Normands et Normandes et pêle-mêle sur Le Havre

Publié le par bmasson-blogpolitique

« Imaginer c'est choisir. »
Jean Giono

Paul Zumthor

Guillaume le Conquérant

Points

Éditions Tallandier – 2003

 

Page 87 :

« C'est ainsi que, dans la Normandie de 950, s'opposent deux centres principaux de peuplement : d'une part le pays de Caux et la région entre Seine et Risle ; de l'autre, le Bessin et le Cotentin.

(…)

On a supposé entre ces deux groupes, une différence ethnique : à l'est, des Norvégiens ; à l'ouest, des Danois. La forme des finages, champs réguliers dans le pays de Caux, allongés en bandes dans le Bessin, conserverait le souvenir de cette diversité d'origine.

Tandis qu'à l'Est, autour de Rouen et de Fécamp, où résident de préférence les ducs l'assimilation culturelle s'opère rapidement, l'ouest conserve plus longtemps et plus fort ses liens avec la civilisation nordique. »

 

Page 100 :

« Rollon avait déjà relevé de leurs ruines les abbayes de Saint-Ouen et de Saint-Pierre-les-Rouen, celles de Jumièges et du Mont-Saint-Michel ; Guillaume Longue-Epée se fit envoyer par sa sœur des moines poitevins, favorisa des reconstructions d'églises, et semble-t-il, restitua à plusieurs monastères le patrimoine foncier que leur avait enlevé les Vikings. »

 

Page 114 :

« Déjà, vers 975, Ethelwold rapportait que, à Fleury-sur-Loire, on interpolait des tropes dialogués et mimés, les textes traditionnels de la messe de Pâques. Telle est la lointaine origine du théâtre médiéval.  Le XIe siècle en élabora les formes. C'est à Fleury (…) que Rouen emprunta l'idée ou le modèle des tropes dialogués. (...) Dès le XIIe siècle, le « drame liturgique » rouennais aura essaimé en Angleterre. »

 

Edmond Geffroy

1804 - 1895

Le débarquement des barbares

vers 1850

Il représente des Vikings en train de débarquer sur une plage. Un cadavre jonche le sol au premier plan. Des prisonniers enchaînés hissent des drakkars sur la rive, tandis qu'à l'arrière-plan, de nombreuses autres embarcations sont représentées devant les falaises. 

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Les Normands

d'après Danielle Dufour-Verna

L'arrivée des Normands dans les Pouilles (dans la Marseillaise, 06/17)
Les Normands, au début du XIe siècle, s'étaient transformés en à peine cent ans en un peuple énergique et doué de la considération de « la loi » comme une base solide et merveilleuse sur laquelle ériger les structures de l’État. Intelligents, s'adaptant facilement, dotés d'une énergie inépuisable et plein de confiance en eux, ces hommes courageux et vagabonds ont démontré un attachement dans les pays où ils se sont installés.

Exposition à Harfleur

Le hâvre avant Le Havre

Les Vikings sont des explorateurs. Ils ont voyagé partout en Europe jusqu'aux portes de l'Asie et jusqu'au Moyen-Orient.

Ils ont découvert l'Amérique avant Christophe Colomb. Ces expéditions demandaient une organisation rigoureuse et un courage sans faille pour affronter les intempéries, mais surtout des moyens pour les financer;

Ils voyageaient sur les Drakkar.

Les bateaux de commerce s'appelaient des "kauskip".

Les bateaux de guerre s'appelaient des "langskip".

Liste des raids Viking sur la Seine

 

 

« Les Normands revenant du pillage »

par Henri-Georges Charrier (1859 – 1950)

Huile sur toile

1880 – 1881

Les Vikings ont laissé en Normandie très peu de témoignages archéologiques mas ils ont enflammé les imaginations.

Ce tableau met en scène un raid de pirates vikings par un peintre d’histoire du XIXe siècle. On reconnaît les bateaux échoués sur la plage, les ruines incendiées en arrière-plan, sur la falaise, et les Normands rapportant un trésor, une belle captive et la tête d’un évêque sur une lance.

A la même époque, les fouilles de bateaux trouvés sur les sites norvégiens de Gokstad (1880) et d’Oseberg (1904) apportent de nouvelles informations sont les peintres et les illustrateurs vont s’emparer à la gloire d’un mythe viking.

Musée de Normandie

Caen

Normands et Normandes et pêle-mêle sur Le Havre

Régine Pernoud

Aliénor d’Aquitaine

Albin Michel - 1965

Livre de Poche

 

Les Normands

Paris :

Page 30 : L’île de la Cité, ceinturée de ses remparts – ceux-là mêmes qu’on avait bâtis quelque deux cents ans plus tôt, crainte d’un retour des invasions normandes.

 

Page 63 : Roger était un Normand et on ne prononce pas le mot « normand » à l’époque sans lui accoler immédiatement l’épithète d’astucieux.

 

 

 

 

Marchand de parapluies

Musée de la police à Paris

René Herpe

Narbonne

Temps pluvieux

Tisserand normand

Le lin aime la fraîcheur et l'humidité de la Normandie.

La Normandie aime le lin....

Le lin en boule, avant la floraison.

 

Mes Normandes en tissu

 

 

 

 

 

L'histoire du duc de Bouillon:

C'est à la suite d'un échange que Frédéric Maurice de la Tour d'Auvergne, duc de Bouillon a obtenu en 1651, un « comté d’Évreux », immense domaine formé des vicomtés d’Évreux, de Conches. Breteuil et Beaumont-le-Roger. En 1749, le duc de Bouillon fit construire en « 50 jours » un pavillon à côté du château pour recevoir Louis XV et la marquise de Pompadour uniquement pour une nuit. Ces travaux le ruinèrent. Sa descendance gardera le château jusqu'à la Révolution qui verra le territoire se morceler totalement. L'église Notre-Dame de Faverolles-Les-Mares a été détruite à la Révolution. Arnières-sur-Iton possédait deux moulins.

