparitions de femmes comme une forme de féminicide et qui accélère les démarches institutionnelles », comme celle mise en place par le Guatemala, en 2016.

https://www.ouest-france.fr/monde/perou/disparitions-de-femmes-au-perou-des-associations-reclament-une-loi-6946383

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« Elle est la 58e victime de féminicide cette année. Lundi était organisée une marche blanche en mémoire de Korotoume Tandian. La jeune femme a été tuée, chez elle. Elle aurait déposé plusieurs mains courantes contre son mari. »

 

L’Humanité

 


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Une fresque murale pour se souvenir des victimes de féminicide en Haïti.

(…) Au cœur de Port-au-Prince, à Lalue, les graffeurs - Jean Francisco Silva, Elysé Hamson (ASSAF), Raynald Beaufort (RAYZA) et Laurent Philippe (PENS) - ont érigé fin août un graffiti dédié à toutes celles victimes de ce fléau, à l'instar de Régina Nicolas, assassinée le 28 avril 2015 par son ex compagnon, en pleine rue à Port-au-Prince.

 


 

Algérie : Une vieille femme retrouvée morte dans son congélateur.

La localité de Bouchegouf de Guelma, une wilaya du nord-est de l’Algérie, a été ébranlée par un épouvantable féminicide. Une septuagénaire a été assassinée et démembrée à son domicile. Les morceaux du corps humain ont été retrouvés dans son réfrigérateur. Le ou les assassins n’ont pas encore été identifiés.

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Suisse :
Marina Carobbio: «Six personnes sur sept tuées au sein du couple sont des femmes»

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Les violences envers les femmes agitent le Conseil des Etats, sous l’impulsion de la sénatrice tessinoise Marina Carobbio. La politicienne socialiste demande davantage de mesures, légales et financières

 

 

(…) L’intégration du mot en droit suisse est l’une des revendications de la grève des femmes. Le Conseil fédéral a argumenté que notre Code pénal devait rester neutre, ce que je respecte. Il existe cependant une violence particulière liée au genre qu’il faut nommer de manière claire pour sensibiliser l’ensemble de la population.

(…) Je vais continuer à me battre pour que la notion de meurtre passionnel soit révisée.

(…) La grève des femmes n’a-t-elle pas déjà contribué à progresser sur le sujet?

Je sens énormément de soutien dans la population. Du côté des femmes en particulier, mais aussi des jeunes en général.

 

 

https://www.letemps.ch/suisse/marina-carobbio-six-personnes-sept-tuees-sein-couple-femmes

 

NDLR: ne pas mourir dépendrait de la "volonté seule" de la victime? Etre aidée ou pas? Cela me paraît simple comme raisonnement...Il me semble que la société l'accepte facilement.
 
Procès du féminicide à Valence : "un signal fort envoyé à toutes les victimes de violences conjugales".

 

(.) Mais la jeune femme espère qu'à travers ce procès : "c'est un signal fort qui est envoyé à toutes les victimes de violences conjugales : se dire que l'on peut éviter d'avoir un destin funeste si on accepte d’être aidée et que l'on accepte les mains qui nous sont tendues".

 

Alès : une exposition en hommage à Marie-Bélen, jeune alésienne tuée à 21 ans à Marseille.

Marie-Bélen Pisano a été mortellement poignardée le 17 mars 2019 dans la station de métro la Timone, à Marseille. Cette Alésienne de 21 ans était une artiste. Ses parents, qui veulent faire reconnaître son féminicide, organisent une exposition en hommage à Alès jusqu'au 2 octobre.

(…) Une oeuvre qui dénonçait le sexisme.

Le soir du drame, la jeune femme a été mortellement poignardée à la station de métro Timone, pour un motif a priori dérisoire : son téléphone portable.

(…) L'hommage d’une vingtaine de peintures, dessins et photographies sera visible jusqu’au 2 octobre à l’espace André Chamson, à Alès.

Décompte de 65 femmes assassinées en septembre 2020.

152 en 2019.

Le Grenelle était une mascarade.

Pouvoir aveugle.

Leur sang sur vos mains.

Les Effrontées.

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Double meurtre de Saint-Maur : il s’agissait d’un féminicide.

