Antraigues - Jean Ferrat-
Jean Ferrat
Jean Ferrat (Jean Tenenbaum) (né le 26 décembre 1930 à Vaucresson - Hauts-de-Seine, décédé le 13 mars 2010 à Aubenas - Ardèche) était un parolier, musicien et chanteur français.
Son père est déporté par les nazis et meurt à Auschwitz.
Jean Ferrat a onze ans quand il perd son père, il est alors caché par des militants communistes.
La place du village d'Antraigues
En 1956, il met en musique Les yeux d'Elsa, poème de Louis Aragon dont il est un admirateur.
Son premier 33 tours sort en 1961 et reçoit le prix de la SACEM.
Jean Ferrat habitait dans la commune d'Antraigues-sur-Volane (près de Vals-les-Bains) en Ardèche, qui lui inspirera d'ailleurs la chanson La Montagne.
Paroles de la chanson "La montagne"
La maison de Jean Ferrat à Antraigues.
Elle a ouvert en mars 2013, trois ans après la disparition du chanteur, au centre de l’ancien bourg médiéval, sur la place d’Antraigues.
Cette place porte le nom de « Résistance », cela ne s’invente pas !
C’est Colette, sa veuve, qui a été à l’initiative de l’achat de cette maison, un ancien bar, qui va servir à commémorer le souvenir de Jean Ferrat, auteur, compositeur et interprète.
C’est dans ce village ardéchois de 600 habitants que Jean Ferrat avait acheté une maison en 1964, devenue sa résidence principale en 1973. Les touristes viennent aussi voir « La Montagne », cet hôtel-restaurant aux volets verts qui, jusqu’en 2004, lui appartenait et sa tombe, qu’il partage avec André Tenenbaum, son frère aîné.
Son père, d’origine juive, a été tué dans le camp de concentration d’Auschwitz en 1942.
Fidèle, sa vie durant, à ses idéaux communistes, il n'en a conservé pas moins sa liberté de penser et n'a pas hésité à se démarquer du parti communiste français, en raison des positions de ce dernier sur l'URSS.
Au rez-de-chaussée, les visiteurs découvrent l’exposition "Jean des Encres et Jean des Sources" qui était installée à l'office du tourisme depuis son décès. L'exposition se présente sous la forme de 13 panneaux sur lesquels on retrouve textes et photos, chacun d'eux faisant référence à une chanson. L'auteur de l'exposition, François Derquenne, s'est inspiré des chansons de Jean.
Au premier étage, à côté de son piano, des écrans et des casques permettent de revoir et d’entendre Jean Ferrat.
Au deuxième étage, Colette a reconstitué ce qui était son univers quotidien avec son bureau, sa bibliothèque et notamment l'intégrale de l'oeuvre poétique d'Aragon mais encore Hugo ou Eluard.
Paul Eluard.
J’ai eu longtemps un visage inutile,
Mais maintenant
J’ai un visage pour être aimé,
J’ai un visage pour être heureux.
Pauline joue 'En groupe, en ligne, en procession'
Panneau sur les femmes dans l'exposition sur la vie de Jean Ferrat à Antraigues
Hommage lors de son enterrement:
Jean Ferrat : le dernier adieu en chansons
Venus de la France entière, ils étaient plusieurs centaines, pour la plupart des anonymes, à affluer mardi matin à Antraigues-sur-Volane, le village d'Ardèche de Jean Ferrat, pour rendre un de...
http://video-streaming.orange.fr/autres/jean-ferrat-le-dernier-adieu-en-chansons-VID0000001M44g.html
C215
Jean Ferrat
Vitry-sur-Seine
Le Kilowatt
Graph réalisé pour "Les Amis de l'Huma"
La chanson noire de Pablo Neruda
De Jean Ferrat
Je vais dire la légende
De celui qui s’est enfui
Et fait les oiseaux des Andes
Se taire au cœur de la nuit
Le ciel était de velours
Incompréhensiblement
Le soir tombe et les beaux jours
Meurent on ne sait comment
Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j’entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda
Lorsque la musique est belle
Tous les hommes sont égaux
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Paris ou Santiago
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Le Kilowatt
Vitry-sur-Seine
Les Grandes Bouches
A Ault.
Claude Delécluse
Jean Ferrat
Raconte-moi la mer, dis-moi le goût des algues
Et le bleu et le vert qui dansent sur les vagues
La mer c'est l'impossible, c'est le rivage heureux
C'est le matin paisible quand on ouvre les yeux
C'est la porte du large ouverte à deux battants
C'est la tête en voyage vers d'autres continents
C'est voler comme Icare au-devant du soleil
En fermant sa mémoire à ce monde cruel
La mer c'est le désir de ce pays d'amour
Qu'il faudra découvrir avant la fin du jour
Raconte-moi la mer, dis-moi ses aubes pâles
Et le bleu et le vert où tombent des étoiles
La mer c'est l'innocence du paradis perdu
Le jardin de l'enfance où rien ne chante plus
C'est l'écume et le sable, toujours recommencés
Et la vie est semblable au rythme des marées
C'est l'infinie détresse des choses qui s'en vont
C'est tout ce qui nous laisse à la morte saison
La mer c'est le regret de ce pays d'amour
Que l'on cherche toujours et qu'on n'atteint jamais
Raconte-moi la mer, dis-moi le goût des algues
Et le bleu et le vert qui dansent sur les vagues
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Nul ne guérit de son enfance.
Jean Ferrat.
1990.
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