1759 est une année de sécheresse. 1787/1788 est l'année d'un des quatre hivers les plus rigoureux du siècle. En 1809, Napoléon dépouille les héritiers du duc de Bouillon et offre en 1810 le domaine à Joséphine de Beauharnais. Il était destiné pour y élever sa descendance masculine.

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L’assemblée du Frescot

Chœur des Promeneurs

Air : Le Moulin de Suzette

 

Notre cher hameau

L’quartier du Frescot,

Possèd’maintenant une assemblée

Et dès le réveil,

Messire le Soleil

A Salué l’aube de cette journée.

Et chacun a tenu à parer

Notre déjà si riant quartier ;

Aussi très nombreux,

Tous les amoureux,

Y sont venus en couples joyeux !

 

 

 

 

 

A partir du XVIe siècle, deux forces supplémentaires rendent impérative et urgente la mise en œuvre d’une rénovation du clergé: la Réforme protestante et la culture occidentale qui se transforme avec l’Humanisme, derrière Érasme qui ouvre une « civilisation des mœurs » n’épargnant pas le clergé. Louis XIV ferme et un durcit sa politique: révocation de l'Édit de Nantes le 16 octobre 1685, brouille avec le pape, guerres incessantes (succession d'Espagne) de 1701 à 1714. Une succession de crises économiques sont dues aux intempéries et aux mauvaises récoltes en 1693, 1698, 1709, 1713. La révocation de l’édit de Nantes peut être considérée comme une erreur commise par Louis XIV qui contribua à appauvrir et affaiblir encore plus le pays. En 1696, l’archevêque de Paris rend obligatoire le passage par le séminaire à tous les aspirants à la prêtrise de son diocèse, et en 1698, le roi ordonne l’érection d’un séminaire dans chaque diocèse.

Les Protestants

 

 

Martin Luther (1483 - 1546)

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Lu dans le Passeport pour les Archives

Seine-Maritime

Édition 2001

 

page 93 :

Les protestants revendiquent très tôt le droit de tenir un registre civil propre, qu'ils obtiennent avec l’Édit de Nantes en 1598 ; ce droit leur est retiré en 1685 mais restitué en 1787 par l’Édit de Tolérance qui l'accorde également aux pratiquants de la religion juive. A partir de 1792, l'état-civil est laïcisé et attribué aux maires des communes : les registres d'état-civil concernent désormais tous les habitants, quelle que soit leur religion.

 

 

Boulangerie

Le Havre

 

A Blois:

Nicolas 1er Lemaindre

Montre bassine

Vers 1640

Argent et or

Chaque village avait un ou plusieurs charron. Il concevait, fabriquait, entretenait ou adaptait, réparait les véhicules avant la motorisation, parmi lesquels les voitures communes de transport ou de charge et les engins agricoles et artisanaux. Le charron de l'époque moderne jusqu'à la fin de la civilisation de l'attelage est l'héritier du charron médiéval. Réaliser une roue de 50 cm de diamètre nécessitait de façon cumulée environ une journée de travail. La réserve de bois, objet d'une attention cruciale, est souvent à l'arrière de l'atelier ou dans un hangar aménagé attenant.

 

 

 

Février 2017:

 

Saint-Nicolas-de-la-Taille :

Le village de Saint-Nicolas-de-la-Taille appartient à l'arrondissement de Le Havre et au canton de Lillebonne. Depuis 2015, Saint-Nicolas-de-la-Taille est dans le canton de Bolbec (N°3) du département Seine Maritime. Le code postal du village de Saint-Nicolas-de-la-Taille est le 76170 et son code Insee est le 76627. Les habitants de Saint-Nicolas-de-la-Taille se nomment les Scolatissiens et les Scolatissiennes. L'altitude moyenne de Saint-Nicolas-de-la-Taille est de 110 mètres environ. Sa superficie est de 9.25 km².

Les villes et villages proches de Saint-Nicolas-de-la-Taille sont à vol d'oiseau: Saint-Jean-de-Folleville à 2.64 km, Saint-Antoine-la-Forêt à 3.00 km, Tancarville à 3.03 km, Mélamare à 3.31 km, La Cerlangue à 4.40 km.

Saint-Nicolas-de-la-Taille administre une population totale de 1 404 personnes, avec une densité de 151,78 personnes par km2. Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 491 en 2007. Ces logements se composent de 462 résidences principales, 20 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 9 logements vacants.

En 2007 :

Le nombre de célibataires était de : 27,9% dans la population.

Les couples mariés représentaient 63,9% de la population, les divorcés 2,8%.

Le taux d'activité était de 73,4% en 2007 et 69,2 en 1999

Les retraités et les pré-retraités représentaient 15,1% de la population en 2007 et 13,3% en 1999.

 

Février 2017: Total des membres de la famille issus de ces villes et villages : 50 sur 190. Ils représentent 26% de la famille.


Saint-Romain-de-Colbosc :

Explication possible du nom : bocage. La ville est créée au XIe siècle.

On peut voir sur les pelouses de l’église le portail qui fut l’entrée de la léproserie, (ou maladrerie), au moment où la maladie faisait de grands ravages. Une ordonnance prescrit de séparer les lépreux des autres habitants. Elle reçut des malades jusqu'en 1521. La devise de la ville est « Que chaque jour les vents vous soient favorables ».

Au XIXe et XXe siècle, les matériaux utilisés pour les maisons sont la brique, le silex, le bois, le zinc. Dans les années 1900, plusieurs villas sont construites dans le style Art Déco (ou Art Nouveau ou Modern Style). La maison bourgeoise en briques du 19e siècle présente des façades solennelles, percées de bow-windows et dont les toitures sont percées de lucarnes importantes.