 

(…)  L’ex-mari est ainsi écarté de la liste des suspects prioritaires d’autant que les enquêteurs ne savent pas encore qui était la véritable cible ; Aurélie ou Christophe.

Mais tout se décante après un coup de fil à la sœur de l’ex-mari. Elle indique qu’il était en France quand le drame est arrivé. L’homme, pourtant séparé depuis plusieurs années d’Aurélie, a en effet fait l’aller-retour en avion pour aller la tuer froidement à Saint-Maur. Christophe est la victime collatérale.

Femmes-hommes: le destin conjoint.
OPINION. Les Rencontres internationales de Genève pointent l’égalité débattue entre les femmes et les hommes dans le prisme complexe des liens sociaux, écrit l'historien Michel Porret, directeur des Rencontres internationales de Genève.

(…) Faut-il déboulonner la statue césarienne du général-cavalier Dufour pour y substituer l’effigie insurgée de Michée Chauderon, ultime personne exécutée à Genève pour sorcellerie (1652)? (…)  Pourquoi ne pas faire voisiner sur la place publique deux statues qui campent le destin commun des femmes et des hommes dans la dureté de la vie sociale?

(…)  Si «féminicide» réduit l’universalité normative et libératrice du libéralisme pénal issu de la Révolution des «Droits de l’Homme», il cadre la brutalité masculine sur les femmes. En outre, il permet d’en qualifier les strates anthropologiques.

(…) La famille amplifie la dureté des rapports sociaux qui se délitent hors de la sphère domestique. Selon la même source, si 249 homicides sont commis entre 2009 et 2018, 74,7% des victimes sont féminines et 25,3% masculines. 

Ivan Jablonka : «Faire revivre Laëtitia Perrais le plus possible».

France 2 lance ce lundi à 21 heures sa nouvelle série « Laëtitia », adaptée du livre d’Ivan Jablonka, consacré au meurtre de Laëtitia Perrais en 2011. L’auteur et historien juge le résultat « pudique et magnifique ».

(…) L'objectif était de comprendre comment des masculinités pathologiques ont détruit Laëtitia en moins de 20 ans. Ces individus ne sont pas des monstres, ce sont des hommes que la société a produits.

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/ivan-jablonka-faire-revivre-laetitia-perrais-le-plus-possible-21-09-2020-8388480.php

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L'affaire Laetitia au cœur d'une série télévisée.

 

(…) Je pensais au roman de Victor Hugo Les Misérables. La France, au fond, n’a pas tant changé. La question qui se pose c’est : comment une société moderne comme la nôtre peine à protéger les plus faibles : femmes et enfants… "

(…) Noam Morgensztern est dingue, dingue ! Il joue magnifiquement bien, il est totalement inquiétant.

(…) La vraie question au fond est : cette fin tragique était-elle une fatalité ? " 

Quand on déroule le parcours de vie de Jessica et de Tony, on voit un homme qui a grandi dans le même climat de violence que Jessica…

(…) "C’est une série qui remonte aux racines du mal. Or le seul moyen d’éradiquer cette violence est d’interroger son origine… On ne naît pas  "monstre" on le devient "poursuit  la comédienne Alix Poisson. 

Féminicides : cinq questions sur le bracelet anti-rapprochement.

 

(…) S'il refuse, le juge pourra saisir le parquet pour qu'il ouvre une enquête pénale. Pour Floriane Volt de la Fondation des femmes, il faudra être "vigilant" sur sa mise en place car "si ces juridictions ne s'en saisissent pas et les laissent dans un placard, ça ne marchera pas", souligne-t-elle auprès de l'AFP. 

(…) Il a fait ses preuves depuis. Jusqu'ici, aucun féminicide n'a été commis par un homme ainsi surveillé électroniquement en Espagne.

Catillon-sur-Sambre : 149 paires de chaussures et un projet photo pour rendre hommage aux victimes de féminicide.

Dans le cadre d’un projet photo dénonçant les violences conjugales, Ludivine Crombez, 18 ans, a entrepris de collecter 149 paires de chaussures. Soit autant que de victimes de féminicide en 2019.


 

Source « La Voix du Nord »

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NDLR : la protection de l'enfance a subi de fortes diminutions de personnel, et d'ambitions dans ses objectifs.

Val-de-Marne : le jeune Brésilien suspecté d’avoir tué sa compagne s’est rendu.