Entre 1846 et 1950, une briqueterie fonctionna sur le territoire de la ville.

Construction de l'école de garçons en 1837, l'école des filles verra le jour en 1863, de la mairie, du palais de justice et de la bibliothèque en 1883 et de l'hospice-hôpital en 1890.

En 1914, on compte 80 à 90 élèves dans une classe pour 61 places assises avec tables-bancs. Les parents d'élèves se plaignent des effectifs surchargés. Le collège est inauguré en 1969, la piscine en 1976, l'école de musique en 1980.

La ville de Saint-Romain-de-Colbosc appartient à l'arrondissement de Le Havre et au canton de Saint-Romain-de-Colbosc. Le code postal de la ville de Saint-Romain-de-Colbosc est le 76430 et son code Insee est le 76647. Les habitants de Saint-Romain-de-Colbosc se nomment les Romanais et les Romanaises. L'altitude moyenne de Saint-Romain-de-Colbosc est de 116 mètres environ.

 

Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 1 650 en 2007. Ces logements se composent de 1 579 résidences principales, 16 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 55 logements vacants.

Les villes et villages proches de Saint-Romain-de-Colbosc sont à vol d'oiseau: Saint-Aubin-Routot à 2.41 km, Saint-Vincent-Cramesnil à 2.94 km, Gommerville à 3.03 km, Epretot à 3.23 km, La Remuée à 3.39 km.


Février 2017: Total des membres de la famille issus de ces villes et villages : 18 sur 190. Ils représentent 9,56% de la famille.

 

Blosseville :

La commune de Blosseville fait partie du canton de Saint-Valéry-en-Caux et de la Communauté de Communes de la Côte d'Albâtre. Elle est située à 2 km du village côtier de Veules les Roses. Sa superficie est de 696 ha et sa population est de 312 habitants. Ceux-ci se nomment les Blossevillais. L'origine du nom signifierait la ville du vent. Son église Saint-Martin date du XII ème siècle.

Les villes voisines sont Veules-les-Roses, Angiens, Houdetot, Manneville-ès-Plains, Sotteville-sur-Mer.
La grande ville la plus proche de Blosseville est Dieppe qui se trouve à 21,43 kilomètres au nord à vol d'oiseau.

Blosseville a changé une seule fois de nom en 1801 et s'appelait Bloueville.

Février 2017: Total des membres de la famille issus de ces villes et villages : 18 sur 190. Ils représentent 9,56% de la famille.

 

 

Saint-Antoine-la-Forêt :

          1793 : Saint Antoine la Forest

  • 1801 : Saint-Antoine

  • L'Ancien manoir est le seul monument historique classé du village de Saint-Antoine-la-Forêt datant du 1ère moitié 17e siècle.

Elle fait partie de la Communauté de communes "Caux Vallée de Seine".
Les habitants et habitantes de la commune de Saint-Antoine-la-Forêt sont appelés les Saint-Antoinais et les Saint-Antoinaises.
Les 997 habitants du village de Saint-Antoine-la-Forêt vivent sur une superficie totale de 6 km2 avec une densité de 166 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 135 m.

Les villes voisines sont Mélamare, Saint-Eustache-la-Forêt, Gruchet-le-Valasse, Saint-Nicolas-de-la-Taille, Bolbec.

 

Février 2017: Total des membres de la famille issus de ces villes et villages : 34 sur 190. Ils représentent 17,89% de la famille.



Saint-Jean-de-Folleville :

Les habitants de Saint Jean de Folleville sont les Follevillais et les Follevillaises. La superficie de Saint-Jean-de-Folleville est de 1373 hectares (13.73 km2) avec une altitude minimum de 0 mètres et un maximum de 134 mètres.

Année 2005 :829 personnes dont 49,6% d'hommes et 50,4% de femmes.

En 2012, la mairie de Saint-Jean-de-Folleville administre une population totale de 846 personnes, avec une densité de 61,62 personnes par km2.

Le nombre de célibataires était de : 26,5% dans la population. Le taux de chômage en 2005 était de 6,7% et en 1999 il était de 4,7%.

Les communes les plus proches de Saint Jean de Folleville sont Saint-Nicolas-de-la-Taille, Saint-Antoine-la-Forêt, Gruchet-le-Valasse, Mélamare.

Février 2017: Total des membres de la famille issus de ces villes et villages : 52 sur 190. Ils représentent 27,36% de la famille.

 

 

Harfleur :

Les toponymes en -fleur (cf. Honfleur, Barfleur, Vittefleur, Fiquefleur, etc.) sont tous situés à proximité du littoral, dans la zone de diffusion de la toponymie anglo-scandinave ou norroise.

1202: octroi d’une charte de commune par Jean sans Terre.

1281: agrandissement du port d'Harfleur. La ville devient propriété du roi de France.

Harfleur dont l'entrée était baignée par la mer. A cette époque les alluvions entraînées par la mer baissante ne se fixaient pas encore au-devant de ce port, et leur dépôt n'a commencé à avoir lieu dans cette partie que lorsque la pointe du Hoc a été assez avancée pour les retenir. Au XIIe siècle, ces dépôts ne s'étaient pas encore très étendus, car le Neustria Pia d'Artus Dumontier et les Archives de la Seine-Inférieure établissent qu'il y avait encore des salines à Gonfreville-l'Orcher et même à Oudalle.

1309 : Philippe IV Le Bel accorde des privilèges aux marchands portugais qui seront confirmés en 1341. De cette époque date le bâtiment nommé « le Prieuré » ou « Hôtel des Portugais » .

1415 : Siège d'Harfleur par les Anglais, évoqué par William Shakespeare dans Henry V. Malgré la résistance de ses habitants pendant un mois, la ville tombe aux mains d’Henry V d'Angleterre peu avant sa victoire à Azincourt. De nombreux Anglais viennent s’installer comme colons.

Il y avait, à Harfleur, au commencement du XIVe siècle, un couvent de Frères-de-la-Charité-Notre-Dame, autrement nommés Billettes. Archives. de l'abbaye de Montivilliers. — En 1641 ils abandonnèrent la place aux Capucins avec l'agrément de la ville. Archives. du Parlement de Rouen — Un hôpital était uni au couvent des Billettes.

1435: le bourg est une première fois libéré par Jean de Grouchy et des paysans cauchois.

Petit à petit, Harfleur s'ensable et François 1er décide de la création d'un nouveau port qui s'appellera Le Havre en 1517.

En 1572, la religion protestante établit un prêche dans un manoir de la famille de Brachon à Gonfreville-l'Orcher qui servit aux protestants d'Harfleur et de Montivilliers pendant l’Édit de Nantes. Ce prêche fut démoli en 1681.

Harfleur est une ville française, située dans le département de la Seine-Maritime et la région de Normandie (anciennement Région Haute-Normandie). Ses habitants sont appelés les Harfleurais et les Harfleuraises.
La commune s'étend sur 4,2 km² et compte 8 336 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 1 980 habitants par km², Harfleur a subi une baisse de 2,3% de sa population par rapport à 1999.
La commune d'Harfleur dont la population totale est de 8 336 habitants (recensement de 2010) pour une population municipale de 8 242, compte une proportion de 48,4 % d'hommes pour 51,6 % de femmes.
Les habitants d'Harfleur, ou gentilé, sont appelés les Harfleurais et les Harfleuraises.
Située à 5 mètres d'altitude, la Lézarde, la Saint-Laurent, la Rouelles sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune d'Harfleur.

Trois monuments historiques et immeubles protégés sont classés de la ville d'Harfleur. Ce sont le Prieuré, l'église Saint-Martin et le Château.
Harfleur est entourée par les communes de Le Havre, Gonfreville-l'Orcher, Gainneville, Rogerville, Montivilliers et Saint-Martin-du-Manoir.

 

Février 2017: Total des membres de la famille issus de ces villes et villages : 22 sur 190. Ils représentent 11,57% de la famille.

Les silures et autres poissons non comestibles lézardent dans la Lézarde à Harfleur:

 

La prise d'Harfleur par les Anglais leur a permis la victoire d'Azincourt.

Francis Cabrel - Azincourt - 2015

Jehan de Grouchy

Azincourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle est surtout connue pour la bataille qui s'est déroulée sur son territoire le 25 octobre 1415 pendant la guerre de Cent Ans et qui a débouché sur une défaite catastrophique des Français face aux Anglais.

 

Dès son accession au trône en 1413, le roi d’Angleterre Henry V reprend les revendications de ses prédécesseurs sur la couronne de France. Il réunit environ 9 000 combattants, débarque en Normandie le 13 août 1415 et met le siège devant Harfleur.
La ville résiste pendant un mois et capitule le 22 septembre après un siège éprouvant.

 

Puis, les Anglais sont devancés par les Français qui les arrêtent à Azincourt.

C’est là, le 24 octobre 1415 en fin de journée que se rencontrent les deux armées. Les 12 000 combattants français, sûrs de leur supériorité, se disputent le commandement général.

Les cavaliers français se lancent à l’assaut mais sont décimés par le tir nourri des archers anglais, leur charge se solde par un échec.

Durant la nuit, une averse a transformé le champ de bataille en un bourbier où ils progressent difficilement, beaucoup sont faits prisonniers tandis que d’autres meurent sous une violente pluie de flèches.  À 17 heures, la bataille est terminée, l’armée française compte plus de 5 000 morts dont l’élite de la chevalerie.

Les Anglais, qui ne déplorent que 500 morts, sont à nouveau maîtres de la Normandie.
Azincourt est depuis un symbole de bravoure, immortalisé par les vers de Shakespeare dans Henry V :

 « À compter de ce jour jusqu’à la fin du monde,

sans que de nous on se souvienne,

de nous,

cette poignée,

cette heureuse poignée d’hommes,

cette bande de frères ».

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Gainneville :

Ses habitants sont appelés les Gainnevillais et les Gainnevillaises.

Située à 97 mètres d'altitude, la Saint-Laurent est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Gainneville.
Année 2007 :
2612 personnes. 48,4% d'hommes et 51,6% de femmes.

Avec une densité de population de 566,5 hab/km², la commune de Gainneville dont la population totale est de 2 634 habitants (recensement de 2010) pour une population municipale de 2 609, compte une proportion de 47,4 % d'hommes pour 52,6 % de femmes.

Le taux de chômage en 2007 était de 8% et en 1999 il était de 10,5%

Le nombre de célibataires était de : 30,5% dans la population.

Elle est entourée par les communes de Gonfreville-l'Orcher, Saint-Laurent-de-Brèvedent, Oudalle, Harfleur et Rogerville.

 

Février 2017: Total des membres de la famille issus de ces villes et villages : 19 sur 190. Ils représentent 10% de la famille.

 

 

Saint-Vigor-d'Ymonville :

3 changements de nom de Saint-Vigor-d'Ymonville ont été référencés au cours de l'histoire de la commune :

  • 1789 : Beauvais-sur-Seine
  • 1793 : Saint Vigor
  • 1801 : Saint-Vigor

Les habitants de Saint-Vigor-d'Ymonville sont les Saint Vigorais et les Saint Vigoraises.

La superficie de Saint-Vigor-d'Ymonville est de 2943 hectares (29.43 km2) avec une altitude minimum de 0 mètres et un maximum de 124 mètres.

En 2005, il y avait 27,1% célibataires dans la population. Les couples mariés représentaient 65,1% de la population, les divorcés 3%. Le taux d'activité était de 79% en 2005 et 69,5 en 1999.