Recherché pour avoir mortellement poignardé sa compagne, vendredi soir à Champigny, le jeune père de famille s’est rendu ce samedi au commissariat de Choisy-le-Roi. De son côté, le maire de Champigny entend se mobiliser pour les deux enfants du couple.

Bruxelles: un féminicide sans cadavre enfin jugé !

Fait assez rare, la cour d’assises de Bruxelles aura à juger à partir de ce mardi d’un féminicide – sans cadavre – commis en date du dimanche 26 août 2012. Sur le banc des accusés, le mari violent de la victime – un réfugié indien homosexuel de 53 ans – et l’un de ses hommes de main qui a également disparu dans la nature…

« «La violence conjugale n'est pas reconnue du tout. On dit que les femmes sont aliénantes ou on met ça sur des conflits de séparation. »

 

Protéger l’Enfant

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NDLR ; mais qu’a fait la police cette nuit-là ?

Féminicide à Joué-lès-Tours : extinction de l’action publique.
(…) La séparation avait fait basculer l’ingénieur. Sa présence, pesante dans la vie de la trentenaire, avait été signalée à plusieurs reprises au commissariat, par le biais de mains courantes. Elle s’était également rapprochée d’associations. Cette nuit-là, elle avait contacté à plusieurs reprises la police.

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Un homme tue une femme et quatre enfants.
Le mot féminicide n'est pas utilisé par la presse. Ici , c'est le cas pour BFmTv, France-Info et Ouest-France.
Caroline de Haas.
10 20
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Podcast : “Apprendre à dire je” de l’autre côté du micro.
Dans un épisode du podcast “Fracas”, la journaliste Lauren Bastide évoque publiquement un drame qu’elle a longtemps tenu sous silence : le féminicide de sa sœur.
(…) Son témoignage sur les mécanismes d’autocensure soulagera tous ceux qui ont gardé le silence par peur du regard d’autrui.

Collages féminicides, l'insoumission face à la culture du viol.

Chez atuvu.ca on parle de culture, sous toutes ses formes. Face au ralentissement forcé de l'actualité culturelle, permettez-nous de nous intéresser à d'autres formes de cultures... de celles  qui dénoncent dans la rue, de celles pas toujours légales, mais nécessaires. Nous sommes donc allés à la rencontre d'un collectif qui sévit à la noirceur, armé de colle, de pinceaux et de slogans. Le collectif collages féminicides habille les murs de Montréal de punchlines, de textes chocs pour, au matin, éveiller les consciences des citoyens encore endormis sur la maltraitance des femmes et des minorités de genres. Rencontre. 

(…) « Le mouvement est très implanté en France même dans les petites villes et les zones rurales. Il prend de plus en plus d’ampleur à l’international, il y a des collages au Mexique, en Hollande, en Belgique en Italie, en Angleterre », expliquent les membres du collectif.

(…) Dénoncer avec style.

Des lettres noires sur des feuilles blanches, aussi simples que leurs revendications; être vus, être entendus, ne plus passer sous silence les crimes contre les femmes et les minorités de genre.

(…)  « Si nos collages sont arrachés, c’est bon signe d’une certaine façon. Cela signifie que nos messages dérangent, que les passants se sentent concernés, voire coupables », s'amuse un membre du collectif. 

« Une femme ne mérite pas de mourir parce qu’un homme l’a décidé ».

En 2016, un policier a tué son ex-compagne avec son arme de service, sous les yeux de leur enfant. Il est jugé à partir de ce lundi.


(…) C’est un des 109 féminicides de 2016, selon le recensement du collectif Féminicides par compagnon ou ex.

 

(…) « Carine n’est pas restée dans le silence, souligne auprès des Jours sa sœur aînée, Christelle. Elle a agi, elle a porté plainte. Je sais que ça lui a demandé beaucoup de courage de parler, car elle avait peur qu’il lui prenne son fils. C’était une mère aimante, elle faisait tout pour lui. »

 

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Les auteurs de violences conjugales privés d’héritage et de solidarité familiale.

Les agresseurs conjugaux se voient privés de plusieurs droits sur le plan financier. L’accès à la réversion leur avait déjà été retiré, ils ne jouiront par ailleurs plus de l’aide alimentaire et du droit à la succession. Dans quels cas ? Les détails de la mesure.