En 2012, la mairie administre une population totale de 1 010 personnes, avec une densité de 34,32 personnes par km2.

Les communes les plus proches de Saint-Vigor-d'Ymonville sont Sandouville, Saint-Aubin-Routot, Saint-Romain-de-Colbosc, La Cerlangue.

Février 2017: Total des membres de la famille issus de ces villes et villages : 29 sur 190. Ils représentent 15,26% de la famille.

 

Gruchet-le-Valasse :

 

Ses habitants s'appellent les Gruchetains et Gruchetaines.

La commune se trouve au sud-ouest du plateau de Caux, à proximité de l'estuaire de la Seine. Elle est traversée par le Bolbec.

1830 : fusion des communes de Gruchet et du Valasse.

La ville est connue pour l'affaire de la Josacine empoisonnée en 1994.

En 2007, la ville comptait 47,2 % d’hommes et 52,8 % de femmes.

En 2014, la commune comptait 3 113 habitants, en augmentation de 16,03 % par rapport à 2009.

 

L’histoire de l’Abbaye du Valasse est très liée à celle de Mathilde, la petite fille de Guillaume le Conquérant. En effet, retenue captive à Oxford, Mathilde fit le vœu de fonder une abbaye si elle parvenait à s’échapper saine et sauve.
En parallèle, Galéran de Meulan, lors du voyage retour de la Seconde Croisade fut pris dans une tempête à bord de son navire. Il fit lui aussi le vœu de fonder une abbaye s’il réchappait sain et sauf de ce péril.

Par leur deux volonté, elle fut créée et consacrée le 18 février 1156 et achevée en 1218.

 

Gruchet-le-Valasse est entouré de Bolbec (2 km), Saint-Antoine-la-Forêt (2.3 km), Saint-Eustache-la-Forêt (2.5 km), Mélamare (3.2 km), Saint-Jean-de-Folleville (3.9 km), Beuzevillette (4.1 km).

 

Février 2017: Total des membres de la famille issus de ces villes et villages : 37 sur 190. Ils représentent 19,47% de la famille.

Les Normands à Narbonne

 

Les Arabes s'en emparent au VIIIe siècle. Narbonne fait partie du royaume de Tolède. Le calife de Damas commande des expéditions parce qu'il veut connaître ce qu'il y a derrière les Pyrénées. Ce sont des razzias menées par des aventuriers arabes et berbères, pas le déferlement de milliers de personnes.

Les Sarrasins sont tout autant redoutés que les Normands ou les Wisigoths.

Les Normands s'emparent de Narbonne en 859. Les vicomtes Alaric et Francon 1er ne purent défendre la ville contre les Normands qui la pillèrent. Björn Ier et Hasting pilleront aussi Nîmes.

Le monastère de Bèze ne jouit pas longtemps des reliques de saint Prudent, précieux dépôt. En 887, à l’approche des Normands, les moines de Bèze portèrent les reliques à Saint-Etienne de Dijon mais quand ils voulurent les reprendre, les Dijonnais s’y refusèrent.

L'expédition Viking en Méditerranée et notamment dans le sud de la France est également relatée par les chroniqueurs francs :

« Les pirates de mer danois cinglèrent longuement entre Espagne et Afrique et pénétrèrent de force dans le Rhône. Après avoir ravagé plusieurs villes et monastères, ils s’installèrent dans l’île Camargue!. »

— Annales de Saint-Bertin, pour l'année 859

 

Au milieu du XIIe siècle, un prince des Orcades aurait rendu visite à la vicomtesse Ermengarde, s'il faut en croire une saga islandaise médiévale.

Au milieu du XIIIe siècle, enfin, une princesse norvégienne, en route vers l'Espagne pour y épouser un infant de Castille, résida quelques jours dans l'antique cité où lui fut réservée une brillante réception.

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A Versailles, Louis XIV avait quarante perruquiers qui lui dessinaient ses perruques, vers 1680, utilisant des cheveux naturels, des poils de cheval ou de chèvre. En un siècle, l'usage du port des perruques s'est étendu aux femmes. Vers 1715, on poudre les perruques avec du riz ou de l'amidon chaque jour dans un salon destiné à cet effet, par un coiffeur. Au milieu du XVIIIe, Louis XV impose la queue de cheval attachée par un ruban, ainsi que des perruques masculines courtes. Les nouvelles idées républicaines annulent le luxe et l'exubérance. La coiffure s'adapte aux changements philosophiques et au mode de pensées de la société. Pendant la Terreur, un noble avait intérêt à sortir dans la rue sans perruque pour ne pas se faire remarquer. L'indépendance des idées et de la pensée est symbolisée par des coiffures informelles, sans perruque.

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La coiffure sous Marie-Antoinette

Léonard organise des coups d’éclat avec ses fructueux «poufs». Sur la chevelure remontée très haut grâces à de longues épingles, on confectionne une carcasse (pouf) bâtie à coup de gaze, de faux cheveux et de rubans, parsemée d’ornements et objets extraordinaires inspirés par la modiste Rose Bertin.

Pour célébrer l’opération subie par le Roi et ses deux frères, vaccinés en 1774 contre la petite vérole, voici le pouf « à l’inoculation », chef d’œuvre d’imagination.

La guerre des Farines, ainsi nommée en raison d’une insurrection suite à la hausse du prix du grain, les boulangeries étant pillées à Paris, la cour ne trouve rien de mieux que d'afficher cet événement dans l’audacieux et impertinent « bonnet de la révolte ».

Après des soucis de transport dans les carrosses, du passage des portes, la mode change et se tourne vers les plumes d'autruche, mode encore plus coûteuse.

 

Le XVIIIe siècle rattacha les marchands aux droguistes ou apothicaires. Ils vendent alors de la thériaque, des préparations de kermès, mais ils ne confectionnent pas. Un arrêt de 1764 leur interdit essentiellement la manipulation et le mélange des drogues. Entre temps, ils trouvent le moyen d’empiéter sur les charcutiers par la vente des jambons.

 

 

 

Procession et croyances

Carnaval, corso fleuri, défilé

 

La place de Saint Romain de Colbosc

Blosseville sur Mer

Entrée de l'église de Saint-Vigor d'Ymonville

 

Il y a deux cent dix ans, la Seine coulait dans son dernier méandre au pied des falaises de Rogerville, hautes de 90 m, village qui est situé entre Gonfreville l'Orcher, Oudalle et Sandouville. La commune a vu sa superficie doubler au 19e siècle avec l'endiguement de l'estuaire de la Seine. Le café tabac épicerie de village est construit en 1853 (date portée) , représentatif de ces édifices construits dans la seconde moitié du 19e siècle. Le plateau est crayeux. La vallée boisée de Rogerville, inhabitée, est traversée par la rivière appelée le Rogerval. La plaine est une formation alluviale composée d'herbages et d'une zone marécageuse. Les côtes de Sandouville et de Rogerville appartenaient à partir de 1725 à la famille Montmorency-Luxembourg. Les habitants d'Oudalle sont inféodés aux seigneurs de Cramesnil et aux comtes de Tancarville. On trouve de la vigne à Oudalle au 17e siècle. Oudalle s'appela l'Unité des Bois sous la Terreur. Les deux communes, Oudalle et Rogerville, furent réunies pour l'instruction à partir de 1803. Du Moyen-Age au XIXe siècle, les ressources de la population venaient principalement de l'agriculture, de la pêche et du commerce. L'industrie textile est très florissante à la fin du XIX siècle.

 

 

Au début du XIXème siècle, alors que la Seine était dans un état quasi naturel, la navigation dans l’estuaire était particulièrement périlleuse. Chaque transport par navire devenait un périple dont la réussite dépendait plus de la marée et de la position des bancs sableux très mobiles en aval de Caudebec-en-Caux. Les premiers aménagements de l’estuaire de la Seine ont été réalisés dès 1850. Ils ont d’abord consisté à stabiliser le cours du fleuve, puis à en approfondir le chenal de navigation. Au 18e siècle, le lit de la Seine est équivalent à celui actuel de la Loire. Les naufrages y sont très fréquents. Le phénomène de la barre, ou mascaret, rend encore plus difficile la circulation sur ce fleuve. Au début du XIXème siècle, les navires remontant la Seine étaient des bateaux à voile ou à vapeur n’excédant pas un tirant d’eau de 3m. Ces bateaux ne pouvaient guère naviguer plus de 6 mois dans l’année en Seine à pleine charge. Ils pouvaient mettre 8 jours pour relier Le Havre à Rouen, mais jusqu’à 30 jours en cas d’échouage à chaque marée. A la descente, 2 à 3 jours (10 jours maximum) étaient nécessaires [Le Sueur B., 1989]. Le canal de Tancarville fut inauguré en juillet 1887. Il permettait de convoyer les marchandises et les matières premières jusqu'à Rouen à un moindre coût.

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Les brouettiers au Havre:

 
 
Définition :
 
(Vieilli) Celui qui transporte des terres , sables, etc., dans une brouette.

 

Synonyme : brouetteur
 
 
La première mention de la corporation des brouettiers, ouvriers utilisant des brouettes pour la manutention des marchandises du port remonte à 1727. Ils étaient divisés en 2 catégories, les brouettiers du Grand Parti ou Grande Brouette, près de la douane et du Petit Parti ou Petite Brouette. Vers 1750, les brouettiers utilisent des voitures attelées de chevaux à la place des voitures à bras.
Les brouettiers sont 100 en 1803, 120 en 1820. Les 96 chevaux sont regroupés dans 3 écuries, rue Martonne, 51 rue de Phalsbourg et 3 rue Gustave Brindeau. Les écuries de la rue G. Brindeau ont été construites en 1899. En 1929, la société est dissoute et vendue. Les bâtiments abritent aujourd'hui Calberson International.


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Les brouettiers sont les ancêtres des dockers.

A Marseille, ils s'appelaient les portefaix.

Il y a aussi les mesureurs, les magasiniers, les voiliers qui étaient les mieux payés, les charbonniers, les camionneurs, les porteurs.

La compagnie Perrier décide de créer un bassin Dock comme à Londres. Ceux qui y travaillent s'appelleront les dockers.

 

Matériel nécessaire au brouettier: brouette, corde, seau, Caisse en bois.

 

Autres métiers de la mer

Garde-magasin

 Douanier

Bordée

releveur

Pilote

Metteur en ligne

Estiveur

Cordier

Homme de manoeuvre

Peint par Vernet

Le Havre

Les mariniers

 

Harpons croisés

Ces harpons ont été fabriqués par les chantiers Augustin Normand pour équiper les baleiniers en 1819

 

Préparation pour tarage

Jean Sauvage 1929

Esquisse au crayon mine graphite, dessin à l’aquarelle sur papier.

 

Afin d'établir la différence entre le poids brut et le poids net du coton, les « voiliers » procèdent au tarage. Ils déshabillent une balle de coton par lot, cassent les cercles et enlèvent la toile. Le cerclage récupéré par le commis est ensuite pesé avant que la toile ne soit reprise.

Graph 
Marin 
Saint-Malo
 
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Dieppe

Beuzevillette

 

Le Havre - La plage le long de la Manche

Le Havre

Le Havre

Le Havre

Le Havre

Le Havre

Le Havre

Le Havre - Coucher de soleil

Le Havre

Le Havre est une ville et un port traumatisés.

Les Anglais nous ont terriblement bombardés.

De la carte du monde, ils voulaient nous rayer.