 

(…) La proposition de loi adoptée le 21 juillet prévoit en effet que « celui qui est condamné, comme auteur ou complice, à une peine criminelle ou correctionnelle pour avoir commis des tortures et actes de barbarie, des violences volontaires, un viol ou une agression sexuelle envers le défunt » peut être déclaré « indigne » de succéder à sa victime.

(…) Jusqu’ici, la privation du droit à l’héritage prévue par le code civil ne valait, en matière de violences conjugales, que si ces violences avaient été mortelles.

(…) Désormais, l’indignité successorale est possible pour les autres violences conjugales n’ayant pas entraîné la mort, s’il y a eu condamnation, à la demande d’un autre héritier ou du ministère public.

(…) Plus de réversion non plus.

Cette indignité successorale n’empêche pas la victime de choisir de ne pas écarter son agresseur de sa succession, mais elle devra exprimer cette volonté par testament.

Féminicide à Alès : Carine avait appelé les gendarmes à l'aide une semaine avant le crime.
(…) Le chef de cette première brigade a porté un regard plutôt négatif sur l'accusé, selon sa déposition faite aux enquêteurs. "Il pouvait passer une demi-heure avec une contrevenante pour obtenir son numéro de téléphone.

 

(…) Le policier cite l'exemple d'une ancienne relation amoureuse de Jean-Régis, qui avait rompu en lui expliquant avoir un nouveau compagnon. Ce jour-là ils sont à Sète, il dégoupille et la jette sur des rochers. Elle est récupérée et sauvée par un pêcheur.

(…) Sous les yeux de leur fils de deux ans.

Le crime a eu lieu sous les yeux de leur fils, un petit garçon alors âgé de deux ans, et qui a vu toute la scène, assis sur son siège enfant, derrière sa maman.

Féminicide de Carine: réclusion criminelle à perpétuité pour l'ex-policier.

Jean-Régis Julien, ancien policer, a été condamné jeudi soir à la réclusion criminelle à perpétuité assortie de 22 ans de sûreté par la cour d'assises du Gard pour avoir abattu son ex-compagne de trois balles dans la tête devant leur fils en 2016.

(…) La cour d'assises a également ordonné le retrait total de l'autorité parentale de M. Julien, âgé de 39 ans, sur son fils Mathis, aujourd'hui âgé de 7 ans et élevé par sa tante maternelle.

Féminicide à Wissembourg : 250 personnes à la marche blanche en hommage à Christine Bailly.

A Wissembourg, près de 250 personnes ont participé ce jeudi 8 octobre, dès 13h30, à une marche blanche en souvenir de Christine Bailly, décédée sous les coups de couteau de son ex-compagnon en septembre. Un dernier hommage, à l’appel de la famille avant ses obsèques. 

(…) Sandra Fischer-Junck, maire de Wissembourg, a également participé à la marche : "C'était important d'être présente, en tant que premier magistrat mais avant tout en tant que femme, en tant que représentante des femmes. J'espère vraiment que justice sera faite. Un homme n'a pas le droit de disséminer une famille, de tuer un être, parce qu'elle ose dire non".

La police namibienne a tiré samedi des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc avant de procéder à l'arrestation de dizaines de manifestants dans la capitale, Windhoek, lors de la troisième journée de manifestations contre les violences faites aux femmes.

(…) Il s'agit d'une manifestation contre la violence à l'égard des femmes et ici nous avons des femmes qui sont battues pendant leur arrestation", a déclaré à l'AFP une manifestante Maria Amupolo en brandissant une pancarte où l'on pouvait lire "nous sommes fatiguées".

"Je l'ai vu de mes propres yeux, ils ont frappé une fille avant de la gifler et de la pousser dans un fourgon", a-t-elle ajouté.

(...) Les manifestants ont réclamé vendredi la démission de la ministre de l'Egalité des genres et de la protection de l'enfance, Doreen Sioka, en raison de sa position religieuse dans le traitement des questions de violence sexiste.

Un informaticien , Paul Joseph, âgé de 28 ans, a déploré de son côté que des femmes perdent la vie et se font violer quotidiennement en Namibie. "Nous devrions manifester tous les jours", a-t-il dit.