Ah ça ! Des bombes, ils en ont lâchées…

J’imagine le travail des bombardiers,

Deux heures, huit cents avions en rangs serrés,

Lâchant quatre-vingts-mille tonnes de mort annoncée

Et de destruction totale programmée.

Tout cela, pour être au commerce les premiers !

Leur ordre : « Réduisez tout en poussière, détruisez ! »

A quatre-vingts pour cents, tout a été rasé.

Vous imaginez ce que cela fait ?

Des décombres, un immeuble troué émergeait.

C’est difficile d’imaginer que des esprits civilisés

Puissent échafauder des plans pour tout éliminer.

C’était une armada de la mort instantanée

Qui ne se souciait pas de sa cruauté.

C’était l’apocalypse annoncée

Uniquement dans leur seul intérêt.

De ce chaos, de cette violence, les Anglais en ont profité.

Tout le monde s’entretuait.

Les Allemands fuyaient.

Mais ce port qui prospérait

Les dérangeait.

Et malgré tout, j’aime encore les Anglais !

Mais il reste une trace ineffacée

De la douleur d’avoir été enviés.

Le Havre était une vieille ville usée

Qui, de ses cendres, s’est remontée.

Un à un, les murs se sont réparés,

Les étages ont été échafaudés.

De ses ruelles grouillantes et serrées,

De larges avenues ventées sont nées.

Puisque le bois pouvait brûler,

C’est le bêton qui l’a remplacé.

L’économie a repris, s’est échauffée.

Les conditions de vie se sont améliorées.

On vante la reconstruction.

Ce qui m’étonne, c’est l’oubli généré.

On a fait comme si de rien n’était.

Du commerce, on a repris ses activités.

Le port s’est amplement développé,

Au point qu’en conteneurs, nous étions les premiers !

Cela permet d’oublier…

Au nom de cette sacro-sainte prospérité !

On vante les qualités du bêton armé…

On a cru qu’il n’allait pas s’effriter

Ou qu’il ferait peur aux bombardiers…

J’ai habité dans un vieux quartier

A la recherche de l’âme effacée.

En 1805, cette maison était née.

Elle avait traversé le temps sans casser.

Avant moi, des générations y avaient habité.

Mais comme pensait François Premier :

« La salamandre, après les cendres, renaît… »

Brigitte Masson.

 

Le Havre stylisé

La reconstruction du Havre.

Le niveau de hauteur de la ville augmente d'un mètre. Cela correspond à la hauteur des décombres. 5 000 Havrais ont péri et certains corps sont en-dessous, non retrouvés. La reconstruction, après la seconde guerre mondiale, dans une période de pénurie, et sous la conduite de l'équipe d'Auguste Perret, durera 18 ans, au lieu de cinquante années attendues.

La carrière de pierre la plus proche est située à Caen. Il n'y a pas de pont sur la Seine. Le choix de la pierre n'est pas retenu. Le Havre était en briques avant la guerre. Ce choix n'est pas retenu non plus, sauf dans le quartier Saint-François. Il faut aller à l'économie. Ce sera le béton, avec des immeubles construits en angles droits couverts de  terrasses. De plus, la ville doit durer dans le temps.

Plus rien n'existe. Il n'y a plus d'infrastructure. Au total, une centaine d'architectes interviendra.

La peur de la perte de la mémoire du Havre d'avant existe. Les nouveaux plans reprendront ceux de la ville de 1840/1850. Le boulevard de Strasbourg n'a pas été détruit et témoigne du style haussmannien de l'époque du XIXe siècle.

Les anciens propriétaires qui ont tout perdu acceptent ce pari de modernité. Le gouvernement français souhaite que Le Havre soit une vitrine pour les étrangers provenant d'Amérique du Nord et du Sud, et qui débarquent en France par bateau.

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Roland Lefranc
‘L’estacade (Le Havre)’
 
1996
Albert Marquet
‘Le 14 Juillet au Havre’

 

1906

George Braque
Souvenir du Havre
1912

«J'ai fait une très grande découverte – je ne crois plus à rien. Les objets n'existent pas pour moi, sauf s'il y a un rapport harmonieux entre eux et moi...La vie est une vraie révélation. Ça, c'est la vraie poésie.»

Georges Braque

« Où l'on fait appel au talent, c'est que l'imaginaire fait défaut. »
Georges Braque

Raoul Dufy
La mer et les bateaux

François 1er
Roi de France
 
1494 - 1547
 

François 1er a créé la ville du Havre en 1517.

François 1er

Porte "Art Déco" au Havre

Le centre de commerce international

Sainte-Adresse d'après Dufy

Elisabeth Taylor et Richard Burton
"Cléopâtre"

"Coup de foudre" sur le bassin du Commerce au Havre

L'hôpital Gustave Flaubert au Havre

 

Ecalles-Alix, chemin des vents

Ecalles-Alix est situé à cinq kilomètres d'Yvetot.

Notes prises d’après le livre de Paul Zumthor, Guillaume le Conquérant, éditions Points au Seuil, 2003.

Les regroupements des Vikings en Normandie vers 950 après Jésus-Christ.

D’un côté, il y a le Pays de Caux et la région entre la Risle et la Seine (partie Est), et de l’autre côté, il y a le Bessin et le Cotentin (partie Ouest).

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Les Norvégiens se sont regroupés à l’Est et les Danois à l’Ouest. La forme des champs proviendrait de cette diversité d’origine : irréguliers dans le Pays de Caux et allongés et en bande dans le Bessin.

A l’Est, les Ducs résident de préférence autour de Rouen et de Fécamp.

A l’Ouest, on regarde avec hostilité ces chefs qui se sont soumis aux évêques et aux mœurs des Français.

Il reste peu de traces de la vie des Vikings implantés en Normandie. Mais le nom « fleur » vient directement de « fjord ». Honfleur, Harfleur, Barfleur proviennent de cette origine.

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~~Les abbayes normandes.

Rollon avait relevé de ses ruines les abbayes de Jumièges* et du Mont-Saint-Michel.

Son successeur, Richard 1er, réformera les abbayes dont la discipline est très relâchée : le Mont-Saint-Michel (les moines remplacent les chanoines) et Saint-Wandrille.

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Abbaye de Jumièges

03 20

 

L'abbaye Saint-Pierre de Jumièges est une ancienne abbaye bénédictine fondée par saint Philibert, fils d'un comte franc de Vasconie vers 654 sur un domaine du fisc royal à Jumièges dans le département de la Seine-Maritime.

 

Le décor des vestiges de l'immense abbatiale lovée au creux d'un méandre de la Seine est envoûtant.

L’abbaye a été un puissant centre monastique au Moyen Âge, et un vestige prisé des artistes romantiques au 19e siècle.

C'est aussi la petite église Saint-Pierre et ses rares vestiges carolingiens, un parc à l'anglaise de 15 hectares, et le logis abbatial, manoir du XVIIe siècle.

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~~L’importance de Fécamp :

Après 1017, Guillaume de Volpiano s’installe à Fécamp et conquiert la Normandie monastique. Il y fonde une école munie d’une bonne bibliothèque de cent douze titres dans laquelle sont élevés des princes de la famille ducale.

Il fait enseigner la musique et joue très certainement un rôle important dans l’introduction de l’architecture romane.

Richard 1er fait construire son tombeau à la Trinité de Fécamp, et son fils, Richard II, l’imitera.

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Nicolas de Staël (1914 – 1955)

Ciel à Honfleur

1952

Huile sur isorel

Bolbec, au cœur du pays de Caux, possède 12 500 habitants. Elle est située à 30 kilomètres du Havre. ORIL, du groupe pharmaceutique Servier, et Standards Products Industriel assurent la renommée industrielle de Bolbec.

Du temps de sa splendeur, on raconte que l'eau de la rivière Bolbec changeait de couleur tous les quarts d'heure du fait qu'elle recevait les bains de cuve de différentes manufactures.

A la fin du XVIIIe siècle, dix-huit manufactures produisant des « indienneries » emploient près de huit cents ouvriers. Mais le dernier atelier de tissage fermera en 1986.

Bolbec a été occupée par les Prussiens entre décembre 1870 et janvier 1871. Il a fallu aider les pauvres et les nécessiteux.

Esther est un prénom mixte qui fait référence à un personnage de l'Ancien Testament. En effet, Esther était l'épouse juive du roi de Perse qui convainquit son époux d'épargner le peuple juif. Il pourrait provenir du vieux perse stareh, qui signifie étoile ou plus simplement de la déesse mésopotamienne Ishtar, nom à l'étymologie elle-même incertaine. Si la filiation Ishtar-Esther était exacte, cela ferait d'Esther un prénom utilisé depuis 4000 ans et sans doute l'un des plus ancien de l'humanité encore en usage. Les Esther sont fêté(e)s le 1er juillet.

Harfleur

La Lézarde

Le blason

Un Viking

A Jehan de Grouchy, sire de Monterollier, surnommé le père des Cauchois, qui fut tué à la porte de Rouen lors de la libération d'Harfleur occupée par les Anglais le 4 novembre de l'an 1435.

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Little Bob Blues Bastards

Montpellier

Little Bob, c’est un ‘pays’, mot à prononcer ‘païsse’. Il est originaire du Havre, a toujours rêvé d’être une rock star, l’est devenue, s’est fait connaître et aimer par les ‘English’, oui, les Londoniens l’aiment. C’est seulement après avoir assis sa notoriété de rocker de l’autre côté du Chanel qu’il s’est fait connaître dans le Nord de la France. Maintenant, il joue sa musique dans le Sud, et il a raison. Il retourne régulièrement en Grande-Bretagne pour y être adulé.

70 ans ! Déjà ? Mais, comment il a fait pour avoir de l’avance ?

Je me souviens d’une affiche annonçant un de ses concerts à la Maison des Jeunes de la Porte Océane (les MJC, ça existe toujours ?), il y a 40 ans de cela…

Depuis trente-cinq ans, il joue avec son guitariste préféré, Gilles Mallet, natif de Montpellier. Ne parvenant pas à vivre de sa musique, il est DJ à la demande. A la batterie, c’est son neveu, Jérémie Piazza qui tape sur les tambours. Et il est entouré d’un contrebassiste Bertrand Couloume et d’un joueur d’harmonica nommé Mickey Blow.

Du blues, du rock, des clins d’œil aux Indiens d’Amérique, il chante tous les sujets, y compris l’amour, sujets qui lui ont plu tout au long de sa vie. Et c’est toujours aussi bon de l’entendre, du rock de qualité !

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Quelque chose en nous de Michel Berger

Par Yves Bigot

Editions Points

2012

Pages 216 et 217 :

Au sujet de la Rock’n’roll attitude, l’auteur du livre explique qu’à partir de 1969, la France a marginalisé la pop music au profit de la variété française et une génération d’artistes français a été sacrifiée et perdue (par exemple, Catherine Ribeiro et Alpes).

Certains artistes ont poursuivi leur route singulière, chacun à leur façon. Little Bob Story est cité comme l’un de ces artistes qui survivra jusqu’à la prochaine vague portée par Téléphone et d’autres groupes ou artistes de ce moment-là.

« En Angleterre, le rock était distinct du show-business, c’est pour ça qu’il a gardé sa pureté. »

 

 

Le pont de Normandie

Le pont de Normandie

 

Jacques Lambert

Dessin, 1922

Proposition d’aménagement pour Paris, ville tours

Auguste Perret

Architecte

Pavillon de l’Arsenal

Paris

Publié dans Prénom Brigitte

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