NDLR: je ne savais pas que les féministes étaient pour la peine de mort.
En Algérie, les pro peine de mort utilisent l'émotion suscitée après des meurtres de femmes pour réclamer la peine de mort.
Non.
Pas de peine de mort
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NDLR: à combien le gouvernement et la justice espagnoles évaluent-elles le prix de la vie d'une femme? 180 000 euros.... Ce n'est pas cher!

Espagne : le gouvernement condamné pour ne pas avoir protégé une victime de féminicide.
Le ministère de l’intérieur devra verser 180 000 euros à la famille d’une femme tuée par son mari, en 2016, malgré sa demande d’une protection policière.
(…) L’Espagne a fait de la protection des femmes une priorité dès 1997, après le traumatisme national causé par le féminicide d’Ana Orantes : une Espagnole de 60 ans battue, jetée depuis un balcon puis brûlée vive par son ex-mari, après avoir signalé plusieurs fois ses violences aux autorités et à la télévision.
Violences faites aux femmes : Des actrices se mobilisent contre les féminicides.
Parmi elles figurent Bahia Rachedi, Souhila Maalem, Fatiha Oured, Narjes Asli, Leila Touchi et Salima Abada l Cet appel sera suivi par la publication prochaine d’une vidéo, dans laquelle elles dénoncent toutes les formes de violences à l’égard des femmes.

 

 

(…) «Des actrices résidant à Oran et Tamanrasset et même celles établies à Paris (France) vont rejoindre notre campagne», a précisé Adila Bendimerad, jointe hier par téléphone. «Cette campagne répond d’abord à l’urgence de survie. Nous voulions dire stop à toutes formes de violences dont sont victimes les femmes.

La Turquie d’Erdoğan passive face à l’explosion des féminicides.

La Turquie bat de tristes records en matière de féminicides. En 2019, elle affiche 474 meurtres de femmes — plus du triple de la France qui en comptait 146 la même année. Le gouvernement conservateur de Recep Tayyip Erdoğan, pourtant signataire de la Convention d’Istanbul contre les violences faites aux femmes, reste totalement inactif face à ce fléau, et la justice poursuit à peine violeurs et assassins. Mais depuis un crime atroce l’été 2020, la mobilisation des femmes prend de l’ampleur.

 

 

(…)  Au souci d’honneur, d’exemplarité, aux pressions sociales et familiales omniprésentes dans la société s’est ajoutée une rhétorique d’insécurité contribuant à « surprotéger », infantiliser et culpabiliser les femmes. Les déclarations du président et des membres de son parti sur les vêtements, le comportement, les capacités des femmes à travailler insistent constamment sur l’incapacité des femmes à s’autodiriger.

 

(…) Au-delà de l’absence de poursuites ou de peines minimes pour les accusés, la libération, au printemps 2020 et dans le contexte de la pandémie, de 90 000 détenus dont de nombreux violeurs, auteurs de féminicides et meurtriers (mais d’aucun prisonnier politique) a fait débat.

Meurtre d'Aïssatou Sow : «Ce procès a permis que le terme "féminicide" soit prononcé dans un tribunal».

Gianni D., 24 ans, a été condamné lundi à 25 ans de réclusion, après trois jours d'audience, pour le meurtre de sa petite amie en 2016. Le critère de préméditation, requis par l'avocate générale, n'a pas été retenu par les jurés.

(…) Aïssatou passera six semaines hospitalisée dans le coma avant de mourir, le 30 octobre 2016.

(…) «Ce calvaire ne s’appelle pas un quotidien, ni une vie, encore moins une relation amoureuse.»

Faut-il inscrire le terme de féminicide dans le Code pénal ?

Il y a une lacune dans la loi. Mais plutôt que le féminicide ou l’amanticide, le législateur pourrait instaurer le meurtre intrafamilial qui couvrirait autant les faits commis sur un (ex-)partenaire que sur un parent en ligne directe ascendante ou descendante.

(…) Le jury n’a pas retenu la circonstance aggravante de l’agression sexiste, estimant qu’"il apparaît que l’accusé a manifesté du mépris, ou à tout le moins peu de considération, à l’égard des femmes qu’il a fréquentées. Ni ce mépris, ni l’hostilité ou la haine qu’il aurait pu témoigner à l’égard de X parce qu’elle était de sexe féminin, ne sont pour autant l’un des mobiles qui l’a poussé à commettre le meurtre de celle-ci".

Meurtre intrafamilial

Une lacune dans la loi est donc bien réelle, mais comment la combler ?

(…) Et le devoir des hommes

Mais ne nous leurrons pas, toute réforme législative a ses limites. Il faut éviter qu’une simple modification du Code pénal donne à penser que l’on peut faire l’économie aussi bien d’un changement radical des mentalités que de mesures tangibles contribuant à prévenir le fléau de la violence faite aux femmes. Est-il démodé de parler ici, non de droit des femmes mais de devoir des hommes ?

Féminicide : 30 ans de réclusion pour le compagnon de Margaux Mari, tuée en 2017 à La Trinité.

L'homme a reconnu les faits. Il s'agit du père de ses deux enfants. L'instruction a duré trois ans. Il a comparu pour meurtre sur conjoint aux assises à Nice. Le verdict est tombé : il écope de 30 ans de réclusion dont 20 ans de période de sûreté.

 

(…) Il a été condamné à 30 ans de réclusion dont 20 ans de sûreté et d'un retrait de l'autorité parentale sur ses 2 enfants.

(…) On a appris que la jeune femme a été étranglée, avant d'être traînée au sol puis étouffée au moyen d'un sac poubelle et de câbles de chargeurs. 

Des manifestations contre les féminicides au Mexique.
Des femmes affrontent la police anti-émeute lors d’une manifestation, vendredi à México, contre le meurtre de Bianca Alejandrina Lorenzana Alvarado, retrouvée morte le 8 novembre dernier à Cancún, et contre les violences policières.
 Affaire Alexia Daval : pour sa famille, le crime de Jonathann « était orchestré ».

Les proches d’Alexia Daval estiment que l’enquête n’a pas assez creusé la question des médicaments suspects, retrouvés dans le sang et les cheveux de la victime. Jonathann Daval aurait empoisonné sa femme à son insu, ce qui acterait une préméditation, défendent-ils. La famille Fouillot veut amener ce débat au cœur du procès, qui débute ce lundi à Vesoul.

(…) « La vérité est ailleurs. Les médicaments montrent que ça n’est pas un coup de folie, ni un pétage de plombs, ni une dispute. Si c’est vraiment un accident, on prend le téléphone et on appelle les secours. Tout est orchestré. »

Féminicide. L’affaire Daval n’est pas un fait divers.

Jonathann Daval est jugé cette semaine, à Vesoul, pour le meurtre de sa femme, Alexia, en 2017.

Disparue le 28 octobre 2017, Alexia Fouillot (mariée Daval) était retrouvée deux jours plus tard assassinée et son corps partiellement calciné à Esmoulins (Haute-Saône). C’est son mari, Jonathann Daval, un informaticien de 34 ans, qui avait signalé sa disparition. Lui aussi qui organise une marche blanche, quelques jours plus tard. Le 30 janvier, il est placé en garde à vue et passe aux aveux. Il aurait étranglé sa femme, l’aurait habillée en tenue de sport, transportée dans sa voiture pour faire croire à un meurtre pendant son jogging. Une violente dispute aurait éclaté dans le couple la veille de la disparition d’Alexia Fouillot.

Un message sur le féminicide dans le centre du village.
Tous les Rochefortais-e-s connaissent Nil Ménard, présidente de l’association J’embellis ma ville et qui, au mois de février, avait collé un message concernant le féminicide dans le centre de Rochefort-du-Gard, à côté de l’ancienne Maison des arts.
Au procès de Jonathann Daval, les détails sordides des expertises face au silence de l'accusé.

Au deuxième jour du procès de Jonathann Daval, les débats se sont concentrés sur deux thèses pourtant écartées au terme de l’instruction : un viol sur la victime et la préméditation, avec empoisonnement.

Ne l’appelez plus Alexia Daval.

(…) Le nom de femme mariée n’est finalement qu’un nom d’usage hérité de la tradition. Utilisé dans la vie quotidienne, il ne remplace cependant en aucun cas le nom de famille, que l’on appelle de manière abusive un “nom de jeune fille”. 

Utiliser le nom “Daval” dans le cas d’Alexia est donc une forme d’irrespect. Un irrespect d’autant plus symbolique que ce qu’a vécu Alexia est un féminicide.

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Publié dans Femmes

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